Différentes Races

jouables

Neverland ne regorge pas seulement de lieux extraordinaires, on y trouve aussi des créatures à l'image de ces forêts et ces plages luxuriantes que sont les Sirènes et les Fées. Vous aurez la possibilité de jouer l'une de ces créatures mais il faudra avant tout lire leur description afin de ne pas faire de hors-sujet. Si jamais les informations à la suite ne vous suffisent pas et que vous avez d'autres questions ou que vous voulez des éclaircissements, n'hésitez pas à contacter un membre du staff qui se fera une joie de vous apporter des réponses. Aucune autre race fantastique ne sera jouable sur le forum afin de ne pas s'éparpiller et trop s'éloigner du contexte initial; les possibilités de jeu avec ces deux races-ci étant déjà fort étendues.

The Mermaids

❝ Mais l'homme indifférent au rêve des aïeux - Ecoute sans frémir au fond des nuits sereines - La mer qui se lamente en pleurant les sirènes.

HISTOIRE. Les Sirènes sont des créatures ancestrales bien connues qui disposent d’un corps humain et d’une queue de poisson. On dit que les premières d’entre elles étaient alors des femmes d’une grande beauté qui attiraient les marins depuis les côtes tout en sachant que le bateau allait s’échouer. Pour les punir, la Déesse des mers, Ursula, les condamna à vivre sous l’eau éternellement. Les Sirènes ont vécu partout autour de la planète mais ont sans cesse été chassées, tant et si bien qu’elles voient en la création du Pays Imaginaire l’occasion de vivre en paix quelque part. La famille royale passe un accord avec Peter Pan, les autorisant à vivre à Neverland si en échange elles acceptent de ne causer aucun tort aux Enfants Perdus, qui ne sont alors que des garçons.

COMMUNAUTÉ. Leur communauté est divisée en classes sociales, même si dans l’ensemble les différences entre les divers rangs sociaux ne sont pas fondamentalement marquées. La famille royale règne sur l’ensemble de ces classes sociales, dans le palais construit au fond de la mer. Sont construites tout autour de l’enceinte du château les maisons des gardes et des Sirènes les plus haut placées, puis celles des autres. Dans le monde sous-marin, les règles sont bien plus strictes qu’ailleurs. Il règne une atmosphère peu chaleureuse. En effet, les Sirènes sont de nature jalouse et susceptible, et ne tiennent pas leur langue dans leur poche. Ainsi les rivalités sont monnaies courantes, ainsi que les trahisons. Malgré ces défauts majeurs, les Sirènes restent extrêmement soudées face à l’ennemi et leur nombre ayant diminué au fil du temps, elles préfèrent se replier sur elles-mêmes et éviter les conflits extérieurs.

LOIS MAJEURES. Les lois disent que les Sirènes doivent se marier entre elles. Elles connaissent généralement leur femme ou leur époux depuis leur plus tendre enfance, davantage choisies par complicité que par réel amour. Or si les parents acceptent que deux Sirènes qui s’aiment se marient, alors cela ne pose aucun problème. Car oui, il faut impérativement l’accord des parents. Il arrive plus fréquemment qu’une Sirène tombe amoureuse d’une femme ou d’un homme humain mais les relations aboutissent rarement : une Sirène qui troquera sa queue de poisson contre des jambes se verra bannie par les autres et considérée comme une traîtresse. C’est le seul acte impardonnable, avec le meurtre. L’amour vaut-il la haine d’un peuple entier ? De plus, une Sirène ne pourra retrouver sa queue de poisson une fois qu’elle l’aura reniée ; tout acte est irréversible.

CROYANCES. La Sirène chargée des rites continue de répandre les croyances concernant Ursula dans le cœur des autres, qui ont tendance à l’oublier au fil du temps. Pourtant elle est indispensable à leur vie quotidienne car c’est elle qu’il faut invoquer pour voir sa queue remplacée par des jambes. Ursula, en guise de récompense, leur a offert la possibilité d’avoir des jambes des heures par jour, ce qui reste relativement correct. Elles peuvent respirer et se promener librement à Neverland mais si elles viennent à retrouver leur queue en pleine île sans quiconque pour les remettre à l’eau, elles ne tardent pas à en mourir. Elles évitent généralement de s’éloigner des côtes pour cette simple raison.

CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES. L’on dit que la couleur de leur queue est la représentation de leur âme : plus la queue sera colorée et plus la Sirène sera bienveillante. Inversement, une queue qui s’assombrit est signe que l’âme noircit. Ainsi, c’est une chose extrêmement contrôlée.

HABITUDES ET COUTUMES. Enfin, les Sirènes vivent des jours plutôt paisibles. Les femmes passent le plus clair de leur temps à se prélasser sur les rochers dans la crique qui leur est réservée et à provoquer les Pirates. Elles prennent extrêmement soin d’elles et malgré les jalousies qui règnent entre elles, prennent un grand plaisir à s’occuper des cheveux des autres. Leur relation a une forte connotation érotique, devenue naturelle avec le temps. Les hommes quant à eux préfèrent s’entraîner à se battre ou à pêcher. Ils n’hésitent pas à s’éloigner davantage de la ville et de la crique que les femmes, friands admirateurs de défis en tout genre et d’aventures. Très beaux et hautains, ils sont constamment en compétition les uns entre les autres ce qui, d’une certaine manière, les rapproche beaucoup de leurs semblables féminins.

 

The Fairies

❝ Lorsque le premier bébé rit pour la première fois, son rire se brisa en un million de morceaux, et ils sautèrent un peu partout. Ce fut l'origine des fées.

HISTOIRE. Si de tout temps les fées ont existé dans les contes et légendes, elles sont avant tout nées dans l'esprit de Peter Pan. Gardiennes des lieux, elles sont la représentation de la magie et des Enfants Perdus de Neverland. Chaque fois qu'un enfant naît dans le monde réel, une fée naît pour lui. Adorées par les enfants, appréciées des Sirènes, elles n’en restent pas moins ennemies des indiens et des adultes, qu’il s’agisse des pirates ou des colons. En effet, seuls les enfants et les Sirènes croient suffisamment en leur existence pour leur permettre de puiser leur force en eux, alors que les autres cherchent un moyen de les éliminer. Elles sont les premières victimes de la situation actuelle de Neverland et cherchent par tous les moyens à sauver Peter Pan afin de se sauver elles-mêmes.

COMMUNAUTÉ. Leur communauté est extrêmement bien organisée. Telles des fourmis ouvrières, les fées sont des acharnées de travail et admiratrices de choses bien faites. Elles vivent dans les branches du plus grand arbre de Neverland qui les abritent grâce à sa hauteur des êtres humains mais également des oiseaux grâce aux protections qu’elles ont mises en place. Comme chez les Sirènes, on trouve chez les fées le Roi et la Reine qui veillent sur les autres plus qu’elles ne les dirigent. Elles font office d’autorité mais n’en abusent pas. Les fées sont extrêmement liées et d’autant plus depuis qu’elles sont en danger ; aussi préfèrent-elles s’entraider et se protéger que de se faire des coups bas. Les plus basses branches sont réservées aux jeunes fées, encore apprenties, qui n’ont pas de tâche définie au sein de la communauté. Et plus on monte, et plus elles gagnent en importance.

MOEURS. Les fées se marient exclusivement entre elles car contrairement aux Sirènes, elles n’ont pas la capacité de prendre une apparence humaine indéfiniment. Extrêmement fidèles et dévouées, elles sont prêtes à un nombre incalculable de sacrifices pour leur mariage mais également leur descendance. Certaines fées sont chargées de s’occuper des couveuses qui accueillent de nouveaux bébés extrêmement souvent, avant de leur trouver des familles prêtes à s’en occuper. De ce fait, la plupart des fées ne sont pas élevées par leur famille biologique mais ne s’en formalisent pas c’est une notion très abstraite pour elles, qui privilégient les liens du cœur que du « sang ».

NAÎTRE, OUI MAIS POURQUOI ? Les Fées n’enfantent pas à proprement parler : l’enfant est conçu grâce au mélange des poussières des deux fées qui donnera la vie. Chaque fois qu'un enfant naît dans le monde réel, une fée naît à Neverland. Mais comme tous les enfants du monde ne viennent pas au Pays Imaginaire, seules celles dont l'enfant pour lesquelles elles sont nées deviennent gardiennes. Elles n'ont pas besoin d'avoir déjà vu l'Enfant pour savoir qu'elles sont nées pour lui, elles le sentent. Les fées qui ne sont pas gardiennes ne sont pas moins importantes pour autant puisqu'elles agissent pour la communauté.

CROYANCES. Les fées ne disposent pas d’une croyance spécifique, si ce n’est le pouvoir de la Magie. Une fée chargée des rituels procède à des rappels une à deux fois par semaine, au travers de mises en scène ou de récits afin de sensibiliser les plus jeunes comme les plus âgées.

LA MAGIE ET LES AILES. Une fée qui cesse de croire en la Magie perd ses pouvoirs et n’est plus capable de voler. Ces dernières vivent plus bas encore que les apprenties et sont quelque peu mises à l’écart, bien que le rejet ne fasse pas réellement parti des mœurs de leur espèce. Celles qui au contraire disposent d’assez de puissance et de foi sont capable de prendre taille humaine pour une durée relative à leur force. Elle ne dépassera simplement pas les deux heures consécutives, limite encore jamais outrepassée et extrêmement rare. A taille humaine, les fées ne sont plus en mesure de faire apparaître leurs ailes mais peuvent encore se servir de la poussière de fée. Elles peuvent choisir à tout moment de reprendre leur taille habituelle. Une fée qui aura perdu sa magie et ses ailes sera rarement en mesure de les retrouver.

A SAVOIR EN RÉSUMÉ. Enfin, les fées sont extrêmement impliquées dans la vie de Neverland. Liées aux Enfants Perdus, chacune d’entre elles, les « gardes », protègent de près ou de loin l’enfant pour qui elles sont nées. Elles donneraient leur vie pour lui. Outre cette fonction de base, elles maintiennent bien entendu l’équilibre et la Magie au Pays Imaginaire, permettant à Peter Pan d’avoir une raison d’être, en échange de quoi il leur offre lui aussi une raison d’exister. Très intelligentes, elles sont à même de prendre les meilleures décisions pour l’île, mais ne sont malheureusement pas toujours écoutées. Leur poussière permet aux enfants de voler, mais cela les affaiblit et elles partagent rarement.