Edward & Persouille + Je t'emmènerai voir les rêves et toucher les espoirs...
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Elizabeth Lewis
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Sujet: Edward & Persouille + Je t'emmènerai voir les rêves et toucher les espoirs... Dim 27 Juil - 15:22
Je t'emmènerai voir les rêves et toucher les espoirs...
Edward ∞ Perséphone
Lorsque le monde devient fou autour de nous, que reste-t-il à faire ? Lorsque tout autour tombe en ruine, qu’on tombe soi-même en ruine… Comment peut-on encore sourire ? Encore vivre comme avant ? Encore garder un regard plein de bonté sur des gens qui n’ont rien de bon ? Perséphone lâcha un profond soupire, en fixant les branches qui lui servaient de toit dans cet arbre où elle s’était vite réfugiée. Ces questions, elle ne pouvait s’empêcher de les faire tourner dans son esprit, à s’en donner des migraines improbables. Elle n’était pas faite pour réfléchir à ce genre de choses. Aucune fée n’était faite pour ressentir des sentiments aussi négatifs que la colère, la douleur ou la peine. Hors, c’était bien là les trois sentiments qui rythmaient la vie de la tornade rousse, depuis ce qui lui semblait être bien trop longtemps déjà. Est-ce qu’elle avait imaginé une seule seconde que devenir la gardienne d’un pirate la placerait dans des situations aussi… horriblement intenses ? Pas le moins du monde. Non, elle n’avait pas réfléchit. Elle avait seulement écouté son cœur. Ce qui avait été sa force l’avait conduite à faire des erreurs. Son intuition l’avait conduite à ne pas penser aux risques. Et aujourd’hui, il était trop tard pour faire marche arrière. Elle soupira à nouveau, plus fort, tout en se redressant. Elle passa une main dans ses cheveux, faisant tomber un peu de poussière de fée qu’elle s’empressa d’attraper pour la ranger dans une petite bourse. Il ne fallait pas gaspiller la poussière. Surtout pas en ce moment. Elle le savait, et si elle n’avait jamais été très forte pour conserver ça, elle apprenait à le devenir. Chaque grain qu’elle perdait était une fatigue supplémentaire… Avec la magie qui commençait à devenir bancale, ce n’était pas le moment de s’épuiser en semant sa poussière. Elle s’étira, fit bouger ses ailes comme pour les réveiller. Et elle s’envola.
Elle ne savait pas vers où elle avait envie d’aller. De là où elle était, elle pouvait voir Rivebois, et le Neptune. Et l’espace de quelques secondes, l’envie d’aller se blottir dans les bras de Jesse lui traversa l’esprit. Mais elle se ravisa. D’une part, ce n’était pas le bon jour, et il ne s’attendait probablement pas à la voir… Et d’une autre part, la boule d’angoisse qui serrait sa gorge lui donnait tout, sauf envie de débarquer sur le Neptune. Et s’il faisait des choses qu’elle ne voulait absolument pas voir ? Si, plutôt que de l’apaiser, voir Jesse ne faisait que remuer sa douleur jusqu’à la faire devenir bien trop forte dans son trop petit corps ? Elle ferma les yeux quelques secondes, se surprenant à déglutir. Et lorsqu’elle les rouvrit, son regard se posa sur le bâtiment qu’elle haïssait le plus à Rivebois ; le bordel. Elle ne comprenait pas l’intérêt de cet endroit. Elle savait juste que les gens qui y vivaient avaient pour la plupart ce regard profondément triste, profondément brisé… Et elle ne supportait pas de voir autant de douleur chez une personne… Pourtant, ce fut vers cet endroit qu’elle se dirigea, sans l’ombre d’une hésitation. Elle avait trouvé ce qu’elle voulait faire ; passer du temps avec un certain Edward. Dans son regard, à lui, brillait autre chose que la douleur. En fait, elle se retrouvait dans le regard de cet adulte. Et elle l’aimait pour ça. Parce qu’elle oubliait qu’elle avait mal au fond de son cœur, lorsqu’elle se trouvait avec lui. Parce qu’il lui rappelait les Enfants Perdus avec lesquels elle avait tant joué. Parce qu’il était différent des autres. Et pour faire taire ses pensées, il était parfait. Il lui faisait oublier tout ce qu’il y avait de mal à Neverland, en ces temps obscurs… Il la rendait heureuse.
Elle arriva vite au bordel. Et fit le tour du bâtiment pour trouver une fenêtre ouverte. Lorsque ce fut chose faite, elle s’engouffra à l’intérieur de cet endroit malsain, et fila à toute vitesse vers la chambre d’Edward, le plus discrètement possible. Elle ne voulait pas être vue. Et elle ne voulait pas voir ce qui se passait ici. Même si, en cette matinée, les choses semblaient calmes dans le bordel. Elle se fraya un passage dans la chambre de son ami et… elle le trouva endormi. Un grand sourire tendre étira les lèvres de la fée. Il était adorable. Perséphone avait toujours aimé voir les humains dormir. Ils avaient cette expression de sérénité sur le visage... Et des positions improbables. Elle, lorsqu’elle dormait, ne bougeait jamais. Elle gardait la même position, du début à la fin de sa nuit… Sans bruit, elle s’approcha de l’humain et resta plusieurs minutes à admirer son visage. Il avait des traits étranges, mais elle le trouvait beau. Magnifique, en fait. Elle attendit qu’il se mette sur le dos, pour se poser sur son torse le plus délicatement possible. Elle savait qu’il supportait mal la poussière de fée, et fit plus attention que jamais à ne pas en répandre sur lui… « Edward ? » Elle avait murmuré, avant de se rappeler qu’elle ne faisait que quinze centimètres et demi… Elle s’approcha un peu plus du visage de l’adulte « Edwaaaard ? » Elle fit une petite moue boudeuse face à l’absence de réaction de son ami. Avant de sourire. Elle s’éloigna, pour prendre une taille humaine. Avant, elle était capable de tenir cette forme pendant un certain temps… Maintenant, elle n’y arrivait que pendant une heure, et encore. Lorsqu’elle était en pleine forme…
Elle réarrangea ses vêtements, et alla tout près de lui, passant une main sur son visage. « Edward… Il est heure de se réveiller… » dit-elle d’une voix douce, calme, enfantine et joyeuse « Je ne t’ai pas apporté le petit-déjeuner, mais ce n’est pas une raison pour faire la grasse matinée… » Elle lui posa un baiser sur la joue, puis sur le front… Et lorsqu’il se décida enfin à ouvrir les yeux, elle lui offrit son plus beau sourire, avant de chuchoter « Bonjour, toi… Je suis venue t’embêter… Je peux venir m’allonger à côté de toi, le temps que tu te réveilles ? » Elle lui caressa le visage d’un geste purement maternelle, sans cesser de lui sourire. Oui, parfois, elle savait mettre son hyperactivité de côté…
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Sujet: Re: Edward & Persouille + Je t'emmènerai voir les rêves et toucher les espoirs... Dim 27 Juil - 21:58
Allez viens, j't'emmène...
J'temmènerai voir les rêves et toucher les espoirs
Persouille & Edward
Enroulé dans des draps imprégnés de l'odeur du tabac et de la transpiration, j'essaye de profiter du sommeil du juste, complètement cassé de la journée et de la nuit que j'ai eu le déplaisir de vivre. Heureusement, ce matin semble calme, comme annonciateur d'une journée qui pourrait être plutôt agréable pour une fois. Pour tenter d'échapper à la lumière du soleil, je me roule un peu plus dans mes draps, me dissimulant derrière mon oreiller. Encore cinq minutes le soleil… Promis après je me lève… Mais là non. Le dernier client m'a quitté à l'aube, alors là tout ce que je demande, c'est de pouvoir dormir en paix. Même si c'est un peu trop demandé visiblement.
Alors que j'essaye de récupérer quelques heures de sommeil, je sens quelque chose se poser sur moi, avec une légèreté digne d'une plume. Il me semble même entendre au travers du voile opaque et lourd de l'inconscience, une douce voix m'appeler. Le timbre doux et subtil vient tinter à mes oreilles, m'enveloppant presque aussi bien que mes draps pourtant fins. Je remue légèrement lorsque j'entends une fois de plus mon prénom et qu'une main douce vient me caresser, d'un geste presque maternel, la joue. Même si ma mère n'avait pas vraiment ce genre de gestes pour moi. Pour me lever, celle-ci avait plus pour habitude de me jeter de l'eau au visage et d'envoyer mes soeurs me hurler dessus. Ouais pas vraiment le genre de réveil qu'on aime avoir au quotidien. Et pourtant là, quelqu'un essaye de me réveiller avec une douceur que je trouve des plus appréciables. J'émerge doucement après deux baisers, ouvrant un oeil, puis l'autre découvrant avec une certaine surprise Perséphone. La jolie fée se tient tout près de moi, sa main caressant ma joue avec une certaine tendresse que j'apprécie. Je lui rends son sourire, écartant de mes yeux une mèche ou deux de mes yeux, posant mon regard dans le sien.
"Bonjour toi… "
C'est tout ce que j'arrive à prononcer de ma plus belle voix éraillée par le sommeil. Je pousse un soupir amusé avant de m'étirer comme un chat, lui ouvrant grand les bras, lui proposant même de se glisser sous les draps avec moi. Alors qu'elle vient s'allonger à côté de moi, je la prends dans mes bras, venant me cacher du soleil matinal dans sa chevelure rousse. C'est ce que j'aime chez elle. Je crois que c'est une des seules personnes de cette île qui se préoccupe ne serait-ce qu'un minimum de ma personne. Avec elle tout semble aller pour le mieux, comme si tout mes problèmes disparaissaient le temps d'un sourire de sa part. Ouais avec elle, c'est comme si Neverland m'ouvrait à nouveau ses portes et me donnait une nouvelle chance. Entre nous je serais un chat, je crois que je commencerais à ronronner. Dans un murmure rauque, un sourire aux lèvres j'ajoute :
"Juste cinq minutes… Le temps de me réveiller. Promis, ensuite je me lève et je m'occupe de toi…"
Enfin du moins... J'essaye parce que je suis loin d'être quelqu'un du matin. Faudrait que je me lève, que je me décrasse un coup, puis que je passe des fringues... Ouais ce serait pas mal ça. Du coup elle a beau dire qu'elle vient m'embêter de si bon matin, je ne dirais pas non à ce que l'on vienne me réveiller de la sorte tout les jours. Ce sera toujours plus agréable que d'entendre le patron gueuler ou… une des filles. Oui. Certains restent longtemps et sont plus actifs que moi le matin. Vous n'avez pas idée et croyez-moi, vous ne voulez pas savoir. Vraiment pas. Mais n'en parlons pas aujourd'hui. L'air de rien, au lieu de me réveiller, voilà que je me rendors plus ou moins dans ses bras, ses cheveux venant chatouiller mon visage. Ouais, c'est officiel, j'aimerais que tout mes matins ressemblent à ça : une petite grasse matinée et une jolie fée pour me réveiller. La belle vie quoi.
Dernière édition par Edward Blackwell le Lun 4 Aoû - 9:18, édité 1 fois
Elizabeth Lewis
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Sujet: Re: Edward & Persouille + Je t'emmènerai voir les rêves et toucher les espoirs... Lun 28 Juil - 16:53
Je t'emmènerai voir les rêves et toucher les espoirs...
Edward ∞ Perséphone
Dès que la voix enraillée de l’adulte tapa ses tympans, Perséphone fut incapable de retenir un tout petit rire amusé. Elle en avait vu beaucoup, qui n’était pas du matin. Aucun d’aussi attendrissant qu’Edward. Sans la moindre petite once d’hésitation, la fée se glissa dans les bras de l’humain, se frayant un passage sous le drap pour se blottir tout contre lui et sentir sa chaleur. Elle avait toujours adoré les contacts, les câlins, les marques si visibles d’affection. En fait, ça la rassurait. Elle en avait besoin et elle était – souvent malgré elle – toujours en demande d’affection. Alors quand on lui ouvrait grands les bras, elle n’hésitait jamais à s’y blottir. Ça avait quelque chose de profondément apaisant, comme acte. Quelque chose de foncièrement agréable. Oui, là, elle se sentait bien. Là, elle n’avait plus besoin de penser aux soucis. Elle le sentit cacher son visage dans ses cheveux à la teinte si particulière, et elle le laissa faire en calant son propre visage dans le cou d’Edward. Elle passa même une de ses jambes entre celles de l’adulte, s’enlaçant à lui sans arrière-pensée, tout en faisant attention à ce qu’il se sente simplement bien. Il n’avait pas l’air de protester, et Perséphone se détendit complètement, se permettant même de fermer les yeux. Il ne fallait pas qu’elle s’endorme, si elle voulait conserver sa taille humaine… Mais elle ne promettait rien. « Juste cinq minutes… Le temps de me réveiller. Promis, ensuite je me lève et je m'occupe de toi… » Elle se mit à sourire, en lui posant un baiser sur le menton. « Je t’en accorde dix, et ensuite, je te chatouille. » plaisanta-t-elle de sa plus belle voix amusée. Quoi que ce n’était pas une plaisanterie. Parfois, il fallait sortir les grands moyens pour tirer un grand enfant de son lit !
D’ailleurs, le grand enfant en question était loin de se réveiller. Perséphone pouvait le sentir. Elle pouvait sentir son torse qui se soulevait au rythme régulier d’une respiration calme, signe évident qu’il était en train de replonger dans le sommeil. Elle lâcha même un petit rire en se rendant compte qu’elle ne lui avait pas accordé dix minutes pour se réveiller, mais bel et bien dix minutes de sommeil supplémentaire qu’elle ne comptait pas lui enlever. Il lui sembla même qu’elle le laissa profiter de ce moment un peu plus longtemps. Elle détestait brusquer les gens, d’autant plus le matin. Elle savait comme ça pouvait être insupportable ; combien de fois ses propres parents s’étaient permis d’entrer jusque dans sa propre cabane pour la tirer de force de ses doux rêves, en se prenant au passage un oreiller ou tout objet mou qui passait sous les doigts de la fée ? C’était une très bonne question, et la petite rousse se mit à sourire à ce souvenir. Perséphone bougea légèrement, laissant ses cheveux trainer sur le visage d’Edward comme une ultime barrière contre les rayons du soleil, pour pouvoir lui poser des baisers dans le cou, tout doucement. « Les dix minutes sont écoulées… Il est l’heure de se réveiller… Debout, debout, mon petit adulte adoré… » chantonna-t-elle doucement, non sans arrêter de l’embrasser tendrement entre deux phrases. « Si tu n’ouvres pas tes jolis yeux, je vais être obligée de faire ça… » Elle s’échappa des bras d’Edward, pour se retrouver à califourchon sur lui en riant et en ajoutant ; « … et ça, aussi ! » Ses doigts se mirent à courir sur le torse de l’adulte, pour le chatouiller. Oh, pas longtemps ! Juste suffisamment pour être complètement morte de rire, avant de venir chercher un nouveau câlin en basculant le haut de son corps sur celui d’Edward. « Tu veux bien te lever, s’il te plait ? Et te nettoyer. Et t’habiller. Et ensuite, je t’emmènerai où tu veux, mais très loin d’ici... Je n’aime pas cet endroit, et je n’aime pas que tu y sois… » Et là… Là, elle lui fit sa plus belle tête de « tu-ne-peux-pas-me-résister-je-suis-trop-mignonne » très sérieusement… Si on oubliait le sourire malicieux qui s’était incrusté sur son visage.
Aujourd’hui allait être une bonne journée, Perséphone se le promettait. Elle commençait déjà très bien, après tout ; elle était dans les bras d’un adulte qu’elle aimait profondément, avec des idées de choses à faire plein la tête. Et elle n’allait laisser personne l’empêcher d’entrainer Edward avec elle dans de folles aventures qui incluaient de marcher dans la forêt pour découvrir un endroit sublime que la petite fée adorait tout particulièrement. Un endroit qui, elle en était certaine, allait plaire à l’humain… « Mets quelque chose de confortable, on va devoir marcher un peu… » ajouta-t-elle toujours aussi doucement « Et tu vas devoir me supporter touuuuute la journée si tu ne veux pas finir par te perdre ! Je sais, je sais, je suis cruelle ! » Elle pouffa de rire en se relevant pour permettre à Edward d’en faire de même, non sans poser sur lui un regard d’une douceur et d’une malice à toute épreuve…
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Sujet: Re: Edward & Persouille + Je t'emmènerai voir les rêves et toucher les espoirs... Lun 4 Aoû - 9:19
Allez viens, j't'emmène...
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Persouille & Edward
Tout contre elle, me lovant dans ses bras, je replonge lentement mais sûrement dans les limbes de l'inconscience, essayant l'air de rien de profiter de quelques minutes supplémentaires de sommeil. Chose, qu'étrangement, j'obtiens. Seulement, au bout d'un instant, bien trop court à mon goût, je la sens de nouveau remuer contre moi, ses cheveux glissant sur mon visage, chatouillant discrètement ma peau. Je fais comme si de rien n'était, espérant grappiller encore quelques minutes dans ses bras, alors que la petite fée vient poser quelques fugaces baisers dans le cou, chantonnant d'une petite voix qu'il est grand temps que je sorte du lit. Menace moi autant que tu le veux, mais si tu continues ainsi, autant te le dire, je ne vais pas sortir du lit. Mais voilà, la malicieuse petite rousse n'en reste pas là, voilà qu'elle s'échappe de mon étreinte pour venir s'assoir sur moi, rigolant de tout son soûl tandis qu'elle commence une impitoyable torture sur mon être encore mal réveillé. Mêlant mon rire au sien, essayant de m'échapper de ses chatouilles, je la supplie entre deux éclats de rire, m'avouant vaincu. Et sans me laisser le temps d'ajouter un mot de plus, elle arrête, venant me faire un câlin, me demandant de sa petite voix de me lever et de me préparer. J'éclate de rire, plongeant mon regard dans le sien, contemplant ses petits yeux de chatons. Le genre de regard auquel on ne peut dire non, un de ceux qui vous donne envie de prendre la personne dans ses bras et de la couvrir d'une montagne de sucreries. Et encore, là je suis gentil. Du coup, incapable de lui refuser quoique ce soit je pose mes deux mains sur mon coeur, la couvrant d'un regard remplit de tendresse.
"Tu sais bien que je ne sais pas dire "non" à ce petit regard… Adorable petite fée, va. T'inquiète je ne comptais pas te laisser trainer par ici… Le temps de passer quelque chose et on s'enfuit tout les deux."
Je sais très bien qu'elle n'aime pas trop traîner par ici, chose que je comprends aisément. Moi-même je déteste devoir passer mes journées ici. Je pense que je n'ai pas réellement besoin de m'étendre sur le sujet, la raison est des plus évidentes. Et si jamais vous ne comprenez toujours pas… Euh. Sérieusement ? Faut-il que j'évoque l'odeur de tabac bon marché et de stupre qui semble imprégner les fondations même de cet établissement ? Ou alors peut-être faut-il que je vous présente le personnel ? Ça y est ? Je me disais bien aussi… Mais revenons à notre fée. J'arque un sourcil tandis qu'elle me conseille de porter quelque chose de confortable avant de rigoler lorsqu'elle m'annonce que je vais devoir la supporter le temps d'une journée complète. Je pose sur elle un regard amusé, toujours enroulé dans mes draps, laissant un petit sourire se dessiner sur mes lèvres.
"Oh mon Dieu… Tout la journée ? Wow c'est vrai que… Que de cruauté dans un si petit être…"
J'ajoute à tout cela un petit rire joyeux, qui se mêle assez bien au sien tandis que j'ébouriffe tendrement ses cheveux. Et avant qu'elle n'ait le temps de riposter, je quitte mon lit en même temps que mes draps, pour rejoindre mon armoire. J'ouvre en grand les deux portes, laissant mon regard courir sur mes modestes possessions. Pas grand chose en somme. Disons qu'une partie de tout cela sont venus de Londres avec moi, tandis que l'autre… D'un peu partout.
"Quelque chose de confortable, hein ?"
Hum. Exit la chemise. Surtout que la connaissant, on va partir courir comme des enfants perdus dans la forêt, alors autant éviter de perdre l'une de mes rares chemises dans les bois… Surtout que je me ferais incendier par le patron. Autant porter un truc qui ne craint rien. J'attrape alors un pull fin, d'un gris anthracite un peu décoloré et déjà maintes fois raccommodé au niveau des manches. Parfait. Une fois ma tenue en main, j'attrape une serviette et me retourne vers Perséphone.
"Je disparais le temps d'une douche. Si jamais quelqu'un frappe à la porte, cache toi dans mon armoire. Et surtout ne bouge pas d'ici. Je ne voudrais pas qu'il t'arrive quelque chose…"
Je lui adresse un sourire avant de quitter ma chambre, marchant à pas de loup dans les couloirs plutôt calme, priant pour ne pas croiser quelqu'un. Dix minutes pas plus. C'est le temps qu'il me faut pour prendre ma douche et de faire un crochet par la cuisine, histoire de piquer quelques sablés pour la route. Gâteaux en poches et serviette autour du cou, je pousse délicatement la porte de ma chambre, découvrant celle-ci complètement vide, la fée ayant disparut. Oh non…
"Persé ? Tu es toujours là ?"
Oh dis moi que tu es bien là… Si il t'arrivait quelque chose, je crois que je ne me le pardonnerais pas.
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Sujet: Re: Edward & Persouille + Je t'emmènerai voir les rêves et toucher les espoirs... Mar 19 Aoû - 1:45
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Edward ∞ Perséphone
Leurs rires se mêlaient bien, créant autour d’eux une atmosphère légère que Perséphone ne pouvait qu’aimer. Ils étaient comme deux gamins, et l’idée plaisait à la fée. Elle pouvait tout oublier, lorsqu’elle se trouvait avec Edward, il devenait pendant ces quelques instants sa bouée de sauvetage. En quelque sorte. Elle lui demanda de se lever et de se préparer, pour ne pas rester trop longtemps dans cet endroit où personne – selon Perséphone – ne devrait mettre les pieds. Elle n’aimait pas l’odeur de cet établissement, ni les faces tristes qu’elle avait déjà croisé dans les couloirs. D’ailleurs, elle ne comprenait pas pourquoi Edward y revenait toujours. Pourquoi il ne fuyait pas cet endroit qu’il avait l’air de détester. Elle ne lui avait jamais posé la question, lui semblait-il. Et elle n’était pas certaine d’avoir envie de le faire. Elle avait appris que, parfois, la vérité était plus dure à supporter que le fait de ne rien savoir. Et elle se surprenait à avoir peur de la vérité concernant cet endroit. Elle commençait à comprendre que les adultes avaient parfois des vices qu’elle ne pouvait pas comprendre ou tolérer… Et elle ne voulait pas avoir à regarder différemment l’homme qui lui répondait qu’ils allaient s’enfuir tous les deux. Elle s’accrochait encore à cette innocence déjà entachée par sa relation avec Jesse, elle s’y accrochait pour ne pas totalement changer de regard sur le monde. Elle se mit à sourire en le voyant arquer un sourcil lorsqu’elle énonça qu’il valait mieux des vêtements confortables, avant de rire en même temps que lui lorsqu’elle lui annonça qu’il devrait la supporter toute la journée. "Oh mon Dieu… Tout la journée ? Wow c'est vrai que… Que de cruauté dans un si petit être…" Elle essaya de conserver son sérieux, mais un fou rire monta dans sa gorge. Oh oui, c’était connu ; elle était la fée la plus cruelle de Neverland ! Cette pensée n’arrangea en rien le rire joyeux et spontané qui s’échappait de ses lèvres. Edward lui ébouriffa les cheveux et elle essaya de faire mine de bouder , tout en continuant de pouffer, tandis qu’il se levait déjà.
Elle se laissa tomber sur le matelas, s’allongeant de tout son long, avant de se redresser pour regarder Edward choisir ses vêtements. "Quelque chose de confortable, hein ?" Elle hocha la tête en souriant, amusée, tout en le regardant opter pour un vêtement gris et visiblement déjà abimé. C’était parfait. Ils allaient vadrouiller dans les bois, probablement courir entre les branches, mieux valait un vêtement qui ne craignait rien ! Il ajouta qu’il allait prendre une douche, et qu’elle devait se cacher si quelqu’un frappait à la porte. Une nouvelle fois, la petite fée acquiesça, gardant son sourire « Promis. Il ne m’arrivera rien, je fais 15 centimètres. Si quelqu’un entre, je me cacherai, sois tranquille. » Elle lui fit un petit signe de main, le laissant se faire engloutir par les couloirs de l’endroit. Presque aussitôt, elle reprit sa taille initiale ; rien ne servait de se fatiguer pour rien. Elle ne voulait pas s’épuiser dès le matin, elle tenait à pouvoir profiter de quelques instants sous taille humaine avec Edward, une fois dans la forêt. Elle resta néanmoins allongée dans le lit devenu beaucoup trop grand pour elle, à fixer le plafond qui lui semblait bien loin. Un bruit, dans le couloir, la fit sursauter et se redresser. Et il ne lui fallut pas plus de 10 secondes pour aller se réfugier dans l’armoire. Elle n’avait pas particulièrement peur des adultes ; mais elle craignait cet endroit. Elle se faufila entre une pile de pulls, se cachant tout au fond de l’étagère pour ne pas être vue si jamais quelqu’un décidait d’ouvrir l’armoire. Il lui parut passer bien plus de dix minutes dans cette position, lorsque la porte de la chambre s’ouvrit et qu’elle ferma les yeux en espérant ne pas être vue. Mais, finalement, la voix d’Edward lui fit rouvrir les paupières, et elle se redressa pour voler hors du meuble. « Je suis là ! » dit-elle, suffisamment proche de l’oreille de l’adulte pour se faire bien entendre.
« Tu as mis longtemps, j’ai eu peur ! » ajouta-t-elle, avec un faux ton de reproche dans la voix, qui disparut bien vite pour laisser place à un sourire « Allez, sortons. On va finir par étouffer dans cet endroit ! » Elle se glissa dans le cou d’Edward, le laissant les sortir de l’établissement en se cachant au maximum et ne quitta la chaleur de sa peau que lorsqu’ils furent dehors, et suffisamment loin du bordel. Là, elle s’envola, pour venir se poser plus confortablement dans les cheveux de l’humain. « Direction la forêt et sans détour, s’il vous plait ! » s’exclama-t-elle, avant d’éclater d’un grand rire et d’aller voleter devant le visage d’Edward. « Il va falloir si enfoncer un peu. Mais je te promets que ça vaut le coup ! Et peut-être même qu’après, tu ne voudras plus quitter cet endroit, et qu’on pourra s’y installer ! Et comme ça, je n’aurais plus besoin de venir te chercher dans cet endroit grotesque pour qu’on parte à l’aventure ! » Oui, c’était un demi-reproche. Un reproche qui sous-entendait "Pourquoi tu ne pars pas pour de bon ?" sans qu’elle n’ose le formuler à voix haute. Pour autant, elle ne perdit pas son sourire, et guida son adulte jusque dans la forêt, volant devant lui en battant doucement des ailes pour ne pas aller trop vite. Plusieurs fois, elle vérifia la petite bourse qui contenait sa poussière, et chantonna doucement une petite mélodie qu’elle avait maintes fois chanté aux Enfants Perdus. « Fais attention où tu mets les pieds. Parfois, il y a des pièges posés par les indiens ou les enfants. Et parfois, les plantes sont dangereuses. Ou les petits animaux qu’on trouve par ici. Là-bas, il y a une sorte de petit sentier… On pourra faire une course, à partir de là-bas ! » Elle se tourna vers lui, sans cesser de voler, pour lui adresser un grand, un énorme, un malicieux sourire. Il n’y avait aucun doute ; en compagnie d’Edward, elle redevenait la Perséphone pleine de vie, de malice et d’innocence qu’elle avait toujours été. Celle qui, parfois, se perdait à cause des soucis avec Jesse. Et ça lui faisait du bien. Elle se sentait heureuse, là, à cet instant. C’était tout ce qui comptait. Le bonheur de cet instant.
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Sujet: Re: Edward & Persouille + Je t'emmènerai voir les rêves et toucher les espoirs... Mer 20 Aoû - 15:05
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Persouille & Edward
Je sursaute presque en entendant la petite voix de Persé' résonner à mes oreilles, avant de laisser un soupir de soulagement m'échapper. Tant mieux elle va bien, si il lui était arrivé quelque chose… Oh je ne préfère même pas y penser. Elle va bien et c'est tout ce qui compte. Je lui adresse un sourire et un hochement de tête lorsqu'elle me demande de quitter cet endroit de dépravation. La petite fée vient se glisser dans mon col, se cachant au chaud tout contre ma peau encore fraîche. Ok, alors récapitulons : j'ai les gâteaux, des fringues à salir et la petite fée dans mon cou. Je pense que tout est bon, suffit désormais de sortir d'ici sans se faire pincer. Un jeu d'enfant. Lentement je passe la tête hors de ma chambre, entrebâillant à peine la porte. Personne à droite, personne à gauche. Ok, c'est l'heure pour moi de faire ce que je sais faire de mieux : fuir. A pas de loups je m'échappe, prenant soin de refermer la porte sans un bruit, ne la verrouillant pas. Tant pis, le patron va rapidement découvrir que j'ai encore fait le mur, mais je prendrais une correction en rentrant. Pour l'instant allons faire les enfants perdus dans les bois. C'est plus amusant. Je réussis par miracle par sortir sans soucis de l'établissement, me retrouvant dans les rues de Rivebois. Ok la forêt, la forêt, suffit de suivre les arbres pas vrai ?
Finalement au bout de dix petites minutes je finis par quitter la ville, me retrouvant à déambuler au milieu de la végétation dense qui semble m'accueillir avec une certaine tendresse. C'est alors que Persé se décide enfin à quitter le col de mon pull pour venir se poser dans mes cheveux pour éclater de rire.
"Je te crois, je te crois… Mais je ne peux pas partir trop longtemps, tu le sais bien. Je suis obligé d'y rentrer… Même si j'adorais pouvoir aller vivre dans une cabane avec toi, perché dans un arbre. Seulement nous savons tout les deux que ce n'est pas possible…"
Un flottement triste passe, dessinant sur mes lèvres un sourire plus fade. Je sais ce qu'elle voulait entendre. Que je quitte définitivement cet endroit, pour partir, pour être libre. Seulement… Qu'est-ce que je ferais ? Je n'ai rien ici, absolument rien. Personne pour m'accueillir, personne pour m'aider à remonter la pente, je n'ai qu'elle. Et malheureusement j'ai peur qu'une simple fée ne puisse régler tout mes problèmes. Quand bien même il s'agisse de Peréphone. Sentant que je viens de gâcher sa bonne humeur, je reprends, un sourire faussement taquin aux lèvres :
"Les cabanes dans les arbres c'est pas possible de toute façon, les écureuils nous laisseraient pas faire. Va falloir trouver autre chose.."
Je fais un pas vers elle, m'agrippant sans trop faire attention à une branche non loin de là. Voilà que ça commence. J'essaye de me dépatouiller avec l'arbre qui semble s'être entiché de mon pull. Allez lâche moi espèce de… je-ne-sais-trop-quoi-à-la-con. J'émet un claquement de langue agacé lorsque je sens les mailles fines de mon pull céder. Génial… C'est donc à peine si j'entends ou plutôt si j'écoute les recommandations qu'elle me fait. Tout ce que je comprends c'est cette histoire de sentier au loin, avec une promesse de faire la course. Agacé je finis par tirer sur d'un coup sec pour m'extraire de cette branche, entaillant de ce fait mon pull, lui offrant un nouvel accroc à la manche. De toute façon je n'ai jamais aimé ce pull, j'ai toujours trouvé la couleur horrible à souhait. Je finis donc par la suivre, passant mon temps à m'accrocher dans toute les branches de cette forêt. A tel point que je finis par me retrouver agrippé de partout. Non mais c'est pas vrai…
"Mais lâchez-moi bon sang… Allez oust, la branche, et toi le conifère tu dégages… MAIS AÏE. Pas la peine d'en venir à me piquer ça va pas me faire rester !"
Je gigote, me débat mais plus j'essaye d'échapper à l'étreinte étouffante des arbres, plus tout semble se refermer autour de moi, à tel point que je termine quasiment incapable de bouger les deux bras. Ok. Que quelqu'un me tue. Immédiatement. "Persé… À l'aide. Les arbres veulent me voler à toi."
Ma voix ressemble à une petite plainte de gamin perdu. J'abandonne. La forêt 1 - Moi 0. Persé, vient me sauver.
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Sujet: Re: Edward & Persouille + Je t'emmènerai voir les rêves et toucher les espoirs...
Edward & Persouille + Je t'emmènerai voir les rêves et toucher les espoirs...