Kenneth Brewster

   

theo james, circus.

   
   

keys to the kingdom

identity

Personne ne le surnomme Ken, il est plus souvent appelé par son nom de famille ou des appellations plus péjoratives ✻ Il a décidé de vouer sa vie à la femme qui l’a sorti de sa misère, une façon pour lui de lui prouver à quel point il est reconnaissant ✻ En vérité, il ignore ce qu’il pourrait faire d’autre si elle lui rendait sa liberté ✻ Il aime les femmes et ces dernières… ne le lui rendent pas toujours bien, parce qu’il faut avouer qu’il a tendance à les considérer comme des objets ✻ Si en temps normal, il est terriblement franc, il n’en reste pas moins un excellent menteur dès que le besoin s’en fait sentir ✻ Il n’a jamais eu d’enfant et considère que c’est bien mieux ainsi, en plus il est certain de faire un père exécrable vu qu’il n’a eu aucun modèle auquel se fier ✻ Qui plus est, il ne comprend pas les enfants… alors Peter Pan et les siens ? Disons que leur envie d’être éternellement des gamins le dépasse ✻ Orphelin, il a été placé dans plusieurs familles d’accueil lorsqu’il était petit, puis il s’est mis à fuguer, jusqu’à ce qu’il tombe sur le foyer des Brewster ✻ Il a été heureux, pendant un temps ✻ Il ne parle jamais de cette période, pas même à Mara, il estime qu’elle ne serait pas intéressée par ses déboires de jeunesse et préfère garder son ‘jardin secret’ ✻ Il est devenu un garçon perdu, un gamin qui vit dans les rues en quémandant quelques piécettes ✻ C’est dans ces conditions qu’il a fêté son dix-huitième anniversaire ✻ Il ne croit pas aux contes de fée, pas plus qu’en la magie ou aux miracles, pour lui ce sont des inventions dont on use pour se bercer de faux-espoirs, le genre de chose qui ne nourrit pas son homme ✻ Même depuis qu’il a posé le pied à Neverland, il ne peut se résoudre à avoir la foi… la seule confiance aveugle qu’il a est envers Mara ✻ Il sait toutefois qu’elle le manipule et qu’elle l’use à sa convenance, fait dont il ne se sent pas réellement vexé puisqu’il aurait agi de la même façon à sa place ✻ Il est étrangement doué pour se jouer des autres, pour se faire passer pour ce qu’il n’est pas et pour donner envie aux autres de lui faire confiance ; c’est cependant le genre de tour qui ne marche qu’une ou deux fois, et au final sa mauvaise réputation fini par le précéder ✻ C’était plus facile d’être n’importe qui dans le monde réel, parce qu’en Neverland… disons que vivre sur une île a ses désavantages ✻ Et ses avantages, parce que qui aurait cru que les sirènes et les fées existaient vraiment ? Et qu’elles pouvaient être si ravissantes ? ✻ Il sait se battre et il hésite rarement à le faire ✻ Il a un sacré tempérament, tout le monde sait qu’il ne faut pas le pousser à bout car il ne possède aucune patience ✻ Il a déjà du mal à simplement filer les pigeons de Mara pour récolter des informations sur eux, alors résister à l’envie d’écraser son poing dans le visage d’un interlocuteur trop exécrable est au-dessus de ses forces ✻ Il est assez égoïste quand on y pense, sauf quand il s’agit de son employeuse.

⊰ nom et prénom(s) : Kenneth Brewster, bien que son nom de famille provienne d'une famille d'accueil. ⊰ âge, en apparence et réellement : trente-six ans, bien qu’on lui donne plus facilement la petite trentaine. ⊰ lieu de naissance : Plymouth, Angleterre. ⊰ origines et nationalité : pur produit britannique, ce qui s’entend encore à son accent, mais surprend lorsqu’on le connaît. ⊰ études, emploi : tous les petits boulots qu’il a pu effectuer avant que Mara ne lui propose d’être son assistant ne valent pas la peine d’être mentionnés sur son C.V., notamment parce qu’ils étaient rarement légaux. Depuis plusieurs années, il est en quelque sorte l’homme à tout faire de Mademoiselle Hamlet, enquêteur, garde du corps, coursier, gros bras. Un complice de mensonges et d’actes peu recommandables, bien qu’il n’éprouve clairement plus aucun plaisir à ça. ⊰ situation financière : le commerce de Mara marche bien à Neverland, presque aussi bien qu’en Angleterre, alors il n’a pas de quoi se plaindre. C’est toujours mieux que de vivre sous les ponts de toute façon. ⊰ statut marital : célibataire et homme volage. ⊰ orientation sexuelle : les mystérieuses femmes, qu’elles soient humaines ou non, restent un fascinant sujet de discussion pour lui. Il est très loquace lorsqu’il a bu un verre de trop. Il désespère de parvenir un jour à les comprendre. ⊰ allégeance : à une autre époque, il aurait probablement répondu que la seule personne méritant sa loyauté était lui-même, mais il a bien changé avec les années. Il se battra pour Mara, qui qu’elle choisisse d’épauler. ⊰ sa vie à neverland : il est arrivé à Neverland à bord du Le Neptune, en compagnie de Mara. Peu de temps après avoir découvert comment était la vie sur cette terre de magie, la jeune femme a décidé de reprendre ses vieilles habitudes et il l’a naturellement suivie dans ses manigances. Parfois, il aimerait qu’elle retrouve un peu de foi en l’humanité, qu’elle reprenne le droit chemin… mais concrètement, il l’aime comme elle est. La seule chose qu’il regrette à son sujet est qu’elle se soit fâchée avec sa sœur : étant enfant unique, il aurait rêvé d’avoir une fratrie et tente régulièrement d’arranger les choses entre elles. ⊰ qualités : loyal, franc, observateur, débrouillard, joueur, patient, amusant, souriant. ⊰ défauts : menteur, tricheur, provocateur, sarcastique, infidèle, méfiant, impétueux, imprévisible.

   

the person you are behind the screen

⊰ prénom et pseudo : Jessica AKA MoonOfBlood. ⊰ âge : vingt-deux ans. ⊰ comment tu as découvert le forum : the shadow   . ⊰ ce que tu en penses : étant donné que je viens d'entamer la troisième saison de OUAT et que j'adore la façon dont l'univers de Peter Pan est décrit, je ne peux qu'aimer ce petit bijou   . ⊰ l'avatar que tu utilises : theo sexey james. ⊰ crédits : theojamies, le tumblr. ⊰ un dernier mot pour la fin : you've got fire, I like fire.

   

   

   

Dog days are over

   

« Les plus prompts à croire trop peu sont ceux qui ont commencé par croire trop. »
de William Ellery Channing

   

Ma vie n’a jamais rien eu d’un conte de fée. J’aurais peut-être pu finir comme l’un de ces enfants perdus, pendu aux basques d’un leader illusoire, d’un gamin incapable de se souvenir de son véritable prénom ou des raisons qui l’ont poussé à s’isoler dans un pays imaginaire. Neverland… Parfaitement le genre d’utopie qui me fait dresser les cheveux sur le crâne. L’immortalité, la jeunesse éternelle, des jeux pour ceux qui refusent de devenir adultes. J’aurais pu devenir comme eux, mais ce ne fut pas le cas. Peut-être avais-je été forcé de grandir trop vite, peut-être n’avais-je jamais eu l’esprit innocent d’un enfant. Qui sait ?

Pendant longtemps, je n’ai été que Kenneth, un petit garçon malingre, silencieux et toujours seul. Même à l’orphelinat, j’évitais les contacts des autres parce qu’ils me mettaient mal à l’aise. Ils étaient tous si insouciants, si inconscients de la dureté de notre monde et des douleurs qu’une existence pouvait apporter. Ils étaient des enfants, alors que je prenais déjà la maturité d’un jeune adulte. Plusieurs couples tentèrent de trouver l’harmonie d’une vie de famille en m’adoptant ; trois, pour être exact, avant que je ne commence à leur fausser compagnie. J’avais douze ans et l’impression que l’on voulait me donner un rôle qui n’était pas le mien. Peu à peu, ma réputation de fugueur me précéda et les familles d’accueil volontaires se firent plus rares. Jusqu’à ce que les Brewster ne se présentent. Quelque chose dans le sourire mélancolique d’Adalind Brewster fit que je conçu pour elle une affection étrange, celle que l’on aurait pu attendre d’un fils pour sa mère. Ils m’offrirent un toit, me laissant le choix de l’identité qui me conviendrait et me firent une place dans leur quotidien. C’était un couple approchant lentement de la trentaine, qui essayait désespérément d’enfanter et qui avaient finalement décidé d’avoir recourt à l’adoption pour combler le manque qu’ils ressentaient.

La vie avec eux était facile, douce et chaleureuse. J’en garde un souvenir amer, une période de bonheur qui n’aura duré qu’une poignée d’années. Trois ans plus tard, Adalind tomba enceinte alors qu’ils ne s’y attendaient plus. Toute leur attention fut concentrée sur cet évènement – qu’ils qualifiaient pratiquement de miracle – et les mois suivants, je fus délaissé au profit d’un bébé pas encore né. Et au lieu de faire face à problème… J’ai pris la fuite. A l’âge de quinze ans, je devins l’un de ces gamins des rues qui chaparde aux étals pour survivre, qui quémande quelques piécettes du bout de leurs doigts crasseux et qui semblent plus farouches que des chats de gouttières. J’étais bagarreur, j’étais déterminé à survivre et dépourvu d’espoir. Je n’avais pas l’imagination nécessaire pour rejoindre Neverland, j’étais simplement pressé de grandir et de prouver au monde que je pouvais être davantage que ça.

Après avoir fêté ma majorité, je fus enrôlé dans plusieurs boulots illégaux qui nécessitaient de la vitesse, de la force et de l’ingéniosité. Il fallait parfois s’infiltrer chez des aristocrates pour dérober quelques bijoux de valeur, surveiller un échange entre deux partis à couteaux tirés, jouer les gros bras, se fondre dans la masse, être n’importe qui et n’importe quoi. Pendant plusieurs années, cette occupation me suffit. Je prenais des coups, mais j’en rendais avec efficacité. Là encore, j’étais déterminé à survivre. Mais étais-je heureux ? Non. Pour moi, le bonheur était devenu un vague souvenir lié à une famille dont je portais encore le nom, mais dont les visages s’effaçaient au fil des années. J’aurais peut-être pu devenir quelqu’un de droit et de juste, trouver un travail dans l’une des nombreuses usines du coin, me ruiner la santé dans les chaînes et avoir une famille, un beau jour. Néanmoins, l’attrait de l’argent facile était bien trop séduisant.

Pourtant, à force de jouer avec le feu, on se brûle. J’avais joué de hasard et de chance pendant la dernière décennie, jusqu’à ce qu’un gars me plante son couteau dans l’abdomen. La blessure aurait pu être fatale. Elle aurait dû l’être. Cela m’aurait évité la déchéance de voir tout ce que j’avais pu construire m’échapper petit à petit. J’avais perdu la confiance de mes employeurs et ainsi ma seule source de revenus. J’en étais venu à faire le coursier pour des personnes plus riches, dans l’espoir de récolter quelques pennys de plus pour me payer suffisamment d’alcool pour oublier. Oublier ma chute, oublier ma blessure qui me faisait toujours souffrir, oublier ma misère, oublier que j’étais lâche et que c’était sans doute pour cela qu’aujourd’hui je me trouvais dans cette situation. Puis je la rencontrais. Mara. Une soi-disant voyante, diseuse de bonne aventure, arnaqueuse professionnelle. Une lumière dans les ténèbres, un diable en habits d’ange. Elle était belle, Mara, elle apportait l’espoir et la damnation. J’ignore encore ce qui l’a décidée à m’offrir ce travail, mais je sais que je lui en serais reconnaissant tout au long de ma vie. Elle m’a rendu l’espoir. Elle m’a donné plus que ce que j’avais pu posséder. Elle a fait de moi un homme meilleur. La seule fois où j’ai tenté de la remercier, elle m’en a empêché avec un sourire. Beaucoup de personnes jugent cette femme dépourvue de cœur et mauvaise, toutefois je sais que c’est faux. Mara ne croit plus en rien, elle a choisi la voie facile, comme je l’avais fait avant elle. Je m’efforce de lui rendre un peu de foi en l’humanité, et au travers de notre relation, j’espère qu’elle se rend compte qu’elle peut compter sur moi. Sans être sa « bonne conscience », je suis en quelque sorte devenu la seule personne à la fréquenter suffisamment pour la connaître. J’ai… foi en elle, c’est le mot. Je crois en elle, moi qui n’ai jamais cru en quoi que ce soit.

   

Fiche Validée

avec la mention très bien !

Ta fiche est parfaite, mais ça c'était pas une surprise J'adore ce que tu en as fait, et comme d'habitude, je suis amoureuse de ta plume ! Je te valide sans problème donc

Ton travail n'est pas terminé, tu as encore des choses à faire ! En effet, tu vas devoir recenser ton métier et ton rang dans la société ! Comme personne n'aime être seul, tu peux remplir ta fiche de liens et n'oublie pas de la mettre à jour régulièrement ! Et enfin, tu peux faire ta fiche de sujets, envoyer des fées porter tes missives, et même créer des scenarios. Le reste du forum t'est ouvert, amuse-toi bien parmi nous !