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you have fire, i like fire.

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Mara Hamlet

Mara Hamlet
❝ cheaters never win.

› arrivée : 03/03/2014
› gallions : 514
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MessageSujet: you have fire, i like fire. you have fire, i like fire. EmptyLun 3 Mar - 20:26

mara hamlet
'cause two can keep a secret if one of them is dead.

⊰ nom complet : mara hamlet. un nom original auquel elle tient. ⊰ âge : trente-cinq ans, trente ans en apparence. ⊰ lieu de naissance : plymouth, angleterre. ⊰ à neverland depuis : cinq années humaines. ⊰ métier et rang dans la société : mara est une arnaqueuse professionnelle. prétendue voyante, elle dit aux gens ce qu'ils veulent entendre contre des rémunérations symboliques. enfant, elle avait recours à des façons beaucoup moins dignes de gagner de l'argent, comme vendre son corps aux plus offrants. ⊰ situation maritale : célibataire, cependant son coeur bat pour un homme qu'elle déteste. ⊰ orientation sexuelle : elle a parfois succombé aux plaisirs de la chair avec des femmes, mais son amour ira toujours aux hommes. ⊰ à neverland grâce : aux pirates, qui l'ont sagement conduite ici. ⊰ allégeance : si mara ne prend pas part à cette guerre qu'elle juge puérile, elle sait qu'elle soutiendra ceux qui le méritent le plus, et elle ne sait pas encore de qui il s'agit. ⊰ qualités et défauts : maligne, souriante, joueuse, observatrice, patiente, séductrice, manipulatrice, menteuse, mystérieuse, lâche. ⊰ plus grandes peurs : l'homme qu'elle aime, elle-même, ses propres actes.

emilia clarke + the circus


derrière l'écran.

⊰ prénom et pseudo : justine, alaska.  ⊰ âge : la majorité bébé. ⊰ comment tu as connu le forum : par moi-même, je crois. pas sûre. autant, c'est un complot. ⊰ ce que tu en penses : bah ... c'est un forum quoi (a). ⊰ ton avatar : jamie chung la magnifique. ⊰ crédits : je passe. ⊰ as-tu besoin d'un parrain ? : et pourquoi pas une marraine ? ⊰ un mot pour terminer : terminer.



Dernière édition par Mara Hamlet le Dim 1 Fév - 23:19, édité 3 fois
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Mara Hamlet

Mara Hamlet
❝ cheaters never win.

› arrivée : 03/03/2014
› gallions : 514
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MessageSujet: Re: you have fire, i like fire. you have fire, i like fire. EmptyLun 3 Mar - 20:26

once upon a story.

❝ take me out of the city.

Nous étions de ceux qui vivent comme des misérables. De ceux que personne ne regarde, considère comme des moins que rien. Oui, c'était ça : nous n'étions rien, sinon de pauvres gens qu'on regarde de travers. Mara est mon nom. Mara, un nom simple, mystique, divin. Un nom parfait. J'étais objet de désir et de luxure parmi les anglais, pour mes beaux yeux et l'érotisme que je dégageais afin de les faire tomber dans mes filets. Je prenais exemple sur mes géniteurs, qui s'évertuaient à voler de toutes les manières possible ces pauvres aristocrates anglais afin de pouvoir nous nourrir, ma sœur et moi. Très jeune, je trouvai moi aussi le moyen de subvenir à nos besoins, et bien plus rapidement que mes parents. J'acceptai de vendre ce que j'avais de plus cher : mon corps. Je n'avais qu'à fermer les yeux et penser à autre chose. Mes plus beaux souvenirs me revenaient en mémoire, ceux d'une forêt en Chine dans laquelle je jouais avec mes amies, enfant. Le trajet sur le bateau jusqu'à l'Angleterre. Le son d'un gramophone et l'odeur de la soupe chaude les soirs rudes d'hiver. Alors je rouvrais les yeux, cachais mon corps souillé de leur vue avec ma seule tenue chatoyante et neuve traditionnelle chinoise et filai à travers les rues avec la nausée et un dégoût prononcé pour l'être que j'étais devenu. J'étais dégoûtante. Ma sœur, seule personne dans la confidence, ne cessait de me le répéter. Pourtant, elle plus que quiconque, j'aurais aimé qu'elle soit reconnaissante … Tout ce que je faisais, je le faisais pour elle ! Pour qu'elle réussisse la vie que mes parents et moi n'attendrions jamais ! 

Contre toute attente, je finis par devenir quelqu'un. Un riche client, un habitué, m'offrit ce que je désirais le plus au monde : une boutique. Souvent je lui répétais en riant : « J'aimerais avoir une boutique ! Je ne sais pas ce que j'y vendrais, mais au moins j'en aurais une ! » Nous nous connaissions au-delà des couches des chambres d'hôtels qui protégeaient nos ballets passionnés. Nous étions même des amis, il me le disait au creux de l'oreille. Il me disait aussi qu'il voulait que j'arrête de me détruire, de me rendre malheureuse. Et que j'allais lui manquer. Il ne me fallut pas longtemps pour monter un commerce qui marcha bien plus que je n'aurais pu m'y attendre : je devins Mara Hamlet, la médium, la voyante, la magicienne. Qu'est-ce que les gens désespérés étaient facilement manipulables ! Il ne faisait aucun doute que j'étais plus sale encore en jouant avec leur faiblesse qu'en offrant mon corps, mais je ne voyais pas les choses ainsi. A mes yeux, je ne faisais que leur dire ce qu'ils voulaient entendre après m'être renseignés sur eux dans le plus grand des secrets et les avoir observé, et leur redonner le sourire. Ils étaient heureux en sortant, prêts à tout pour obtenir une chose qu'ils pensaient enfin trouver : l'amour, l'argent, la réussite. Quant à moi, je vécus enfin dans l’opulence. Mais cette soudaine notoriété m'éloigna de ce que j'avais de plus cher : ma cadette, ma sœur, mon trésor. Elle avait réussi, à sa manière. De façon beaucoup plus digne et droite que moi. Et ses mises en garde avaient toutes échouées ; jamais je n'arrêterais mes activités. Après une violente dispute, elle déclara que nous n'avions plus rien à nous dire. Je la regardai s'éloigner avec l'horrible sensation que mon cœur saignait.

Le regard de cet homme brillait d'intelligence et de tristesse. Il était pauvre, il était seul, et tellement beau dans son malheur ! Je tombai sous son charme au premier coup d'oeil, je le voulais auprès de moi. Il n'y avait aucune ambiguïté, aucune passion, simplement de la compassion. Je voyais en lui ce que j'aurais pu être, si je n'étais pas tombée sur la bonne personne au bon moment. Je lui offris du travail : il n'avait qu'à faire mon sale boulot et s'occuper des clients avant que je ne les reçoive, et le tour était joué. Nourri, logé, blanchi, l'homme ne rechignait jamais quand je lui demandais quelque chose. Peu à peu, tout chez lui se transforma, jusqu'à son apparence. Il souriait sans cesse, de ce sourire espiègle et malin que j'aimais tant. Nos mensonges et nos mystères étaient notre réalité, nous vivions dans un monde bien différent de celui que les autres connaissaient. Je n'avais même plus besoin de lui parler pour qu'il me comprenne, nos regards suffisaient. « Mara, je ne pourrai jamais assez te remercier pour ... » Je le coupai en posant mon doigt sur ses lèvres avec un sourire. Je ne voulais pas qu'il me remercie, je voulais qu'il réussisse, et qu'il m'obéisse, ce qu'il faisait à la perfection.

Comme toute femme qui se respecte, je tombai amoureuse. Je ne connaissais de cet homme que l'épouse éplorée et stérile qui venait me voir pour savoir quand elle tomberait enceinte. J'aurais aimé lui crier que s'acharner ne mènerait à rien, qu'elle avait l'homme idéal à la maison et que ça devait lui suffire, mais je ressentis davantage le besoin de la détruire. Mon amour pour lui devint si violent au fur et à mesure que l'observai qu'il me fallait éloigner cette femme inutile une bonne fois pour toute. Alors que je pensai à l'assassiner, cette gourde agit pour moi : elle se suicida en se pendant dans la cuisine. Mais bien vite, les choses se retournèrent contre moi. Le mari était au courant de ses visites chez moi, et je fuis peu avant son arrivée. Il était armé et bien décidé à se venger. Cela me brisa le cœur. Alors que j'aurais aimé me blottir contre son torse, j'étais devenue sa cible. Cependant, mon seul réconfort était de savoir que j'étais au centre de ses pensées, jour et nuit. Il me traqua longtemps et j'avais beau me cacher, il ne cessa de me retrouver. Mon associé me proposa de se débarrasser de lui et de faire disparaître le corps, mais l'idée même de ne plus le voir me rendait dingue. J'avais besoin de croiser ses yeux enragés une seconde à peine, avant de disparaître jusqu'à ce qu'il me retrouve. J'avais besoin de chaque seconde où je pouvais observer son visage, chaque seconde où je hantais ses pensées.

Neverland était un endroit extraordinaire. Arrivée depuis quelques temps à bord du navire Le Neptune, je découvris avec un mélange de crainte et de fascination cette île dont on parlait dans les contes pour enfants. Pourtant, les livres étaient loin de vanter la beauté des paysages qui s'étendaient devant mes yeux. Je pensais pouvoir recommencer ma vie à Rivebois, devenir quelqu'un de bien. Mais il fut fort de constater que rapidement, je m'ennuyai. J'ouvris alors l'Orchidée, une boutique de divination et de soins « magiques ». Contre toute attente, ici aussi mon commerce était florissant. Je n'avais pas autant de travail puisque le nombre d'habitant était moindre, ce qui me permettait également d'avoir du temps pour moi. Je rencontrai des gens incroyables et étrange, des gens malheureux, des gens cherchant à fuir le véritable monde. Je rencontrai Eleonore Mayfield et Selene Bloodsword, des sirènes, des fées, des indiens, des enfants perdus. Et à mon plus grand malheur, je découvris un beau jour que l'homme m'avait suivie jusqu'à Neverland. Sa détermination malsaine en venait à m'effrayer réellement, mais ça me plaisait. Il était prêt à me suivre jusqu'au bout du monde, si il le fallait. Combien de fois mon associé me sauva de ses griffes, je ne pouvais plus les comptes ! Il finit pourtant par arrêter de tenter de me tuer, bien que la haine soit encore clairement ostensible dans son regard. Il s'habituait à mon existence comme je m'habituais à sa présence hostile. Mes sentiments à son égard grandissaient de jour en jour, jusqu'à devenir insupportablement douloureux. Ce fut ma sœur, ensuite, qui me rejoint à Neverland. Alors qu'elle était venue dans l'optique de recoller les morceaux, elle n'apprécia pas que je continue mes petites affaires alors que j'avais l'occasion de changer et nous nous disputâmes encore. Comme toujours. Etais-je partie pour vivre la même vie au Pays Imaginaire qu'en Angleterre ? Quel était donc l’intérêt d'être partie ? 
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