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| (Mika) « La vengeance est une justice sauvage. » | |
| Auteur | Message |
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Invité | Sujet: (Mika) « La vengeance est une justice sauvage. » Lun 28 Avr - 23:32 | |
| Esteban J. Aguila ft. Mika ~ The Circus keys to the kingdom | identity |
⊰ pour quelle raison êtes-vous venu(e) à neverland ou y demeurez-vous actuellement, alors que le monde réel est si grand ? Je ne suis venu ici que pour trouver le meurtrier de ma sœur. Seulement pour ça. Je n'avais plus rien à perdre, personne qui ne m'attendait dans le monde réel.. Et l'idée de pouvoir me venger me semblait la seule idée raisonnable parmi toutes celles que j'avais. Alors, j'ai fait mes recherches qui m'ont conduites ici. A Neverland. Je suis tombé amoureux de cet endroit. Si les pirates et les adultes ne s'évertuaient pas à polluer Neverland, ce serait un endroit superbe, qui aurait vraiment plu à ma sœur. C'est devenu mon nouveau "chez-moi" et j'ai désormais plus de raisons de rester ici que de repartir. Il y a Iris, et Pandore.. C'est également pour elles que je reste ici. ⊰ pensez-vous que la guerre est inévitable, ou êtes-vous de ceux qui croient que tout le monde peut encore trouver un terrain d'entente ? La guerre est inévitable. Je tiens une taverne, j'entends les conversations.. Et tout le monde à Neverland pense trop égoïstement pour qu'une guerre n'éclate pas. Les enfants veulent reprendre leurs droits, mais les adultes ne comptent pas se laisser faire. La guerre est imminente, et je n'y prendrais partie que pour protéger Iris et Pandore ou pour regarder les responsables de la mort de ma sœur périrent. Pour le reste, ce ne sont pas mes affaires, et je continuerais à bosser dans ma taverne et à servir les rares personnes qui prendront encore le temps de vivre. ⊰ quelle est la chose la plus importante à vos yeux ? l'amour, l'argent ou la réussite ? La colère et le désir de vengeance qui m'animent ne sont là qu'à cause de l'amour. C'est la chose la plus importante à mes yeux. Je ne parle pas des sentiments amoureux, je n'ai jamais ressenti ce genre de sentiments, je n'ai jamais eu le temps de seulement me poser la question de savoir si je voulais tomber amoureux.. Même si mon coeur, lui, n'est pas d'accord avec cette vérité en ce moment, mais passons.. Je parle d'un amour plus fort, celui qui devient une force et une faiblesse, celui qui peut vous faire faire n'importe quoi pour quelqu'un. L'amour d'un proche, d'une personne que vous ne voulez pas voir sortir de votre vie.. J'avais ma sœur, je l'aimais inconditionnellement.. Et lorsque j'ai perdu Raquel, Iris m'a permis de ne pas sombrer grâce à l'amour qu'elle me porte. Alors l'amour est la chose la plus importante au monde à mes yeux.. ⊰ si l'on vous annonçait que vous alliez mourir demain, quelle est cette fameuse dernière chose que vous feriez ? Je tuerai le meurtrier de Raquel de mes mains, après l'avoir fait longuement souffrir. Je le regarderai agoniser et je me délecterai de sa souffrance. Je briserai tout ce à quoi il tient, absolument tout.. Et s'il me reste un peu de temps, j'irai embrasser Iris, la remercier pour tout ce qu'elle a fait pour moi.. Et j'irai trouver Pandore. J'irai lui dire à quel point je suis fou amoureux d'elle et à quel point elle a prit une place énorme dans mon existence. | ⊰ nom et prénoms : Je me nomme Esteban Juan Aguila. Identité que je dois à mes parents. ⊰ âge, en apparence et réellement : Je suis âgé de 35 ans, mais il me semble que j'ai conservé l'apparence de mes 31 ans. ⊰ lieu de naissance : A Séville, en Espagne. ⊰ origines et nationalité : Espagnol de naissance et d'origine. Mais je suis naturalisé Anglais depuis mon immigration dans ce pays. ⊰ études, emploi : Je suis gérant de la taverne "El Antro Del Diablo" à Rivebois. C'était déjà le cas dans le monde réel, je n'ai fait qu'exporter mon affaire. ⊰ situation financière : Moyenne ⊰ statut marital : Célibataire, mais très fortement amoureux, il faudra bien que je me l'avoue à moi-même un jour.. ⊰ orientation sexuelle : Hétérosexuel ⊰ allégeance : Les sirènes ont clairement ma loyauté et je ne laisserais personne leur faire du mal. Et je protégerais également les enfants perdus, du mieux que je le peux.. ⊰ sa vie à neverland : J'y suis arrivé il y a quatre ans, à bord d'un navire pirate.. Cet endroit serait d'ailleurs absolument parfait sans la présence malsaine des pirates et de certains adultes.. ⊰ qualités : Paternel - Cultivé - Patient - Calme - Courageux - Réfléchi - Déterminé - Tendre ⊰ défauts : Surprotecteur - Manipulateur - Calculateur - Rancunier - Moralisateur - Buté - Prêt-à-tout - Violent dans certaines situations |
| | this person you are | ⊰ prénom et pseudo : Marine/Stick ⊰ âge : 21 ans ⊰ comment tu as découvert le forum : j'y suis déjà sous les traits de Candice et de Persée ⊰ ce que tu en penses : C'est ma deuxième maison, ici, en vrai ! ⊰ l'avatar que tu utilises : Mika ⊰ crédits : candyswanepoels, legendmika & Inconnu (Tumblr) ⊰ un dernier mot pour la fin : Vous m'avez rendue cinglée huhu. |
Alaska pour Lost Children
Dernière édition par Esteban J. Aguila le Jeu 1 Mai - 3:40, édité 4 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: (Mika) « La vengeance est une justice sauvage. » Lun 28 Avr - 23:32 | |
| we can't get no love without sacrifice | ❝ l'enfant, c'est un feu pur dont la chaleur caresse ; c'est de la gaîté sainte et du bonheur sacré, c'est le nom paternel dans un rayon doré ; les rayons et les ombres-mères, l'enfant qui joue à votre seuil joyeux (victor hugo)
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Cette histoire, mon histoire, commence il y a 35 ans dans un petit quartier bien pauvre de Séville, en Espagne. Mes parents étaient jeunes, très jeunes, lorsque je suis apparu dans leurs vies. Un petit accident, qu’ils n’avaient pas eu le choix d’assumer, même si ça leur avait valu de se faire renier par leurs familles respectives. Ma mère avait 17 ans, lorsqu’elle est tombée enceinte de moi. Mon père n’avait que quelques années de plus qu’elle. Ils étaient jeunes et amoureux, se voyant en cachette derrière l’église du quartier pour s’embrasser ou faire bien plus. Enfin, ça, ce ne sont pas mes affaires.. Lorsque je suis arrivé, mes parents n’étaient clairement pas prêts pour ça. Mais ils ont été des parents affectueux, et jamais je n’ai douté de leur amour pour moi. Ils essayaient de me donner une vie correcte et une bonne éducation, pour que je ne fasse pas les mêmes erreurs qu’eux. Certes, nous étions pauvres. Mais je n’ai pas eu une enfance malheureuse. J’étais avec ma famille, c’était tout ce qui m’importait même enfant. Même s’il y avait des jours où j’avais faim, ou froid. Il y avait les histoires de ma mère pour me réchauffer, et la bouillie faites avec les céréales que mon père arrivait à voler pour me nourrir. Nous avons vécus longtemps comme ça, et je m’amusais avec un rien. J’étais le trésor de ma mère, la fierté de mon père et ils étaient ma vie toute entière. Nous n’étions pas les seules familles à vivre aussi pauvrement, après tout. Mais ça m’allait. Tant que j’étais avec eux, tant que j’entendais mon père m’appeler « Mon garçon » tout m’allait.
Notre situation a commencé à s’améliorer doucement vers mes 16 ans.. Mon père avait trouvé un emploi fixe, et ma mère travaillait occasionnellement en tant que femme de ménage. Certes, elle ne faisait pas énormément d’heures, étant de fragile constitution, mais c’était suffisant pour avoir de quoi manger. Nous avons même pu avoir un plus grand « chez nous » et pour la première fois de ma vie, j’ai pu avoir ma propre chambre. Les choses s’amélioraient pour nous, et nous en étions heureux. Pour ma part, en marge de mes études que mes parents avaient tenu à ce que je suive, je commençais à travailler dans quelques bars de la ville en tant que serveur et barman occasionnel pour permettre à mes parents d’avoir un peu plus d’argent à la fin du mois. C’était ma façon à moi de contribuer à ce que notre foyer sorte de la misère. Ainsi allait notre vie.. Jusqu’au jour où ma mère tomba à nouveau enceinte, un an plus tard. La perspective de devenir grand frère réveillait en moi des instincts protecteurs plus forts encore que tout ce que j’avais pu ressentir jusque là. Ma mère fut forcée d’être alitée dès son troisième mois de grossesse, et j’ai pris la décision de me mettre à travailler à plein temps pour que nous ne manquions de rien. Je lui disais souvent de ne pas s’inquiéter. Notre famille était assez solide pour accueillir un enfant, je le savais. Ou du moins, je le croyais. Mon père était fier de ma détermination et de mon sens de la famille. Pour moi, c’était simplement naturel, c’était ainsi que mes parents m’avaient élevé.. Je n’avais simplement pas pensé à la perspective de perdre ma mère en accueillant ma sœur..
Raquel est née, et ma mère est décédée en lui donnant naissance. Je ne sais pas comment le plus beau jour de ma vie a également pu devenir un des pires.. Mais ce fut le cas. Mon père était dévasté, et il avait une expression sur le visage que je ne lui connaissais pas lorsque les médecins lui ont annoncé la terrible nouvelle. Il a posé une main sur mon épaule, comme pour s’empêcher de chuter, tandis que mes propres yeux se mouillaient de larmes. Il a demandé à voir Raquel, il lui a donné son nom et le prénom de notre mère en second prénom.. Il a essayé d’être fort pour nous, mais il mourrait intérieurement. Je le voyais bien ; sa femme était toute sa vie, et la perdre n’a fait que l’anéantir. Il n’en voulait pas à ma sœur, personne n’en voulait à ce bébé qui n’avait jamais demandé à naitre dans de telles circonstances.. Mais le fait est qu’il a fini par partir, un beau matin, incapable de continuer à s’occuper de nous en vivant avec le vide qu’avait laissé la mort de notre mère en lui. Raquel avait trois ans, elle était ce tout ce qu’il me restait.. Elle était ma sœur, ma vie, mon trésor.. Mais très vite, les autorités compétentes se sont intéressés à nous. Ils ont placé Raquel dans un orphelinat, prétextant que j’étais probablement incapable de m’occuper d’un enfant en bas âge. C’était faux. Depuis la naissance de Raquel, c’était moi qui m’occupais d’elle, c’était moi qui l’élevait.. J’ai mis de côté mon adolescence et mes plus belles années pour cette enfant… Et ils me la prenaient, ils me l’enlevaient. Ils me privaient de ma seule famille..
J’ai essayé de m’y opposer, mais personne ne m’as écouté.. Je n’avais que 20 ans, je travaillais dans un bar et on ne pouvait pas me confier un enfant, disaient-ils. Mais Raquel était ma seule famille, et je ne voulais pas qu’elle vive dans un orphelinat ! A cet instant, j’ai pris la décision de leur prouver que je pouvais m’occuper d’elle. Que j’étais capable de l’élever et de lui donner tout ce dont elle avait besoin. Sans trop m’en rendre compte, ce n’était pas en frère que je me plaçais, mais en père. Puisque le nôtre était parti sans se retourner, c’était mon rôle de prendre cette place ! On m’autorisait à rendre visite à Raquel, à l’orphelinat.. Et chaque jour, après le travail, j’y allais. Pour ne rien manquer. Je lui avais appris à marcher, puis à parler, et personne ne pouvait me séparer de ma sœur.. C’est moi qui ai séché ses larmes lorsque je devais repartir de l’orphelinat, moi qui lui lisait des histoires pour la calmer. Raquel me réclamait chaque jour.. J’ai tout fait pour Raquel. Tout mon temps libre, c’était avec elle que je le passais, tout en m’enfonçant dans des démarches interminables pour obtenir enfin sa garde. Je n’avais pas le droit de l’abandonner. Et mes efforts, mes sacrifices, ont servis à quelque chose ; j’avais 25 ans lorsque le tribunal a rendu son verdict. « Monsieur Esteban Juan Aguila ici présent est apte à prendre sous sa responsabilité Mademoiselle Raquel Maria Aguila, et devient dès à présent et sur ordre du juge aux affaires familiales son tuteur légal. La séance est levée. » Le soir même, elle posait ses petites valises dans mon appartement.. Et le soir même, nous avions dormi ensemble dans mon petit lit, elle dans mes bras sans vouloir me lâcher de peur qu’on ne l’emmène encore loin de moi..
Dès cet instant, j’ai commencé à mettre de l’argent de côté. Je voulais quitter Séville, quitter l’Espagne avec Raquel. Il y avait trop de mauvais souvenirs ici, trop de douleur et j’avais besoin de tourner la page. Je devais jongler entre mon métier, et l’attention toute particulière que demande une enfant de 8 ans, mais je m’en sortais. C’est un an plus tard que nous avons pu aller nous installer en Angleterre. Un nouvel endroit, pour recommencer notre vie à zéro. J’ai tout fait pour trouver du travail le plus rapidement possible, et j’ai été embauché dans une taverne non loin d’un port. De celle où les marins venaient festoyer. Raquel allait à l’école, et nous avions nos petits rituels.. La vie était paisible. Jusqu’à ce que j’apprenne que ma petite sœur n’était pas heureuse en Angleterre. Les enfants se moquaient de ses yeux noirs, de son accent espagnol et de ses lacunes en anglais. Elle était la tête de turc de l’école, celle que les autres bousculaient, celle à qui ont volait repas et goûter.. Jamais je ne me suis mis autant en colère que le jour où j’ai découvert tout ça ! C’est Raquel qui m’a calmé, et j’ai cherché des solutions pour qu’elle soit heureuse. Elle ne voulait plus aller à l’école, ça lui faisait peur, et je ne pouvais pas pardonner ceux qui lui avaient fait du mal. Je l’ai changé d’établissement, et elle s’est fait des amis.. Elle s’est épanouie, et c’était tout ce qui comptait pour moi, qu’importe le nombre d’heures que je devais faire à la taverne pour lui offrir le meilleur. D’ailleurs, peu de temps avant son treizième anniversaire, le gérant de la taverne trop vieux pour continuer son business me le confia. Ca faisait toujours plus d’argent, et je commençais à avoir une certaine influence dans le milieu. On connaissait ma taverne dans tout Londres.. Mais s’occuper de soulards attire bien des ennuis, et je ne sais pas à quel moment j’ai fait l’erreur de trop.
Il y a eu une violente altercation dans ma taverne, et je suis intervenu. C’était autant mon job que de servir des verres.. Seulement, cette intervention ne fut pas sans conséquences.. Alors que je rentrais chez moi après avoir fermé la taverne, un an après en être devenu le gérant, un spectacle immonde me coupa les jambes. Je suis tombée à genoux sur le sol crade, les larmes roulant sur mes joues sans que je ne sois capable de les contenir.. Elle était là, devant moi, en train de se noyer dans son propre sang, respirant à peine. Raquel. On lui avait fait du mal, à quelques mètres de moi, et je n’avais pas été capable d’être là pour la sauver. Je ne me rappelle même pas comment j’ai réussi à me rendre jusqu’à elle, à la serrer dans mes bras en lui promettant que ça irait.. Elle s’est éteint contre moi. Ce jour fut le pire de mon existence. Je ne crois pas pouvoir ressentir pareille souffrance, je ne veux pas croire que ça puisse être possible.. Je suis restée avec Raquel dans mes bras jusqu’à ce qu’on me trouve. L’arme qui avait servi à la tuer se trouvait non loin, et la police a pu en déduire que je n’étais pas le meurtrier de ma sœur.. Oh non, jamais je n’aurais pu la tuer.. Mais j’ai juré que j’allai retrouvé l’ordure qui avait fait ça, l’ordure qui m’avait arraché ma sœur ! J’ai mené une petite enquête, animé par un désir de vengeance presque étouffant qui me conduisit jusqu’à un navire qui amarrait souvent non loin de ma taverne. Le Neptune. Je savais que le meurtrier de ma sœur se trouvait à bord. Ce navire, disait-on, pouvait m’emmener loin de l’Angleterre. Je n’avais plus rien à perdre, et lorsqu’on me fit la proposition d’exporter « El Antro Del Diablo » ma taverne, dans cet endroit nommé Neverland, je savais que je tenais là la possibilité d’avoir ma vengeance. Alors, je suis parti. Plus rien ne me retenait dans le monde réel. La douleur qui grandissait en moi n'avait aucune limite, je me sentais brisé, anéanti.. Une lueur assassine brillait dans mes yeux. J’étais fou de douleur. Prêt-à-tout pour faire payer son geste au meurtrier de ma sœur.
Je suis tombé amoureux de Neverland. Seule la présence d’adultes mal intentionnés gâchait le paysage parfait crée par un garçon du nom de Peter Pan. Je ne l’ai jamais rencontré, mais si cela devait arriver un jour, il serait certain que je lui offrirai ma loyauté sans réfléchir un seul instant. Raquel aurait adoré la plage magnifique qu’il y avait non loin de Rivebois, je le savais, et c’était exactement pour cette raison que je m’y rendais aussi souvent que je le pouvais. Sans pudeur, me croyant seul, je me laissais aller à ma peine, j’hurlais même parfois ma douleur.. Et je parlais à Raquel, ma douce Raquel disparue, convaincu qu'elle pouvait m'entendre peu importe l'endroit où elle se trouvait.. Quelques rumeurs ont commencées à se propager à mon sujet. Des rumeurs disant que j’avais perdu ma fille tragiquement, d’abord. Je devais faire taire ces rumeurs, et dans une colère sourde, j’ai fini par lâcher la vérité. Par lâcher qu’un pirate du Neptune avait tué ma sœur dans le monde réel, et que le jour où je le trouverais, il mourrait sans plus de cérémonie.. Qu’importe.. C’est sur la plage que j’ai rencontré Iris pour la première fois.. J’étais en train de pleurer, et elle est venue prêt de moi.. J’ai cru à un mirage. Elle aurait pu être Raquel, elles se ressemblaient tellement ! J’avais l’impression qu’elle me connaissait déjà, alors qu’elle n’était qu’une inconnue pour moi.. Mais qu’importe. Ses mots tendres, ses bras m’enlaçant.. Tout ça arriva à me calmer sans que je ne sache exactement comment. Je me suis écroulé dans ses bras, en pleurs, et elle m’a simplement serré contre elle sans rien dire. Elle m’a regardé en souriant tendrement et tristement à la fois, avant de partir et de me promettre qu’elle ne me laisserait pas seul. Et nous nous sommes vus le lendemain, et tous les autres jours ensuite. Et pendant ses rencontres, la seule chose que j’étais capable de faire, c’était de pleurer dans ses bras. Et elle restait là, patiemment, à simplement caresser mes cheveux. Mon Iris, ma petite fleur qui a sauvé mon âme lorsque plus personne ne pouvait le faire à sa place.. Notre relation est devenue fusionnelle tellement vite, que je ne me suis même pas rendu compte à quel moment j’ai commencé à autant tenir à elle. Elle a gardé le secret de sa race pendant quelque temps, avant de m’avouer qu’elle était une sirène.. Ça ne m’a pas effrayé.. Mon cœur semblait arrêter de se briser lorsque j’étais avec elle, et c’était tout ce qui m’importait. Je n’étais bien que lové dans ses bras.. Iris.. Si quoi que ce soit devait lui arriver, je crois que j’en deviendrais fou ! J’ai appris à la connaitre, et sa ressemblance avec Raquel – autant physique que psychologique – était effrayante.. Mais pour autant, je savais qu’elle n’était pas Raquel. Je savais que la moindre des choses que je pouvais faire pour la remercier d’avoir toujours été là pour moi, pour la remercier d’avoir recollé des morceaux de mon cœur que je croyais avoir perdu à jamais, c’était de la voir comme Iris et non comme ma sœur décédée. De l’aimer pour elle, et non pas parce qu’elle ressemblait tellement à mon petit trésor.. Et je l’aime, d’un amour inconditionnel. D’un amour de frère, de père, d’ami.. Je ne pourrais plus vivre sans elle.
Iris m’a aidé à me relever, pas à pas, sans jamais lâcher ma main. Mon rayon de soleil dans le néant de ma douleur. Je lui ai confié ma peine, et en contrepartie, elle m’a confié sa joie. Elle est celle qui essaie de tempérer mon envie de vengeance, sans pour autant la juger. Iris est essentielle à mon existence.. Aujourd’hui, je ne pense qu’à me venger des pirates, et qu’à protéger Iris des humains. Mais il n’y a pas qu’Iris aujourd’hui, dans ma vie.. Pandore, ma douce Pandore, qui porte délicieusement son prénom.. La première fois que cette sirène aux cheveux flamboyants a passé la porte de la taverne en disant vouloir rencontrer le gérant, mon cœur a presque manqué un battement. Et pas seulement parce qu’elle était d’une beauté à couper le souffle.. Il y avait cette lueur dans son regard, la même lueur que celle qui brillait dans le mien. J’ai eu le coup de foudre.. Et il y a cette proximité qui s’est de suite installée entre nous.. Nous étions fait pour nous allier, et nous nous sommes trouvés.. Je l’ai embauché comme serveuse dans ma taverne, et à nous deux, nous cherchons le meilleur moyen de nous venger. Elle me fait frissonner lorsqu’elle sème sans trop en avoir l’air la discorde dans la taverne. Lorsqu’elle pousse à faire ressortir le pire des humains dans le seul but de les regarder s’entre-tuer.. Oh que je l’aime, lorsqu’elle a cette lueur de folie douce dans le regard.. Oh que je l'aime tout court.. Si Iris est celle qui me pousse à montrer ce que j’ai de meilleur en moi, Pandore m’entraine dans une douce descente aux Enfers qui me rend indéniablement vivant.. Et je l’aime pour ça.. Je me damnerai pour elle, c’est certain.. Alaska pour Lost Children
Dernière édition par Esteban J. Aguila le Mer 30 Avr - 21:31, édité 3 fois |
| | | Invité | | | | Invité | Sujet: Re: (Mika) « La vengeance est une justice sauvage. » Lun 28 Avr - 23:49 | |
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| | | Eriel ❝ delightfully chaotic ϟ a beautiful mess. | | | | Aénor | Sujet: Re: (Mika) « La vengeance est une justice sauvage. » Mar 29 Avr - 9:20 | |
| Rebienvenuuuuuuuuuuue Bonne chance pour ta fiche et si tu as la moindre question, tu sais où nous trouver ! |
| | | Invité | Sujet: Re: (Mika) « La vengeance est une justice sauvage. » Mar 29 Avr - 10:47 | |
| Iris ; Ma Choupinette *modegrandfrereniaisactivé* Pandore ; C'toi qui envoie qui steak frais M'selle la sirène trop seksy *-* Eriel ; Tu pourra venir faire un tour dans El antro del Diablo, le conso sont gratuites pour les sirènes /PAN/ Merciiii à toi Aénor ; Merciiiiiii Je pense pas que j'aurais de soucis maintenant, mais en cas, je viendrais vous embêter |
| | | Peter Pan ❝ you have fire, i like fire. | Sujet: Re: (Mika) « La vengeance est une justice sauvage. » Mar 29 Avr - 11:40 | |
| rebienvenue mika en avatar, ça déchire tu connais la maison, donc n'hésite pas ! |
| | | Invité | Sujet: Re: (Mika) « La vengeance est une justice sauvage. » Mer 30 Avr - 13:28 | |
| Merci Peter |
| | | Invité | Sujet: Re: (Mika) « La vengeance est une justice sauvage. » Mer 30 Avr - 18:58 | |
| bienvenue :) avec plaisir un lien avec toi ^^ |
| | | Aénor | Sujet: Re: (Mika) « La vengeance est une justice sauvage. » Jeu 1 Mai - 9:04 | |
| | ❝ Always be yourself, express yourself, have faith in yourself, do not go out and look for a successful personality and duplicate it.
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Fiche validée ! J'adore le personnage, ça nous promet de belles choses ! Et puis son histoire est très touchante, je suis fan de ta plume Choses à faire. Ton travail n'est pas terminé, tu as encore des choses à faire ! En effet, tu vas devoir recenser son métier et ton rang dans la société ! Si tu ne veux pas dormir dehors, tu vas également devoir te trouver un toit, Neverland n'est pas sûr la nuit ! Comme personne n'aime être seul, tu peux remplir ta fiche de liens et n'oublie pas de la mettre à jour régulièrement ! Et enfin, tu peux faire ta fiche de sujets, envoyer des fées porter tes missives, et même créer des scenarios. Le reste du forum t'est ouvert, amuse-toi bien parmi nous ! |
| | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: (Mika) « La vengeance est une justice sauvage. » | |
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| | | | (Mika) « La vengeance est une justice sauvage. » | |
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