Andrew Red

Logan Lerman, lost children

keys to the kingdom

identity

Lève-tôt, rancunier, rieur, aime lire, aider sa soeur pour ses histoires, aider sa soeur, s'aventurer seul sur l'île, bon combattant (à l'épée surtout), fidèle à Peter Pan et ne songerait jamais à le trahir, protecteur, bon menteur quand ça l'arrange, n'aime pas cette idée de grandir, voudrait que Neverland redevienne comme avant, secret pour son passé depuis le début même s'il a beaucoup oublié aujourd'hui, secret aussi quand cela le touche de trop près, très (trop) franc, impulsif, bagarreur, se sent mal à l'aise avec les changements récents à Neverland, joueur, parfois imprudent par manque de peur (la seule étant celle de perdre Jenny. Ce qui est cependant faux mais il ne l'admettra jamais)

⊰ nom et prénom(s) : Andrew Red. Andrew est, la plus part du temps, raccourcis par Drew. Il n'a fait que suivre sa sœur pour son surnom indiquant ainsi à tous qu'il est son frère.  ⊰ âge, en apparence et réellement : Il a dix-sept ans mais devrait en réalité en avoir dix-neuf. Il se trouve déjà vieux et n'aime pas cette idée de devoir grandir. ⊰ lieu de naissance : Londres ⊰ origines et nationalité : anglaise ⊰ études, emploi : soldat parmi les enfants perdus, il mène des attaques contre la ville avec les indiens. ⊰ situation financière : ⊰ statut marital : Célibataire parce que devoir y réfléchir est trop compliqué ⊰ orientation sexuelle : bisexuel ⊰ allégeance : Les enfants perdus, sa soeur... berf Peter Pan, bien sur ! ⊰ sa vie à neverland : Il est arrivé depuis 1929. Peter les y a amené sa soeur et lui. ⊰ qualités : fidèle, protecteur, franc, parfois mature, imaginatif   ⊰ défauts : bagarreur, rancunier, joueur, souvent insouciant, menteur quand ça l'arrange

the person you are behind the screen

	⊰ prénom et pseudo : Em's ⊰ âge : 22 ⊰ comment tu as découvert le forum : Via les top sites. ⊰ ce que tu en penses : Il est beau. Et c'est une excellente idée que d'avoir choisi de développer ce conte plutôt que de s'éparpiller sur tous les autres ** ⊰ l'avatar que tu utilises : Logan Lerman ⊰ crédits : 1er gif loganwadelermann. 2ème gif: tonsofgifs ⊰ un dernier mot pour la fin :

Scared Little Boy

I believe in you. Something is happening

Le destin l’avait-il mené à Neverland ?

S’il aimait les histoires que lui racontait sa grand-mère, il était bien plus terre-à-terre que sa sœur. Les histoires étaient belles, les aidaient à s’évader de ce monde salit par les adultes inconscients, imprudents. Mais la magie ? La magie n’était qu’un mot murmuré, rêvé avant la chute brutale vers la réalité. La réalité n’est pas belle. Elle est affreuse, rustre et féroce pour ceux qui croient en un monde meilleur. Ce monde meilleur, seule sa grand-mère l’a trouvé. Qu’elle soit bénie. Elle est surement mieux là-haut qu’ici-bas. A-t-elle rêvé ? A-t-elle eu des rêves, un jour, quand elle n’était qu’une petite fille ? Andrew ne le lui a jamais demandé. C’est une question trop personnelle à demander à une vieille femme meurtrie par la vie, par sa chair et son sang. Elle est partie. Elle est morte. Elle ne leur racontera plus d’histoire. Le temps des contes est terminé. Le temps du pain chaud et du bol de lait également. Ils doivent retourner chez leur catin de mère. Comment l’a-t-il su ? Drew ne s’en souvient déjà plus. Peut-être a-t-il suivit grand-mère un jour alors qu’elle s’acharnait encore à vouloir sortir sa fille de sa crasse ? Il a vu le refus, il a vu la peine. Le dégoût s’est installé pour cette mère indigne qui gagnait sa vie sur les trottoirs de Londres. Il aurait préféré la savoir morte que de savoir cette triste vérité. Son seul soulagement fut de le découvrir de lui-même et que Jenny n’en sache toujours rien. Le jeune homme est très secret sur sa vie privée et son ancienne vie à Neverland parce qu’il aurait mieux valu pour eux qu’ils naissent sur cette terre bénie. C’est injuste pour leur grand-mère, pour les gens qui leur ont, un jour, tendu la main mais la fratrie Red a trop vu de la misère des hommes pour s’en soucier

Malgré les récents évènements, Neverland reste leur terre promise, la terre des enfants perdus que les adultes menacent de conquérir. Maudits pirates. Il les compare à ces vauriens de l’orphelinat qui s’acharnaient sur sa sœur et lui, à cette femme acariâtre qui ne leur épargnait rien parce qu’elle n’avait pas eu sa fin heureuse. La vie à Londres était loin des histoires que leur contait sa grand-mère, celles que racontait sa sœur pour s’évader. Il s’évadait à coups de poings. Elle s’évadait à coups de mots. Et, sans l’avouer, il était certain qu’elle réussissait mieux que lui. Elle était forte, Jenny, plus forte qu’elle n’en avait l’air. Elle arrivait encore à croire malgré tout ce qui leur était arrivé. Elle avait la foi alors qu’il avait la rage.

Puis il décida de fuir cette vie dans un endroit qui serait le leur, où ils pourraient vivre leur vie sans personne, sans adulte pour prendre les décisions et gouverner leurs vies. Il était décidé mais bien trop ignorant en prenant la décision à la hâte un soir d’hiver. Ils avaient échappé à la directrice mais échapperaient-ils au froid de l’hiver, à la faim ? Drew emmena sa sœur au Kensington Gardens. L’endroit était bondé la journée, beau, absolument splendide mais il faisait nuit et ils avaient froid et en enfant rêvant de fuite, il n’avait pas pensé aux précautions qu’auraient pris des adultes. Il se traita d’imbécile un millier de fois tout en gardant la tête froide pour ne pas alarmer sa sœur. Ils étaient perdus. Perdus. Et il s’en rendait compte trop tard. Il ne pouvait que la réchauffer en lui donnant son pull et son écharpe. Tant pis pour ses dents qui claquaient de froid. C’était de sa faute s’ils se retrouvaient ainsi frigorifiés. Jenny fut la première à entendre la mélodie venue de nulle part. Il fallut plus de temps à Drew qui était plus préoccupé par le froid qui commençait à l’attaquer vicieusement. Il suivit sa sœur en la sommant de l’attendre mais elle était plus curieuse, plus naïve peut-être aussi. Elle crut directement Pan lorsqu’il lui annonça sûr de lui qu’il allait l’emmener - les emmener - à Neverland. Neverland. Neverland. Et en volant ! Ce gosse avait fumé, ce n’était pas possible autrement. « Il faut y croire Drew. Tu dois y croire sinon tu vas… » C’est à ce moment-là que Drew compris que sa sœur n’était peut-être pas aussi naïve qu’il le pensait. Il y cru pour rester auprès de Jenny. Le destin les a-t-il mené à Neverland ? Que se serait-il passé s’il n’avait pas pris la décision précipitée de fuir l’orphelinat ? Peter serait-il encore venu les chercher ? Peut-être y croyait-il, au fond, en ce monde meilleur. Sinon pourquoi diable aurait-il agit tel un enfant. Un enfant perdu.

Septante-sept ans ont passé depuis et Drew est toujours cet enfant perdu qui ne suit que les ordres de Peter. Au début, ils étaient enfants, rien ne pouvait leur arriver, les conséquences n’étaient pas grave. Sans arrière-pensées, ils pouvaient s’octroyer des envies enfantines comme celle de ne pas dormir seul. Mais les choses ont changé pour Jenny comme pour Drew sauf que Jenny est amoureuse de Pan depuis le début. Lui a appris à le connaître et à l'apprécier malgré ses airs de maître du monde se voulant infaillible. Le problème c'est que Jenny n'est pas aussi douée que lui pour cacher ce qu'elle ressent. Et lui, que ressent-il au fond ? Est-ce parce qu’il change physiquement que cela doit également changer dans sa tête ? Mais c’est des conneries d’adultes et il est le premier à savoir que le principal intéressé s’en fiche de ces choses étranges que l’on appelle 'sentiments'. Mais là encore des évènements récents balayent ses questionnements intérieurs. Le couronnement. La blessure. Il était trop loin mais aurait dû l’en empêcher et il s’en veut. Tout est en train de changer : lui, Neverland, sa sœur. Lui, surtout parce qu’il grandit, qu’il devient vieux. Physiquement il n'est plus ce jeune garçon mais plutôt un jeune homme de dix-sept ans. Dix-sept ans c'est pas si vieux parce que s'il avait vécu ses septante-sept ans à Neverland comme dans le monde réel: il aurait eu des rides. Il n'est pas vieux mais n'est plus un enfant et Drew ne sait pas relativiser. Et il y a cette petite voix qui lui murmure sans cesse que les enfants perdus sont par définition des enfants. Et s’il n’était plus cet enfant perdu, et s’il ne pouvait plus rester ? Drew secoue la tête. Il a promis de rester pour sa sœur, de se battre aux côtés de Peter même si rien ne devait changer entre eux. C’est ce pour quoi il est là, se battre pour la cause des enfants perdus même s’il préférait que les adultes se barrent juste de ce paradis qui n’est pas le leur. Et s’il devient adulte, et si rien ne change ? Et si ? La vérité ? Andrew a peur et fait de son mieux pour mentir parce qu’il ne faut pas qu’ils s’inquiètent. Parce que ce n’est pas le moment. Ce n’est pas son rôle de s’inquiéter. Alors il se perfectionne en ce pourquoi il est né : se battre et tout le reste n’a pas d’importance. Sauf … sauf Jenny. Elle est la seule qui importe. Enfin presque.