Don’t forget to breathe. (Hook/Eriel)

› arrivée : 05/03/2014

our memories are playing in my dull mind.

hook ∞ eriel

J'avais quelques appréhensions. Il est vrai que pour une sirène ce retrouvée sur l'île du crâne ce n'était pas vraiment une très bonne idée. A vrai dire cela ne m'aurait jamais été venue à l'esprit, je dirais même que cela ne serait venu à l'esprit d'aucune sirène de venir fréquenter ce coin de l'île. Un coin qui regorge de pirate tous plus détestables les uns que les autres. Je m'approchais silencieusement d'un pas très hésitant. Je m'arrêtais un instant et regardais aux alentours, guettant le moindre recoin, essayant de repérer ou de sentir le moindre ennemi qui pourrait se retrouver sur mon chemin. Pied nue sur le sable encore chaud, un sabre à la main j'étais au aguets. Gare à ceux qui croient que je ne sais pas me battre avec une arme, arme qui je dois bien l'avouer est une arme que j'ai volée il y a fort longtemps sur cette île et que j'emporte toujours avec moi quand je viens ici.

Cette fin d'après-midi était bien calme. J'entendis alors au loin deux ou trois pirates approcher dans ma direction, je me baissais alors et me cachais derrière le rocher coupant ma respiration. Difficile pour une sirène de jouer de ces atouts lorsqu'elle se retrouve sur terre. Les pirates continuèrent leur chemin tranquillement ne sentant aucun danger. Je respirais de nouveau et continuais de marcher en direction de l'arbre à trois troncs. Je m'étais rendu compte que je marchais depuis un bout de temps près de l’océan, étais-ce une peur ? Une sécurité réconfortante de marcher près du sable ? Je n'en avais aucune idée, aucune mésaventure ne m'était jamais encore arrivé et j'avais confiance en moi, enfin sur cette île pas vraiment. Je décidais donc de faire plus court et de prendre la direction de la forêt.

Quelle idée d'aller rencontrer un pirate sur son île et plus précisément dans une forêt dont je ne connais aucunement la sortie, y aller ce n'est pas un souci, en sortir en est un autre. Toujours prudente je me rendis près de l'arbre à trois troncs soupirante de soulagement en le voyant. Le chemin avait été rude, ma robe arrachée par les plantes sauvages, ma longue chevelure tout emmêlée et mes pieds avaient un peu mal. Je souriais tout de même, l'arbre me rappelait de suite de bons souvenirs, quelques images me virent en tête. Je m'asseyais un peu et attendis toujours mon arme à la main. Un très léger bruit se fit entendre, un bruit à peine perceptible pour l'oreille humaine. Je me levais d'un coup et brandit mon arme m'avançant un peu.

« Qui est là ? « Dis-je haut et fort, la tête haute et le regard sauvage.

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› arrivée : 14/03/2014

Je suis pas con, je suis faible.

Je ne pense pas que j'ai eu droit à plus de don que les autres. Peut-être qu'à la loterie de la vie, j'avais été plutôt bien loti, en dehors de la main qu'on avait décidé de m'enlever un jour, mais au final, je n'estimais pas avoir un talent caché. Hormis celui de flairer la belle sur un large périmètre. Est-ce que c'était de l'instinct ? Sans doute que non, probablement mes ardeurs de mâle alpha ou de pirate voleur.
Toujours est-il que quelque chose dans l'air m'évoquait la douceur d'une femme…
Je vous fais marché. Quelque chose m'évoquait la douceur d'une femme, certes, mais pour la simple et bonne raison qu'il s'agissait d'un parfum que je connaissais. Pour l'avoir trop longtemps effleuré sans jamais plongé dedans, d'avoir essayer de le faire mien en sachant que c'était impossible. Le parfum d'un reine… Une odeur particulière propre aux sirènes, dont elles sont les seuls à connaître ce mariage d'odeur aussi envoutant. Ah, elles ne savaient pas que charmer les hommes, elles savaient les dompter…

Et je m'étais fais avoir… ou laisser avoir, bêtement. Je n'avais même pas chercher à me débattre, lorsque j'avais rencontré l'héritière des sirènes, j'avais décidé d'être son jouet autant qu'elle devenait ma proie.

Au détour d'un bosquet épineux, c'était cette odeur que j'avais repéré. Oh, en dehors de mon nez, personne n'aurait remarqué le sillon envoutant qu'elle avait laissé. Moi, je le repérais parce que je le connaissais. Pire, j'en étais dingue. Dingue de cette odeur insaisissable.

Je m'étais laissé prendre par ce jeu que nous avions commencé et si elle me le demandait, j'accepterais d'en être le perdant. Les femmes me tueront, je le sais.
Quoi qu'il en soit, à peine avais-je sentis son parfum que j'avais compris qu'Eriel était dans le coin. Etonnant, complètement. Je la connaissais téméraire, mais là, elle m'étonnait. Ou alors, elle me cherchait ?
Quelle femme !

Sans plus de ménagement, je me mets à sa recherche, cherchant où elle aurait pu être. Et puis, ça tomba comme une évidence, l'arbre à trois tronc. Comme un adolescent éperdu, je partais à la hâte, abandonnant toutes mes responsabilités actuelles. Lorsqu'il s'agissait de femme, j'étais immature et irréfléchi, sauf que nous ne parlions pas de femme… Nous parlions de presque reine.

Intuition ou bon sens, toujours est-il qu'elle était bien là. Assise au pied de celui-ci, rêveuse et lumineuse. Dieu ce qu'elle était belle et ça ne m'étonnait pas que les navires échouaient en essayant de s'approcher de son peuple. Je les maudirais, si je n'étais pas mordu. A pas feutré, je m'approche dans son dos, comme un fauve près à bondir sur une proie de taille… Sauf que la belle n'est pas sourde. Et encore moins inconsciente.
Je me fixe, alors qu'elle se lève, l'arme levée.
Je l'aurais trouvé innocemment touchante si je ne savais pas qu'elle pouvait tailler un homme en deux. Je laissais échappé un rire mutin en levant une main innocente.
- Si tu n'avais pas d'écaille en temps normal, je t'aurais pris pour une tigresse…
Sacré tigresse, je donnerais beaucoup pour pouvoir la combattre à nouveau sur le plateau de la séduction.
Un silence doux s'installe, alors que je la dévisage, mes yeux bleus azur posé sur elle. Elle a de la prestance, c'est certain. Pire que ça… Elle est indomptable.
- Sauvage, Eriel… Comme toujours…
Ca fait longtemps que je ne l'avais pas vu sur terre. En fait, on limitait nos entrevus, on évitait de se montrer ensemble pour la simple et bonne raison que j'avais un regard pour elle qui n'était pas celui qu'on adressait à une héritière…
J'avais pour elle le regard d'un homme enflammé. Elle m'était interdite et j'étais un joueur...
- J'étais sûre que je finirais par te manquer, ma reine… je soupirais avec un sourire moqueur.
Oh, elle n'était pas vraiment reine. Du moins, pas encore, mais ça lui allait tellement bien que j'en jouais. Je ne lui laisserais pas voir qu'il lui suffirait de claquer des doigts pour que je lui sois dévoué, pas une seule fois. J'étais trop fier, trop joueur et trop attaché à ma vie. Mais bon dieu, j'aurais compter ses écailles pour n'avoir que ses lèvres.

HRP

› arrivée : 05/03/2014

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hook ∞ eriel

Je souriais alors. Je reconnus la présence qui se trouvait derrière moi. Cette voix. Je me retournais et aperçue enfin Hook. Il est des regards si long et perçant qu'ils pénètrent votre âme et dénudent votre être sans que vos yeux ne puissent se défaire du regard qu'il vous porte. Un regard à la fois puissant mais si doux. Comme plongés dans ses yeux, j'en avais oubliée de poser mon arme, comme hypnotiser. Son regard. Quel regard. J'avais baissé ma garde. Le dévisageant davantage aussi. Son visage m'avait manqué, le toucher de ses mains, sa simple présence. Je me mis alors à rire légèrement, un rire totalement sincère sans aucune once d'ironie. Un rire qui fait du bien. Je m'étonnais moi-même de l'avoir autant observée en silence.

Je décidais de m'approcher doucement vers lui, d'un pas lent très lent, J'approche du danger, l'impossible. J'approche un pirate, suis-je une sirène irresponsable ? Méritais-je l'accession au trône ? Le simple fait d'avancer vers lui était une trahison, le simple regard sur lui était un danger, une simple pensée, un seul mot, mais j'aimais ça, je devais être folle pour le penser, mais hook représentait ce danger que j'aimais tant, pourquoi me priver ? On dit que l'amour rend fou. L'attraction de deux personnes, cette tension électrique dans l'air, palpable, perceptible me rendait surement complètement ivre et irresponsable. Comment blâmer une sœur qui fréquente un humain alors qu'une princesse héritière qui bientôt deviendra reine fréquente le pire ? Je laissais ses pensées de côté. Rien ne pouvait me préoccuper dès ce moment présent. L'adversaire envoutant était en face de moi. Cette prestance si distinguée lui allait si bien. J'aimais ce joueur.

"Tu es venu.."

Penchant légèrement ma tête sur le côté je posais délicatement mes doigts sur sa joue, l'effleurant presque. Le dévisageant. L'observant. L'analysant, comme si j'avais en face de moi une œuvre d'art. Cela faisait maintenant un bon bout de temps que lui et nous ne nous sommes pas revu. Je me reculais et d'un coup violent, brandit mon sabre dessous son menton.

" Par te manquer? Laisse-moi rire! " Ajoutais-je souriante. Quel menteuse crédible je faisais. " Laissez-moi voir ce doux visage capitaine!" Je soulevais quelque peu son visage. Retirant mon sabre violemment je le jetais à terre et pris son visage entre mes mains. Passant un doigt sur ses lèvres.

" Toujours aussi douce à ce que je vois." Je me mordillais la lèvre et relâchais son visage me reculant, comme vexée. Jalouse ?
"Cela fait bien longtemps maintenant mon beau capitaine..."

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› arrivée : 14/03/2014

Je suis pas con, je suis faible.

Elle avait ce rire cristallin qu'on les sirènes. Je n'aurais su le décrire tant il était parfait. Je ne sais pas en quoi on disait qu'Ursula les avaient maudites, elles étaient si sublime. Une pureté étrange, mais dévastatrice. Si Eriel et moi n'avions pas entretenu une relation proche d'une chasse, le Jolly aurait probablement rejoint le Poséidon au fond des mers.

Mon sourire ne s'estompe pas, comment aurait-il pu ? Elle avait cette démarche plus féline qu'aucune autre, et bien plus légère qu'un voile. Quelque chose me tenait à elle, une chose inexplicable qu'on appelle parfois l'attraction. Comme le mot était faible et si barbare pour une sensation aussi puissante.

Si j'étais venu ? Oh, Eriel, j'aurais probablement parcourut tout les océans possible pour avoir ne serait-ce qu'une chance de t'effleurer.
Ses caresses sont électriques. Crispant et aussi douce. Je sens les muscles de ma mâchoire rouler sous ses doigts alors que je garde une attitude noble.
J'eu à peine le temps de savourer le toucher de ses doigts qu'elle me relevait le menton.

Un rire étouffé s'échappa de ma gorge, alors que je relevais la tête fièrement, jouant l'homme à sa merci. L'étais-je ? Vous rigolez.
J'incline légèrement la tête sur le côté en relevant un sourcil, tandis que son regard me parcours de bout en bout et je souffle sans aucune honte, de toute mon assurance inée
- Jolie spectacle ?

Réponse ou non, elle préféra saisir de nouveau mon visage entre ses mains. Et si près que c'était aussi dangereux pour elle que pour moi. Qu'est-ce qui nous séparait, à vu de nez ? De vulgaire centimètre et une couche de vêtement humide ?

Une caresse sur mes lèvres dont un soupir tremblant s'échappa. Au secours, elle avait décider de me tuer.
Je fixais les siennes, affamé de les saisir à nouveau. Je lui répondais, suave, mais absorbé par tout autre chose que les discussions. Mon esprit était le théâtre d'une tout autre scène. Scène où la presque reine n'était rien d'autre qu'une prisonnière.
- Bien trop longtemps, Eriel, à vrai dire… Tes nouvelles responsabilités t'arrachent au Jolly Rogers… ?
Un sourire hautain étira mes lèvres qui penchant trop dangereusement vers elle. Dans un effort qui me semblait inhumain, je m'écartais d'elle, prenant une inspiration trop lourde pour qu'elle paraisse d'étendu. Elle me rendait dingue, terriblement dingue.
- Si je m'écoutais, je t'aurais enlevé depuis bien longtemps… avait-je presque chantonné, en lui tournant le dos, avant de faire le tour de l'arbre.
Si je la narguais ? Oh si peu… J'adorais la piquer, ne serait-ce que pour voir son froncement de sourcil à tomber par terre.

HRP

› arrivée : 05/03/2014

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hook ∞ eriel

"Tes nouvelles responsabilités." Ces trois mots m'attaquèrent, m'arrêtèrent quelques minutes. Je tournais la tête ne répondant pas de suite. Hook m'avait ramené sur terre. L'avais-je oublié depuis tout ce temps ? Non du tout; comment pourrais-je oublier hook, James hook. Avais-je une véritable raison ? Pourquoi n'étais-je pas venu plus tôt ? Les préparatifs du couronnement étaient-t-elles les véritables excuses de ce manque de visite ? Non. Pas vraiment. Les entrevus comme celles-ci était si rare. Si quelqu'un venait à l'apprendre, les sirènes entreraient en guerre avec les pirates et briserais le contrat que j'ai passé avec Peter pan. Mettre de la distance est un des meilleures choses, mais c'est aussi l'une des choses les plus dures que j'ai dû faire. J'aimais beaucoup Hook, beaucoup étant un faible mot. Je lui porte une énorme considération, j'ai un très grand respect envers lui, je me sens juste bien lorsqu'il est avec moi, je me sens lui faire confiance. Je l'admire, l'apprécie plus que je ne le devrais... me sent fébrile, faible, tombe dans ses pièges, se morfond dans ses sourires, aimerait peut-être même plus que ses simples jeux, pense très souvent à lui, en ce moment je dirais même sans arrêt. Ses manières, ses tics, cette façon de marcher, cette aura, cette confiance, cette force, ce pirate.

Je me retournais vivement vers lui.

"Tu parles du couronnement ? " avais-je dit en soupirant. Le couronnement, chose que j'entendais pratiquement tous les jours. "Tu vas être reine, tu te dois de te comporter comme tel", "c'est bientôt le couronnement princesse", "Votre Majesté veuillez à bien respecter vos tâches" et patati et patata... J'en avais clairement assez d'en entendre parler. Je croisais les bras et le regardais.

"Je n'ai pas vu ce Jolly Roger naviguer sur nos océans depuis un petit bout de temps, de nouvelles responsabilités t'arraches-t-elle de mon joli territoire ? De ma jolie personne ? " Un léger sourire malicieux s'affichait sur mes lèvres. Je m'apprêtais à aller vers lui, lorsqu'il me tourna le dos. Je levais les yeux au ciel, soupirante. Me mordillant de nouveau la lèvre inférieure. Hook ne me laissait pas indifférence. Je le suivis du regard, lui qui contourna l'arbre. Après quelques secondes je le suivis.

"Tu sais que tu ne peux pas me dompter Pirate ! " lui répondais-je en chantonnant. Mensonge. J'aurais pu être esclave de son regard, il aurait fait de moi tout ce dont il aurait envie s'il le voulait. J'aurais tout fait, juste pour un baiser de sa personne, un toucher délicat, un effleurement, un moment de tendresse. "M'aurais tu fait voir de nouvelles terres? " Continuais-je. Je m'asseyais sur une des énormes racines de l'arbre. "Nous aurions pu nous évader toi et moi ce jour-là, Nous enfuir au beau milieu de la nuit à bord de ce bateau, j'aurais pu fuir. " Je soupirais, cela aurait été tellement beau. "M’enlèverais tu capitaine ? Juste pour une nuit sous les étoiles ? Sur un beau bateau ? " Je lui fis un clin d’œil tout en lui affichant mon plus beau sourire. Avais-je été sérieuse dans mes paroles? Je ne le savais pas vraiment moi-même.

" Hook. Mon si beau hook." murmurais-je doucement.

Ce bel être charmeur, si envoutant à mes yeux. L'allure d'un roi, c'était ce qu'il avait. Oserai-je lui avouer que je ne peux lui résister ? Que j'aurais pu être sienne ? Double est ma peine, ma prison cet homme. Ma sentence serait capitale, autant que le manque envers lui est abyssal. Je ne peux me détacher.

Certains diront que quoi qu’il arrive le Soleil et la Lune se lèvent toujours du même côté. Que la Terre tourne toujours dans le même sens et la Vie poursuit inlassablement son cours. Hook était mon changement. Mon aventure, mon danger, un renouveau dans une vie telle que la mienne.

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› arrivée : 14/03/2014

Je suis pas con, je suis faible.

Eriel, Eriel… Chacun de ses mots m'arrachaient un frisson ou un rire suave. Sa personne provoquait la mienne avec délice. D'une taquinerie, elle y répondait avec honneur, me tenant tête comme une déesse.
Si je ne pouvais pas la dompter ? Oh que non, mais pourtant, j'essayais d'y croire, avait essayé en vain qu'elle m'en donne l'illusion ! Pour ses beaux yeux, je lui aurais offert le monde.

- Croyez moi, ma reine ! Je saurais tenir votre cœur captif ! soutenais-je avec un ton de défis dans la voix, et je conquiers d'autres trésors, quand je n'essaye pas d'avoir les tiens…
Les tiens… Elle, la nuance était si faible…

Constatant, qu'elle entrait dans mon jeu, je ne quittais pas ce moment d'évasion, conservant l'arbre comme unique distance entre nous. Peut-être était t-elle nécessaire. Je savais comment les choses auraient tourner, si rien ne nous avait retenu. Ni son devoir, ni le mien… Nous aurions été capable de tout. J'avais l'esprit bien naïf et innocent lorsqu'Eriel hantait mon esprit.
Je posais sur elle un regard emplis d'adoration, dévoué. Ce regard n'était qu'à elle, destiné à n'être vu que par ses yeux majestueux. A elle, et pourtant trop lointain, comme si la barrière de l'étiquette me tirait loin d'elle…
- Je ne te les aurais pas seulement montrer… Je te les aurais offerte.
Un émotion douloureuse s'installa sur mon visage… Nous enfuir, oui…
- C'aurait pu être hier, Eriel…

Je me mordais les lèvres. J'aurais été fou de le faire, fou de l'enlever. Rien qu'une nuit, elle était une reine et moi un pirate. Nous avions tardé et le temps avaient jouer contre nous, fatalement. Car le temps n'est jamais tendre avec les adultes, impitoyable, comme l'amour et le désir ronge l'âme et l'esprit.
Je glissais mon épaule du tronc auquel j'étais appuyé, pour revenir vers elle et relever le visage rayonnant d'Eriel… D'une habitude trop charmeuse, j'effleure son nez du mien, caressant d'un simple regard ses lèvres.
- Une nuit… C'est le temps qu'il faut pour créer un rêve...

HRP oh la vache,enfin >< Je suis désolé pour l'attente ! J'espère que ça te plaira :3

› arrivée : 05/03/2014

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hook ∞ eriel

Le scénario que je m'étais inventé était grandiose, simple mais saisissant. Une histoire qui filerait à toute allure, crépitant de tension dramatique. Les descriptions imaginaires que je m'étais faite de nous deux pétillaient de couleurs, de contrastes et de détails révélateurs. Mais au final, ça ne donne rien. Malgré d'évidentes et séduisantes promesses, il arrive un moment ou la petite voix qui du fond de votre esprit vous agace depuis le début prononce la bête, l'épouvantable vérité : ça ne va pas marcher. Il manque quelque chose, l'étincelle qui donne vie à une vraie histoire quelle que soit l'intrigue.

Peu importe ce que lui est moi étions, comment nous nous considérions, nous savions tous les deux que peu importe les situations, la loyauté que nous nous portions l'un l'autre était sans égal. Ça aurait pu être hier, et pourtant hier semble si loin dès à présent.

Je posais ma main sur son torse. Relevant ma tête, front contre son front. Je soupirais. Soupirais de désespoirs.

« Un rêve, rêve qui n'aurait aucune valeur, finalement. « dis-je à voix basse.

Je relevais la tête posant ma main sur sa douce joue, le regard doux, sincère, apaisant. D'autres trésors...

« Viendras-tu au couronnement ? » Cela sonnait comme un adieu, un au revoir. Le couronnement était donc finalement la finalité de cette "relation" ? J’espérais au plus profond de moi qu'il vienne. D'un autre côté un pirate serait très mal vu par mon peuple. C'est avec une spontanéité très surprenante que j'avançais alors mes lèvres près des siennes et l'embrasse délicatement. Un frisson me parcourut, mon cœur c'était un peu trop emballé. Le baiser fut très agréable. Je m'étais doutée que d'autres lèvres autres que les miennes avaient pu embrassée celles de James. Mais que voulez-vous ? C'était peut-être la dernière fois, dernière fois que je le revois, que je le touche que je l'embrasse, je devais profiter de lui. De mon interdit.

« Je peux te donner tous les trésors enfouis aux plus profonds des plus dangereux océans pirate.»

Un large sourire s'affichait sur mes lèvres, je me mis à rire, joyeuse d'avoir pu ré-embrasser hook et repartie derrière l'arbre. Je pris alors mon sabre et fis tourner la lame aiguisée entre mes doigts.

«Mon capitaine, Où est le Jolly Roger ? « ajoutais-je m'avançant dos à lui d'un pas décidé à aller chercher le navire. J'étais prête à aller affronter mille pirates s'il le fallait, avec hook, rien ne m'arrêtait.

HRP : t'inquiète pas, c'parfait, pareil pour moi c'pas terrible>.<, le moindre truc qui te tracasse et je modifie (;

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› arrivée : 14/03/2014

Je suis pas con, je suis faible.

Sentimental n'avait jamais été un mot qui me définissait. Enflammé, exalté et peu être romanesque, en revanche… Je ne me souviens que trop bien de nos premières rencontres. De l'attirance charnel que j'avais pour cette blonde sulfureuse jusqu'au jour où elle m'apprit qu'elle était princesse. Je me souviens de nos jeux incessant où j'essayais de la séduire au bord du lagon, alors que le temps nous faisait comprendre que c'était impossible. Que restera t-il de cette romance, Eriel, à part un vide dans nos coeur ?
Un rêve, oui, un rêve amère. Le gout du risque était aussi douloureux que le jeu était grisant, mais nous n'étions plus à nos débuts.
Nous tournions l'un à autour de l'autre, comme deux adolescents. Et puis nous n'en étions plus… Elle appartenait à un autre et avant tout, elle appartenait à son royaume.
- Si tu m'y invite, seulement… Ne sème pas le doute dans ton propre camp juste pour moi.
Il y a des regard qui ne trompe pas, Eriel… Comment réagirais ton peuple, s'il surprenait une oeillade qui n'a rien d'anodin ? Ton mari, surtout.

Un baiser ? C'était pour me convaincre de venir ? J'en aurais presque lâcher un sourire si l'émotion n'avait pas prit le dessus. Il était peut-être aussi doux qu'une brise, avec un arrière gout de suprême et décisif. Je m'apprête à rattraper ses doigts. Neptune me brûlerait sur place pour être docile en présence de femme…
- Si c'est une reine qui m'y guide, j'aurais accepter sans réfléchir, mais les sirènes font échouer les bateaux, c'est bien connu…
Je réponds à sous rire en la suivant avec une innocence feinte, mordillant le bout de mes doigts comme un môme.
- Calmez vos ardeurs, sirène, je ne relâche aucune prisonnière !
Mine de rien, je lui désigne le pavillon du Jolly Rogers, visible d'entre les arbres. A partir de là, je la toise, analysant la situation. C'était sans doute une des dernières fois où nous nous verrons. A deux doigts d'être vu comme des amants… Alors, autant aller au bout des choses. Être fou…
Je passe un bras sous ses jambes, pour la soulever contre moi, à la manière des princesses.
- Dommage que votre peuple ne considère pas la beauté des jambes à leur juste valeur, approuvais-je avec un soupir ennuyé.

HRP

› arrivée : 05/03/2014

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hook ∞ eriel

Ma décision était déjà prise depuis déjà bien longtemps. Sans une once d'hésitation, je lui répondais sure de moi, oubliant ma désolation de tout à l'heure, c'était comme le supplier de venir, comme-ci je ne pouvais pas ne pas le voir.

"Je t'y invite." Dis-je le regardant droit dans les yeux, c'était devenu presque solennel. "Essaye juste de ne pas trop attirer l'attention sur toi." Semer le doute auprès de mon propre peuple était un gros risque à prendre je dois l'admettre, mais je savais au fond de moi-même que tout allait bien se passer, j'avais confiance en hook encore une fois. Mon père, ma mère, mes sœurs, que penserait-t-elle de ceci ? Pire... mon époux... J'essayais alors de faire sortir cette pensée de ma tête. Je ne faisais rien de mal. Pourquoi s'en faire ? J'entends déjà les répliques de mon père : "Eriel te rend-tu compte de la gravité des choses, il est temps d'y faire quelque chose." Faire quelque chose signifierait lancer une recherche dans tout le royaume des sirènes à la recherche de la tête de James. Mon Dieu... Non Eriel du calme rien de tout ceci n'arrivera, pas même une guerre entre pirates et sirènes. Un simple regard peut-il avoir autant d'impact et de conséquences comme ceux-ci? Je crois bien que oui finalement. Il fallait absolument que j'arrête de réfléchir, réfléchir me faisait perdre la tête, m'obliger à réfléchir à chaque acte, chaque parole que je devais dire. Tout doit être calculée. Tout doit être parfait. Je dois être parfaite. Arrête de réfléchir Eriel...

Je reportais mon attention vers Hook et le considérais de nouveau. Je lui avais donné ce sourire, un simple sourire, mon sourire. Un sourire dont il ne saura jamais la signification. Oh James, si tu savais à quel point ta simple présence me délivre, c'est comme une anesthésie, apaisée et décrispée de toute "douleurs", de toute réflexion mauvaise, non on ne réfléchit pas, on réapprend à vivre sur le jour. Pas de règles, pas de mode de vie à suivre. La vraie vie d'un pirate. J'enviais certains pirates quelques fois seulement je dois l'admettre.

Je continuais de rire, regardant alors la direction qu'hook m'indique écartant les feuillages sur mon passage.

" Je ne réfléchis pas une seconde Capitaine mon choix est fait ! " Commençais-je alors, souriante.

Hook me surprit et me souleva me serrant contre lui. Je tendais alors mes bras devant moi, main retournée, prête à me faire mettre des menottes.

"Je suis votre prisonnière alors." Terminais-je avant de remettre mes bras autour de son cou. "Emmenez moi à votre bateau mon Capitaine!"

Code by Silver Lungs

› arrivée : 14/03/2014

MALUM DISCORDIAE

Ménélas rencontra des charmes dans Hélène, qu'avant d'être à Pâris la belle n'avait pas.

Le mariage d'Eriel. Dans le fond, est-ce que je voulais vraiment m'y rendre ? Est-ce que j'avais envie de la voir s'unir à un autre homme. A un homme qu'elle finirait par aimer, je crois… Tout simplement, c'était comme sonner la fin de nos amourettes interdites. Tirer un trait sur un éventuel lendemain… Je n'étais pas fait pour elle ; probablement pas. Etais-je fais pour une femme, une seule femme ? Assurément que non. Alors pour elle, c'était mieux… Surement.
Pour tous. Je n'avais rien à lui offrir à part une vie d'aventure, imaginer et forger au jour le jour… Et une fascination pour elle sans borne.

Invité à son mariage, je hoche la tête, une fois, respectueusement. Même si l'idée me rendait malade, même si l'idée de devoir me passer de sa présence et de ses lèvres m'étouffaient et même si j'aurais été capable de l'enlever comme Pâris enleva Hélène, je me devais d'être là pour elle. Elle était peut-être la plus belle et pour elle, nous aurions été capable d'entrer en guerre pour avoir l'éphémère bonheur d'être à côté d'une beauté sans pareil. Je me devais d'être témoin et d'accepter son union. Que moi, autant qu'elle, nous devions accepter la tournure des choses, fatal et attendu.
- J'y serais, ma reine… Pour honorer ton couronnement.
Ton couronnement oui. Ton union, j'allais devoir réussir à l'avaler sans m'étrangler, mais je garderais le silence.

Je ne voulais pas l'envisager. Pas en parler et encore moins le précipiter. Il ne nous restait rien à vivre ensemble, avant qu'elle ne soit marier. Officiellement, elle était fiancé et promise. Nous n'avions rien à faire ensemble, mais que vouliez vous ! J'avais envie de l'emmener sans jamais la relâcher ! Comme si aucun lendemain ne devait arriver !
- Vous n'avez peur de rien, sirène ! chantonnais-je, en la serrant à moins.
Une espèce d'euphorie candide m'échappait, lorsqu'elle était là. La réalité était morose, loin de nos fantaisies, loin des murmures que nous avions échangés, lorsque l'Aube se levait. Est-ce que ton regard se portera encore sur moi, lorsque tu seras marié ? J'aurais pu regarder son profil des heures durant, fou de sa séduction de sirène. Tu seras la seule reine à envouter mon coeur, avait-je oser soupirer en tenant une de ses mains. C'aurait pu être il y a des décennies, comme hier. Mais tout avait changer si vite.
Comme ça remontait à loin et comme ça me semblait impossible.
Perdu dans mes souvenirs, je lui adressais un sourire tendre. Oui, profiter…
J'emmenais l'héritière à travers cette petite île, traversant la forêt que je connaissais comme ma poche. La soleil déclinait lentement, rasant les mats du Jolly et les voiles couleurs d'écumes.
- Eriel… Si ton peuple venait à vouloir couler nos navires… Le Jolly Rogers… Comment tu réagirais ?
Je n'avais pas envie d'en énoncer les raisons. Je ne me risquerais pas à provoquer la colère des sirènes. Ou alors, elle serait involontaire… une romance qui aurait mal tourner. Je craignais de la réaction des autres navires, de Rivebois. Je savais comme le soutien des sirènes étaient importante, mais je craignais que la pression de tombe sur ses épaules...

Code by Maugr

› arrivée : 05/03/2014

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hook ∞ eriel

Il hocha la tête. M'affirmant qu'il y serait. Je laissais échapper un léger soupire de soulagement. Il se devait d'être là, il se devait de venir. Je le voulais seulement à cet événement. J'avais ressenti cette petite tension. Qu'il me le montre ou non, il était sûr que mon beau capitaine n'était pas vraiment ravi à l'idée de venir à ce couronnement. Aurais-je répondu oui à un mariage entre Hook et une de ses aventures ? Certainement pas. Je caressais doucement sa joue, la mine quelque peu triste.

" J'ai besoin de vous y voir la-bas capitaine." Le voir là-bas signifierais t-il la fin ? Signifierait-il qu'il approuve cet engagement que je fais ? Tout étais si confus. L'homme auquel je devais appartenir n'avait encore guère réussi à prendre mon cœur, et pourtant Hook... j'en suis tellement prisonnière. Prisonnière de son cœur, de sa personne, de son âme. Le laisser partir et ne plus le revoir... non... impossible. La joie d'Hook m'emportait alors. Me serrant plus contre lui je lui répondis avec enthousiasme :

" Avec James hook, rien ne m'effraye ! " Son tendre sourira toucha mon cœur en un instant, un petit battement rapide, je m'envole, son sourire, son âme, une splendeur invisible, merveilleuse. J'avais fortement resserré sa main. "La seule et l'Unique, est-ce une promesse ?"

La fin de la journée approchait. L'après-midi touchait à sa fin sur cette île du crâne. Le soleil chaud et doux laisserait donc place à une lune froide et glaciale. L'air encore humide et légèrement chaud de l'île se fait sentir. Le Jolly Rogers. Nous y étions. Un navire toujours aussi imposant, un navire auquel je me suis déjà confrontée, plusieurs fois, je m'approchais et passait ma main sur le rebord. Je m'arrêtais un instant, l'entaille était toujours là. Je passais une main derrière mon dos, la cicatrice était toujours bel et bien là. Cette pirate... Pas la peine d'y penser. Je me retournais vers Hook. Interloqué. La réponse était si évidente. Spontanément je répondis un début de "oui" mais me ravissais.

Je posais mes mains sur le rebord du bateau me retournait pourtant mon regard sur l'horizon au loin. Un regard droit, sérieux presque impassible, indescriptible.

" Pourquoi me poses-tu cette question ? Tu connais déjà la réponse." Je soupirais. " J'ai peut-être par la passée attaqué le Jolly Rogers, mais je serais prête dès à présent à le sauver. " Je croisais les bras regardant l'horizon toujours évitant le regard d'hook. " Je vais devenir Reine, je prendrais cette décision. Tu n'as rien à craindre pour ton navire. Je ferais une annonce au royaume. C'est une promesse." J'étais déterminée à tenir cette promesse et à établir un pacte.

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› arrivée : 14/03/2014

MALUM DISCORDIAE

Ménélas rencontra des charmes dans Hélène, qu'avant d'être à Pâris la belle n'avait pas.

La future reine n'avait pas posé le pied sur le Jolly depuis bien longtemps. Des années, c'était ça ? De longues années qui séparaient nos querelles, nos poursuites et nos jeux. Et puis nos distances… Trop longue. Trop douloureuses et silencieuses. Depuis longtemps, Eriel ne faisait plus qu'effleurer le Jolly Rogers du regard. Après tout, elle et ma seconde ne pouvait pas se sentir, c'était viscérale et par honneur. Leur querelle ne s'était jamais éteinte et il était de mon devoir de préserver Eriel de Candice… Et inversement. Les femmes, délicieuses et compliqués… Comme je les aime. Mon regard se figea sur la main qu'elle portait à son dos… Deux lionnes défendant farouchement leur territoire. Eriel… Aussi indomptable que la mer et douce qu'une caresse.

Tout allait devenir si différent. Au point d'en faire mal au coeur et de poser sur lui un poids indescriptible. Ravageur, destructeur. Pourquoi il avait fallut que tu sois si envoutante, belle Eriel ? Je dessinais du regard la courbe ronde de ses reins, au rebond si idyllique qu'il faisait naitre un frisson de diable le long de mon dos.
Détourne la tête, James, ça vaut mieux.

Je la rejoins sur le bastingage, posant mes coudes dessus, à quelques pas d'écart. La distance entre nous est d'une tension quasi-palpable. J'aurais fondu entre ses bras à tout instant, mais nous avions une discussion sérieuse. Une qui n'engageait pas les deux amants inavoués que nous étions, mais un Capitaine et une future reine… Il était question d'immunité diplomatique, d'accord…
Surpris, je tourne aussitôt la tête vers elle, un silence s'installant entre nous. Elle m'échappait, pour les bras d'un autre homme, mais je gagnais la survie du Jolly Rogers. Terrible échange, pour sûre.
- Tu me promets la protection, Eriel … ? je battis des cils, effaré.
C'était une grande décision. Et qui ne plairais pas à tout le monde.
- Nous aurons peut-être de nouveau cette discussion… Quand ton époux tiendra ta gauche…
J'avais presque craché la mention de son " époux " l'amertume au bord des lèvres.
- La guerre gronde Eriel… Entre les pirates… Je ne supporterais pas de ne pas revoir ton sourire si le Neptune emporte le Jolly...

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› arrivée : 05/03/2014

our memories are playing in my dull mind.

hook ∞ eriel

J'avais prit une profonde inspiration. Il se passa quelques minutes avant que je ne réponde véritablement. Hook paraissait surpris. Je ne devais pas prendre cette décision à la légère, j'avais déjà pesé le pour et le contre. Ne pas faire d'erreur. Eriel tu es sur de ce que tu fais. Complètement. Je levais la tête et me retournais vers Hook, l'air toujours aussi déterminé. J'avais quand même un peu de mal vis-à-vis de Candice, protéger le Jolly roger pour elle. Je serrais les dents. Je le faisais pour Hook seulement pour Hook. Candice et moi c'est un autre combat.

Je prêtais serment levant la main droite.

" Moi, Eriel, Futur reine héritière du royaume des sirènes prête serment de ne pas toucher et de protéger le Jolly Rogers." Je levais les yeux au ciel, sachant pertinemment qu'ou qu'il soit Peter Pan aurait vent de ce que je venais de faire. Je m'approchais alors d'hook, le prenant par le col délicatement approchant sa tête de la mienne.

" Il n'y a personne d'autre ici et maintenant que toi et moi, époux ou pas si je ne peux te donner ma personne, je prends le risque de te donner au moins ma protection sûre et celle des autres sirènes, peu importe si ça plaît ou pas. Le Neptune ne l'emportera pas sur le Jolly Rogers fait moi confiance." Je pris sa main entre la mienne. J'espérais qu'il puisse ressentir ma sincérité.

Peut-être que je m'étais trop avancée. J'avais pris cette décision ici et maintenant sans l'avis de personne, j'avais pris ce risque et j'étais prête à assumer les conséquences. J'approchais alors délicatement mes lèvres près des siennes sans pour autant l'embrasser. La tension que j'avais ressentie avec Hook était si excitante, aphrodisiaque, électrisant, cette distance n'avait fait qu'augmenter mon désir envers hook. Nous étions fous, dangereux. La tension qui s'était créée, avait pour parfum les jeux dangereux qui nous unissait. L'attirance se faisait ressentir plongeant alors mes yeux dans les siens, je retenais mon souffle. Passant délicatement ma main sur ses cheveux, le doux rêve de nos deux corps ne formant qu'un m'avait doucement envahi, cette sensation de chaleur, ce petit sourire sur son visage, ce toucher si délicat qui pourrait fortement nous faire tomber tous les deux dans une addiction tellement forte qu'aucun de nous deux ne pourrait en sortir, une drogue finalement.

"Je me donnerais corps et âme pour ta personne, je suis prête à me mettre quelques sirènes à dos, je défendrais le Jolly moi-même. Tu le sais toi-même au fond de toi." Lui chuchotai-je. Mes paroles risques de me perdre. J'avais complètement confiance en Hook et je savais que je ne perdrais pas la sienne. Le couronnement se passerait bien, je le sentais, je le savais, il tiendrait.

Je me reculais légèrement lui tenant toujours la main. Le respect que je portais envers Hook était sans bornes. Ces mots; ces gestes qui me rendent si fébriles, son regard. Je détournais le regard quelques secondes. Il était peut-être temps pour moi d'y aller, aller avant de faire une bêtise, avant de regretter une parole.

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› arrivée : 14/03/2014

MALUM DISCORDIAE

Ménélas rencontra des charmes dans Hélène, qu'avant d'être à Pâris la belle n'avait pas.

Notre romance interdite avait prit une tournure solennel. Après mon amante, je faisais face à une reine. Durant nos jeunes années à courir l'un après, l'autre, j'avais tenu tête à une princesse. Poursuivant une jeune nymphe impétueuse et provocatrice. Mes yeux posés sur son visage noble, j'écoutais et savourait ses mots dans un silence entendu. Le Jolly, protégé… Et perdre tes beaux yeux, Eriel…
Je glissais ses doigts entre les siens, cherchant la caresse interdite de ses lèvres, alors qu'elle m'offrait la protection.
- Et si une guerre menace ton Royaume, Eriel… le Jolly Rogers sera de votre côté…

La futur reine me torture un peu plus, me donnant l'illusion d'un baiser. Je cherche un peu plus ses lèvres, les sourcils froncés, accusant la douleur de la tension qu'elle m'infligeait. J'aimais ses jeux, je l'aurais laissé encore mille ans la laisser me mettre à ses pieds. Elle me faisait courir alors qu'elle reculait et lorsqu'elle avançait, je me plaisais à reculer à mon tour. Un équilibre qui nous allait si bien, que nous avions apprivoiser avec le temps.
Ses mains avaient le don de faire naître des frissons dangereux sur tout mon corps, je soupirais un peu plus fort, m'avançant contre ses lèvres sans jamais les toucher. Il y avait trop de souvenir dans ses mains, trop de beaux rêves qui n'avait rien de promesse.
- Tu es dangereuse, Eriel… murmurais-je à mon tour, près de ses lèvres, les contemplant comme si c'était un trésor, mais c'est ce qui me plait…

Elle s'écarta de moi et je ressentis un vide trop profond pour être supportable. Comme si, subitement, on m'arrachait le coeur sans prévenir. Mes doigts glissèrent le long de siens, comme si j'étais prêt à la laisser rentrer… mais pas comme ça. C'était trop brute.
Aussitôt, je la ramenais à moi, la saisissant par la taille pour l'embrasser avec tout l'amour du monde. Amèrement, au fond de moi, mais sans retenu.
- Promets moi de ne pas l'aimer plus que moi… me laissais-je glisser contre ses lèvres, en m'écartant à peine de son corps.

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› arrivée : 05/03/2014

our memories are playing in my dull mind.

hook ∞ eriel

La guerre. J'espérais vraiment du plus profond de mon cœur qu'elle n'est pas lieu. Malheureusement, c'était pratiquement sûr et certain, pourquoi se faire des illusions. je ne savais pas quand ni où elle débuterait. C'est quelque peu effrayant en y repensant. Neverland est la cause de tout ceci, Peter Pan joue un grand rôle dedans aussi. Tout est manipulée contrôlée, chaque décision, chaque pacte, chaque événement, nous entraine un petit peu plus chacun dans cette hypothétique guerre. Essayant d'engendrer chez l'autre la haire, la rancune. J'ai juré de ne porter allégeance qu'aux sirènes. Aujourd'hui au Jolly Rogers, à James. Entendre le capitaine me dire que lui aussi nous garantira protection fut un véritable soulagement. Un soulagement de savoir qu'il sera de notre côté tout comme moi, que finalement nous nous protégions mutuellement malgré le fait que nous n'appartenons pas au même clan, que j'ai finalement une place dans son cœur, peut être un peu plus importante que je ne l'imaginais. Oh James. Te perdre me crèverait le cœur, je t'interdis de mourir, tu ferais de moi une veuve, veuve de son amante inavouée, une déséquilibrée, une névrosée. La folie m'emporterait.

J'avais senti ton âme, j'avais réussi à sentir ton être intérieur, le toi si merveilleux, si sensible, si attentionnée. Oui, ton âme est belle, belle et si douce. Il s'approche, je sens mon cœur battre un peu plus, il entre dans mon jeu, notre jeu. Tu passe ton temps à me suivre lorsque je veux te suivre et si je me mets à te suivre, est-ce que tu me suivras ? Est-ce que l'amour suffira ?

Je ne disais mot, l'observant. Son baiser, l'exaltation, des sentiments d'élévation, d'allégresse. Je posais mes deux mains délicatement sur les joues et le regarda, plongeant mon regard dans le sien, un regard captivant, un regard droit, sincère, honnête, un regard comme je savais les faire, un regard que James connaissait bien." James Hook, mon bel et tendre amour, j'aurais vogué avec vous pour l'éternité, je suis votre à jamais. Je vous aimerais plus que je ne l'aimerais. "

J'effleurais ses lèvres des miennes, lui déposant un très léger baiser, un baiser à peine perceptible, me reculant je lui pris sa main et lui fit un baisemain. Je souriais et m'inclinais alors face à lui faisant une révérence, tête baissée j'ajoutais.
"Votre Majesté."

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› arrivée : 14/03/2014

MALUM DISCORDIAE

Ménélas rencontra des charmes dans Hélène, qu'avant d'être à Pâris la belle n'avait pas.

D'aussi loin que je me souvienne, je n'étais pas homme à m'attacher. J'étais un conquérant, un matérialiste. Je prenais, sans jamais rendre. J'affichais à la face du monde mon habilité à cueillir et arracher tout ce que je voulais, les gardant jalousement pour moi. Eriel avait réussi à me faire poser genou à terre, j'aurais rampé pour qu'elle prenne tout de moi, la suppliant, pendu aux moindres de ses désirs et de ses ordres. Ce que tu as fais de moi, Eriel, c'est tien. J'aurais prêté allégeance, qu'importe les risques et qu'importe ce qu'en pensait le monde. Elle avait pêché ma dévotion avec une main délicate, subtile comme une brise pour attiser encore la passion qui m'animait. Et pourtant, il s'était passé tellement d'année, depuis notre première rencontre… Et aucune vague n'aurait pu taire le feu qui me poussait à conquérir la belle Eriel.
S'il y a bien une chose plaisante dans ce monde, c'est de savoir qu'une femme est votre. Pas uniquement de corps, mais qu'elle a offert son être à votre personne… Un sourire joueur se pose sur mes lèvres, jubilant à chacun de ses mots. Sauf que la belle sait comment rabattre mes ardeurs et me rabattre qu'elle gagnerait tout les combats que j'engagerais…
Une illusion de baiser que je me force à essayer de rattraper, mes dents frôlent à peine les lèvres que je veux mienne.

Je me mords la lèvre, vrillant sur elle un regard brulant. Comme c'est cruel de jouer maintenant, douce princesse.

Comme si je m'attendais à ce qu'elle s'incline. Surtout, je laisse échappé un « oh ! » Bien présomptueux. Mine de rien, je m’incline à mon tour, un peu moins qu’elle… Quoi ? Je me prenais pour son roi, oui.
« - Altesse… Vous serez ma reine, de coeur et d’âme, qu’importe la bague qui se trouvera à votre doigt et la place qu’on occupera dans votre couche… »
La dernière idée laissa glisser sur moi un frisson de rage que j’eus du mal à contenir. J’aurais coller un poing bagué de chevalière sur son époux pour l’affront qu’il me faisait sans savoir… Sur ses mots, je prenais sa main, glissant une de mes chevalières sur son annulaire.
« - Au cas où un jour, tu as l’insolence de m’oublier… »
j’esquissais un sourire doux… malheureux au fond. Eriel, m’oublier ? Je ne me relèverais plus et le Jolly sombrerait derrière moi.

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› arrivée : 05/03/2014

I'll be the one you won't forget.

hook ∞ eriel

Je laissais échapper un petit rire amusé. Voir Hook, s'incliner était vraiment quelque chose de drôle, un geste qui n'est vraiment pas fait pour lui. Ces tendres mots avaient su toucher mon cœur. Il m'offrit une chevalière en guise de souvenir. Il pouvait en être sûr, cette bague sera à mon doigt chaque jour, chaque heure, chaque mois, années, chaque seconde qui nous sépare l'un de l'autre. Ce précieux bijou m'était devenu alors quelque chose d'indispensable. L'oubli ? Jamais. Comment peux-tu oser penser une seule seconde à l'oubli ? Jamais.

" C'est mal me connaître mon cher Capitaine! " avais-je dit la voix tremblante. James Hook, jamais je ne t'oublierais. Promesse d'une reine, lorsqu'une reine vous promet la lune elle s'y engage pour l'éternité. Je t'offre mon empire hook.

Le geste me toucha, il me toucha tellement que je sentis les larmes monter en moi. Non, il ne fallait absolument pas pleurer Eriel, surtout pas en face de lui. Dans un grand élan de spontanéité, je l'attrapais le serrant fortement contre moi, comme agrippée à lui. Les yeux fermés, je profitais de ce dernier instant. Soupirante. Je me reculais, doucement, lentement, marchant à reculons. Impossible de lui tourner le dos. Me morfondant dans la nuit sombre qui était déjà présente depuis maintenant quelque temps. La démarche de l'enfer, celle qui vous torture de l'intérieur, qui vous prend par la gorge, vous coupe le souffle vous rend muet.

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Don’t forget to breathe. (Hook/Eriel)

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