Alexander "Alec" Delhow

jamie dornan, the waterwalkers.

keys to the kingdom

identity

⊰ pour quelle raison êtes-vous venu(e) à neverland ou y demeurez-vous actuellement, alors que le monde réel est si grand ? la réponse en un minimum de cinq lignes. développez un maximum en justifiant vos réponses sur des exemples de sa vie ... de sorte à ce qu'on cerne mieux l'état psychologique de votre personnage et son ressenti face à tout ce qui arrive en ce moment. ⊰ pensez-vous que la guerre est inévitable, ou êtes-vous de ceux qui croient que tout le monde peut encore trouver un terrain d'entente ?  la réponse en un minimum de cinq lignes. développez un maximum en justifiant vos réponses sur des exemples de sa vie ... de sorte à ce qu'on cerne mieux l'état psychologique de votre personnage et son ressenti face à tout ce qui arrive en ce moment. ⊰ quelle est la chose la plus importante à vos yeux ? l'amour, l'argent ou la réussite ?  la réponse en un minimum de cinq lignes. développez un maximum en justifiant vos réponses sur des exemples de sa vie ... de sorte à ce qu'on cerne mieux l'état psychologique de votre personnage et son ressenti face à tout ce qui arrive en ce moment. ⊰ si l'on vous annonçait que vous alliez mourir demain, quelle est cette fameuse dernière chose que vous feriez ?  la réponse en un minimum de cinq lignes. développez un maximum en justifiant vos réponses sur des exemples de sa vie ... de sorte à ce qu'on cerne mieux l'état psychologique de votre personnage et son ressenti face à tout ce qui arrive en ce moment.

⊰ nom et prénom : Il a hérité du nom de son père, Delhow, dont il ne tire aucune fierté particulière ; ce n'est qu'un nom, après tout. Son prénom est classique, sobre : il s'appelle Alexander. Ceci étant, depuis qu'il est enfant, on lui crie simplement Alec et il se retourne immédiatement, sans hésitation aucune. ⊰ âge, en apparence et réellement : Il a fêté ses trente-neuf ans dernièrement ; physiquement, il est immobilisé, pris au piège dans sa trente-cinquième année. ⊰ lieu de naissance : Sa mère lui a souvent conté les instants de sa naissance, une journée pluvieuse et froide dans la ville de Plymouth, comté de Devon en Angleterre. ⊰ origines et nationalité : S'il a la nationalité anglaise, certaines de ses aïeux étaient de véritables irlandais. ⊰ études, emploi : Aujourd'hui, il est pirate à bord du Leviathan. Dans ce qui ressemble désormais à une autre vie, il était notaire et avait reçu les honneurs en ouvrant son petit cabinet personnel. ⊰ situation financière : Il vit désormais de la piraterie, mène un train de vie suffisamment confortable. ⊰ statut marital : Si on lui pose la question, il répondra qu'il est célibataire. La vérité est qu'il devint veuf d'une bien tragique façon. Alors qu'il rentrait à la maison un soir comme les autres, il découvrit sa femme pendue dans la cuisine. Cette histoire, il ne la raconte pas souvent. Jamais, pour ainsi dire. ⊰ orientation sexuelle : Ses doigts n'ont effleuré que la soie d'une peau féminine, celle de sa femme durant de très longues années. Il est, ainsi, purement hétérosexuel. ⊰ allégeance : Elle va à lui-même, tout d'abord. Puis, aux membres de l'équipage du Leviathan. ⊰ sa vie à neverland : Il est arrivé à Neverland il y a quatre ans avec l'aide des pirates et qu'une seule idée en tête : venger la mort de son épouse en tuant la responsable. ⊰ qualités : Intuitif, rassurant, cultivé, humble, volontaire, autonome et indépendant, énergique, observateur, intelligent. ⊰ défauts : Borné, colérique, impétueux, rancunier, passionné (selon lui, son pire défaut), possessif, violent, sombre.

this person you are

⊰ prénom et pseudo : Sans pseudo fixe, mes parents m'ont nommé Sébastien et on me surnomme (très original) Seb.   ⊰ âge : 20 ans tout juste. ⊰ comment tu as découvert le forum : Le grand Bazzart. ⊰ ce que tu en penses : C'est son originalité qui m'a amené parmi vous, et le fait que je trouve le design superbe ne gâche rien. ⊰ l'avatar que tu utilises : Jamie Dornan. ⊰ crédits : tramedbeautiful.tumblr -  ⊰ un dernier mot pour la fin : Ce scénario est une bombe.

Un jour il volera la Lune

❝ People say hell is endless. They say it's our worst nightmare, the face of our darkness. But whatever it is, however it is, I say hell is empty, and all the devils are here.

Gamin bancal, docile. Un peu rêveur sur les bords. Il naît lors d'une journée morne et triste, pluvieuse, dans la ville de Plymouth en Angleterre. Souvent, sa mère lui contait les étapes de cette journée particulière, mais il ne prêta jamais grand intérêt aux détails. Il préférait les histoires tirées des livres, celles que son institutrice de mère lui lisait parfois, quand il avait été sage, dans la tiédeur d'une chambre d'enfant. Ses préférées parlaient des grands explorateurs et, tandis qu'elle lui dépeignait les contrées lointaines et colorées, lui s'imaginait un autre reflet dans la glace. "Un jour, je volerai la lune." prétendait-il en brandissant un morceau de bois, et sa mère riait aux éclats. Elle était belle, Elizabeth Delhow ; elle avait des yeux rieurs, clairs et en amande, et une petite bouche en cœur qui ne se départait jamais de son sourire. Avec son père, c'était différent. Tous les deux se retrouvaient dehors, à l'air libre, et ils travaillaient le bois de leurs mains nues. Les figurines que le garçon préférait étaient les représentations animales : des loups ou des chiens sauvages. Il aimait le contact du bois, tantôt rugueux tantôt lisse, sous ses doigts. Bientôt, il apprit que son père en avait fait sa carrière. Il travaillait le bois, réalisait chaque jour une nouvelle commande ; les chaises, les buffets prenaient vie sous ses mains calleuses. "Étudie, Alec. Fais comme ta mère." lui conseillait alors James Delhow, cet homme épuisé par les efforts fournis.

Et il étudia. Il choisit la voie du droit, seconde dans l'ordre des préférences de sa mère – médecine avait gagné tous les suffrages, évidemment. A son départ, il y eut une petite fête bien que ce ne fût guère l'université d'Oxford qui accueillit ses jeunes années d'inexpérience, mais plutôt un petit établissement dont personne ne retient jamais le nom. La fierté de ses parents était pourtant là, bien réelle, sous-jacente. Il l’avait dans la peau. Il en ressentit la pression tous les jours, tandis qu’il se rendait à tel ou tel cours, et devint un étudiant studieux et acharné à la tâche. Bientôt, il obtint son diplôme et, s’il ne formula pas le discours de fin de cycle, son nom était sur les lèvres de tous les professeurs ; par chance, l’un d’eux lui dégota un stage dans sa ville natale, et le fils Delhow rentra chez lui.

Sa vie n’avait alors pas encore commencé, elle était morne et monotone, silencieuse. On prétendait qu’il avait tout ; tout ce dont il avait toujours rêvé : une carrière et les honneurs. Pourtant, lui se souvenait de ses promesses, du vol de la lune, des contes passionnants, et c’est un grand vide qui tombait sur ses épaules, lourd et étouffé, à la nuit tombée, dès qu’il s’allongeait dans le lit froid. Sans qu’il n’en ait conscience, pourtant, le destin se chargeait de lui, lui promettant mille-et-un rêves inavoués, comme des indices cachées çà et là. Sa vie débuta en cette soirée de juin, il avait alors vingt-quatre ans. Elle en avait deux de moins. Elle était élancée et d’une élégance sans limite, comme la longueur de ses jambes qui paraissaient n’avoir fin. Timide, réservée. Timorée, Elinor Jenkins. Aussi blonde qu’il est brun, aussi craintive qu’il est charmeur, aussi douce qu’il est brusque. C’était la plus belle femme qu’il n’ait jamais vue. Elle avait des mouvements gracieux, si lents et mesurés qu’ils semblaient contrôlés à la perfection ; pourtant, Elinor était d’un naturel sans borne. Parfois l’était-elle même un peu trop, lorsqu’un mot maladroit dérapait d’entre ses lèvres et qu’elle n’avait alors plus qu’à se répandre en excuse pour avoir froissé une dame ou une autre. Des années plus tard, il ne comprenait toujours pas comment il avait attiré son attention. Peut-être avec un sourire ou deux, des regards appuyés. Si bien qu’il tint sa promesse : il déroba la lune. Bientôt, la question franchit la barrière de ses lèvres et le silence avant le "Oui, je serai ta femme." manqua de le tuer. Pendant des mois, alors, tout tourna autour de la cérémonie, du gâteau et de la robe. De la musique et du choix de l’orchestre. Lors de l’échange des vœux, il s’aperçut bien rapidement que tout cela n’avait aucune importance, le faste ne l’intéressait pas. Il pouvait tout perdre, son cabinet récemment ouvert inclus, demeurerait souriant et comblé si Elinor restait près de lui jusqu’à leurs derniers jours ensemble.

Puis, le destin le rattrapa. Pour la première fois de sa vie, il connut la souffrance d’une bien terrible façon. Il perdit son père, le brave homme qui l’avait toujours encouragé et poussé à donner le meilleur de lui-même. Elinor fut d’un soutien à toute épreuve, une épreuve qui lia le couple au-delà de l’imaginable. Il devint dépendant ; elle était son oxygène et son souffle, le plus beau paysage sur lequel il posait les yeux. Et elle voulut rapidement un fils. Elle voulait un fils ; lui donner un fils, prétextant qu’il méritait que son nom ne disparaisse dans les méandres du temps. Elle l'appellerait James et il ressemblerait à son grand-père, il hériterait de sa force et de sa vigueur, de son courage. "Moi, je veux une fille. Avec tes grands yeux et ton sourire." murmurait-il alors, comme elle s’extasiait devant les petits garçons qui couraient et riaient devant la maison. Ils essayèrent, souvent, et elle tomba enceinte, plusieurs fois. Elle perdait les bébés, dépérissait, refusait de se nourrir ; boire devenait une épreuve. Il assistait à ses scènes de folie destructrice comme l’un de ces spectateurs au cirque, de loin. Et puis, alors qu’elle semblait au fond du gouffre, Elinor trouva la force de remonter la pente. Peu à peu. Avec quelques sourires d’abord. Puis, un jour, les rires retrouvèrent place dans la maison. Complètement. Elle l'accueillait avec des fleurs et des baisers, lui promettant qu'elle lui donnerait très bientôt son fils. "On me l'a assuré. Ce sera un garçon." Il ne comprit pas. Ne releva pas. Ce on, il prit conscience de toute sa porte beaucoup plus tard.

Octobre déversait toutes ses eaux au-dessus de la ville, inondait les trottoirs et les chaussures, rendait les mines grises et tristes. Néanmoins, rien n’aurait assombri son visage, lui qui retrouvait enfin la femme qu’il aimait, la femme qui riait aux éclats et décorait la maison de ses idées lumineuses. Ses gestes avaient recouvré toute la grâce qui l’avait charmé ; douce, mesurée, sa voix chantait quelque berceuse tandis qu’elle s’imaginait souvent un bébé entre les bras. Mais rien ne l’avait préparé à cette sombre journée d’octobre, tandis que le ciel déversait toutes ses eaux au-dessus de la ville. Quand il appela son prénom et qu’elle ne répondit pas, une première fois, il l’imagina dans un bain chaud et moussant, et la scène lui avait donné des frissons sous l’impatience de la rejoindre. Aujourd’hui encore, il n’explique pas ce manque de pressentiment, ce manque de jugement. Il n’explique aucune des pensées qu’il a eues, ni les cris qui se sont échappés des tréfonds de sa gorge, alors qu’il décrochait le corps inanimé de sa femme et qu’ils retombaient, tous d’eux, sur le sol froid de la cuisine. Il n’explique rien, sinon les images déroulées devant ses yeux. L’espace d’un instant, pendant qu’il caressait son visage immaculé et froid, à jamais conservé dans la mort, il vit leur fils, et leur fille, et une ribambelle d’autres gamins courant et riant.

Ils avaient ce rire cristallin et suave, le même qu'Elinor n'aurait jamais plus.

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Le pire de tous ses cauchemars a quatre lettres. Deux syllabes chantantes et horriblement sucrées sur la langue.  

Alec Delhow a écrit:

Aénor ~ Je pense que je me plaindrai plutôt auprès de toi, si tu n'y vois pas d'inconvénient.    

Mara Hamlet a écrit:

et anéor