No, I don't blame you but look what you made me become.
« - Par curiosité, elle ne respecta pas la condition et tous les maux s’évadèrent pour se répandre sur la Terre. Seul l’espérance resta au fond du récipient, ne permettant donc même pas aux hommes de supporter les malheurs qui s’abattaient sur eux. Et ainsi vient le nom : La boite de Pandore. »
D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours raconté encore et encore cette histoire, à chaque fois que quelqu'un me demander comment je m'appeler. Pandore, ce n'est pas tellement banal au final même dans le monde des sirènes alors, comme un mécanisme je raconte cette histoire à ceux qui ne la connaissent pas. Au final c'est même étonnant que moi-même je la connaisse mais, j'ai juste eu de la chance, ou peut-être de la malchance au final, d'avoir un père passionné par le monde des humains. Mon père avait toujours étais un homme bien, il était un messager très respectueux et très impliqué dans son travail, il avait toujours était un mari exemplaire, il avait toujours était quelqu'un de très sociable qui s'entendait avec tout le monde, un peu le genre d'homme que les humains appelle « populaire ». Mon père et moi avons toujours étais très fusionnel, toujours ensemble, il m'a appris tellement chose que toutes vous les citez prendrez trop de temps mais, j'ai toujours eu une image assez idéaliste sur lui. Jusqu'au jour où il brisa toute l'harmonie de notre vie. Il était tombé amoureux d'une humaine, qu'apparemment son travail de messagère les avaient rapprochés mais, même dans cette situation là il a resté honnête jusqu'au bout annonçant face à sa femme qui l'aimer tant qu'il était tombé amoureuse d'une autre femme. Je me rappelle tellement bien de la claque qui a coloré sa joue que je pourrais vous refaire le bruit des peaux qui s'entre claque. Ainsi il a était banni du royaume des sirènes, perdu sa queue et perdu sa famille juste pour une humaine, pour l'amour avec une humaine. Bien qu'il ait proposait de continuer à me voir j'ai refusé, à l'époque je n'étais qu'une enfant et il venait de trahir moi et ma mère, je ne pouvais pas envisager de continuer à le voir avec sa nouvelle femme à ses bras. Alors, on s'est quittait ainsi, lui allant refaire sa vie et moi retourner soutenir ma mère anéantie.
Ma mère a toujours était une femme dévouée à son mari, elle m'a appris le vrai sens du mot aimer, aussi bien elle et que mon père avant sa trahison son mes modèles, hors ma relation avec ma mère n'a jamais aussi intense qu'avec mon père. C'était assez différent au final, son travail d'employé de l'entretien du palais lui prenait beaucoup de temps alors, lorsqu'on se voyait elle m'apprenait à être une bonne épouse pour mon mari plus tard et bien sûr à l'époque et même encore maintenant je n'ai jamais osé lui dire que je ressentais du désir pour les personnes du même sexe que moi malgré que je ressentais autant de désir pour ceux de l'autre sexe. Et je n'ai jamais vraiment compris ça. Après la trahison de mon père m'a mère à plonger dans une sorte d'enfer personnel, son cœur brisé et sa confiance meurtrie elle se laissa mourir de chagrin. Et à l'époque je voyais très bien qu'elle faisait juste bonne figure devant moi mais, son corps s'amaigrissait à vue d'œil et que sa peau n'était plus si éclatante que ça, elle n'était plus qu'une âme errante dans notre monde, je m'en veux de ne pas avoir réussi à se relever mais, je n'étais qu'une enfant et qu'est-ce que je pouvais donc faire ? Mes sourires, ma joie, mes divertissements, mon amour la comblaient d'un côté mais, d'un autre ne la combler pas totalement.
Ainsi comme si un seul drame ne suffisait pas, ma mère rendit son dernier souffle de vie sur la plage, face au coucher du soleil, je n'ai pas eu le malheur de la découvrir ainsi heureusement ce fut une autre sirène qui fut plus malchanceuse. La mort de ma mère m'a tout de même fait un sacré choc, cette fois-ci je n'étais qu'une adolescente, remplis de rêve, qui espionnait les humains tellement j'en étais passionné, qui partait à l'aventure à l'autre bout de l'océan cherchant l'excitation du danger et la découverte de nouveau horizon. Pendant quelque temps j'ai perdu ma joie de vivre, je me sentais plus seule que jamais alors, que j'avais le peuple des sirènes autour de moi. Et jamais je ne remercierais assez ce royaume, grâce à eux j'ai eu nouvelle famille, qui a effacé mes peines, mes douleurs et ma solitude. Et même malgré que le peuple des sirènes soit très solidaire entre eux, il y a des regards, des murmures sur votre passage et des paroles qui blessent. Qui vous blesse au plus profond de vous-même, le souvenir du bannissement de mon père était et est encore dans les esprits des sirènes. Peut-être craignent-ils que moi aussi je balance du côté obscur de la force ? Je ne sais absolument pas.
« -Tu es la seule personne que j'ai connu qui m'ait donné l'impression d'être spéciale mais, je ne peux pas.. Je n'ai pas le droit mais.. Je t'aime tellement. »
Mise à part ses quelques drames de ma vie, je ne me suis jamais plaint de ma vie ici, j'ai toujours aimé ma vie et être une sirène d'ailleurs. J'ai toujours étais cette sirène qui partait à chaque fois à l'aventure sans vraiment être consciente que même dans l'océan il y avait du danger, collectionner des objets atypiques, découvrir de nouvelles choses, m'amuser était les seules choses pour lesquelles je vivais. Puis avec le temps j'ai commençais à avoir cette envie d'autonomie alors, mettant de côté mon goût pour l'aventure je me mis en quête d'un métier, j'ai longuement convoité celui de messager, peut-être pour avoir une dernière chose qui me relier à mon père malgré ma haine ? Probablement. Puis l'idée à fini par me lasser et cette fois-ci je me mis à convoiter celui de charger des rites. Ce que j'ai obtenu sans vraiment de difficulté à vrai dire et j'adore ce travail parce qu'au final je suis une grosse sadique, j'adore faire peur aux sirènes à qui je repends les croyances concernant Ursula, je raconte jamais la même histoire, un coup les sirènes n'ont pas d'âme donc ils ont était punis par les dieux en les transformant en être tentateur puis un coup les sirènes ont fait un pacte avec un dieu mauvais pour avoir le pouvoir mais, ça s'est retourné contre elles puis un coup elles ont était maudite pour leurs beautés, tout un tas de trucs comme ça qui me font toujours mourir de rire quand je vois la tête de certaine. Mais, je vous rassure, je finis toujours par dire que c'est des mensonges parce qu'au début ça me faisait bien rire mais, à force de me faire taper sur les doigts à cause de mes amusements je finis toujours par raconter la vraie histoire.
Bien sûr avoir de nouvelles responsabilités ne m'empêche pas de conserver mon goût pour l'aventure et le danger, au contraire ça les a davantage attisés, me poussant à continuer mes explorations et à toujours repousser mes limites. Puis j'ai découvert de mes propres yeux le monde des humains, après tout j'ai toujours étais l'oreille attentive qui écoutait chacune de ses histoires sur le monde des humains alors, comment ne pouvais-je pas être à mon tour passionné ? Et je les ai admirés, observer, envier de derrière du rocher d'où je me cachais. Puis un jour mes yeux ont croisé ceux d'un humain et je me suis littéralement noyé dans son regard profond et qui avait déclenché quelque chose en moi. Du désir, de l'amour, de la crainte, du danger, de l'aventure, tout à cet instant c'était bousculé en moi alors, que mon cœur s'emballait dangereusement alors que tous mes sens aux aguets. Et là à cet instant j'ai compris, j'ai compris tes silences papa, j'ai compris que mon monde à moi, c'était cette personne et j'ai compris que je venais sérieusement de me plonger dans un tourbillon de problème.
Les règles je les avais toujours respectées allant même à blâmer ceux qui ne les respectaient pas et même les méprisait finalement. Je considérai que l'amour de mon père pour une humaine avait était une trahison aussi bien que pour ma mère et moi que pour le peuple des sirènes. Et que faisais-je donc là ? Bien que l'amour ne soit pas une chose qui se contrôle, je m'en veux énormément, je suis partagé entre l'idée de me laisser aller aveuglement à l'amour et ne pas trahir ceux que je considérai comme ma famille. C'est une dure torture qui empoisonne aussi bien mon esprit que mon cœur.
« - Introduire une goutte d’anarchie, déranger l’ordre établi et tout devient brutalement... chaotique... Je vais emmener tout l’enfer dans mon sillage juste pour avoir le plaisir de te voir souffrir. »
Mes parents me disaient toujours que j'étais beaucoup trop curieuse et qu'un jour mon goût pour l'aventure me perdrait et que j'y laisserai ma nageoire. Et ils n'avaient pas tort, j'aurais dû les écoutés mais, l'aventure était beaucoup trop tentante. Un jour, j'ai rencontré cet humain, totalement différent de celui que je suis tombé follement amoureuse et finalement cette rencontre s'est finie mal, très mal. Vous n'imaginez même pas à quel point la douleur est vive et atroce lorsque vous recevez une lame aiguisée dans votre nageoire. Vous n'imaginez même pas la honte et l'amertume de devoir affiché sa nageoire estropiée aux yeux de tous. Et à cet instant l'humain ne sait pas ce qui venait de déclencher en moi, la colère, la haine, l'amertume et la vengeance étaient maîtresses de mon corps. Je n'ai jamais aussi bien porté mon prénom, il venait d'ouvrir ma propre boite.
J'ai juré de me venger, de mettre à feu à sang tout être humain qui a envahi Neverland, mise à part les enfants perdus. Hors, je ne suis pas ce genre de personne à foncer tête baissé, a proclamé sa puissance au monde entier, non je veux être plus subtil, plus discrète. Je veux être celle qui manipulera les pensées dans l'ombre, celle qui dirigera le monde en contrôlant des esprits inconscients de sa présence. Je veux être l'ombre qui fera frémir, le fantôme qui passe en vous et vous détruit. Je veux être le souffle même de la mort, alors que je marcherai dans ce bain de sang que j'aurais déclenché.
Mon seul but à présent est de déclencher une guerre, une guerre qui mettra tout à feu et à sang, sauf cette personne parce que je veux voir son air détruit lorsqu'elle verra toutes les personnes tomber devant elle et à la fin, lorsque cet humain aura tellement souffert qu'il me suppliera de le tuer, je le laisserais là, autour des cadavres de ses personnes qui a aimé, le condamnant à s'en vouloir jusqu'à la fin de ses jours et au final n'est-ce pas la plus belle des vengeances ?