Sujet: (Iris) Sorry, little sis', i'm an adult.. Jeu 1 Mai - 16:05
Sorry little sis', I'm an adult..
It's okay, I deserved that..
Pandore allait me rendre fou. Concrètement et complètement. Tout, absolument tout, me plaisait chez cette femme, et c’en était presque douloureux tellement c’était fort. Étais-je amoureux ? Je n’en savais rien moi-même, à vrai dire, et je n’avais pas envie de me poser la question. Après tout, elle m’avait dit qu’elle aimait quelqu’un. Et si je n’avais rien dit, cette idée m’avait mis intérieurement hors de moi.. Je n’avais pas l’habitude d’être aussi jaloux, ce qui ne faisait que me conforter dans l’idée que Pandore avait quelque chose de spécial. Peut-être un peu trop. C’était inexplicable, et je devais faire avec. Mais les rumeurs commençaient à se propager. Malheureusement. Tout ce que je craignais, c’était qu’Iris entendent parler de mes petites galipettes avec Pandore en arrière salle.. Ce serait difficile de lui expliquer ce genre de truc, et je ne me sentais clairement pas prêt pour ça. Qu’est-ce que je pouvais dire à une gamine de 18 ans – ou 180, ça revenait au même ici – aussi innocente qu’Iris, si elle venait à apprendre que je faisais ce genre de choses avec Pandore ? Je me doutais qu’elle pouvait se douter que je n’étais pas un saint, mais.. La simple idée qu’elle puisse se rendre compte que oui, comme la plupart des adultes, il m’arrivait de m’envoyer en l’air avait tendance à me faire perdre mes moyens. J’essayais d’être discret, mais certaines choses n’échappaient pas aux bouseux qui foulaient le sol de ma taverne. Des regards, des gestes.. Ça parlait dur, parfois, et j’étais toujours autant surpris de voir à quelle vitesse des rumeurs pouvaient se propager. Je m’attendais à tout moment à voir ma princesse débarquer dans mon appartement, en poussant la porte en grand et en me posant tout un tas de question.. Et l’idée était loin d’être séduisante.
J’avais fermé la taverne, aujourd’hui, pour pouvoir faire les comptes. Ça faisait parti du métier, même si ce n’était pas le plus passionnant.. Mais je devais le faire, je n’avais pas le choix. Si je voulais que mon affaire tourne bien, il fallait que je sois attentif au moindre petit détail. J’étais bien, financièrement. Dans la moyenne, ni pauvre, ni riche, avec des fonds suffisants pour vivre. Et les chiffres qui s’étalaient devant mes yeux en me donnant un léger mal de crâne ne faisaient que me conforter dans cette idée. Je n’étais pas dans la merde, pas ce mois-ci. Au contraire, la taverne avait plutôt bien tournée, et j’avais fait quelques petits bénéfices intéressants. Je jurais dans ma langue maternelle en voyant une ardoise longue comme mon bras sur le compte d’un des plus gros soulards de Rivebois. Ce type me devait plus d’argent que tous les pirates réunis ! Et je savais pertinemment que je n’étais pas le seul tavernier envers lequel il avait des dettes. En rouge, j’entourais son nom. Client régulier.. Logiquement, c’était censé être ceux qui me rapportaient le plus, mais lui me mettait mes valeurs en négatif. La prochaine fois qu’il viendrait se souler dans mon établissement, il aurait intérêt à pouvoir allonger la monnaie ! Je n’allais pas le louper, et si je devais le virer de la taverne définitivement, je le ferais avec grand plaisir. El Antro del Diablo n’était pas là pour satisfaire des clients qui ne pouvaient pas payer, c’était même écrit à l’entrée, et j’étais dans le métier depuis suffisamment de temps pour ne plus faire d’exception. D’ailleurs, c’était contre moi-même que j’avais les nerfs à cet instant. Comment j’avais pu être aussi con ?
Des coups à la porte d’entrée me firent lever les yeux de mes chiffres. La façon de toquer appartenait clairement à mon Iris, mais je pouvais sentir dans les coups plus secs que d’habitude qu’elle avait un truc qui ne tournait pas rond. « Entre, Princesse ! » lui criais-je avec le sourire, tout en me levant pour l’accueillir dans mes bras. D’ordinaire, elle s’y jetait sans autre forme de salutation.. Mais là, à peine son visage était-il apparu dans l’encadrement de la porte que j’avais pressenti une crise. Je fronçais les sourcils sans trop m’en rendre compte, anxieux pour le coup. « Iris ? Tu vas bien ? » Ma voix était moins assurée que d’ordinaire, et pour cause ; il me suffisait de plonger dans son regard pour avoir la réponse à ma question. « Okaaay Princesse, on va s’assoir, je vais te faire un thé et tu vas me dire ce qui te tracasse. »
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Dernière édition par Esteban J. Aguila le Lun 5 Mai - 20:16, édité 3 fois
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Sujet: Re: (Iris) Sorry, little sis', i'm an adult.. Sam 3 Mai - 3:50
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Aujourd’hui, j’étais sortie de l’océan très remontée… J’avais entendu des choses sur Esteban qui ne me plaisait pas du tout et je devais mettre les choses au point, je voulais savoir si c’était vrai parce que c’était trop perturbant pour moi. Les rumeurs étaient au sujet de Pandore et Esteban… Et puis elles étaient plutôt crues et osées, je n’avais pas tout compris et heureusement pas tout entendu, mais ça avait suffi à mettre plein de doutes dans mon esprit. Est-ce qu’il était amoureux de Pandore? Était-il en couple? Allait-il se marier? Je ne voulais pas! Esteban était mon frère. Un sentiment de propriété? Pas tout à fait. Esteban n’était pas à moi, mais… je sais pas! Enfin, si ça avait juste été les rumeurs, je lui aurais juste posé des questions en étant légèrement agacée. Mais hier, je les avais vus! Enfin, un tout petit peu seulement mais ça m’avait gravement perturbée. Je voulais aller voir mon frère dans sa taverne et puis je m’étais arrêtée un moment devant. J’adorais cet endroit et j’avais souri. « El Antro Del Diablo », l’antre du diable, je m’étais rendue compte que ça correspondait assez à une taverne ce nom, les gens y devenaient fous un peu et buvaient bien trop pour leur propre bien. Et dans le fond, tant mieux, c’était quand même le fond de commerce de mon espagnol préféré. Et puis je les avais vus par la fenêtre. D’abord Pandore était sortie de l’arrière-salle avait un sourire bizarre aux lèvres et en train de se rajuster, elle remettait son t-shirt comme il faut. Quelques secondes après, Esteban était sorti avec le même genre de sourire et en train de rattacher les deux derniers boutons de sa chemise! Mon sang n’avait fait qu’un tour et j’avais fait demi-tour pour retourner chez moi, folle de rage sans comprendre ce qui me mettait dans un état pareil.
J’ai passé la nuit à y penser en long, en large et en travers. Et puis quelques choses m’a encore plus perturbé et m’a empêché de dormir. Je ne supportais pas l’idée que Pandore et Esteban soit ensemble… Parce que j’étais amoureuse d’Esteban, c’était la seule solution non? Je l’aimais, je l’avais toujours aimé. C’était un peu l’homme parfait d’après moi. Il était doux, aimant, protecteur, il ne mentait pas et ça faisait donc qu’il était bien mieux que beaucoup d’autres. Et puis il m’aimait, non? On pourrait vivre ensemble, on dormirait dans le même lit, dans le fond on l’avait déjà fait! Quand je dormais avec Esteban, je mettais une robe de chambre et lui un pyjama et il me prenait dans ses bras pour me câliner. Je me sentais en sécurité et aimée près de lui. Ce n’était pas ça l’amour? Dans mon cœur et mon esprit, c’était le seul amour que je connaissais dans le fond. L’attirance physique ne faisait pas encore partie de ma vie, je n’y pensais même pas. Ooh, j’avais entendu des gens en parler, mais je ne comprenais pas ce qu’il y avait de si attirant. Une copine m’avait dit que ça faisait mal. Une autre avait pleuré toutes les larmes de son corps parce qu’elle s’était fait plaquée… Ce n’était pas vraiment un truc qui était attirant avec ce qu’on m’en avait dit. Et quand j’avais entendu les rumeurs sur ma fausse sœur et le gérant de taverne, les détails avaient été si crus que ça m’avait dégoûté. Ne pouvait-on pas vivre sans… ça? Berk. Je faisais la grimace à chaque fois que je pensais à toutes ces choses, c’était vraiment sale et pas vraiment attirant! Non, pas du tout attirant! J’avais fini par m’endormir tôt le matin et j’avais fait des cauchemars qui m’avaient réveillé en sursaut.
C’était donc fatiguée et en colère que j’étais sorties de la mer en début d’après-midi pour aller demander des comptes au gentil espagnol que je voyais d’un autre œil depuis quelques jours. Prenant mon courage à deux mains et me drapant de ma colère qui me rendait vindicative et un peu plus courageuse, j’avais foncé à la taverne, mais elle était fermée. C’était parfait, si je le trouvais chez lui. Sinon, j’allais vraiment piquer une crise. Fonçant chez lui, je frappais rageusement au battant de sa porte d’entrée. Il me cria d’entrer en m’appelant princesse comme d’habitude et je fus soulagée de le trouver là, un coup d’œil à l’intérieur me suffit à savoir qu’il était seul et dans les papiers et c’était super parce que je n’aurais pas supporté trouvé une Pandore ici. Pourquoi est-ce que j’étais sa princesse mais qu’il faisait des trucs dégoutants avec l’autre sirène? Je mourrais d’envie de bouder, mais je me retins encore un peu. Il s’était levé et avait ouvert ses bras pour que je m’y blottisse, mais non! Je résistais au besoin que j’avais et je croisais les bras sur ma poitrine. Il fronça les sourcils et me regarda, un brin d’anxiété transparaissait dans son attitude. Il dit mon prénom sur un ton interrogatif et me demanda si ça allait. La crise qui allait s’en venir se lisait dans mes yeux chocolat et il me connaissait assez bien pour savoir qu’une pirouette ou un détournement d’attention ne fonctionnerait pas avec moi, quand j’étais fâchée, je ne l’étais pas qu’à moitié. Je ne dis rien, il me fallait un moment pour savoir exactement ce que j’allais dire. Mais il comprit, il m’invita à m’asseoir et me dit qu’il allait faire du thé et que j’allais lui dire ce qui me tracassait. Je pinçais légèrement les lèvres et allait m’asseoir. Je savais que j’allais être directe, voir brutale. Mais bon, on n’avait pas besoin de passer par trente-six-milles chemins. On sentait la colère poindre dans ma voix même si j’essayais de me contrôler un minimum. Dans le fond, il avait peut-être une bonne explication. Tu savais qu’il y avait des rumeurs qui couraient sur toi? Enfin… pas que toi… en fait… sur toi… toi et Panda… Okay, peut-être que je n’avais pas été aussi directe que ça… Mais comment tu peux dire à la personne dont tu es le plus proche : Tiens j’ai entendu des rumeurs sur toi et Pandore… paraît que vous faites des trucs dégueulasses ensemble, t’as une explication? Mmmh, peut-être que la deuxième version était un peu too much.
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Sujet: Re: (Iris) Sorry, little sis', i'm an adult.. Lun 5 Mai - 17:52
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D’accord. J’étais dans la merde, il n’y avait pas d’autres mots pour décrire cette situation. Je connaissais Iris par cœur ; elle avait un truc à me reprocher et elle n’allait pas quitter mon appartement avant d’avoir eu toutes les réponses à toutes les questions qu’elle aurait envie de poser. Respire Esteban, respire.. Toute en l’invitant à s’assoir, j’avoue que je me sauvais vers la cuisine pour préparer du thé. Je n’avais jamais vraiment été très doué pour gérer les « crises » de Raquel, et cette vérité s’étendait également à Iris.. Non, vraiment.. Je me sentais comme le dernier des imbéciles, avec une sirène en colère au beau milieu de mon salon ! Et le pire, c’est que je me doutais de la raison de sa colère et que ça me faisait flipper de me dire que j’avais sûrement raison. Je lui jetais un petit coup d’œil discret, juste assez pour voir qu’elle cherchait probablement le meilleur moyen pour amener le sujet sur le tapis. Et visiblement, plus elle y réfléchissait, et plus elle était furax. Je revenais dans la pièce avec deux tasses d’un thé tout simple. J’en posais une devant Iris, et je me cachais presque derrière l’autre en m’installant face à ma petite sœur. Sincèrement, je redoutais le moment où elle allait ouvrir la bouche. Elle avait l’air fatiguée, donc c’était quelque chose qui l’avait tracassé au point de l’empêcher de dormir.. En d’autres termes ; j’étais vraiment mal barré. Je ne pu m’empêcher de déglutir. Iris ne m’effrayait pas. Mais que j’ai pu la blesser, d’une quelconque façon que ce soit, ça, ça me faisait réellement peur. Portant mes lèvres à la tasse, je manquais de m’étouffer lorsqu’elle prit la parole. « Des rumeurs, vraiment ? » Ma voix s’était presque bloquée dans ma gorge et je dus me la racler pour retrouver une certaine contenance. Fermant brièvement les yeux, je posais ma tasse sur la table et passais une main dans mes cheveux.
« Je ne vais pas jouer l’innocent, je ne t’ai jamais menti et je ne compte pas te mentir un jour.. » Dans quoi j’étais en train de m’embarquer, là ? Ma voix avait été on ne peut plus sérieuse, invitant Iris à m’écouter.. Et tout en essayant de paraitre détendu – ce que je n’étais pas – je poursuivais ; « J’ignore exactement ce que tu as pu entendre.. Mais, tu sais, je suis un homme. Un adulte. Et je.. » Je soupirais, là, en l’occurrence « Bon. Écoute. Quand.. deux adultes se plaisent physiquement et moralement, il arrive qu’il puisse se passer des choses entre eux. Et il se pourrait qu’il se soit passé quelque chose entre Pandore et moi. » J’essayais de sourire, mais très franchement mes lèvres n’arrivaient pas à s’étirer comme je le voulais. J’arrivais encore à ne pas rougir, et j’ignorais par quel miracle.. Est-ce que j’étais réellement en train d’avoir cette conversation avec Iris ? Sérieusement ? « Je n’ai rien à te cacher, Princesse. Mais ce que je fais avec Pandore ne regarde pas vraiment une jeune fille comme toi.. Je suis navré que tu ai appris cette.. relation.. via les rumeurs. » Relation.. Comme si je pouvais qualifier ce que je vivais avec Pandore de relation. C’était certainement un brin plus compliqué que ça, en réalité. Parce que le pire, c’est qu’il n’y avait rien entre nous.. Ou, du moins, pas ce que j’aurais voulu qu’il y ai. « Et toi, dis-moi. Comment tu vas ? Tu as une petite mine.. J’espère que tu dors bien. C’est important, Iris, tu le sais ! Bien dormir et bien manger, c’est le début du bonheur … Tu m’écoutes pas, pas vrai ? » J’avoue avoir peut-être tenté de faire dévier la conversation sur autre chose.. Mais aussi têtue que moi – voir même plus, et c’était effrayant – je me doutais pertinemment qu’Iris n’allait pas se laisser avoir aussi facilement que ça. Et bon Dieu ce que la situation pouvait me mettre mal à l’aise !
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Sujet: Re: (Iris) Sorry, little sis', i'm an adult.. Jeu 8 Mai - 0:38
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Dès qu’il revint avec le thé, je sus qu’il savait à quoi s’attendre. Il me connaissait assez bien pour savoir qu’il allait passer un sale quart d’heure et puis que les questions risquaient de fuser dans tous les sens. Je pris ma tasse dans mes mains et je lui posais ma question tandis qu’il buvait une gorgée de son thé. Il fallait s’étouffer avec et je me disais intérieurement que c’était bien fait pour lui! J’étais tellement fâchée… Il répété le mot rumeur, comme s’il était étonné. Mais je voyais bien qu’il était un peu mal à l’aise. Je le fixai avec une moue qui disait clairement un truc du genre « Prends moi pas pour une idiote et crache le morceau! » Je n’avais rien besoin de dire, je savais qu’il finirait par me parler et si vraiment il ne parlait pas, je lui ferais tout cracher! J’observai Esteban et une légère pointe de culpabilité pointa le bout de son nez vite repoussée par ma colère. Il passa la main dans ses cheveux après s’être raclé la gorge et ferma les yeux. Il était vraiment dans une situation inconfortable. Et puis il finit par se lancer, il me dit ne m’avoir jamais menti et qu’il n’allait jamais le faire. Sa voix sérieuse et posée me fit le regarder plus intensément, il allait tout m’avouer, il était temps! Je posai mes coudes sur la table et déposai mon visage sur mes mains liées, il avait toute mon attention. Esteban se mit à parler et si j’avais été de meilleure humeur, j’aurais ri de sa gêne évidente. Il ignorait ce que j’avais entendu et puis passa sur le fait qu’il était un homme… pour de vrai? Et adulte… est-ce qu’il allait vraiment continuer à me sortir des évidences comme celle-ci? Un soupire, puis il continue. Il m’explique que quand deux adultes se plaisent physiquement et moralement et bien il peut se passer des choses entre eux et il se pourrait qu’il se soit passé des trucs entre Panda et Este. Nan, sérieux? Je m’en étais pas doutée… Un sourire qui ressemblait à une grimace vint sur ses lèvres. Et puis il me dit qu’il n’avait rien à cacher, mais que ce qu’il faisait avec Pandore ne regardait pas vraiment une petite fille comme moi, enfin il avait dit jeune fille… mais j’en avais marre qu’on me prenne pour une gamine! Il s’excusait quand même que j’ai appris ça par les rumeurs. Je fis une moue boudeuse parce que je ne pouvais pas m’en empêcher.
Je ne dis rien parce qu’il fallait que j’intègre les nouveautés. Et puis soudain Esteban me demande comment je vais et continue à blablater mais je ne l’écoute plus. Je sais pertinemment qu’il essaie de changer de sujet, mais bon il y a aucune chance. Quand je me remets à l’écouter, il me dit ou plutôt me demande si je ne l’écoute pas. Je lui souris en haussant les épaules. Nan pas vraiment et essaie pas de changer de sujet! La situation n’allait pas s’améliorer pour lui et il devait forcément s’en rendre compte. Il me connaissait si bien qu’il savait que je n’allais pas me laisser distraire. En fait, on pouvait facilement me faire changer de sujet et me déconcentrer tant que je ne suis pas en colère… Mais une fois que je suis fâchée ou assez perturbée et bien il est purement et simplement impossible de me faire changer de sujet. Je le regarde quelques minutes en silence. Est-ce que tu sors avec Pandore? T’es amoureux? Tu veux te marier avec elle? Nan, parce que pour ce que j’en sais et bien… quand un homme et une femme sont ensemble et bien, ils finissent par se marier… Je le regarde plus qu’à moitié parce que je suis prise dans mes interrogations, sinon j’aurais sûrement vu qu’il faisait une tête étrange. Vous allez faire des enfants? J’avais tellement envie de bouder encore plus. C’est moi qui voulait me marier avec Esteban! Bon faire des enfants, c’était autre chose… oui je voulais des enfants mais… bref! Si il est vraiment amoureux d’elle, je ne pourrais plus faire grand-chose, parce que je voulais son bonheur, non? Raah, c’était difficile tout ça. J’en avais marre de trop réfléchir. Mais j'aimais pas cette relation, je l’aimais vraiment pas! Et encore moins parce que personne avait jugé bon de me le dire. Je croisais à nouveau les bras sur ma poitrine. Vous auriez dû me le dire! Et arrête de me prendre pour un bébé... je suis une adulte, tu sais!
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Dernière édition par Iris le Jeu 8 Mai - 23:47, édité 1 fois
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Sujet: Re: (Iris) Sorry, little sis', i'm an adult.. Jeu 8 Mai - 3:04
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Il y a des choses qui ne se demandent pas.. C'est comme ça..
Je ne savais vraiment pas comment faire face à la situation actuelle. Déjà, lorsque Raquel avait pris cette habitudes de me poser des questions sur mes relations avec les femmes, je me souvenais comme je bégayais et comme je ne savais pas quoi dire.. Les choses ne changeaient visiblement pas avec le temps. Et puis.. Je ne savais même pas ce qu’elle avait entendu, ni ce qu’elle voulait entendre de ma bouche.. Qu’est-ce qu’elle attendait ? Que je lui dise « Oui ma chérie, je m’envoie en l’air avec Pandore et ça me plait ! » ? Sérieusement, comment pouvais-je faire face à ce genre de situation ? J’avais pourtant élevé seule une enfant.. Mais les adolescents étaient comme un mystère pour moi.. Pour Raquel, c’était ma meilleure amie de l’époque qui s’occupait de ce genre de moments un peu délicats.. Moi, je devais l’avouer ; gérer les crises d’ado, c’était au-dessus de mes compétences. J’étais capable de gérer des bagarres de taverne, de foutre dehors des mecs qui faisaient trois fois mon poids.. Mais faire face à une Iris furieuse me donnait juste envie de prendre mes jambes à mon cou. D’autant qu’elle s’était installée dans ce qui ressemblait à une position de pure écoute, les coudes sur la table et le visage reposant entre ses mains.. Je faisais sincèrement de mon mieux pour ne pas paraitre comme un vieux con qui se retrouve face à un truc qu’il ne maitrise pas, mais je crois franchement que l’effet était complètement raté. Je devais juste avoir l’air d’un pauvre type qui ne savait plus quoi faire et qui se cachait derrière son thé. Et puis, elle me fit sa moue boudeuse et j’avais juste envie de la prendre dans mes bras. Du mieux que je le pouvais, j’essayais de détourner la conversation.. De lui demander comment elle allait, et ces petites choses là.. Mais l’effet fut tout simplement catastrophique, et je me retrouvais en face d’un mur. Un mur qui ne pu s’empêcher de me rappeler à l’ordre, et un rire gêné sortit péniblement de ma bouche.
Elle allait me faire mourir avant l’heure, cette demoiselle, c’était certain.. Un long silence, du genre bien pesant, s’installa entre nous. Je la voyais me dévisager et j’avais presque envie de lui dire d’arrêter de suite de faire ça. Mais, à la place, j’essayais du mieux que je le pouvais de sourire, tout en buvant mon thé. Et puis, il y eut forcément ce moment où elle rouvrit la bouche.. Et où ma gorgée de thé me resta en travers du gosier, pour le coup. Je m’attendais certainement à tout, sauf à ce qu’elle venait de me sortir.. Et plus elle posait des questions, plus mon visage se décomposait. Je devais franchement avoir l’air d’être tombé du 36éme étage, avec la tronche que je devais tirer.. Et je me sentis même rougir. Moi, rougir.. Ça ne m’arrivait jamais, et il fallait qu’une gamine de 18 ans – 180, pardon – parvienne à réussir cet exploit.. « Dios, es ridículo.. » marmonnais-je pour moi-même, sans même me rendre compte que je venais d’utiliser l’Espagnol. Et puis.. La question qui termina de m’achever.. Je restais comme.. interdit. Le visage presque figé dans une expression d’incompréhension totalement inconfortable. Mais qu’est-ce qu’elle me racontait ? Des enfants ? Avec Pandore ? Je venais d'entrer dans la quatrième dimension ! Et puis.. Elle parla encore, et là, s’en fut trop. Je me levais d’un coup, en la regardant droit dans les yeux pendant que les mots m’échappèrent dans ma langue natale et d’une voix légèrement tremblante et teintée d’une légère pointe de colère ; « ¡¡¡Cuentas cualquier cosa, Iris, esto basta ahora!!!* » ce qui signifiait grossièrement que j’en avais assez, qu’elle disait des conneries plus grosses qu’elle et qu’il fallait vraiment qu’elle se calme. Je me massais les tempes en lui tournant le dos. « Non, je ne vais pas me marier avec Pandore. Ni avoir des enfants avec elle.. Qu’est-ce que tu vas inventer.. » Je me retournais pour attraper ma tasse de thé. « Ne t’invente pas des histoires fausses, si tu veux que j’arrête de te considérer comme un bébé. Il n’y a que les enfants qui se font tout une histoire d’une relation aussi insignifiante que celle que j’entretiens avec Pandore. » Et pourtant, je n’arrivais pas à nier que j’étais amoureux.. Mieux valait passer la question.. « Tu n’es pas une adulte. Une adulte ne vient pas bouder chez quelqu’un parce que cette personne a une aventure avec quelqu’un qu’il apprécie. » Ma voix se calmait doucement, mais j’avais été assez sec en lui parlant.
« Ce sont mes affaires, Iris. Si ça avait été quelque chose d’important ou de sérieux entre Pandore et moi, je t’en aurais parlé. Mais ce n’est pas le cas. Elle n’est pas amoureuse de moi, on ne va ni se marier, ni faire des enfants.. Et de toute façon, comment voudrais-tu qu’on fasse des enfants ? Nous ne sommes même pas de la même race.. Alors, tu vois, tes propos étaient vraiment idiots. » Je m’approchais d’elle, pour lui caresser maladroitement la tête « Pourquoi tu t’inquiètes comme ça, Princesse ? C’est toi la femme de ma vie, l’oublie pas.. Même si je suis pas amoureux de toi, parce que ce serait étrange, c’est toi qui prend toute la place dans mon cœur. Et si tu as peur de me perdre juste parce que je fréquente Pandore de temps en temps, alors sors-toi ça de la tête. Te quiero más que todo**.. Tu sais ce que ça veut dire, ça, je te l’ai dis déjà.. » Je posais un baiser sur le haut de son crâne. Je m’en voulais d’avoir élever le ton, mais c’était ridicule comme conversation.. Et puis.. Ça soulevait des questions que je n’appréciais pas en moi..
* « Tu racontes n’importe quoi, Iris, ça suffit maintenant !!! » ** « Je t’aime plus que tout. »
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Sujet: Re: (Iris) Sorry, little sis', i'm an adult.. Ven 9 Mai - 2:41
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D’un côté, j’étais consciente d’avoir été trop loin avec mes questions absolument déplacée. Et puis de l’autre côté, je m’en fichais royalement… je voulais juste savoir, je voulais comprendre. Et personne ne voulait jamais m’expliquer ce genre de chose! Alors tant pis si je me comportais comme une gamine… j’en étais plus une et moi je le savais, ça suffisait non? J’en étais presque convaincue. Malgré tout, j’arrivais quand même à trouver amusant la gêne d’Esteban, il avait définitivement pas l’air dans son élément. Je retenais un soupir et sa réaction ne se fit pas attendre. Je ne l’avais pas regardé pendant que je parlais, sinon j’aurais su sans aucun doute possible que j’avais en effet été beaucoup trop loin. Mais ne le voyant pas, je continuais joyeusement à m’enfoncer. Quand il murmura un truc, je relevai la tête pour l’observer. Il avait le rouge aux joues, ce que je pensais franchement ne jamais voir, et puis son visage était décomposé. Je l’avais vraiment choqué. Il avait parlé en espagnol, et même si je ne le parlais pas, j’avais compris, ça devait être un truc du genre que ce que j’avais dit était ridicule. Mais j’étais pas d’accord, pourquoi c’était ridicule? Et puis je pense que la cerise sur le gâteau fut quand je lui demandais s’ils allaient faire des enfants. Il devint encore plus pâle et je sentis sa colère enfler tandis qu’il parlait encore en espagnol… La seule chose que je compris c’était que ça suffisait et mon prénom. Je baissais les yeux tandis qu’il se levait et se détournait de moi. Mais il me répondit quand même et j’étais soulagée parce que j’avais cru un instant qu’il allait me virer de chez lui. Il me dit qu’il n’allait pas se marier, ni avoir des enfants… je devais arrêter de me raconter des histoires fausses si je voulais qu’il arrête de me considérer comme un bébé. Une moue boudeuse naquit sur mes lèvres sans que je puisse l’en empêcher. D’après lui, seul les enfants inventent des histoires comme ça et son histoire avec Pandore est insignifiante. Il enfonça encore le clou en me disant que je n’étais pas une adulte, parce que sinon je ne serais pas venue bouder chez lui juste parce qu’il a une aventure avec quelqu’un qu’il apprécie. Je sentais les larmes me monter aux yeux, mais je les repoussais autant que possible. Il ne m’avait jamais parlé comme ça…
Et puis il continua, mais en me parlant avec une voix plus douce. C’était ses affaires et si ça avait été sérieux, il m’aurait tout avouer. Elle n’est pas amoureuse de lui et donc pas de mariage et pas d’enfants. D’un côté, ça me soulage et de l’autre… il n’a pas dit qu’il n’était pas amoureux d’elle. Et puis il me dit qu’il ne pourrait sûrement même pas faire des enfants vu qu’ils ne sont pas de la même race… Et donc, ce que j’avais dit était idiot. Il s’approcha de moi et caressa doucement mes cheveux. Il me demandait pourquoi je m’inquiétais comme ça, c’était moi la femme de sa vie et je ne devais pas l’oublier. Pour de vrai? Un espoir diffus m’envahit. Et puis cet espoir mourut dans l’instant lorsqu’il me dit qu’il n’était pas amoureux de moi parce que ça serait bizarre, mais je prenais toute la place dans son cœur et que je devais pas avoir peur de le perdre. Une sérieuse envie de pleurer m’envahit. Et puis l’espagnol revint lorsqu’il me dit qu’il m’aimait plus que tout, je hochai la tête quand il me dit que ça je comprenais. Oui, il me l’avait dit plus d’une fois. Il déposa un baiser sur mon crâne et je soupirais. Je murmurais doucement. Et pourquoi ça serait si bizarre? Je relevais vers lui des yeux remplis de larmes contenues. Je suis désolée, je voulais pas t’énerver… mais je voulais savoir ce qui se passait. J’ai entendu les rumeurs et je vous ai vu… alors je savais que c’était vrai… Et puis je pinçais les lèvres en le regardant. Mais je suis pas un bébé! On m’a appris qu’on offrait son corps que si on aimait et une fois marié… mes parents sont vieux jeu à ce sujet! Et puis mon frère a tenu les garçons loin de moi jusqu’à… enfin bref! Et puis de toute façon, je m’en fiche, je serais sûrement promise à un mariage chez les sirènes. Je hausse les épaules tandis que les premières larmes coulent sur mes joues. Je pourrais rester ici avec toi… garder mes jambes… Je commençais à partir dans tous les sens. J’avais envie de crier que ça avait rien de bizarre si nous étions amoureux… mais je ne dis rien. J’avais peur qu’il me déteste si je lui disais.
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Sujet: Re: (Iris) Sorry, little sis', i'm an adult.. Dim 11 Mai - 13:00
Sorry, little sis' I'm an adult...
S'il te plait, ne pleure pas..
Je m’étais peut-être un peu emporté. Jamais je ne lui avais parlé de la sorte, pas aussi sèchement, et je le regrettais d’entrée de jeu. Il me suffisait de poser le regard sur elle pour me rendre compte que j’avais réagi un peu trop vivement. Au fond, et même si elle ne l’admettait pas, elle n’était qu’une enfant. Et les enfants ont toujours peur de ne plus être le centre de l’attention. Je savais que je n’aurais pas dû être aussi sec. Mais j’étais fatigué, j’avais mal à la tête, et Iris arrivait à faire naitre des questions en moi que j’aurais préféré ne pas me poser. Parce qu’il était certainement évident que j’avais des sentiments pour Pandore.. Que si j’avais accepté de lui "apprendre à satisfaire un homme", ce n’était pas que pour avoir son corps. C’était en partie le cas ; il ne fallait pas le nier… J’aimais les belles choses, et Pandore était une femme d’une beauté absolument surréaliste. Mais je savais au fond de moi qu’il n’y avait pas que ça. Toujours était-il qu’Iris était la plus importante des deux. Que son bonheur passait avant celui de n’importe qui ici, à mes yeux. Je voulais qu’elle soit heureuse, pas qu’elle se pose des questions sur ma sexualité.. Je l’entendis murmurer, mais je n’entendis pas distinctement ce qu’elle avait baragouiné. Et je crois qu’il ne valait mieux pas que j’entende, car j’aurais certainement fait un bond de 15 mètres en arrière. Oui, j’aimais Iris plus que tout… Mais pas de cette façon. Elle releva son visage vers moi, et mon cœur se serra brutalement. Je détestais voir ses yeux humides.. Je détestais quand elle avait l’air d’aller si mal..
Je fus absolument incapable de détacher mon regard d’elle quand elle me dit qu’elle nous avait vus.. Comment ça, vus ? « Tu nous as.. vus ? » Ma salive eut du mal à passer dans ma gorge, et je ne me sentais clairement pas à ma place.. Qu’est-ce qu’elle avait vu, exactement ? Mon esprit imaginait tout un tas de scénarios que je détestais absolument tous. Jamais je n’avais autant détesté une conversation avec Iris. Jamais je n’avais été aussi mal à l’aise face à elle qu’aujourd’hui. Si j’avais pu, je me serai tassé dans un petit coin et j’aurais attendu que le temps passe.. Je n’avais qu’une envie actuellement ; aller m’enterrer quelque part. Juste aller me creuser un petit trou pour m’y enterrer bien profondément. J’aimais beaucoup l’éducation qu’elle avait reçu, beaucoup moins l’idée qu’elle devrait certainement faire face à un mariage arrangé… Et ses larmes, elles, je les haïssais cordialement. Je me mis à genoux devant elle, pour prendre doucement son visage entre mes mains et essuyer les larmes qui coulaient avec mes pouces. Je ne supportais pas de la voir pleurer, je ne pouvais pas supporter.. Elle me dit qu’elle pourrait rester avec moi, garder ses jambes.. Mais qu’est-ce qu’elle racontait ? Je la sentais totalement déboussolée, et ça me vrilla l’âme.. D’un geste, je la ramenais dans mes bras, la serrant contre moi avec toute la tendresse que j’étais capable de lui donner. Je la gardais dans mes bras plusieurs minutes, le temps qu’elle se calme et qu’elle remette ses idées en place, avant de me décoller d’elle pour déposer un baiser sur son front et pour la regarder très sérieusement.
« Je ne suis pas une sirène, mais à force de trainer avec vous, je connais quelques trucs.. Pour renoncer à sa queue, il faut être amoureux d’un humain, j’ai raison ? Tu n’es pas amoureuse de moi, non ? Alors ça risque d’être compliqué pour toi de pouvoir rester ici et de pouvoir garder tes jambes.. A moins que.. hm.. Tu sois amoureuse de quelqu'un ? » Je ne voulais pas m’engager sur ce terrain là avec Iris, parce que si j’avais bien appris une chose en m’occupant d’elle, c’était qu’elle était particulièrement surprenante... « Et puis, tu sais très bien que tu peux rester ici autant que tu veux. Ou que je peux aller dormir prêt de l’océan si tu veux qu’on reste ensemble.. Tu sais très bien que je ferai n’importe quoi pour toi. Et je suis certain que tu en profite, parfois ! » Je ponctuais cette phrase faite pour détendre l’atmosphère d’un léger rire. Je n’aimais clairement pas cette ambiance, entre Iris et moi. Je préférais la voir rire, je préférais aller m’amuser avec elle plutôt que d’avoir ce genre de conversation beaucoup trop sérieuses..
mocking jay.
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Sujet: Re: (Iris) Sorry, little sis', i'm an adult.. Dim 8 Juin - 18:25
Sorry, little sis' I'm an adult...
❝ Never wanted to hear about all that... tell me it's not true! ❞
Des larmes coulaient sur mes joues, la gêne et la colère se battait en moi avec le malaise et la tristesse. Mes pensées étaient éparpillées dans tous les sens. Entre la relation de Pandore et Esteban, le fait que j'étais amoureuse de mon frère d'adoption, le fait que j'arrivais à l'âge où on allait me promettre en mariage ou au moins m'avouer que c'était chose faite, mon frère qui me manquait encore, ma meilleure amie qui me manquait aussi encore... tout était sens dessus dessous dans ma tête. Il se demandait ce que j'avais vu et j'imaginais bien qu'il paniquait un peu, même si j'en étais pas complètement consciente. Je... je vous ai juste vu sortir de l'arrière-salle en train de vous rhabiller... C'était plutôt clair que vous y étiez pas pour chercher des bouteilles. Et puis, il avait tous les deux cet air satisfait sur le visage. Il vint s'agenouiller devant moi et essuya mes larmes avec tendresse. Je hoquetait en le regardant et en lui disant que je pouvais toujours abandonner ma queue et rester sur la terre ferme avec lui. À quelque part, j'en avais vraiment envie... de l'autre, j'aimais l'océan, ma famille et mes amis du monde des sirènes... Rien n'était simple. Mais ce n'était pas la première fois que je pensais à sortir de l'eau. Puis il m'attira dans ses bras pour me serrer contre lui. J'enfouis mon visage dans sa chemise en y sanglotait un peu. Malgré tout, je me calmais assez vite et quand mes sanglots furent calmés, il me décolla de lui, déposa un nouveau baiser sur mon front et me regarda en parlant. Il me dit qu'il n'était pas sirène, mais qu'il nous connaissait bien. C'est vrai qu'il fallait être amoureuse pour abandonner sa queue, enfin du moins c'était les rumeurs... j'en étais pas sûre à cent pour cent. Il affirmait que je n'étais pas amoureuse de lui et que ce serait donc compliqué, sauf si j'étais amoureuse d'un autre. Je soupirais en fermant les yeux.
Oh oui, j'étais amoureuse. Mais je ne lui dirais rien. De quelqu'un d'autre? Non, pas du tout. Enfin, en tout cas, je ne voulais rien lui dire tout de suite. Après que l'information m'échappe sous le coup de la colère, de l'agacement ou toutes autres sentiments extrêmes risquaient de me faire cracher le morceau sans que je puisse m'en empêcher. Ouais, je ne contrôle pas trop mes sentiments... Je secouai la tête de gauche à droite pour dire que non, je n'aimais personne d'autre. Il continua à vouloir me rassurer. Je pouvais rester ici comme je voulais, ou alors il pouvait venir dormir près de l'océan pour rester avec moi. Mes yeux se remplirent de larmes à nouveau, mais je ne sanglotais plus. Il ferait n'importe quoi pour moi... C'était vrai. Et il me dit qu'il était sûr que j'en profitais parfois. J'haussai les épaules en souriant légèrement. C'était vrai que j'en profitai, mais je n'allais sûrement pas l'avouer! Dans le fond, ça faisait plein de choses que je ne pouvais pas avouer quand on y pensait... et ça me plaisait pas trop de devoir garder tous ces secrets... j'étais pas douée pour garder les secrets. Je revins dans ses bras et posa ma joue sur son épaule. Peut-être... Je restais contre lui sans bouger en essayant de me calmer. J'avais piqué ma crise et il m'avait dit qu'ils n'étaient pas amoureux. Enfin il ne m'avait pas exactement dit ça, mais c'était ce que je me souvenais. Et oui, j'étais douée pour ne prendre en compte que ce que je voulais bien entendre. Je me mordis la lèvre. Mais tu sais... j'ai vraiment déjà pensé à abandonner ma queue. L'océan me manquerait, mais je pourrais toujours y aller et puis... ça m'éviterait certaines choses. Pourquoi je pourrais pas? Peut-être que l'amour est juste une rumeur... Chez les sirènes, le mariage arrrangé était monnaie courante, et j'étais presque sûre qu'un arrangement avec une autre famille avait été pris. La seule chose, c'était que mes parents me connaissaient assez bien pour ne pas me mettre au pied du mur directement et sans préparation. Il me préparerait sûrement longuement, en espérant que je ne pète pas un plomb directement...
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Sujet: Re: (Iris) Sorry, little sis', i'm an adult..