Sujet: So the fairy really exist? [Perséphone] Dim 6 Avr - 2:42
Perséphone & Elle
So the fariy really exist?
Une sortie, encore une. J'étais heureuse mais aujourd'hui, c'était une sortie du matin. Je préférais les sorties qu'on m'autorisais dans l'après-midi ou alors encore plus rarement les soirées parce que je pouvais aller plus facilement retrouver Aaron ou Espérance. Mais pour cette sortie, j'avais décidé de n'aller réveiller personne et d'aller juste découvrir un peu plus de Neverland. Cela faisait près de deux ans que je vivais ici et je n'avais presque rien vu de ce beau pays. En même temps, comment aurais-je pu? Je passais la plupart du temps enfermées dans le bordel, donc c'était normal. Je m'échappais de cette vie aussi souvent que possible, ce qui donnait environ une à deux fois par semaine quand j'étais chanceuse. Pour sortir, j'avais enfilé le seul pantalon que je possédais et puis une chemise confortable, j'avais également attaché mes cheveux dans un chignon compliqué et charmant qui empêchait mes cheveux de me tomber dans les yeux et puis en principe. En plus de ça, en laissant de côté le maquillage, ça évitait qu'une partie des clients me reconnaissent... Ce n'était jamais agréable d'être reconnue... surtout quand ils voulaient des faveurs gratuites vu que je n'étais pas dans les murs de la maison close. J'avais piqué dans la cuisine une miche de pain et j'étais sortie. Je m'étais tout de suite dirigée vers la forêt, j'avais envie de découvrir la nature de cet endroit, j'avais juste un peu peur de m'aventurer vraiment dans la forêt parce qu'on m'en avait parlé et il paraissait qu'elle était très dangereuse et plus traître que n'importe quel endroit du monde réél. Enfin réél, Neverland était bien réél pour tout ceux qui y vivait. C'était encore un des points que j'arrivais difficilement à expliquer, mais il était sûr que nous n'étions pas dans un rêve... parce que sinon je serais enfin libre et pas encore emprisonnée dans cette foutue maison. Chassant toutes les pensées négatives, je me concentrai sur la balade et la découverte. Le sourire aux lèvres, je voyais des fleurs que je n'avais jamais vues. Tout était unique ici.
Après deux bonnes heures de marche, je me retrouvais vraiment loin du village et je pourrais donc être tranquille, je me trouvais un endroit tranquille un peu en dehors du sentier que j'avais emprunté et m'assis sur le sol. J'allais juste profiter de la solitude et de la beauté du lieu. Sortant la miche de pain volée, j'en brisais un morceau et commençait tranquillement à le grignoter. J'avais faim, en fait j'avais très souvent faim. Le soir d'avant, j'avais juste eu droit à quelques fruits avant le travail et puis j'avais enchaîné un grand nombre de client. Toujours pareil, il faut garder le sourire, suivre le bon vouloir de celui qui paie... Connaissant la faim et ce qu'il fallait faire pour lutter contre, je grignotai lentement mon petit-déjeuner. Manger lentement et petit peut par petit peu pour tenir le plus longtemps possible. Je cacherais le reste de la miche dans mes affaires pour pouvoir avoir de quoi manger quand on me privera de nourriture de nouveau. Une fois que j'eus fini de manger, je détachai mes cheveux et m'allongeai sur le sol pour regarder le ciel en rêvassant et en profitant du soleil. C'était tout ce que je voulais, un peu de calme, du soleil, ça me permettrait de recharger mes batteries et de tenir le coup encore quelques temps. Je finis par fermer les yeux, mais je les rouvris au bout de quelques minutes, je sais pas vraiment pourquoi, j'avais l'impression de pas être toute seule. Je me relève légèrement en regardant autour de moi et soudain je vois quelque chose que je n'avais jamais vu avant. Fronçant les sourcils, j'essayais de comprendre ce que je voyais... c'était une petite chose d'une quinzaine de centimètre tout coloré et qui volait... Et puis en fait, ça ressemble à une femme version miniature. J'hésite et puis me lance, c'est une première pour moi, j'aimerais savoir ce qu'elle est. Je me demande si la communication est possible. Euuh... bonjour...
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Dernière édition par Elle Smith le Dim 6 Avr - 4:06, édité 1 fois
Elizabeth Lewis
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Sujet: Re: So the fairy really exist? [Perséphone] Dim 6 Avr - 3:56
Pour qu'une fée existe, il suffit d'y croire..
Elle & Perséphone
Elle avait une lettre à déposer. Une simple et unique petite lettre, à déposer rapidement, avant d’être libre. Libre d’aller découvrir encore un peu plus Neverland.. Peut-être pourrait-elle-même entrainer sa meilleure amie.. Ou cette autre fée, avec laquelle elle s’entendait si bien ! Ou peut-être pas.. Cela faisait 232 ans qu’elle allait à droite, ou à gauche lorsqu’elle avait le temps.. Et pourtant, elle avait l’impression d’être loin de tout connaitre de cet endroit. Ce qu’elle trouvait particulièrement génial, au demeurant ! Chaque jour, elle avait l’impression de découvrir de nouvelles choses, de vivre de nouvelles aventures. Chaque jour était un jour merveilleux, et plein de magie. Sauf lorsqu’elle se rendait compte de ce qui arrivait à Neverland. Sauf lorsqu’elle se rendait compte qu’il n’était pas aussi facile que ça de convaincre des personnes se détestant de s’apprécier.. Ou au moins de simplement s’allier pour le bien de tous ! Elle voyait son peuple souffrir, ses consœurs et confrères perdre peu à peu de leur magie.. Ça lui était insupportable. De voir les gens qu’elle aimait souffrir de la sorte, à cause de choses idiotes. Si elle avait été capable de ressentir de la haine, sûrement aurait-elle haït non pas les adultes, mais la peur et le goût du pouvoir qui les caractérisaient. Elle ne voulait pas haïr les adultes. Elle ne voulait pas devenir comme eux. Elle ne voulait pas se dire qu’elle devait les détester, sous prétexte qu’elle ne comprenait pas leur acharnement à détruire tout ce qu’il y avait autour d’eux. C’était trop facile. Se laisser aller à la haine était faible. Ce n’était pas ce qu’elle voulait être. Elle préférait pardonner, et aimer. Quitte à passer pour une imbécile naïve. De ça, elle s’en fichait. Mais aujourd’hui.. Aujourd’hui, elle ne voulait pas penser à ça. Parce qu'elle était plus heureuse que jamais, plus heureuse que le bonheur lui-même, depuis un jour qui resterait très particulier pour elle..
Il n’y avait pas si longtemps, elle avait enfin trouvé le courage d’annoncer à Jesse ce qu’elle était réellement. Elle avait mis tellement de temps à oser, par peur d’être rejetée par cet adulte qu’elle avait promis de protéger envers et contre tout. Et ça aurait pu très mal se passer. Il avait dit des choses horribles, pour se protéger lui-même. Il avait menti, il avait cru bien faire.. Et finalement, il lui avait dit la vérité. Il lui avait dit qu'il l'aimait. Qu'il se battrait pour eux. C’était tout ce qui comptait pour elle. C’était suffisant à ses yeux pour lui pardonner, pour continuer à l’aimer.. Et elle l’aimait, c’était certain ! Elle l’aimait aussi fort qu’elle aurait pu aimer un enfant dont elle était la gardienne. Et c’était le cas. Elle aurait fait n’importe quoi pour le Capitaine du Neptune. Vraiment n’importe quoi.. Sortant de ses pensées, Perséphone déposa la lettre à bon port, avant de s’élever dans les airs en souriant, débarrassée de son fardeau. Libre. Elle était libre, jusqu’à ce qu’on la rappelle pour aller livrer d’autres missives. Tel était son quotidien. Un quotidien qu’elle aimait. Un quotidien dans lequel elle attendait le jeudi avec impatience, et où elle savourait les autres jours avec son éternel sourire. Qu’importe. Aussi vite qu’elle le pu, elle fila droit vers la forêt. L’endroit le plus dangereux de Neverland.. Mais qui ne lui avait pourtant jamais fait peur. Inconsciente ? Non.. Elle savait que Peter Pan ne permettrait pas qu’il arrive quelque chose aux fées.. Ou du moins, elle le croyait.. Elle n’était plus tellement sûre. Peter Pan lui faisait peur, depuis quelques temps.. Qu’importe. Elle était certaine qu’il n’y aurait personne.. Et ce fut au moment précis où elle pensa cela qu’elle la vit. La magnifique femme allongée sur le sol. Avec ses magnifiques cheveux blonds. Qu’elle était jolie !
Curieuse comme elle l’était, Perséphone ne pu naturellement pas s’empêcher de descendre, pour la voir de plus prêt. Elle avait un visage d’ange. Un si beau visage ! Et, soudain, la jolie adulte ouvrit les yeux, faisant naître un grand sourire sur les lèvres de Perséphone. Elle avait des yeux d’un bleu merveilleux. Oh, il n’y avait là aucune arrière-pensée de la part de la fée à trouver cette femme jolie. A vrai dire, ça ne lui aurait même pas traversé l’esprit d’avoir une quelconque arrière-pensée vis-à-vis de qui que ce soit.. Pourquoi fronçait-elle les sourcils ? Persée resta à une certaine distance, tout de même. Elle était curieuse, et beaucoup de personnes la considéraient comme une imprudente notoire.. Pourtant, elle savait se méfier des inconnus.. Certes, peu de temps.. Mais tout de même ! Cependant, toute trace de méfiance s’évapora lorsque la jolie inconnue ouvrit la bouche, la saluant. Perséphone s’approcha franchement, de tout ses 15 centimètres (et demi, s’il vous plait !), en souriant largement et agita la main pour la saluer à son tour. « Bonjour ! » lâcha-t-elle « Est-ce que.. Est-ce que tu m’entends ? » Le problème d’être minuscule.. C’était souvent qu’on avait beaucoup de difficulté à se faire comprendre.. Et pour ça, Perséphone avait une solution toute trouvée ! De son doigt, elle fit comprendre à l’adulte de l’attendre.. Avant de filer chercher une feuille qu’elle enroula comme un porte-voix. Elle revint en riant de son idée, portant le porte-voix de fortune à ses lèvres, et parla.. « Tu m’entends ? D’habitude, je me présente sous une forme plus grande.. Mais.. Mais je n’ai pas très envie aujourd’hui. Je suis fatiguée. Je crois que j’ai abusé de la taille humaine, ces derniers jours ! Comment tu t’appelles ? Je ne t’ai jamais vue avant.. Tu es arrivée à Neverland depuis peu de temps ? Tu viens de l’autre monde, celui qui s’étend au delà de Neverland ? » Sur la dernière question, Perséphone n’avait pas su retenir une certaine excitation.. Qui avait dû naturellement s’entendre..
Sujet: Re: So the fairy really exist? [Perséphone] Dim 6 Avr - 6:32
Perséphone & Elle
So the fariy really exist?
Et bien voilà une journée qui s'annonçait plutôt de manière étrange. J'étais partie pour une petite découverte en solitaire du pays imaginaire et voilà que je me retrouvais en pleine rencontre du troisième type! Les yeux grands ouverts, je détaillais la jolie petite chose toute vibrante de couleur. Les cheveux rouge, de petites ailes adorables et une petite robe toute colorée. C'était vraiment comme un mini-humain d'une quinzaine de centimètres. Elle se rapprocha dès que je la saluai et je pus mieux l'observer encore. Elle était tellement mignonne. Je la regardai agiter sa main et parler, mais j'entendis à peine le bonjour et puis du bruissement de la nature m'empêchèrent d'entendre la suite. Elle me fit un signe qui devait signifier que je ne devais pas bouger. Je lui souris en hochant la tête et je m'assis en tailleur dans l'herbe. La petite maligne roula une feuille pour en faire un porte-voix. Elle voulait savoir si je l'entendais. Mais elle continua avant que je ne puisse répondre... D'habitude, elle se présentait sous une autre forme? Elle peut donc prendre une taille disons "humaine", c'est chouette d'avoir deux tailles. Ça m'arrangerait, je pourrais m'enfuir et me cacher tellement plus facilement. Elle veut tout savoir en fait! Mon nom, depuis quand je suis là et d'où je viens. Elle avait l'air super excitée que je vienne d'un autre monde, elle devait être née ici. Je lui souris encore et toujours et je fais attention à ne pas parler trop fort. Oui, je t'entends! Oh, tu peux prendre plusieurs formes? Et bien en fait, ça fait déjà deux ans que je suis à Neverland, mais j'ai pas souvent le droit de sortir. Je lui tends la main pour qu'elle puisse se poser. Tu peux te poser si tu es fatiguée. Et oui, je viens de l'autre monde. Mais je ne le connais pas vraiment non plus... J'ai presque toujours vécu sans avoir le droit de sortir.
Je l'approche doucement de mon visage pour la regarder un peu mieux. Je n'avais jamais vu d'humaine aussi petite et ça m'intriguait vraiment toute cette histoire. Qu'était-elle? Mon nom est Elle, Elle Smith. Et toi? Et puis qu'es-tu? Une fée? Comme dans les contes? Je n'ai jamais rencontré une fille aussi petite que toi, et jamais personne avec des ailes non plus. Ça doit être chouette de pouvoir voler. Voler... c'est quelque chose dont je vais rêver à partir de maintenant... ça doit être magnifique de voir l'île de Neverland depuis le ciel, découvrir les paysages et les endroits d'un point de vue différent, prendre de la hauteur. J'aurais envie de lui caresser la joue ou de toucher ses ailes pour voir comment elles sont. Mais je n'ose pas trop, je ne voudrais pas qu'elle prenne peur ou la blesser. En fait elle est tellement toute petite et mignonne qu'elle donne envie qu'on la protège et qu'on lui fasse un bisous. Je résiste à la tentation et l'éloigne un petit peu de mon visage. Tu est vraiment jolie tu sais, tu ressembles à une petite boule d'énergie rousse... Ce jour était sûrement l'un des plus beaux depuis que j'avais débarqué, il y en avait quelques un à noter et celui-ci en ferait certainement partie. La rencontre avec une fée, c'était la première créature de Neverland que je rencontrais... jusqu'à maintenant, je n'avais vu que des adultes venant de l'autre monde arrivé avec les pirates. Les enfants perdus, les fées et les sirènes étaient des légendes dont j'avais vaguement entendu parler depuis mon arrivée, en fait, celui qui m'en avait le plus parlé était Aaron avec ses recherches du fameux Peter Pan, chef des enfants perdus. Je n'y avais pas toujours cru, même si une partie de moi avait voulu y croire. Une personne qui vit dans mon milieu a toujours du mal à avoir de vrais rêves ou des croyances autre que terre à terre.
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Sujet: Re: So the fairy really exist? [Perséphone] Dim 6 Avr - 16:34
Pour qu'une fée existe, il suffit d'y croire..
Elle & Perséphone
Perséphone, qui n’avait jamais connu d’autre endroit que Neverland, rêvait parfois de se rendre dans cet autre monde. Elle avait entendu tant de belles choses sur cet endroit.. Des choses qu’elle aurait voulu voir de ses propres yeux. Alors, chaque fois qu’elle rencontrait un nouvel adulte, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir surexcitée. Ils avaient apporté avec eux un peu de cette « magie » de l’autre monde, avec le cirque, et c’était une chose qu’elle trouvait merveilleuse.. Mais elle aurait voulu en voir plus. Avec un grand sourire, elle hocha la tête affirmativement lorsque la demoiselle lui demanda si elle pouvait prendre plusieurs tailles. C’était souvent plus pratique pour communiquer avec les humains, d’ailleurs. Ca lui permettait de pouvoir être à leur hauteur, de voir des choses qu’elle ne remarquait pas toujours lorsqu’elle était petite.. Perséphone fronça les sourcils lorsque la jolie adulte lui indiqua qu’elle n’avait pas vraiment le droit de sortir, malgré que cela fasse deux ans qu’elle vivait à Neverland. D’un coup de battement d’aile, la petite fée arriva à hauteur de la main que l’adulte lui tendait, s’y posant et s’y asseyant en tailleur tout en baissant ses ailes qui ne lui servaient pas pour le moment. Elle porta son porte-voix à ses lèvres, tout en gardant ses sourcils froncés « Pourquoi n’as-tu pas le droit de sortir souvent ? Ce sont des règles d’adultes ? » Oh, si elle connaissait la réalité.. Comprendrait-elle seulement ? Rien n’était moins sûr.. l’adulte approcha la fée de son visage, faisant rougir un peu Perséphone. Elle n’avait pas l’habitude qu’on « l’étudie » d’aussi prêt, pourtant, elle ne dit rien. Il était évident que la jolie blonde voyait une fée pour la première fois.. Et elle-même avait tendance à regarder sous toutes ses coutures une chose qu’elle venait juste de découvrir..
La belle inconnue se présenta. Elle. C’était un prénom ravissant ! Perséphone eut un petit rire lorsque Elle lui demanda ce qu’elle était. Un rire qui avait dû avoir à l’oreille de l’adulte un air de petit tintement de clochette et elle fit « oui » de la tête, avec vitalité. Oui, une fée. Comme dans les contes ? Certainement.. « Je m’appelle Perséphone. Mais tu peux m’appeler Persée ! Et je suis une fée, oui. Une fée voyageuse ! C’est grâce à moi et aux autres voyageuses que vous pouvez recevoir du courrier, ici ! Et voler.. Eh bien.. Je.. Je vole depuis toujours, tu sais, mais j’aime toujours autant cette sensation de liberté. C’est merveilleux d’avoir des ailes ! » Elle lui offrit un joli sourire, un peu gêné par tant de proximité entre son visage et celui de Elle. Le regard de la fée s’attarda sur les cheveux de l’adulte. Des cheveux merveilleux.. Qui auraient pu appartenir à une fée ! En réalité, Elle était tellement jolie qu’elle aurait pu être une fée, c’était certain ! Perséphone sauta sur ses jambes, lorsque l’humaine lui fit un merveilleux compliment, sautillant sur place en tapant des mains avant de s’envoler vers son visage pour lui déposer un minuscule petit bisou sur la joue. « Tu es très jolie, toi aussi ! Si tu n’avais pas été aussi grande, tu aurais pu être une fée, tu sais ! Est-ce que je peux toucher tes cheveux ? »
Elle laissa à peine le temps à Elle de répondre, faisant le tour de l’humaine pour plonger droit vers la cascade blonde dans laquelle elle s’engouffra en riant. « Tes cheveux sont tellement doux, Elle ! » cria-t-elle pour que l’humaine l’entende, tout en attrapant une mèche pour s’enrouler dedans et se dérouler en riant, comme une gamine ayant trouvé un nouveau jeu. « J’aimerais tellement avoir les mêmes ! » Comme une fusée, elle revint se planter devant les yeux de l’adulte. « Et tu as l’air tellement gentille.. Tu sais, j’ai peut-être une solution si tu as envie de voler.. Si tu en as vraiment, vraiment, vraiment envie ! » Perséphone ne pouvait s’empêcher de repenser à la façon dont Elle lui avait dit que ce devait être chouette de pouvoir voler.. Après tout, il suffisait seulement d’un peu de poussière de fée.. Et si ça pouvait rendre cette adorable et gentille adulte heureuse, elle qui avait passer sa vie enfermée, Perséphone voulait bien lui en prêter un peu.. Elle alla s’assoir sur l’épaule de l’adulte, faisant balancer ses pieds dans le vide, avant de poursuivre d’une voix malicieuse « Comme ça.. Tu pourrais découvrir Neverland. Je resterai prêt de toi, pour t'aider. Je te montrerai comment on fait. Tu as envie ? » Elle se leva, debout sur l’épaule de Elle, la main dans une minuscule sacoche qui contenait un peu de poussière. « Si tu y crois, si tu crois en moi, je te promets qu’on pourra s’envoler aussi haut que les nuages.. Est-ce que tu crois en moi ? »
Sujet: Re: So the fairy really exist? [Perséphone] Dim 6 Avr - 17:56
Perséphone & Elle
So the fariy really exist?
Cette petite fée était vraiment une boule d'énergie adorable. J'étais heureuse de cette rencontre. Elle pouvait donc vraiment prendre plusieurs formes, c'était incroyable cela et voler en plus, j'en étais presque jalouse. Elle vola un peu plus haut pour venir se poser en tailleur sur ma main. Je l'étudiais tandis qu'elle se demandait pourquoi je ne pouvais pas sortir. Comment lui expliquer que je n'étais pas libre, que j'appartenais à quelqu'un. Je ne suis pas libre, j'ai été achetée très jeune et depuis je vis enfermée selon les bons vouloirs de mes maîtres. On me prête et on me vend et on décide de ma vie. C'étai triste de décrire une vie comme cela, mais c'était ce qu'elle était. Et même si parfois j'arrivais à oublier que tout était si triste, et bien c'était quand même la réalité. Continuant notre conversation, je la vis rougir légèrement et la trouvai encore plus charmante. Lorsque je lui demandais ce qu'elle était, un ravissant son de clochette me vint aux oreilles tandis qu'elle riait aux éclats. Son nom était Perséphone, charmant et je pouvais l'appeler Persée, un très joli surnom. Une fée, une voyageuse... Elle livrait le courrier, je ne savais pas que c'était de petites fées qui livraient les lettres! Pourquoi est-ce qu'on passe autant de temps enfermée? Ça donne qu'on ne connaît absolument rien au monde qui nous entoure. Elle confirme que voler est merveilleux, une sensation de liberté incroyable. Je n'avais aucun doute là-dessus, j'aimerais bien pouvoir voler également. Je lui dis comme elle était jolie et à ce moment, la petite fée sauta sur ses jambes en tapant des mains. Elle me trouvait jolie aussi et m'annonce que j'aurais pu être une fée si je n'étais pas aussi grande. Elle veut toucher mes cheveux, elle est vraiment charmante. Oui... bien sûre. Je rigole tandis qu'elle me complimente encore sur mes cheveux avant de se rouler dans mes mèches. Elle voudrait les mêmes. Je suis heureuse aujourd'hui, je passe un excellent moment avec ce petit bout de femme.
Et puis soudain, elle était de nouveau en face de moi à voleter. J'ai l'air gentille, mais je l'espère... quand je n'ai pas de raison d'être une garce, je suis plutôt gentille, enfin je crois. Par contre, pour me protéger, j'étais capable de tout. Une solution pour voler? Pour de vrai? Je ne réponds pas tout de suite, j'ai peur d'avoir mal compris en fait. Persée vint se poser sur mon épaule. Sa voix malicieuse fit apparaître un sourire rêveur sur mes lèvres. Elle pourrait me faire découvrir Neverland par la voie des airs... si j'en avais envie? Bien sûre que oui! Bien sûre que je souhaite voler... ça serait... magique! Qu'est-ce qu'il fallait pour voler? Elle me le dit rapidement, il me suffisait de croire en elle. Je levais les yeux sur elle en souriant. Oui, je crois en toi. Tu es une jolie petite fée et je viens de découvrir que les fées existaient! Je ne peux que croire en toi, en vous. En souriant tendrement, je l'observais. Mais il ne suffit sûrement pas juste de croire dans les fées? Qu'est-ce qui est nécessaire également? Il doit y avoir autre chose... Mais quoi donc? Une formule magique? Une potion? Je souris, toute excitée par l'idée de pouvoir éventuellement voler. Ça serait quelque chose qui me ferait rêver bien après que ça se soit passé. C'était un peu magique d'avoir des moments comme celui-là qui se gravait en moi pour m'aider à tenir le coup, pour m'aider à supporter les jours et les clients qui se succédaient au bordel. Frappant dans mes mains, je souris plus encore. Des humains peuvent vraiment voler comme les fées même sans ailes?? Je n'ai jamais vu ça! Oui, je croyais en elle. Et oui, j'espérais que je pourrais voler, mais était-ce vraiment possible?
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Sujet: Re: So the fairy really exist? [Perséphone] Mar 8 Avr - 14:20
Pour qu'une fée existe, il suffit d'y croire..
Elle & Perséphone
« Je ne suis pas libre, j'ai été achetée très jeune et depuis je vis enfermée selon les bons vouloirs de mes maîtres. On me prête et on me vend et on décide de ma vie » Qu.. Quoi ? Comment.. Comment pouvait-on faire une chose pareille ? Perséphone ne comprenait pas, et cela dû se voir. Car pendant quelques secondes, elle perdit son sourire. Comment quelqu’un pouvait-il décider de la vie de quelqu’un d’autre ? Comment pouvait-on acheter quelqu’un ? Les gens n’étaient pas des objets.. Elle n’était pas un objet.. « Avec moi, tu es libre. Ici, et maintenant, tu es libre.. » déclara Perséphone avec un sourire, en levant les yeux sur le si joli visage de la demoiselle. Et Perséphone savait exactement de quelle façon elle pouvait rendre Elle plus libre encore. La conversation se poursuivit, entre présentation et compliments. Avec les questions qui tournaient dans la tête de la fée.. C’était vraiment difficile pour elle de comprendre comment on pouvait réduire quelqu’un en esclave. Parce que c’était bien de l’esclavage.. Et encore.. L’innocente petite furie rousse ignorait totalement de quel type d’esclavage il s’agissait.. Heureusement, finalement. Perséphone était triste pour Elle. Mais elle gardait cette joie enfantine, cette hyperactivité qui rendait folles les autres fées parfois.. Pour lui faire plaisir. Et également parce qu’elle ne voulait pas qu’Elle ressente cette peine que ressentait Perséphone pour elle..
Le rire de la jolie adulte était magnifique, et Perséphone l’accompagna de son propre rire semblable à un tintement. C’était un bon moment. C’était le principal.. Et comment rendre ce moment encore plus bon ? Perséphone avait sa petite idée là-dessus.. « Bien sûre que je souhaite voler... ça serait... magique! » La petite fée se mordit la lèvre, avant de rire doucement. Puis, elle lui expliqua qu’il fallait y croire. Qu’il fallait croire non seulement au fait de pouvoir voler, mais également croire en elle, croire aux fées.. Croire en la magie.. Et les mots de Elle furent si tendres à l’oreille de Perséphone ! Elle croyait en elle. Elle croyait aux fées. Elle aussi, elle était une adulte qui croyait au fait.. Jesse n’était pas le seul ! En venant voler devant les yeux de Elle, Perséphone acquiesça lorsque la jolie adulte fit remarquer qu’il ne suffisait certainement pas seulement d’y croire. « Tu as raison ! Mais vois-tu, tu as en face de toi la seule créature de Neverland capable de te fournir le dernier et indispensable ingrédient pour pouvoir voler ! » Oh que Perséphone était heureuse, à cet instant ! « Des humains peuvent vraiment voler comme les fées même sans ailes?? Je n'ai jamais vu ça! »
Perséphone se mit à rire, ressortant sa main de son petit sac. « Tout est possible, si on se dit que ça l’est. Pourquoi crois-tu que cet endroit s’appelle le Pays Imaginaire ? » Au creux de la paume de Perséphone, la poussière de fée brillait doucement. La petite fée prit de la hauteur, pour asperger l’humaine de poussière de fée.. « C’est le moment d’y croire, Elle ! C’est le moment de voler ! La dernière chose essentielle pour pouvoir voler, c’est de la poussière de fée.. Viens. Viens, je vais t’apprendre comment faire ! » Elle lui attrapa le doigt, avec un grand sourire, alors que le corps de Elle commençait déjà à s’envoler dans les airs, avant de la lâcher pour aller se mettre au plus prêt de l’oreille de Elle « Tu dois ressentir les choses, pour pouvoir voler ! Laisse tes sentiments et tes intuitions te porter.. C’est simple ! Viens ! Envolons-nous plus haut ! Regarde.. Tu as juste à te mettre toute droite.. Et à.. à pousser, dans ta tête ! A te dire que tu veux voler, que tu veux aller tout là-haut ! Je te montre ? » En riant, Perséphone fila vers le haut comme une flèche. L’air était son élément, autant que l’eau pouvait être celui des sirènes.. Elle fit quelques loopings, redescendant en piquet vers Elle pour reprendre son doigt et l’aider à prendre de la hauteur « Tu te débrouilles très bien ! » hurla-t-elle pour qu’Elle l’entende, tandis qu’elle la guidait doucement. « Regarde Elle !!! Tu voles !! Tu voles vraiment ! »
Perséphone lui avait promis la liberté.. C’était sa façon à elle de la lui offrir..
Sujet: Re: So the fairy really exist? [Perséphone] Jeu 10 Avr - 10:42
Perséphone & Elle
So the fariy really exist?
Je vis bien qu'elle ne comprenait pas que je puisse appartenir à quelqu'un, c'était un concept étranger à son monde. Et en fait, j'étais ravie que ce fut quelque chose étranger à son monde, elle n'avait pas besoin de savoir ce que c'était de vivre enchaîné. Elle avait la chance de vivre libre et entourée d'une certaine innocente, je prierais pour qu'elle ait la chance de garder cela le plus longtemps possible. Et de toute façon, expliquer à Perséphone qui venait d'un monde complètement différent, que les Hommes du monde d'où je venais, avaient tendance à se comporter comme les pires des monstres... enfermer leur semblable, maltraiter les enfants, utiliser les gens... mais peut-être devrais-je essayer de lui expliquer, ça enlèverait un peu de la fascination qu'elle a pour ce monde qui est loin d'être idéal. En comparaison, Neverland est un paradis. Heureusement, nous passons rapidement à autre chose, je n'ai aucune envie de penser à la façon dont je suis obligée de vivre ma vie. Je ris et n'arrête pas de sourire depuis le début de cette étrange rencontre, que puis-je demander de plus? Des moments heureux comme celui-ci se passe toujours lors de mes moments de libres et je dois les savourer, chacun d'eux est unique et se grave en moi comme un souvenir heureux que l'on peut ressortir quand il faut faire bonne figure au travail. Ce sont en fait ces moments qui me font tenir le coup, qui me permettent d'être heureuse malgré tout. Et puis Persée a marqué un point en disant que j'étais libre maintenant, c'était on ne peut plus vrai! Le bordel ne pouvait avoir aucune emprise sur moi tant que j'étais en dehors en "congé".
Ensuite vint les propositions de vol. La petite fée aux cheveux flamboyants me proposait purement et simplement de m'envoler dans les airs. Quelques explications et après avoir affirmé que oui je croyais aux fées, Perséphone me dit une chose que je décidai de graver dans ma mémoire... "Tout est possible, si on se dit que ça l'est!' Il suffit d'y croire et tout est possible? Je décidai que ça deviendrait mon mantra! Peut-être que si je me le répétais assez souvent et que j'y croyais assez fort alors je serais libre, libre pour de vrai, sans maîtres. Je pourrais alors enfin changer de vie et trouver quelque chose qui me plaît. Ça serait formidable. Forte de cette nouvelle conviction, j'étais encore plus ravie de cette journée. Observant la fée, je la vis sortir de la poussière qui brillait d'un petit sac et puis elle s'envola plus haut et laissa tomber sur moi la poussière. Et enfin vint la dernière explication! Le dernier ingrédient pour pouvoir s'envoler était la poussière de fée et il était donc temps de croire très fort aux fées et au fait de pouvoir voler et je devrais m'élever dans les airs... Fermant les yeux un instant, je rêvais de tout ce que je pourrais voir de là-haut et je me sentis plus légère... Rouvrant les yeux, je fis un grand sourire à Persée qui me tenait le doigt. Puis elle vint se faufiler jusqu'à mon oreille pour me dire que je devais ressentir les choses, me laisser guider par ce que je ressentais et par mes intuitions. Elle veut aller plus haut, je jette un regard au-dessous de moi et éclate d'un rire léger. Je vole, je vole pour de vrai... Sans ailes, ni rien, juste moi aidée par un petit peu de poussière de fée. Je suis ses indications et me concentre en me disant que je dois monter, mais ça ne marche pas très fort. Elle me montre comment faire et monte comme une flèche avant de redescendre en faisant des loopings. Je ris. Et puis je me rappelle, il faut se fier à ce que je ressens... Pas de logique ici! Juste du ressenti! Alors je me laissais aller et rêvant de m'envoler plus haut, c'est exactement ce qui se passa, je m'élevai! Elle me complimente en tenant mon doigt. Je suis heureuse qu'elle reste près de moi. Oh seigneur... je voles... je voles vraiment...
Un sourire béat aux lèvres, je me rends compte que je n'ai même pas peur. J'ai toute confiance en Persée et je sais qu'elle ne laissera pas quelque chose de mal m'arriver. Et puis la chute ne m'effraie pas... ne suffit-il pas de croire que je ne vais pas tomber pour ne pas tomber justement? Quelques larmes coulaient sur mes joues, de petites larmes brillantes, des larmes de joie. Je murmurais doucement quelques mots. Je suis libre... Et c'était vrai, j'étais en ce moment libérée, libérée de la gravité et de mes peurs! Les deux reviendraient, je le savais pertinemment, mais ça n'avait aucune importance pour le moment. Je me tournai un peu pour regarder la jolie rousse. Emmènes-moi voir des lieux que je ne verrais jamais autrement qu'en volant... Je ne veux pas voir Rivebois, j'aimerais tellement voir autre chose... la lagune aux sirènes par exemple ou le camp des indiens... Je n'ai jamais vu autre chose que le port et Rivebois. Du rêve au fond des yeux, je regardais autour de moi et soudain dans un rire, je me retournais et je volais sur le dos... on aurait pu penser que je nageais dans un océan, sauf que l'océan était le ciel! Je n'avais pas eu besoin de parler trop fort, juste comme d'habitude, j'étais assez grande pour ne pas avoir besoin de hurler même à cette hauteur. Par contre, Perséphone devait venir parler à mon oreille ou hurler... Pas facile d'être une fée de quinze centimètres de haut!
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Sujet: Re: So the fairy really exist? [Perséphone] Dim 13 Avr - 20:42
Pour qu'une fée existe, il suffit d'y croire..
Elle & Perséphone
D’ordinaire, Perséphone ne faisait voler que les enfants. Parce que les adultes n’avaient pas un cœur assez pur pour réussir à s’envoler.. Mais elle avait bien cerné Elle ; elle avait gardé son âme d’enfant. Elle n’aspirait qu’à la liberté, et il n’avait pas été difficile pour Perséphone de le comprendre. C’était tout ce qu’elle voulait lui offrir, un peu de bonheur, un peu de liberté.. Peut-être même insuffler en cette belle inconnue un peu de courage pour, peut-être, réussir un jour à avoir une meilleure vie que celle qu’elle semblait mener. C’était totalement désintéressé.. La fée n’attendait rien en retour, si ce n’était le sourire de cette femme. Rien de plus. C’était toujours ainsi avec la rouquine ; elle faisait les choses par envie t’aider, par envie de rendre les gens heureux. Rien de plus que pour ça.. « Oh seigneur... je voles... je voles vraiment... » Perséphone ne pu s’empêcher de rire, joyeusement, d’une manière si enfantine et si innocente qu’il était évident à cet instant qu’elle était heureuse d’offrir ça à Elle. Elle apprenait vite. Déjà, Perséphone n’eut plus besoin de la tenir, restant tout de même tout prêt d’elle pour lui redonner un peu de poussière de fée, au cas où elle perdrait de l’altitude. Elle ne voulait qu’Elle tombe.. Sûrement pas ! La belle adulte pleura.. Mais la fée reconnut là le signe évident d’une joie profonde et sincère.. Ça lui arrivait, parfois, de pleurer lorsqu’elle était trop heureuse. Lorsque son sourire ne lui suffisait plus pour montrer à quel point elle était au comble de la joie. C’était un si beau moment.. Un souvenir que la petite fée gravait dans sa mémoire à mesure que les minutes s’écoulaient, juste parce qu’elle savait qu’elle se remémorerait ça en souriant. Elle tenait là la preuve que les adultes n’étaient pas si différents des enfants, finalement. Et rien au monde n’aurait pu lui faire plus plaisir.
Elle reprit la parole, lui demandant si elle pouvait l’emmener voir des lieux qu’elle ne verrait qu’en volant. Elle n’avait vu que le port de Rivebois.. Comme c’était triste ! Il avait pourtant tant de merveilles à voir, à Neverland ! Tant de choses à découvrir ! Dans un rire, la belle adulte se mit sur le dos et Perséphone ne pu s’empêcher de pouffer en la voyant faire et en l’imitant avant de venir se lover prêt de son oreille « Prochain arrêt, la Lagune aux Sirènes ! » dit-elle dans un grand éclat de rire « Hm.. Par là ! » Elle se remit dans le bon sens, tout en prenant encore un peu d’altitude pour avoir une vue d’ensemble.. La lagune n’était pas très loin d’ici. Elle partit devant, s’arrêtant régulièrement pour rester prêt d’Elle. Et lorsque la lagune fut en vue, elle se stoppa, faisant signe à Elle d’en faire de même « Promets-moi que tu ne leur fera pas de mal.. Les sirènes sont de merveilleuses créatures, si belles et si fières.. S’il devait leur arriver malheur, j’en serai dévastée.. » Elle faisait confiance à cette adulte. Elle était gentille, et douce, et visiblement sans aprioris comme d’autres adultes. Mais elle voulait sa promesse avant de la faire approcher. Et une fois qu’elle l’eut, la petite fée eut un grand sourire, avant de descendre en piquet vers un rocher caché. Elle attendit Elle, et alla s’assoir sur son épaule lorsque la belle adulte arriva à son tour sur le rocher « De là, on peut les observer sans être vues. Même un adulte peut le faire.. Ne parle pas trop fort. Je ne veux qu’elles soient effrayées.. Regarde.. » Sur un rocher, plusieurs sirènes étaient en train de discuter joyeusement, tout en peignant leurs cheveux. Leurs queues de poisson battaient l’eau tranquillement. Elles étaient en paix.
« Ne sont-elles pas magnifiques ? Elles sont une des merveilles de Neverland. Quelque chose qu’il faut préserver.. Regarde leurs cheveux.. Et leur sourire.. As-tu déjà vu plus beau sourire ? » Le regard de la petite fée étincelait. Même si elle avait l’habitude de venir ici, d’observer les sirènes, elle redécouvrait ce spectacle chaque jour avec le même bonheur. Chaque jour, elle avait l’impression de les trouver de plus en plus belles et fascinantes « En fait, je me suis trompée.. Tu n’aurais pas pu être une fée, être minuscule aux yeux des humains aurait gâché ta beauté.. Tu aurais fait une bien meilleure sirène.. Ta beauté est comparable à la leur.. Peut-être que si tu leur demande, elles pourront t’accueillir ? Je suis certaine qu’avec un petit stratagème, tu pourrais faire en sorte de respirer sous l’eau.. Et là-bas, tu serais libre.. Ceux qui t’ont pris ta liberté ne pourraient pas te retrouver au fond de l’océan.. » La condition de Elle inquiétait Perséphone, c’était certain. Et sous sa joie apparente, la petite fée se faisait du soucis et essayait de trouver toute sorte de solution, même les plus stupides, pour faire en sorte qu’Elle soit libre.. Elle n’y pouvait rien, elle était comme ça..
Sujet: Re: So the fairy really exist? [Perséphone] Mar 15 Avr - 0:41
Perséphone & Elle
So the fariy really exist?
Voler dans les airs, voler comme un oiseau... c'est donc vraiment possible! Qui aurait pu croire qu'il suffisait d'un peu de poussière de fée et d'y croire pour s'envoler dans le ciel et s'y promener en défiant toutes les lois physiques du monde que les adultes pouvaient connaître. J'étais incrédule mais heureuse, jamais je n'avais ressenti une telle liberté de toute ma vie. Au sol, j'étais jamais tout à fait libre, la crainte qu'ils viennent me chercher était toujours présente... enfin presque toujours présente. Je dois avouer que quand je passais quelques heures dans la caravane d'Aaron, je m'y sentais parfaitement en sécurité, je ne comprends pas vraiment pourquoi, mais bon ça n'a pas vraiment d'importance. Tandis que je m'étais mise sur le dos, j'entendis le joli tintement du rire de Perséphone et puis elle vint tout près de mon oreille pour m'annoncer notre prochaine destination. La lagune aux Sirènes... Je répondis à son rire tout en voyant des images de femmes-poissons défiler devant mes yeux. J'imitai mon ange gardien de la journée enfin plutôt ma fée gardienne... - même si ce n'était pas ma gardienne. Je me remis donc sur le ventre et la suivit dans sa remontée. Depuis ce point de vue, on pouvait voir une bonne partie de l'île et elle était bien plus belle que dans mes rêves. J'aurais voulu pouvoir y découvrir chaque recoin, en volant et en marchant. Mais je savais qu'il faudrait des jours et des jours et puis je savais aussi que la forêt de Neverland cachait de nombreux dangers. Je suivais la jolie demoiselle qui continuait à me surveiller quand même. Et puis elle s'arrêta et je fis de même en m'approchant tout près d'elle. Persée me demanda de lui promettre de ne pas faire de mal aux sirènes, elles sont merveilleuse et belles et ma nouvelle mini-amie les aime beaucoup et ne veut pas qu'il leur arrive malheur. Posant ma main droite sur mon coeur, je lui souris. Je te le jure! Elle en fut satisfaite et descendit à toute vitesse en direction de la terre ferme et plus exactement vers un rocher caché de la vue des sirènes. Poussant un petit cri effrayé, je la suivis... mais moins vite! Je n'avais aucune envie de m'écraser le nez par terre! Je m'assis sur le rocher tandis que la petite rouquine vint se poser sur mon épaule, endroit stratégique pour que nous puissiez communiquer sans trop de difficultés.
On les voyait plutôt bien d'où nous étions et ce que je voyais était vraiment extraordinaire... Elle me demanda de ne pas parler trop fort pour ne pas les effrayer. Il y avait plusieurs sirènes, toutes magnifiques en train de bavarder gaiement en coiffant leur longue chevelure. Oh oui, elles étaient vraiment splendides, de vraies beautés. Non, je n'ai jamais vu plus beau sourire. Elles sont vraiment très très belles et elles ont l'air si heureuse. Un sourire un brin nostalgique naquit sur mes lèvres. Et puis les mots de Perséphone me fit pouffer de rire. Elle m'annonça le plus sérieusement du monde qu'elle s'était trompée et que j'aurais plutôt du être une sirène, parce qu'une fée c'est trop petit et donc ma beauté aurait été gâchée! C'est un beau compliment, elle trouve que je suis aussi belle que les sirènes. Et puis elle se dit que peut-être elles pourraient m'accueillir... il faudrait juste trouver un truc pour que je puisse respirer sous l'eau et puis je serais libre comme l'air! Ils ne pourraient pas me retrouver. C'était vrai. Mais ce n'était pas vraiment une solution valable. Je la trouvais adorable de vouloir m'aider à trouver une solution. Je lui souris tendrement. Tu sais, je ne suis pas malheureuse mon ange. Et je vais finir par obtenir ma liberté... il faut garder confiance. J'aurais voulu lui faire un bisous, mais elle était si petite que je ne le fis pas. Je me penchai un peu pour mieux voir les belles créatures qu'étaient les sirènes. Les écailles sur leur queue brillait un peu dans la lumière du soleil. Une nouvelle sirène émergea soudain de l'eau, ses cheveux cascadant dans son cou et je la vis se hisser sur le rocher en racontant quelque chose qui avait l'air drôle vu que toutes les autres femmes-poisson se mirent à rire aux éclats. Elles ont peur des adulltes? C'est pour ça qu'on se cache? Est-ce qu'elles peuvent comme les fées changer de forme? Comme... avoir des jambes comme dans les contes? J'aimerais tellement en savoir plus et en fait, j'aimerais beaucoup en rencontrer une... Tu sais Persée, tu m'offres un cadau magnifique aujourd'hui... merci petit ange.
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Sujet: Re: So the fairy really exist? [Perséphone] Jeu 17 Avr - 14:10
Pour qu'une fée existe, il suffit d'y croire..
Elle & Perséphone
La lagune aux sirènes était un des endroits préférés de Perséphone. Après le Neptune, bien entendu, ce magnifique navire sur lequel elle aimait se glisser. Elle avait même fini par connaitre par cœur chaque recoin de ce navire, tant elle avait passé du temps dessus ! De la proue à la poupe, Perséphone trouvait ce navire absolument parfait. Aussi parfait que l’homme qui en était le Capitaine.. Mais elle aimait également venir ici. Parfois simplement pour rester assise sur ce rocher et pour écouter les conversations des sirènes. Elle n’avait jamais trahis aucun des secrets qu’elle avait pu entendre d’ici, ça ne lui avait même pas traversé l’esprit à vrai dire. Elle respectait trop ces créatures pour faire quoi que ce soit qui puisse aller à leur encontre. En bref, montrer cet endroit à Elle était comme cadeau que Perséphone lui faisait. Les sirènes avaient l’air heureuses, oui. Paisibles. Et parfois, Perséphone se demandait comment elles arrivaient à garder cette joie alors que Neverland était malade. Peut-être parce que leur peuple ne souffrait pas, pour l’instant, des maux qui touchaient ce monde, contrairement aux fées ? Sans trop s’en rendre compte, la petite fée était en train de débiter un plan totalement loufoque pour permettre à Elle de retrouver sa liberté. Et la belle adulte pouffa de rire, avant de lui adresser un grand sourire tendre, lui disant qu’elle n’était pas malheureuse. Et surtout qu’elle voulait garder confiance, qu’elle finirait par obtenir sa liberté.. Perséphone se sentit légèrement rougir, conscience qu'elle s’immiscer peut-être un peu trop dans la vie privée de Elle « Je.. Je l’espère, tu es gentille.. Tu mérites une jolie vie.. » avant de lui offrir un sourire, et de voleter pour aller lui déposer un minuscule baiser sur la joue. Perséphone était ainsi ; elle aimait instantanément les autres, dès qu’elle voyait la bonté en eux. Pour Elle, ça avait été facile ; elle respirait la gentillesse.
L’attention de la petite fée fut captée par une nouvelle sirène sortant de l’eau pour se hisser sur le rocher. Et les rires qui vinrent caresser ses tympans la firent sourire doucement. Totalement captivée par ce spectacle, Perséphone sursauta légèrement lorsque la voix de Elle se fit entendre. Elle avait presque oubliée qu’elle n’était pas toute seule ! « On se cache parce que c’est plus respectueux que de s’imposer à elles alors qu’elles sont en pleine conversation.. Imagine si quelqu’un que tu ne connais pas, dont tu peux légitimement te méfier, débarquait comme ça, sans prévenir, pour s’imposer pendant un moment de détente.. » Elle lâcha un petit rire, tout en balançant ses jambes dans le vide « Oui, elles peuvent avoir des jambes.. Je ne sais pas exactement comment ça se passe pour elles, à vrai dire.. » Perséphone se sentit rougir, son visage prenant très certainement la même teinte que ses cheveux lorsqu’Elle la remercia. Ca la touchait, qu’un adulte puisse la remercier d’une chose qui lui paraissait si naturelle.. « Ca me fait plaisir de t’offrir ça.. Peut-être que la prochaine fois, je pourrais t’emmener leur parler.. Je leur demanderais si elles sont d’accord. Je leur dirais qu’on peut te faire confiance, je suis certaine qu’elles accepteront de te parler. » Elle le pensait réellement. En fait, elle ne voyait même pas la moindre raison pour que les sirènes refusent de rencontrer Elle.. « Et je pourrais te faire découvrir pleins d’autres endroits, si tu le veux ! Je pourrais être.. hm.. ta guide à Neverland ! Et je pourrais t’apprendre tout ce qu’il y a à savoir ici. Comme ça, lorsque tu seras libre, tu ne te retrouveras pas perdue et tu ne te mettras pas en danger inutilement en voulant découvrir des endroits trop dangereux pour les adultes ! » Ca paraissait à Perséphone une idée lumineuse, et elle se mordit la lèvre en attendant de savoir ce qu’en pensait la belle adulte..
Sujet: Re: So the fairy really exist? [Perséphone] Sam 19 Avr - 23:29
Perséphone & Elle
So the fariy really exist?
Les mots de Perséphone me font plaisir, elle trouve que je mérite une jolie vie parce que je suis gentille. Si seulement ça se passait comme cela dans mon monde... mais malheureusement, ce n'était pas le cas. Depuis quelques temps, j'avais l'impression que ceux qui avaient les plus belles vies n'étaient pas forcément les gens gentils, mais simplement ceux qui avaient un bon protecteur ou les gens mèchants. J'espérais que je me trompais ou que je trouverais quelqu'un assez "puissant" pour me protéger des gens qui veulent me garder enfermée. Et puis elle me trouvait gentille, mais l'étais-je vraiment? La plupart du temps oui. Une certaine naïveté faisait partie de ma manière d'être, mais d'un autre côté, j'étais prête à tout pour survivre... et j'avais fait des choses pas vraiment gentilles pour pouvoir survivre. Mais je pense que la survie mérite tous les sacrifices et même si ça implique la manipulation et le mensonge. Puis la petite Perséphone vint déposer un baiser sur ma joue et je souris un peu plus. J'étais vraiment heureuse en cette merveilleuse journée et je ne voulais pas trop penser aux restes, l'instant était le seul moment qui comptait. Je me sentais bien aujourd'hui, je découvrai de nouvelles choses. Et j'avais l'impression qu'à chaque fois que je sortais, à chaque fois que je découvrais des choses que je ne connaissais pas avant, je m'éloignais un peu plus de la vie que j'avais à la maison close... Le bordel était un endroit où on nous enfermait, où on nous gardait ignorante pour mieux nous contrôler et nous garder à l'intérieur. Mais depuis que nous avions le droit de sortir et bien nous avions la possibilité de grandir, de nous imprégner de la vie réélle, de découvrir ce que devait vraiment être une vie... Mais je ne sais pas, je crois que je suis la seule à vraiment rêver à ce point de sortir. Les autres filles sont trop résignées, je crois.
Observant les magnifiques jeunes femmes qui parlaient et riaient non loin de nous, j'avais posé des questions à Perséphone. Et oui, j'étais curieuse, que voulez-vous! Elle m'expliqua qu'on se cachait pour ne pas s'imposer, elle me dit d'imaginer quelqu'un dont on pourrait se méfier qui s'incruste brutalement dans un de mes moments de détente. Je hochais doucement la tête, je connaissais plutôt bien ce sentiment. L'endroit où je dormais avait une porte mais aucun verrou et il arrivait très souvent que la responsable des filles débarquent sans prévenir ou même parfois elle nous envoyait des clients sans que nous ne soyons préparées... C'était horrible. On espérait un moment de tranquillité et puis il était violé. Ma jolie fée du jour me confirma qu'elle pouvait se transformer pour marcher, je trouvais ça vraiment chouette! Les créatures de Neverland était vraiment merveilleuse. Je la remercia ensuite pour ce magnifique cadeau qu'elle me faisait aujourd'hui et en tournant la tête je la vis devenir rouge écarlate, ce qui me fit sourire. Et puis elle me dit qu'elle pouvait me faire découvrir tout plein d'autres endroits, elle se proposait d'être ma guide de Neverland. L'idée était sacrèment séduisante! Elle pouvait m'apprendre tout ce qu'il y a à savoir et comme ça, je ne me perdrais pas et ne me mettrait pas en danger. Cette petite fée était un vrai amour! Oooh, ça serait super! J'adorerais découvrir cette belle île avec une super guide comme toi. J'aime beaucoup Neverland, c'est un endroit vraiment merveilleux... et en fait, c'est le premier endroit que je découvre depuis plus de dix ans. J'ai toujours vécue enfermée avant cela, nous n'avions même pas le droit de sortir faire un petit tour. Je m'étais soudain perdue dans mes souvenirs. Je me rappelle encore mon enfance, période bénie jusqu'à mes 13 ans et puis l'enfer m'était tombé dessus et j'avais du apprendre à danser avec le diable pour survivre.
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Sujet: Re: So the fairy really exist? [Perséphone] Lun 21 Avr - 23:53
Pour qu'une fée existe, il suffit d'y croire..
Elle & Perséphone
Tout le monde méritait une belle vie. C’était ce que pensait Perséphone, réellement. Même les personnes semblant les plus infâmes méritaient le bonheur.. Personne ne devrait avoir à souffrir ou à être malheureux. Car même le plus cruel des hommes peut ressentir de la peine et de la douleur un jour ou l’autre.. Et que ce n’était pas un sentiment agréable. Pour personne. Mais elle ne pouvait pas nier qu’elle avait tendance à penser que les personnes gentilles méritaient davantage le bonheur que les personnes méchantes. C’était une évidence.. Mais personne au monde ne méritait de souffrir.. Et ça aussi, dans l’esprit de la fée, c’était une évidence ! Revenant au moment présent, et après avoir proposé de devenir la « guide touristique » d’Elle, Perséphone ne pu s’empêcher de la regarder en tortillant ses doigts, un peu stressée de ne pas avoir proposé une bonne idée. Après tout, elle n’était pas spécialement sûre d’elle, et elle n’était pas vraiment certaine que sa proposition puisse intéresser qui que ce soit. Elle n’était qu’une fée, elle n’avait rien de spécial – contrairement à ce que son protégé pouvait bien dire parfois – et elle n’en voudrait pas à l’adulte de refuser sa proposition.. Et elle s’apprêtait d’ailleurs à le lui dire, lorsque la jolie blonde prit la parole.. Pour lui dire que ce serait vraiment super. Perséphone papillonna un peu des paupières, avant de sourire innocemment et joyeusement. Elle se sentit rougir un peu, lorsque Elle la qualifia de « super guide » et son sourire retomba pour laisser place à un froncement de sourcils non contrôlé.. « Mais maintenant, tu as le droit. Et je te promets que je ferais bien en sorte que tu puisses découvrir absolument tout ce que tu veux découvrir.. » Elle avait presque parlé timidement, sans pour autant ne pas penser sa promesse qu'elle ferait tout pour tenir « Tu sais, quand j’étais une jeune fée, mes parents m’interdisaient de quitter l’Arbre des Fées. Ils disaient que ma curiosité risquerait de me faire défaut, et que je n’étais pas prête pour voler à travers Neverland. Il a fallu que je fasse preuve de beaucoup de patience.. Mais ensuite.. Quand je suis sortie pour la première fois, pour de vrai, la sensation de liberté que j’ai ressentie valait plus que toutes ces années à rester enfermée chez moi, à apprendre des choses.. Alors, je ne pense pas que l’on puisse comparer nos deux histoires.. Mais je suis certaine.. Je pense.. Que.. Que lorsque tu seras libre, tu seras encore plus capable que les autres de savourer cette liberté.. Et ça deviendra une force, pour toi. »
Elle haussa les épaules, en lâchant un rire un peu gêné, surprise elle-même par ce qu’elle venait de dire. « Enfin, c’est.. ce que je crois. » Elle s’installa en tailleurs sur l’épaule d’Elle, attrapant une grosse mèche de cheveux pour la diviser en trois et entreprendre de lui faire une tresse. La tâche était loin d’être aisée pour la fée, mais elle était concentrée, sans pour autant arriver à s'empêcher de parler « Alors, dis-moi.. Où tu voudras aller, la prochaine fois ? Peut-être que je pourrais t’emmener à bord d’un navire.. Je suis la gardienne d’un merveilleux Capitaine.. Si je lui demande, je suis certaine qu’il acceptera de prendre la mer pour te faire découvrir Neverland par la voie des mers ! Et tu pourrais le rencontrer ! C’est vraiment quelqu’un de bien.. » Elle s’arrêta de parler, avant de rire doucement, sans rien dire cependant. Ca lui faisait encore étrange de parler de Jesse comme de son protégé.. Mais ça ne lui déplaisait pas pour autant. Et puis, ça pouvait avoir de grands avantages.. Comme de pouvoir faire découvrir les mers de Neverland à Elle, sans passer par les airs.. Et, à ce propos, Perséphone se sentit obligée d’ajouter « Je ne pourrais pas toujours te faire voler. Normalement, les fées ne font voler que les enfants.. Et très peu, parce que ça nous fatigue beaucoup de nous séparer de notre poussière. Pour aujourd’hui.. J’ai juste vu que ça te plairait, et je voulais te faire plaisir, sans être tout à fait sûr que ça marche sur les adultes.. J'ai découvert en même temps que toi que si, parce que je pense que tu as encore une âme d'enfant.. Mais on ne pourra pas toujours le faire. » Elle termina la natte, avant de la mettre en écharpe autour de son cou « Je t’aime vraiment beaucoup, Elle ! »
Sujet: Re: So the fairy really exist? [Perséphone] Mar 22 Avr - 23:59
Perséphone & Elle
So the fariy really exist?
Ma nouvelle amie était une petite fée et je trouvais ça vraiment extraordinaire. Jamais je n'aurais pu rêver rencontrer un jour un petit être ailé, mais Neverland était le lieu de l'incroyable et de l'impossible. Enfin pas impossible vu que cette rencontre était bel et bien réél... Des fées, des sirènes... quel secret y avait-il encore à découvrir? Je ne voyais pas les expression de ma jolie fée, mais je me doutais bien que son sourire avait du se faner en apprenant que j'avais vécu enfermée durant toutes ces années. Je n'avais pas dit ça pour induire sa pitié, c'était juste ma réalité. Je retrouvais mon sourire quand elle me dit que maintenant j'avais le droit et qu'elle me faisait la promesse de me faire découvrir tout ce que je voulais. Perséphone était vraiment adorable, je me demandais si les fées étaient toutes aussi sincères et gentilles. Maintenant que je connaissais leur existence, peut-être que j'en rencontrerais d'autres. Qui sait? Et puis elle me dévoile un peu de son histoire aussi. La jolie Perséphone avait du rester dans l'arbre des fées pendant longtemps, elle n'avait pas le droit de le quitter et elle avait du faire preuve de patience. Je ne la connaissais pas depuis longtemps mais je sais pas, j'avais l'impression que la patience n'était pas son fort. Elle me raconte la sensation de liberté incroyable quand enfin elle avait pu le quitter. Je pouvais comprendre cette impression, parce que la première fois que j'avais pu sortir pour découvrir Neverland, la sensation avait été incroyable. Je tournais un peu la tête pour essayer de l'oberser, mais perchée sur mon épaule je n'arrivais pas à bien la voir. Persée ne pensait pas qu'on puisse comparer nos deux histoires, ce qui était vrai et faux à la fois. Les privations de liberté étaient toujours comparables dans une certaine mesure. Et puis je hoche la tête à ce qu'elle dit ensuite, c'est vrai que si un jour j'obtiens ma liberté, j'en profiterais, je la savourerais comme un bon plat ou un bon alcool... Une force? Peut être qu'elle a raison mais je suis aussi consciente que le fait que je ne connais pas le monde extérieur pourrait me porter préjudice, mais je n'y pense pas, j'avais des amis qui pourraient me guider. Et puis soudain elle a l'air un peu gênée par ce qu'elle vient de dire. Je hoche la tête en souriant. Tu as raison ma jolie fée. Et je le pensais vraiment! Elle comprenait ce que je vivais sans l'avoir jamais vraiment vécu.
J'arrêtais d'essayer de la regarder quand je sentis qu'elle se mit à joeur avec mes cheveux. Elle avait saisi une mèche dans ses petites mains et je crois qu'elle tentait de me faire une tresse. Elle voulait maintenant savoir où je voudrais aller la prochaine fois... c'était une bonne question, je ne savais pas trop. Elle me proposait d'aller visiter un navire, je fronçais légèrement le nez. J'étais montée deux fois sur un navire, une fois sur le Jolly Rogers pour venir à Neverland et une fois sur le Neptune avec Jesse. Mais il ne m'aimais pas Jesse et j'avoue que je le comprenais un peu. Elle est gardienne d'un capitaine? Si c'est Jesse... peut-être qu'elle m'aimera plus autant. Merde alors, ça serait pas cool ça. Persée m'affirme qu'il voudra sûrement bien me faire visiter les mers. Tu sais, je suis venue ici en bateau, on a navigué longtemps pour venir ici et je pense que pour le moment, c'est bien si on se contente de la terre ferme... Je ris doucement. Et puis elle me dit qu'elle ne pourrait pas toujours me faire voler, parce que normalement les fées ne font voler que les enfants et puis parce que c'est fatiguant pour les fées de donner leur poussière. Avant aujourd'hui, elle ne savait même pas que c'était possible de faire voler un adulte. J'allais répondre quand elle me devance en me disant qu'elle m'aime beaucoup et en mettant autour de mon cou la natte qu'elle vient de me faire. Je t'aime aussi beaucoup ma jolie. Et puis je suis vraiment heureuse d'avoir pu voler une fois, ça me suffit tu sais. Je ne pensais pas que ça soit possible. Tu penses que je suis la première adulte à qui ça arrive? Ooh, j'aime bien l'idée... Et tu sais, je ne le dirais pas aux autres adultes, parce que si certains le savaient, ils voudraient vous voler votre poussière. Je réfléchis et je me rends compte que je vais vraiment devoir garder le secret. Mais tu sais, je ne suis pas toujours aussi gentille. Il ne faut pas croire que je suis un ange. Je dois faire des choses moches pour survivre... Pourquoi j'avais dit ça? Je me sentais un peu obligée de le faire, je ne voulais pas qu'elle croie que j'étais parfaite parce que je l'étais pas, loin de là. J'étais prête à tout pour ma survie et même si ça impliquait de faire du mal à des gens... du moment que je ne les connaissais pas, j'en étais capable.
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Sujet: Re: So the fairy really exist? [Perséphone] Mer 23 Avr - 1:03
Pour qu'une fée existe, il suffit d'y croire..
Elle & Perséphone
Tu as raison ma jolie fée. Il n’en fallait pas plus à Perséphone pour être au comble du bonheur. Au fond, elle pouvait comprendre ce que ressentait l’adulte.. Parce qu’elle n’avait pas été vraiment libre avant longtemps.. Et qu’encore maintenant, même si elle pouvait se balader au gré de ses envies à Neverland, elle restait prisonnière, d’une certaine façon. Prisonnière d’une peur qui ne suffisait plus, pourtant, à l’empêcher de se mettre en danger en fricotant avec les adultes. Elle était prisonnière des règles qu’imposaient les fées, et de celles qu’imposaient Peter Pan lui-même. C’était d’ailleurs très drôle de penser qu’un enfant se revendiquant sans foi, ni loi, pouvaient être capable de mettre des barrières dans les relations des uns et des autres.. Alors, ce n’était peut-être pas la même chose que pour Elle, mais parfois, elle se sentait prisonnière de trop de choses. Alors, oui, elle pouvait la comprendre, certainement. Ce qui rendait son empathie plus forte encore pour cette belle adulte.. Puis, Perséphone recommença à parler, pour proposer encore des choses à Elle. La petite fée était pleine de bonne volonté, mais elle vit l’adulte froncer le nez lorsqu’elle parla de découvrir Neverland par la mer. Et la voyageuse écouta l’adulte, qui disait qu’elle était arrivée à bord d’un bateau dans lequel elle avait voyagé longtemps pour venir ici et qu’elle préférait la terre ferme pour le moment. « D’accord ! Mais si tu changes d’avis, tu n’auras qu’à te rendre jusqu’à un bateau qui s’appelle « Le Neptune » ! Un jeudi surtout ! J’y serai avec mon protégé ! » Elle venait de lui servir sur un plateau d’argent l’identité du Capitaine duquel elle était la gardienne sans même s’en rendre compte, et joyeusement en plus de ça. Puis, elle enchaina sur le fait qu’elle ne pourrait pas toujours la faire voler, que c’était fatigant pour elle. Et termina en disant qu’elle aimait beaucoup l’adulte.. Ce à quoi Elle répondit qu’elle l’aimait beaucoup aussi, faisant rougir pour la énième fois la petite créature.
Perséphone lâcha un grand rire, lorsqu’Elle se questionna à propos de savoir si elle était la première adulte à avoir volé.. Puis elle lui dit qu’elle ne le dirait pas aux autres adultes, pour ne pas risquer que certains essaient de leur voler leur poussière « Je te fais confiance ! » Et puis, Elle reprit la parole. Pour lui avouer quelque chose qui fit sourire doucement la fée, bien que son regard se baissa. L’adulte n’était pas toujours gentille. L’adulte faisait parfois de mauvaises choses.. « Je ne suis personne pour juger tes actes. Qu’ils soient bons ou mauvais. Il faut d’abord comprendre avant de se permettre de juger et de condamner. Et même en comprenant, tendre la main pour essayer de montrer un autre chemin que celui plein de trop de douleur et de peine à une mauvaise personne, est plus intelligent que de lui lancer la première pierre. Tu as été gentille avec moi, et c’est aujourd’hui tout ce qui compte pour moi. Si tu as été capable de gentillesse aujourd’hui, alors tu es une bonne personne. C’est aussi simple que ça, pour moi. » En réalité, c’était un peu plus compliqué.. Mais réussir à expliquer sa vision de la vie était une chose infiniment difficile pour Perséphone.. « J’aime bien réussir à voir de la beauté là où personne n’arrive à la voir. J’aime bien voir ce qu’il y a de meilleur chez vous, les humains. Car ça me rassure. Les enfants perdus pensent que les adultes sont tous mauvais, et moi je sais que ce n’est pas vrai. Je sais qu’il y a du bon en la plus mauvaise des personnes et je sais aussi qu’il ne faut pas condamner un acte mauvais qui est toujours justifié d’une façon ou d’une autre. Après tout, on fait tous des choses mal, aux yeux de quelqu’un. Est-ce que cela fait de nous une mauvaise personne ? Je ne suis pas convaincue de ça. Les gens veulent toujours placer les autres dans des catégories, sans se soucier de voir plus loin que ce qui leur ai donné de voir. Moi, je veux voir plus loin. On me dit souvent que je suis trop rêveuse.. Mais je crois que je suis plus réaliste que la plupart des gens. Car je n’essaie pas de changer les gens, j’essaie simplement de voir ce qu’il y a de plus beau en eux pour comprendre ce qui les pousse à être parfois mauvais. Je.. Je suis comme ça. Même si tu n’es pas un ange, même si tu as fait de mauvaises choses, je continuerais à t’apprécier. Tu as l’honnêteté de me le dire, je veux avoir la gentillesse de ne pas te juger ou te blâmer pour ça. Et puis, tu as fait un choix de mots intéressant. Tu as dit que tu devais faire des choses moches. Pas que tu voulais. Alors.. Peu importe ce que tu fais, Elle, ça ne fait pas de toi une mauvaise personne. » Et, comme si tout ce qu’elle venait de dire avait été la chose la plus normale et simple du monde, elle ajouta simplement et joyeusement « On y va ? La marée va commencée à monter, on ne pourra plus rester très longtemps ici ! »
Sujet: Re: So the fairy really exist? [Perséphone] Dim 27 Avr - 18:10
Perséphone & Elle
So the fariy really exist?
On pouvait entendre les sentiments de la jolie fée dans sa voix et j'étais sûre que son visage offrait un panel complet de ce qu'elle ressentait. Je trouvais cela charmant et je me demandais si toutes les fées étaient aussi limpide. Si je changeais d'avis pour le navire, je pourrais venir la voir sur le Neptune le jeudi parce qu'elle y était avec son protégé. Je souris doucement, je n'étais pas sûre que Jesse Miller, le capitaine du Neptune, soit vraiment ravi de me voir débarquer pour voir la jolie Perséphone sur son navire. Ooh il ne dirait sûrement rien de particulier, mais j'étais conscience qu'il ne m'aimait pas vraiment, la peur impliquait rarement de l'affection... et puis j'étais consciente que j'avais abusé avec lui et j'abuserais sûrement encore. Je ne pourrais pas me débarasser de mes mauvaises habitudes juste comme cela, c'était un moyen de survie que je n'aimais pas vraiment mais pour lequel j'étais doué. Quand je lui promis de ne rien dire au sujet du vol, elle me dit qu'elle me faisait confiance et c'était l'un des plus beaux cadeaux qu'elle pouvait me faire, même si elle n'en avait sûrement pas conscience. Quand je lui avouai que je n'étais pas toujours gentille, j'avais un peu peur de sa réaction. Elle avait l'air si douce et si gentille, elle ne manipulait sûrement pas les gens la jolie Persée et ne leur faisait pas de mal. Mais sa réaction me fit doucement sourire, elle était vraiment adorable. Elle me dit qu'elle ne jugerait pas mes actes parce qu'il faut d'abord les comprendre pour se permettre de juger. Elle était bien plus sage que ce que j'avais pu penser, elle me dit que de toute façon, il était plus intelligent de tenter de remettre une personne sur le bon chemin plutôt que de lui jeter la première pierre. Pour elle c'était aujourd'hui qui comptait et j'avais été gentille et donc j'étais une bonne personne. Aussi simple que cela? Pourquoi pas au fond. Les adultes étaient vraiment trop compliqué et jugeait bien trop facilement les gens. Il n'y avait qu'à voir la plupart des réactions au sujet du métier de prostituée.
La suite me mit du baume au coeur, cette petite fée était vraiment intelligente, vive et d'une gentillesse extrême. Elle aimait voir la beauté là où il était difficile de la voir, voir le meilleur en chacun parce que ça la rassure. Elle est un peu idéaliste mais ça me plaît, je m'essaie souvent à cet exercice, même s'il n'est pas toujours facile vu que j'ai vu la profondeur de la méchanceté humaine. Elle m'expliquait sa vision de la vie et je la rejoignais sur une partie des points. C'était vrai que tout le monde faisait des choses mal aux yeux d'une partie des gens, tandis que pour une autre partie, ce sont des choses acceptables. Est-ce que ça faisait de nous des méchants? Non, pas vraiment. L'histoire où tout le monde veut classer les gens dans des cases bien rangées plutôt que de voir au-delà des apparences est tellement vrai que j'hoche la tête en l'écoutant. Les êtres humains veulent toujours que tout soit bien rangé dans des cases qu'ils connaissent et comprennent, c'est rassurant, ça fait moins peur. Perséphone souhaite voir plus loin, mais du coup les gens la prennent souvent pour une rêveuse. Et c'est vrai dans un sens et puis dans l'autre, elle est justement plus humaine que beaucoup. Elle pense qu'elle est plus réaliste que la plupart des personnes parce qu'elle ne veut pas changer les gens, juste voir le meilleur en eux et comprendre ce qui les pousse à mal agir. Et puis j'avais dit que je devais faire des choses mauvaises pas que je voulais, et c'était un choix de mot intéressant et qu'il prouvait dans un sens que je n'étais pas mauvaise. J'aime ta manière de voir les choses Perséphone, ça serait bien que plus de gens pensent comme cela. Le jugement est trop facile, et tout le monde s'y adonne beaucoup trop. Peu de gens essaient de voir les choses sous un angle positif... moi, j'essaie et c'est vrai que ce n'est pas toujours aisé, mais je crois que la vie est plus belle ainsi. En tout cas, ça rend ma vie moins moche et plus supportable. J'ai le sourire aux lèvres, j'ai passé vraiment un moment unique et agréable. J'ai pu voler et je suis certainement la première adulte à avoir pu le faire et puis j'ai eu une conversation très intéressante. Je n'ai pas hâte de rentrer mais l'heure tourne et je sais que bientôt je devrais retourner dans ma prison. Soudain Persée me demande si on y va, parce que la marée monte et qu'on ne pourra pas rester longtemps ici. Je hoche la tête. Oui, allons-y. Mais je ne vole plus, rentrons à pied. Je te suis, montre-moi le chemin. Nous marchâmes en papotant joyeusement de tout et de rien et une fois arrivée à l'entrée de Neverland, je regardais la jolie fée. Merci ma jolie fée, j'ai passé une excellente journée grâce à toi. On se reverra bientôt j'espère. Je lui envoie un baiser du bout des doigts et retourne au village.
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Sujet: Re: So the fairy really exist? [Perséphone]