Sujet: (Pandore) Keep calm and listen to me Jeu 8 Mai - 1:29
Keep calm and listen to me
il y a des priorités plus grandes que ça, honey
Ma conversation avec Iris m’était vraiment restée en travers de la gorge. Pour la première fois depuis que je la connaissais, je m’étais senti con face à elle. Vraiment très con. Iris était, à mes yeux, encore une enfant.. Et qu’elle ai pu entendre parler du fait que je couchais avec Pandore avait de quoi me rendre mal à l’aise, il fallait bien l’avouer. Peut-être était-ce stupide, mais je me sentais fautif dans l’histoire. J’avais eu l’impression d’avoir déçu Iris, d’une certaine façon, et cette pensée m’était insupportable.. La femme de ma vie, c’était elle après tout, d’une certaine façon. Parce qu’une petite sœur doit toujours rester le principal centre d’attention, c’est la femme la plus importante de la vie d’un homme juste après la maman.. Et en laissant les rumeurs arriver jusqu’à ses oreilles, j’avais l’impression d’être un mauvais frère. De ne pas avoir pu la protéger de quelque chose qui n’était pas encore de son âge. Je me sentais presque misérable, en réalité. Ça pouvait peut-être sembler un peu fort, voir carrément abusif comme vision des choses.. Mais c’était ma façon d’être, et je n’y pouvais pas grand-chose.
J’avais clairement l’impression d’avoir abusé de la confiance d’Iris, et cette idée m’insupportait totalement.. Et puis, elle m’avait vraiment passé à la moulinette. Et ça n’avait clairement rien eu d’agréable, tout au contraire ! Le mal de crâne que je m’étais coltiné pour le reste de la soirée pouvait même en témoigner.. Ce fut une voix qui me tira de mes pensées, pour me ramener brutalement à l’instant présent. Une voix masculine, chevrotante, qui puait l’alcool à 15 milles kilomètres à la ronde.. Parfois, je me demandais pourquoi j’avais choisi de devenir tavernier, avant de me rappeler brièvement que ça avait été une passion fut un temps.. L’homme bourré me meugla des phrases incompréhensibles, et je le regardais presque avec pitié.. Mais, forcément, il a fallu qu’il se détourne du bar et que je le suive des yeux pour déclencher la troisième guerre mondiale dans l’Antre du Diable.. Parce qu’en plus d’être un soulard beurré au beau milieu de la taverne, Monsieur cru bon d’aller saluer la serveuse. Ma serveuse. Ma Pandore. Et sa grosse main horripilante qui alla s’abattre sur le magnifique fessier de mon employée et amante fit monter ma colère en flèche.
Je posais le verre que je tenais à la main si violemment que le bruit du verre sur le comptoir eut au moins le mérite de faire taire la plupart des gens. Le temps de contourner mon bar, que j’agrippais déjà le pauvre soulard dégénéré par le col, la mâchoire serrée, et ses protestations eurent juste comme effet de me faire serrer encore un peu plus le tissu que je tenais entre mes doigts. Je devais me retenir pour ne pas l’insulter, et je le jetais dehors comme un vulgaire sac. Et de toute façon, plein comme il l’était, la comparaison n’avait jamais été aussi bonne. « La prochaine fois que tu touches à une de mes employées, c’est pas la porte que tu prendras mais mon poing dans ta face de poivrot. On est dans une taverne ici, pas dans un vide-couilles ! La maison close, c’est au bout de la rue ! »
Ça aurait pu faire marrer n’importe qui, mais ma voix grave et tremblante de rage suffisait à elle seule à faire comprendre que je ne plaisantais pas. Je crois que mon attitude jouait aussi pour beaucoup.. Du haut de mon mètre 91, je dominais clairement le soulard et je restais bien droit pour bien montrer que je n'allais pas m'abaisser face à lui. Quant à mes poings, ils étaient si serrés que mes jointures en devenaient laiteuse malgré mon métissage. « Dégage du pas de ma porte. » Je me retenais de cracher à ses pieds, puis retourna à l’intérieur de la taverne et pour scruter les réactions des gens.. Et puis, merde, je leur devais rien à tous ces cons ! « On ferme ! » tonnais-je, en commençant à passer entre les tables pour ramasser les choppes et autres verres « Pour les moins contents, y’a la taverne de l’autre côté de la rue qui ouvre jusqu’au bout de la nuit. Moi, j’suis pas une discothèque. Bonne soirée. » J’aidais un type à se relever, et je pris même le temps de raccompagner une bonne femme qui faisait la moitié de moi et qui tanguais comme un navire en pleine tempête. Il fallut plusieurs longues minutes avant de vider la taverne.. Mais je pu enfin souffler lorsque le dernier client quitta l’établissement en maudissant le patron du lieu, moi en l'occurrence. « Pandore, tu m’aides à faire la fermeture et à nettoyer tout ça.. » lançais-je plus doucement et calmement que la façon dont j'avais parlé précédemment, en libérant mon autre employée par la même occasion..
Ce ne fut que lorsque l’autre demoiselle fut sortie de la taverne que je m’approchais enfin de Pandore pour l’attraper par la taille et enfouir mon visage dans son cou pour y poser un baiser en la collant contre moi. Je ne pouvais pas m’en empêcher.. J’avais besoin de la sentir contre moi, besoin de sentir son odeur.. Me redressant, je fis remonter mes mains jusqu’à son visage que j’encadrais pour lui poser un baiser sur le front tendrement. « Ça va ? J’suis désolé, j’aurais dû intervenir dès que j’ai vu ce type tanguer vers toi, ça t’aurais évité la main au cul.. » Je lui dégageais une mèche de cheveux, et je ne pu m’empêcher de lui sourire. Bon Dieu, ce que j’avais envie de l’embrasser, là, tout de suite. Mais.. Je devais lui parler, avant ça.. Même si, clairement, ce soir n’était pas le bon soir pour ça. J’étais terriblement sur les nerfs en ce moment, ça en devenait franchement insupportable..
mocking jay.
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Sujet: Re: (Pandore) Keep calm and listen to me Jeu 29 Mai - 0:36
Keep calm and listen to me
Sept nuances de péchés en un seul coup d'œil.
Pandore observait doucement mais, sûrement la taverne se remplir à peine ouverte une bonne partie de la population se précipiter dans la taverne. Ils considéraient sûrement la taverne comme leur deuxième maison, à quel point leurs vies étaient sombres pour qu'ils préfèrent passer leurs temps à boire jusqu'au point mort ? C'était clairement une chose que Pandore ne comprenait pas, les tavernes n'étaient pas ses lieux préférés et généralement elle n'y mettait les pieds seulement pour travailler aux côtés de son beau métis ou bien pour récupérer Célos ivre mort, encore une chose qu'elle ne comprenait pas. Pourquoi les gens avaient-ils besoin de boire autant ? Oui bon cette question était celle d'une personne frustrée de pas tenir l'alcool et Pandore ne l'assumait pas vraiment. La seule fois qu'elle avait touchée à l'alcool était lorsqu'elle avait eu le malheur d'acceptés l'un des verres des clients présents puis, d'un verre englouti était passé à quelques-uns bien qu'au bout du deuxième verre elle était déjà ivre hors, à cette époque ça avait bien fait marée les clients de voir la petite serveuse ne tenant pas l'alcool. Evidemment elle se souvenait de pas grand-chose après sa cuite, son dernier souvenir était d'avoir gueulé sur Esteban parce qu'il lui retirait son verre depuis, elle avait sans cesse des remarques ou bien des invitations à boire, bien qu'elle les refusât à chaque fois chaque client avaient une nouvelle fois envie de la voir ivre, ce qui était apparemment très drôle.
Au final travaillait ici ne lui faisait pas spécialement plaisir mais, ne lui déplaisait pas pour autant après, tout elle pouvait travailler tout près de son humain pour qui elle vouée un amour qu'elle n'avouerait jamais mais, en plus de cela elle pouvait mettre le trouble dans les esprits des humains peu frais était facile, ridiculement facile, il suffisait de quelques petites paroles suaves ou bien quelques faux airs timides et ils s'emportaient comme des fauves libérés de leurs cages. Et c'était malgré tout la chose qui la poussait le plus à venir travaillait ici, c'était tellement jouissant pour elle, ainsi elle voyait sa vengeance prendre forme, lorsque l'humanité ne sera plus que guerre et violence alors là elle pourra prouver à toutes les sirènes à quel point les humains sont néfaste et imbuvable. Et finalement le pire dans tout ça c'était sûrement le fait qu'elle se plaise plus chez les humains que chez les sirènes, certes les sirènes étaient comme sa famille, certes elle pourrait certainement pas les quittés mais, l'humanité l'attirait concrètement. L'humanité représentée la liberté, la joie, la fête mais également la violence et la barbarie qu'on ne trouvait pas chez le peuple sous-marins ou bien qu'on faisait juste semblant de ne pas voir. À vrai dire elle était clairement partagée entre les deux peuples mais, son esprit de vengeance l'obligé presque à détruire l'une des races qui l'attirait mais, d'un côté elle ne pouvait pas revenir sur ça vengeance après tout, elle voulait détruire Jesse Miller et même si elle devait faire des sacrifices elle devait le faire.
Une deux à peine était passée et la nuit était déjà tombée depuis un moment, les clients étaient pour la plupart déjà ivres et la serveuse aux cheveux rouges virevoltaient entre eux, servait mais, faisait aussi la discution, ou plutôt les manipulés avec fourbe. Ainsi quelques disputes éclatées entre les clients, disputes qui finisaient toujours par se réglé par les poings sauf pour ce soir, penché sur une table elle murmurait des paroles suaves à l'oreille d'un des clients prêt à se lever pour enclencher une bagarre avec l'un des soi-disant tricheurs qui chercher à l'arnaquer au poker. Bien qu'en réalité c'était la sirène qui dérobée discrètement les cartes pour les cacher dans son décolté, décollé pleinement à la vue du client qui à présent était bien conscient qu'elle mentait. Hors, les hommes avaient toujours ce besoin d'impressionner les femmes, de montrer qui était le plus fort ainsi, elle avait juste eu le temps de se retourner légèrement lorsqu'elle entendit une voix grave et saoule s'adresser à elle de la manière la plus irrespectueuse, le coup brutal sur son postérieur lui fit lâcher le plateau remplir de verres sales qu'elle tenait avec une seule main. Ce geste la dégoûtait clairement, bien que ça ne la gênât pas lorsque rarement son cher patron lui frapper les fesses mais, lorsque c'était quelqu'un d'autre ça la gênait atrocement, très vite son visage devenu aussi rouge que ses cheveux mais, à peine la peine quitta son postérieur qu'un claquement de verre se fit entendre. Tout aussi vite elle vit Esteban attraper le soulard, bien qu'une partie d'elle fût gênée au maximum et qu'elle s'inquiéter pour la tournure des événements, une autre partie d'elle jubilait sur la possible éventualité de la jalousie du métis, bien qu'elle essayât de toutes ses forces d'éloignés cette possibilité, parce que ce n'était clairement pas possible. Esteban aimer Iris après tout et ça Pandore en était consciente.
« - La prochaine fois que tu touches à une de mes employées, c'est pas la porte que tu prendras mais mon poing dans ta face de poivrot. On est dans une taverne ici, pas dans un vide-couilles ! La maison close, c'est au bout de la rue ! »
Évidemment personne n'avait osés intervenir, qui voudrait s'en prendre à un géant qui était dans une colère noire ? Personne. Même la sirène qui avait fait quelques pas vers eux, faisant claquer ses talons, avait finalement retroussé chemin, le voir ainsi ne l'effrayait pas spécialement puisqu'elle savait qu'il ne lèverait jamais la main sur elle mais, elle savait que c'était inutile d'intervenir, ça allait empirer plus les choses.
« - Dégage du pas de ma porte. »
Sa voix était sèche et aussi glaciale que le blizzard, le patron se retourna scrutant les réactions des clients qui avaient tous cessé leurs divertissements pour se consacrer uniquement au brun qu'ils dévisageaient tous. Pandore compta mentalement les secondes avant que la colère d'Esteban éclate, combien de temps allait-il encore tenir avant de les foutres tous à la porte ?
« - On ferme ! »
La sirène eut un petit sourire victorieux qu'elle ravala rapidement lorsqu'il commença à ranger et à meugler dans sa barbe inexistante, malgré les protestations des clients qu'il fit taire rapidement. Ainsi comme sa collègue Pandore se mit en mouvement, ramassant pour commencer les éclats de verre des verres qu'elle avait fait tomber puis débarrassa quelques tables avant que le gérant de l'antre du diable se remette à parlait.
« - Pandore, tu m'aides à faire la fermeture et à nettoyer tout ça.. »
C'était clairement le signal pour dire qu'ils allaient passer à l'arrière-salle pour batifolait après leurs travaux ou bien elle allait se faire passer un savon, bien que la deuxième option elle ne comprenait pas trop pourquoi. Avait-elle était trop provocante au point qu'Esteban se fâche et peut-être la renvoie ? La tête pleine de question elle regarda sa collègue se préparer à partir laissant le seau rempli d'eau savonneuse chaude et le balai à la sirène avant de partir, la mine un peu boudeuse et franchement inquiète elle essora la serpillière la mettant plutôt convenablement sur le balai avant que l'autre serveuse les salue et disparaisse dans la nuit sombre. Dire qu'elle n'était pas motivée à faire le ménage était minime, elle n'avait carrément pas envie, à cet instant elle avait plutôt envie de quelque chose d'autre ou plutôt de quelqu'un. Ses pensées dérivant plutôt sur des images mentales peu catholiques, elle fut surprise de voir le géant brun s'avancé vers elle, paniquant quelques instants elle resta immobile dans ses bras avant de l'enlacé, il fallait vraiment qu'elle s'habitue aux gestes d'affections et pourtant celles-ci était plutôt courante avec Esteban mais, ça la surprenait à chaque fois. La proximité du corps de son amour caché, sa respiration chaude et lourde dans son cou et enfin le baiser eurent raison d'elle, frissonnant agréablement elle se colla davantage à son humain glissant ses mains sous sa chemise pour caresser son dos caramel.
« - Ça va ? J'suis désolé, j'aurais dû intervenir dès que j'ai vu ce type tanguer vers toi, ça t'aurais évité la main au cul.. »
La rousse pouffa de rire, elle ne pouvait pas s'empêcher, si elle écoutée son cœur elle sauterait partout en lui hurlant qu'il est jaloux et elle lui ferait sûrement l'amour sur le sol même mais, elle savait un minimum ce contenir, même si à cet instant elle laissée plus ses instincts primitif la guidée qu'autre chose.
« -Je vais bien Esteban, ne t'inquiète pas je t'en prie. Tu ne pouvais pas savoir puis ce n'est pas la première ni la dernière main qui ira sur mes fesses, même si je préfère largement lorsque c'est la tienne, susurra-t-elle la moue passée de boudeuse à coquine»
Elle aimait tellement être aux creux de ses bras, elle s'y sentait tellement bien, en sécurité, ça méritait tous les trésors qu'elle collectionnait. Comme un précieux trésor elle aurait voulu pouvoir le garder précieusement avec elle à chaque moment de la journée mais, elle était une sirène et il était un humain, ce n'était pas possible et plus elle se le disait et plus elle déprimée. La seule solution était de se séparer de sa queue et de quitter les sirènes comme l'avait fait son père mais, est-ce qu'un jour elle en serait capable pour les beaux yeux du métis ? Prête à faire exactement la même chose que son père qu'elle avait longtemps méprisé et hais pour ça ? Prête à renier tout pour pouvoir être à ses côtés éternellement alors qu'il en aimait déjà une autre ? Elle ne savait pas, elle avait tellement de choses à perdre mais, d'un côté tout autant à gagner et c'était ça qui l'a poussé un peu plus dans le doute, c'était complétement déroutant et déstabilisant.
Garde son sourire aux lèvres elle fit glisser ses mains sur les côtés du corps du métis avant de les sortir lentement pour déboutonner minutieusement la chemise qui faisait rambarde à la totale accession au corps chaud face à elle. Dire qu'avant la sirène était très timide et peu entreprenante dans ses débuts était un lointain souvenir, peu à peu que la relation entre l'humain et la sirène a évolué, ses performances et son attitude avaient changé, presque plus de timidités, plus de confiances en elle et surtout guidée par l'amour aveuglement porté la poussé à donner le meilleur d'elle-même pour satisfaire son humain.
« - Nous sommes tous les deux seuls, dans cette taverne.. Bordélique ? Et je n'ai pas tellement envie de faire du ménage sauf.. Si je dois utiliser une autre sorte de plumeau.. Déclara-t-elle en se mordant sa lèvre d'un air faussement timide »