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[LIBRE] La nuit, tous les ivrognes sont gris.

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Hawk Thomas

Hawk Thomas
❝ the boy who was heartless

› arrivée : 03/03/2014
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MessageSujet: [LIBRE] La nuit, tous les ivrognes sont gris. [LIBRE]  La nuit, tous les ivrognes sont gris.   EmptyDim 24 Aoû - 15:52

∞  La nuit, tous les ivrognes sont gris.

« La nuit, toute chose prend sa forme et son vrai aspect. De même qu'on ne distingue que la nuit les étoiles du ciel, on aperçoit alors sur la terre bien des choses qu'on ne voit pas le jour. »


Depuis l'incident avec Jesse, la vie était devenue bien plus calme. Il disait qu'il fallait rester discret et éviter de s'attirer encore plus d'ennuis. Mais ils étaient pirates, et la raison avait rarement le dessus sur leurs désirs. En tout cas, c'était le cas de Hawk, qui ne connaissait rien à la sagesse, pas même le mot. Il n'avait pas envie de rester tapi sur le Neptune à attendre que tout cela se tasse. Il n'avait pas envie de faire ce que tout le monde attendait de lui. Il n'avait pas envie de devoir raser les murs lorsqu'il descendait du navire pour remplir les réserves de rhum. Il n'avait pas envie de passer ses journées à éplucher des cartes alors qu'ils ne pourraient peut être même pas partir à la recherche des fameux trésors, pour ne pas se faire remarquer. C'en était trop. Déjà que sa stabilité mentale restait à démontrer, Hawk était en train de littéralement péter les plombs. Un pirate ne devait pas avoir ce genre de vie.
Aussi, Hawk réfléchissait, assis sur le rebord du Neptune. Le soleil était en train de décliner, et de la musique se faisait entendre. En regardant du côté de Rivebois, on apercevait des centaines, voire des milliers de lumières. Des lanternes flottaient près des rives, et d'autres étaient suspendues un peu partout : dans les arbres, dans les rues, aux fenêtres … C'était un spectacle plutôt agréable pour les yeux. Il regarda derrière lui, comme pour chercher l'approbation du capitaine. Puis il haussa les épaules en se levant. Au diable la hiérarchie, je suis le plus libre des hommes, pensa-t-il. Il se permettait d'affirmer cela, car il n'était embarrassé d'aucun sentiment. Sauf la colère, mais ce n'était pas une entrave à sa liberté.


Hawk descendit donc du bateau, marchant en direction du village. Il n'avait guère envie de voir une bande de crétins se réjouir, danser et faire la fête, mais l'ennui et la curiosité avaient eu raison de lui. Il se demandait en quel honneur avait lieu cette fête. Le temps étant arrêté ici, ça ne pouvait être pour honorer la fin d'une saison, ou quelque chose du genre. Peut être était-ce dans l'unique but de changer les idées à tout le monde, après tant d'événements éprouvants pour leurs petits cœurs faibles. Pour lui, tout cela avait été de l'ordre du divertissement. Même si maintenant ils en subissaient les conséquences. Mais peu lui importait. Il n'était pas Jesse, et même s'il le soutenait, il n'avait pas envie de payer à sa place.
Arrivé en ville, il s'arrêta l'espace d'un instant afin d'observer qui était présent.  Personne qui ne retienne son attention. Il marcha un moment, se laissant absorber par toutes ces lanternes. Cela donnait réellement un sentiment de magie. Mais il y avait trop de monde, et il n'appréciait pas être mêlé à tous ces gens de bas rang. Il partit donc se chercher une bière, pour changer du rhum, et alla s'adosser contre un mur, un peu à l'écart. Lumières et musique l'envoûtaient, et, entre deux gorgées, il se laissait doucement glisser dans le pays des songes.

ALASKA
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Elizabeth Lewis

Elizabeth Lewis
❝ lost in neverland

› arrivée : 23/03/2014
› gallions : 275
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MessageSujet: Re: [LIBRE] La nuit, tous les ivrognes sont gris. [LIBRE]  La nuit, tous les ivrognes sont gris.   EmptyLun 25 Aoû - 18:14

La nuit, tous les ivrognes sont gris...
She lives in a fairy tale...

Il y avait une fête à Rivebois. En quel honneur ? Pourquoi ? Perséphone n’en savait rien, mais ce n’était concrètement pas important. Ce qui l’était, en revanche, c’était qu’elle avait réellement besoin de décompresser. Ne serait-ce qu’une heure. Rire, danser, chanter… Elle avait l’impression qu’elle n’avait pas fait tout ça depuis une éternité, et elle en avait assez de se lamenter dans son coin. Ça ne lui ressemblait pas. Non, elle, elle était la joie de vivre incarnée, le bonheur à l’état pur. Elle ne devait pas devenir ce qu’elle n’était pas ; la petite fée triste, découragée qu’elle était depuis l’incident qui avait valu une blessure plus que conséquente à Peter. Après tout, n’avait-elle pas tout pour être heureuse ? Si on exceptait l’état de Neverland, bien entendu, et le fait que sa propre famille lui en voulait de protéger un pirate… Mais en somme, elle était amoureuse, elle était en couple, elle pouvait veiller sur l’homme qu’elle aimait le plus sur cette île, elle était une bonne gardienne même si elle faisait encore des erreurs… Elle avait des raisons pour sourire. La vie n’était pas si moche que ça, si on se penchait suffisamment sur les détails qui pouvaient la rendre belle. Tout ce qui devait compter pour elle était le fait qu’elle était plus que jamais liée à Jesse. Et que ça la rendait heureuse. C’était lui, sa priorité. Et elle se devait de rester elle-même, parce qu’il n’y avait que comme ça qu’elle pouvait le rendre heureux. Alors, oui, ce soir, elle allait s’amuser. Elle allait retrouver ce grand sourire gamin, et ce regard émerveillé par tout. Et, pour l’occasion, elle avait même pris la décision de mettre une robe aux couleurs éclatantes, mélange d’orange, de rouge et de jaune qui se mariait parfaitement à la couleur de ses cheveux.

Toutes les lumières qui éclairaient Rivebois offraient un spectacle fabuleux et elle resta plusieurs longues minutes à voler au-dessus de tout ça pour simplement profiter de la vue. La musique faisait vibrer son être, et elle n’avait qu’une seule envie ; descendre et allait s’amuser. Ce n’était peut-être pas prudent d’aller si franchement au milieu d’une foule d’adultes, mais ça, la petite fée s’en fichait pas mal. Après tout, elle passait énormément de temps sur un navire, entourée de pirates… Et puis, elle se sentait en forme, ce soir. Suffisamment pour pouvoir prendre une taille humaine et peut-être même suffisamment en forme pour pouvoir la conserver pendant une heure ou deux. A l’abri des regards, elle passa de 15 centimètres et demi à un mètre 60. Elle était petite, oui. Sa taille avait toujours été un complexe pour elle. Presque timidement, mais avec un sourire énorme, elle s’avança au milieu de tous ces gens qui s’amusaient. L’atmosphère festive, la magie de l’instant, tout ça lui était indéniablement bénéfique. Elle ne connaissait pas la plupart des visages qu’elle voyait autour d’elle, mais ça n’avait pas d’importance. Un homme l’attrapa par la taille pour danser et elle se laissa faire en riant comme elle n’avait plus rit depuis longtemps. « Oh. Excusez-moi. » finit-elle par lâcher, lorsque son regard s’accrocha à un visage qu’elle connaissait. Enfin, connaitre était un bien grand mot… Comment s’appelait-il, déjà ? Jesse le lui avait dit milles fois… Hawk ! Oui, c’était ça ! Jesse lui avait aussi dit de ne pas trop s’en approcher, mais ça, Perséphone l’occulta totalement. Elle se fraya un chemin entre tous les gens, défroissa ses vêtements et… « Bonsoir ? » lâcha-t-elle presque timidement au second du Neptune « Tu es Hawk, c’est ça ? Je t’ai déjà vu sur le Neptune, et Jesse me parle de toi parfois. Je peux m’assoir avec toi ? »

Code by Silver Lungs
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Nathan Swanson

Nathan Swanson
❝ lost in neverland

› arrivée : 26/04/2014
› gallions : 401
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MessageSujet: Re: [LIBRE] La nuit, tous les ivrognes sont gris. [LIBRE]  La nuit, tous les ivrognes sont gris.   EmptyLun 25 Aoû - 19:15


La nuit tous les ivrognes sont gris







Festoyons mes amis !



L'ivresse collective semble me saisir plus rapidement que celle du rhum que je m'efforce de consommer. Cette joie m'enserre le coeur et me fait oublier tout mes problèmes. Adieu la guerre, les conflits entre pirates, les gamins qui deviennent insupportable. Tout semble s'éloigner tandis que le coeur léger je profite de la musique, m'imbibant peut-être avec déraison. Mais tant pis, ce soir le coeur est à la fête, l'important est de s'oublier juste le temps de cette soirée. J'aurais bien toute la journée de demain pour regretter. Je la laisse la foule m'emporter, me mêlant aux adultes braillant avec eux des chansons que j'apprends au fil des couplets. J'aurais peut-être dû demander aux autres grincheux du Jolly de venir profiter de la fête avec moi, mais sur ce coup là, j'ai préféré me la jouer en solitaire et de partir avec mon paquet de cigarette, n'annonçant même pas à Candice que je me tirais pour aller profiter de cette fête. Qu'elle soit fâchée, je m'en fous, tout ce qui compte c'est que je suis gentiment en train de me souler avec des inconnus me laissant porter par l'allégresse générale.

Le souffle court, je m'extrais hors de cette foule extatique pour aller m'échouer dans un coin, histoire de reprendre mon souffle et pourquoi pas d'essayer de calmer les battements de mon coeur. Un sourire stupide aux lèvres, j'arrive à quitter un peu ce lieu d'ivresse, allant chercher un coin plus tranquille. D'une démarche d'homme titubant je m'éloigne de cette fête, bouteille en main, continuant de chantonner comme si de rien n'était. Wow. Ça faisait un sacré moment que je ne m'étais pas mis dans un état pareil. Je rigole tout seul, je sens le rhum à des kilomètres et franchement j'ai du mal à ne pas me tenir aux murs pour marcher. Sérieusement, je dois faire peine à voir. Mais oh, c'est la fête et puis ce n'est pas comme si je buvais tout le temps. J'arrive finalement à trouver un mur sur lequel m'échouer. Je m'adosse au mur, ne prêtant pas gardes à mes voisins, me contentant de reprendre mon souffle tandis que je me laisse doucement glisser au sol. C'est alors que je note l'identité des mes voisins de murs. Le second du Neptune dont je n'arrive pas à retrouver le nom, et la fée qui traîne toujours avec eux. Leurs noms ? Bonne question. Après tout ce n'est pas comme si c'était important. Sourire aux lèvres et bonne humeur incluse j'écoute d'une oreille distraite ce qu'il se dit pendant que je bois une autre gorgée de rhum, fermant les yeux pour écouter la musique au loin. Allez, juste cinq minutes et j'y retourne. Je fouille dans mes poches histoire de trouver mon paquet de cigarette et mes allumettes. Eh mes amours… J'en glisse une entre mes lèvres avant de l'allumer, la laissant se consumer doucement tandis que je continue de chanter, ne prêtant pas la moindre attention aux deux personnes à côtés de moi.



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