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Is this our last embrace ? - Tempo & Edward

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Naos

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MessageSujet: Is this our last embrace ? - Tempo & Edward Is this our last embrace ? - Tempo & Edward EmptyVen 22 Aoû - 2:20


Run boy Run


And when the night fades away You’ll be a man, boy!





Tempo & Edward




Les veines fines du bois courent en un millier de terminaisons, formant un motif hypnotique que je ne cesse de fixer, allongé dans les draps, le coeur battant encore un peu trop vite. Mon regard se promène sur chaque veine du bois, préférant me perdre dans les méandres de ce dédale naturel, plutôt que de poser un regard sur l'homme qui disparait alors par la porte de ma chambre. Je reste un instant sans bouger, le regard dans le vide, reprenant mon souffle tandis que je regarde le plafond. Le temps semble s'écouler si lentement, comme si les journées ne voulaient pas se terminer, s'étirant à l'infini. Au bout d'une longue minute je finis par me relever, m'étirant en poussant un grognement. Oh la vache, j'ai les reins en compote, comme si quelqu'un venait de me passer dessus…. Ce qui est le cas en fait. Oui pas très subtil mais que voulez-vous, ce n'est pas la peine de jouer la vierge effarouchée. Toujours enroulé dans mes draps j'arrive à m'extraire du lit, allant me réfugier dans le seul refuge que peut m'offrir cette chambre, derrière le paravent au fond. C'est un peu comme un petit sanctuaire. Caché derrière ce meuble en bois, je peux regarder qui entre au travers des persiennes sans être vu. J'aperçois alors mon reflet dans le bout de miroir qui traîne au mur, poussant à la vue de l'image qu'il me renvoi un énième soupir. Je pose mon regard sur l'immonde trace déjà légèrement violacé qui orne désormais le creux de mon cou. Il n'y a que ça qui ressort sur ma peau pale pourtant rougit à certains endroits par des griffures ou des coups portés par mes derniers clients. Seulement c'est à peine si je les vois désormais, tout semble naturel, banal, comme si c'était devenu normal de voir mon corps se faire marquer par d'autres sans mon consentement. Ils paient, ils font ce qu'ils veulent de moi. Que je sois d'accord ou non. Je n'ai pas mon mot à dire, je dois juste leur obéir, être leur chose. Rapidement je me rafraîchis un peu, essayant de me débarrasser de l'odeur de mon dernier client. Je déteste garder leur parfum sur ma peau, c'est comme une trace qui reste avec moi, une réminiscence qui me hante, me rappelant difficilement que je ne m'appartiens plus depuis longtemps. Lentement je me rhabille, passant sur mes épaules une chemise blanche, et alors que je referme doucement les boutons du col, espérant dissimuler l'ignoble chose dans mon cou, voilà que j'entends la porte s'ouvrir avec douceur. Sans un coup d'oeil au travers des persiennes, j'accueille mon nouveau client.

"Le temps de finir de me rafraîchir et je suis tout à vous, faite comme chez vous et mettez-vous à l'aise…"

Je prends toujours le temps de repasser mes vêtements entre deux clients. Pourquoi ? Déjà pour moi, pour me dire que je ne suis pas qu'une chose, que je suis un être humain, c'est pour ma dignité. Et aussi parce que certains apprécient énormément pouvoir me déshabiller, ça leur donne l'impression qu'ils sont les seuls à me posséder. Imbéciles. Je finis de boutonner ma chemise, je passe rapidement une main dans mes cheveux, avant de m'encourager silencieusement. Un jour tout cela cessera. Il n'est pas question que tu passes ta vie ici. C'es temporaire.  Le temps de pouvoir rembourser ta dette. Je finis par jeter un coup d'oeil au travers des persiennes, découvrant alors avec un certain plaisir la belle Tempo. Mon coeur rate un battement tandis qu'un sourire se dessine lentement sur mes lèvres. C'est dingue comme elle m'avait manqué, elle est passé il y a quoi deux petites semaines je dirais, mais pour moi j'ai l'impression que cela fait des années. À chaque fois qu'elle se débrouille pour venir jusqu'ici, nous passons une petite heure ou deux à discuter, se rassurer, rêvant tout les deux d'un futur plus radieux. Elle qui disait être passée la première fois pour voir ce que cela faisait de passer du temps avec quelqu'un comme moi, voilà que désormais elle revient régulièrement juste pour ma personne. Pourquoi ? Oh tout simplement parce qu'elle m'apprécie… Du moins je crois, je l'espère. Après tout… Pourquoi revenir me voir sinon ? Tandis qu'elle est assise sur le lit me tournant le dos, je me faufile derrière elle, posant mes deux mains sur ses yeux, venant doucement murmurer à son oreille :

"Alors mademoiselle Dolce, on vient se perdre dans ce lieu de dépravation en mon humble compagnie ?"

Je rigole doucement tandis qu'elle chantonne de sa douce voix mon prénom. Je viens l'embrasser sur la joue, passant mes deux bras autour de son cou.

"Tu m'avais manqué, j'aimerais que tu sois là plus souvent tu sais…"

Parce que j'aime te tenir contre moi, j'aime être avec toi, et j'ai terriblement besoin d'entendre ta voix et de contempler ton regard. Parce qu'elle est devenue comme essentielle à mon existence. Le temps semble recommencer à couler quand elle est là, la vie reprends ses couleurs et finalement, je me dis que peut-être tout va s'arranger. Plus qu'un rayon de soleil, elle est une bouffée d'espoir qui me donne envie de me battre. Et à ses côtés, je me sens vivant. Il n'y a qu'avec elle que j'ai l'impression de me posséder, certainement parce qu'elle, contrairement aux autres, me considère comme un être humain. Je desserre mon étreinte autour de son cou, venant m'assoir à ses côtés, plongeant mon regard dans le sien, replaçant du bout des doigts une mèche de ses cheveux derrière son oreille.

"Tu n'imagines même pas à quel point je suis heureux de te voir là…. Combien de temps avons-nous ?"

Tout se monnaie ici, y compris le temps que je peux passer en sa compagnie. La première chose que je fais lorsque je suis libre, c'est passer des heures avec elle, à ne rien faire, juste pour profiter de la course alangui du temps.



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MessageSujet: Re: Is this our last embrace ? - Tempo & Edward Is this our last embrace ? - Tempo & Edward EmptyVen 22 Aoû - 3:50

Je me battrai pour toi. Je le jure.
Edward ∞ tempo

Ça avait été de la curiosité. Une curiosité malsaine, mal placée, l’envie de voir ce que cela pouvait bien faire de payer pour avoir le pouvoir. De payer pour pouvoir casser. Le jour où elle avait passé la porte du bordel, ça n’avait été que pour satisfaire sa soif toujours plus grande de douleur. Celle que l’on peut infliger aux autres, celle qu’elle trouvait si douce à contempler. Celle qui dessinait sur son visage ce sourire doux et tendre, la dernière chose que ses victimes pouvaient voir avant d’être aveuglé par la déchirure de leur propre personne. Oui, ça avait été exactement ce qu’elle était partie chercher, la toute première fois que ses pas l’avaient guidé jusqu’à cet endroit. Elle n’aurait jamais pensé qu’elle aurait trouvé entre ces murs quelqu’un à qui elle était tout simplement incapable de faire le moindre mal. L’idée même lui donnait mal au cœur. Et aujourd’hui, ce n’était pas la curiosité qui l’avait poussé à marcher jusqu’au bordel, qui l’avait forcé à pousser les portes de cet établissement pour s’y engouffrer. Non, cette fois, elle y venait pour le voir. Pour passer du temps avec cet homme qu’elle avait découvert ici, ce trésor qu’elle aurait voulu n’avoir à partager avec personne. Edward Blackwell n’était pas, aux yeux de Tempo, un vulgaire employé d’un bordel. Il était la personne la plus touchante, la plus intéressante, la plus merveilleuse qu’elle ai rencontré depuis bien longtemps. Et passer du temps avec lui était pour elle comme le plus tendre des rêves. Qu’importe qu’elle doive payer pour ce rêve. Elle ne regardait même pas les visages qui se tournaient vers elle, marchant d’un pas décidé vers le dernier obstacle entre elle et Edward. « Puis-je vous aider ? » La voix de cet homme à l'accueil avait le don de la crisper, de lui donner des envies de meurtre, des idées de torture toutes plus imaginatives les unes que les autres. Mais elle se contenta de sourire, de parler de sa voix la plus calme, de payer et d’aller attendre. Elle regardait les hommes qui descendaient, se demandant lequel avait osé prendre Edward pour un jouet. Car elle n’était pas naïve. Ni naïve, ni sotte. Et, enfin, on lui fit signe. Elle se leva doucement, en attrapant la pochette du violon qu’elle avait pris avec elle. Son regard, lui, resta rivé sur le sol. Comme si cela suffisait à ce qu’elle n’entende pas les bruits qui venaient des chambres aux alentours.

Elle inspira profondément, avant de pousser doucement la porte de la chambre d’Edward. L’odeur de la pièce lui fit fermer les yeux, mais la voix de l’homme parvint à faire naitre sur ses lèvres un sourire. Et son cœur, lui, accéléra doucement sans qu’elle ne comprenne pourquoi. Elle ne parla pas, se contentant de poser son violon dans un coin de la pièce et d’aller s’assoir sur le lit en défroissant les draps dans un geste nerveux. Elle ne voulait pas imaginer ce qui avait pu se passer dans ses draps. Elle ne voulait pas y penser. Elle ne voulait pas imaginer ce que devait subir Edward pour gagner sa vie. Elle, elle faisait ce qu’elle aimait. Elle jouait pour des gens qui payaient pour l’écouter. Lui, il devait vendre son corps à des gens qui ne le respectaient même pas. Elle trouvait cela injuste. Mais voilà que le fil de ses pensées fut coupé par des mains sur ses yeux et un murmure à son oreille. Il lui avait manqué. Il lui avait tellement manqué, elle s’en rendait compte à l’instant. Sa voix, sa peau, sa présence, sa chaleur. Il lui avait terriblement manqué. Et doucement, elle posa ses mains sur celles d’Edward, laissant un sourire radieux s’installer tranquillement sur ses lèvres. « Je me perdrais n’importe où pour profiter de ton humble compagnie, Edward. » lui glissa-t-elle doucement en réponse, amusée. Elle ne lui lâcha pas les mains, alors qu’il passait ses bras autour de son cou. "Tu m'avais manqué, j'aimerais que tu sois là plus souvent tu sais…" Elle se surprit à rire doucement et à se blottir contre lui. Juste pour le sentir, là, tout prêt d’elle. Comme si ce contact la rassurait. Comme si elle était vivante, précisément à cet instant, réellement vivante. « J’essaie de venir autant que je le peux. Je peux essayer de venir plus souvent, si tu veux. » Il s’installa à côté d’elle, et elle laissa son regard glisser doucement sur le visage qui lui faisait face. Ce visage qu’elle aurait pu contempler en silence pendant des heures, juste pour le plaisir de le voir si proche. Un léger, tout léger frisson la fit sourire plus encore lorsqu’il se permit de replacer une mèche de cheveux. "Tu n'imagines même pas à quel point je suis heureux de te voir là…. Combien de temps avons-nous ?" Elle aurait voulu lui dire qu’ils avaient une infinité d’heures, que le temps n’avait plus d’emprise sur eux, que ce n’était qu’une notion futile. Qu'ils avaient toute l'éternité, maintenant. Mais ses lèvres échappèrent la vérité ; « J’ai payé pour deux heures. » Deux heures. Voilà qui n’était rien, comparé au temps que Tempo voulait passer en compagnie de cet homme.

Du visage d’Edward, le regard de Tempo glissa jusqu’à son cou, s’accrochant à la marque violacée que le tissu ne parvenait pas à camoufler. Elle resta quelques secondes à regarder la marque, à la regarder comme si elle venait de voir la plus immonde des saletés, son regard se durcissant, avant de porter une main plus tremblante qu’elle n’aurait voulu à cette chose. Elle repoussa le tissu, sans un mot, et effleura la marque en se retenant pour ne pas sortir de la pièce et courir après le moindre client de ce bordel. A cet instant, elle l’aurait juré, elle aurait été capable de tuer la moitié des habitants de Neverland pour être certaine d’avoir anéanti celui qui avait fait ça. Mais, pourtant, elle garda un calme apparent, alors que ses doigts remontaient sur le visage d’Edward pour lui caresser la joue tendrement « Tu ne peux pas les laisser faire ce genre de choses. Tu… Bordel, Edward, tu es trop précieux pour te rabaisser à ça. Pour les laisser te marquer comme ça. » Elle ramena ses mains à son propre visage, frottant l’arrête de son nez et ses yeux. « Je les déteste. Tous ceux qui viennent ici, et qui te souillent. Je les déteste tous. » Elle inspira profondément, se forçant à retrouver davantage de calme avant d’attraper les mains d’Edward et de les serrer dans les siennes, plongeant son regard dans celui de cet homme qui avait réussi à se tailler une place de choix dans le cœur de l’italienne. « Je suis désolée de ne pouvoir t’offrir que deux heures de repos et de liberté. Je voudrais tellement faire plus, si tu savais. » Elle essaya de retrouver son sourire, mais elle en était incapable. Elle était incapable de sourire, alors qu’elle était consciente de ce qu’il subissait, alors que le simple fait de le savoir parvenait à la tuer doucement. Oui, il devenait probablement sa faiblesse, sans même qu’elle ne s’en rende compte. Mais c’était ainsi et personne ne pouvait rien y changer. Alors, puisqu’elle ne pouvait pas sourire, elle fit la seule chose qui lui paraissait sensée sur l’instant. Doucement, délicatement, elle se pencha vers lui pour venir poser ses lèvres sur l’immonde marque. Pour la cacher d’un baiser, comme si cela pouvait suffire à l’effacer. Ou, au moins, à effacer pour un temps ce qu’Edward devait subir quotidiennement.


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Naos

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MessageSujet: Re: Is this our last embrace ? - Tempo & Edward Is this our last embrace ? - Tempo & Edward EmptyVen 22 Aoû - 15:13


Run boy Run


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Tempo & Edward




Deux heures. Le décompte invisible et silencieux s'écoule déjà, et même si nous avons du temps, j'ai déjà l'impression d'en manquer. J'aimerais que dans ses moments le temps suspende son envol, juste pour nous offrir l'éternité d'être ensemble. Je pourrais passer des heures à la contempler, à me perdre dans ses yeux. Mais le temps lui semble vouloir s'égrener, ne nous offrant que deux heures. J'aimerais qu'elle vienne plus souvent, et qu'elle reste plus longtemps à chaque fois, mais je ne peux lui demander ça. Je n'aime pas tellement l'idée qu'elle soit obligé de payer juste pour me voir. Je veux dire, j'ai envie d'être avec elle, de la voir, de la sentir tout contre moi, de pouvoir la toucher et l'entendre rire, mais j'aimerais que cela se fasse autrement. Juste elle et moi, en dehors de ce lieu malsain dont chaque murs transpirent un mélange de stupre et de sang qui alourdit l'air ambiant. J'aimerais simplement pouvoir être avec elle, apprécier chaque parcelle de son être, ne laissant qu'elle me toucher. Seulement pour l'instant, elle est obligé de me partager avec n'importe quelle personne désirant passer du bon temps. J'aimerais n'être qu'à elle, qu'elle soit la seule à avoir le droit de me toucher, de me posséder. Mais tout cela ne sont des rêves que je ne peux qu'effleurer, espérant qu'un jour je serais capable de sortir de cet endroit sordide. Alors que nous étions là, nos deux regard se mêlant avec douceur, voilà que le sien vient se poser dans mon cou. Oh non. Mon sourire se fane immédiatement tandis qu'un puissant sentiment de honte me submerge. Non ne regarde pas. Je ne veux pas que tu vois ça. S'il-te-plait, détourne le regard et concentre toi sur autre chose, pitié ne contemple pas la preuve même de l'être pathétique je suis. Délicatement elle glisse deux doigts dans le col de ma chemise, découvrant un peu plus la marque violacée. Je frissonne en sentant son regard se poser dessus, quelque peu anxieux. Que doit-elle penser ? Subitement j'ai terriblement honte. Honte qu'elle puisse voir ça. C'est alors qu'elle vient tendrement caresser ma joue, tandis que ses mots traversent ses lèvres. « Tu ne peux pas les laisser faire ce genre de choses. Tu… Bordel, Edward, tu es trop précieux pour te rabaisser à ça. Pour les laisser te marquer comme ça. » Précieux. Je ne le suis qu'à tes yeux. Pour les autres je ne suis qu'un objet que l'on manipule à sa guise. Eux ne se préoccupe pas de moi. Il n'y a qu'elle qui s'inquiète pour moi, et j'aimerais lui prouver que je ne me laisse pas faire, que je ne suis pas la chose soumise que tout le monde aimerait que je sois. Mais je ne peux rien faire. Je dois obéir. Sous peine de recevoir pire que cette petite marque dans le cou. La seule chose qui réussit à traverser mes lèvres ne sont que de pathétique excuses, murmurées à voix basse :

"J'aimerais Tempo, crois moi. Mais je n'ai pas le choix. Je dois obéir."

Ces mots me dégoûte. La belle cesse alors de me toucher, ramenant ses mains sur son visage, se pinçant l'arrête du nez. Tu les déteste ? Pour ce qu'ils me font ? N'y pense pas alors. Oublie les et concentre toi sur moi. Toi et moi, c'est tout ce qui compte. Je la laisse m'attraper les mains, heureux de renouer un contact avec elle. J'aimerais pouvoir la tenir tout contre moi en permanence et pourvoir caresser sa peau pendant des heures. Mais je me contente de cela, regardant son visage triste. Je déteste la voir ainsi et je me déteste d'être la cause de cette mélancolie. Je veux que tu sois heureuse. C'est alors qu'elle s'excuse de ne pouvoir m'offrir plus de deux heures avec elle. J'aimerais lui dire qu'elle n'a pas à s'excuser puisque deux heures avec elle valent largement une journée de plus dans cet enfer, seulement voilà qu'elle se penche pour venir poser ses lèvres dans mon cou, venant embrasser le suçon. Un frisson m'échappe tandis que mon coeur se décide à battre plus vite. Je ferme les yeux, prenant une grande inspiration. La douceur de ses lèvres sur ma peau affole mon corps tandis qu'une douce chaleur se répand dans mon corps, s'enroulant autour de mes veines, traversant mes os. Par réflexe je lui offre un peu plus mon cou, l'invitant à continuer si elle le désir. J'entrelace nos doigts tandis que je viens à mon tour poser délicatement mes lèvres sur sa gorge.

"Chut… Tout ce qui compte c'est que tu sois là, avec moi. Oublie le reste, oublie cette petite marque, pose simplement tes lèvres dessus et regarde-la s'estomper."

Je cesse de déposer de légers baisers dans son cou, venant poser mon front contre le sien, lentement j'amène sa main jusque sur ma gorge, la posant là où se trouvait ses lèvres quelques seconde auparavant.

"Et voilà, regarde. Plus rien. C'est pas important, ce qui l'est, c'est qu'on soit là tout les deux, tu ne crois pas ?"

Je plonge mon regard dans le sien, tandis que mon coeur continue de s'affoler dans ma poitrine. Juste elle et moi. Alors je caresse doucement du bout des doigts le dos de sa main, je viens poser mon autre main sur sa joue, effleurant doucement sa peau. Je pourrais passer des heures à découvrir, à apprendre par coeur l'infinie douceur de sa peau, dessinant chaque courbes de son visage, jusqu'à le connaitre dans ses moindres détails. J'essaye de lui sourire, tandis que du pouce je dessine lentement la tendre courbe de ses lèvres que j'ai tant envie d'embrasser.

"Alors profitons du peu de temps que nous avons tout les deux. Je ne voudrais pas gâcher ces deux heures avec toi pour une petite morsure de rien du tout…"

Et là vous vous dites que c'est le moment où je vais l'embrasser avec tendresse et passion, lui révélant l'intégralité des mes sentiments. Sauf que non. Je n'ose pas. Je me contente de l'embrasser sur le front, lui offrant un autre sourire vaguement triste.



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MessageSujet: Re: Is this our last embrace ? - Tempo & Edward Is this our last embrace ? - Tempo & Edward EmptySam 23 Aoû - 1:04

Je me battrai pour toi. Je le jure.
Edward ∞ tempo

Le voir dans cette situation la rendait malade. Il méritait une infinité de bonheur et il était bloqué là, dans cet endroit sordide, à être forcé d’obéir à des personnes qui ne savaient pas voir à quel point il était unique. Elle se détestait de ne rien pouvoir faire, d’être seulement témoin de tout ça. Parce qu’elle aurait milles fois préféré pouvoir échanger sa place avec lui que de continuer à le regarder être considéré comme un simple objet, marqué comme s’il ne s’appartenait plus lui-même. Elle pouvait seulement constater, alors qu’elle avait tellement envie d’agir. Elle était impuissante face à la situation, et elle avait beaucoup de mal à accepter ça. Se dire qu’elle ne pouvait pas le sortir de cet endroit et lui offrir le bonheur qu’il méritait avait quelque chose d’horriblement frustrant. Elle se pencha au cou d’Edward, pour embrasser la marque violacée qui n’avait aucunement sa place sur la peau de cet homme, son cœur s’emballant au contact de la peau sur ses lèvres. Elle aimait tellement le toucher, le sentir ainsi si prêt d’elle… Elle fit durer le baiser plus longtemps que ce qu’elle aurait pu prévoir, frissonnant lorsqu’en retour, Edward posa ses lèvres sur sa gorge. Elle ne comprenait pas ce qui se passait exactement, ni pourquoi ce contact suffisait à accélérer les battements de son cœur.  "Chut… Tout ce qui compte c'est que tu sois là, avec moi. Oublie le reste, oublie cette petite marque, pose simplement tes lèvres dessus et regarde-la s'estomper." Ces mots la calmèrent doucement, tandis que ses paupières restaient closes lorsque leurs fronts se rencontrèrent doucement, pour ne se rouvrir que lorsqu’il lui guida la main jusqu’à sa gorge. Les doigts de Tempo vinrent doucement recouvrir le suçon, l’effaçant de sa vue, et elle hocha la tête aux mots d’Edward. Oui, le plus important était le fait qu’ils soient là, tous les deux. Si elle pouvait lui offrir au moins un peu de bonheur pendant les deux heures à venir, c’était ce qui comptait…

Son cœur ne voulait pas se calmer, tandis que le regard d’Edward se braquait dans le sien, et que les mains de l’homme venaient caresser sa joue et le dos de sa main. Elle essaya une nouvelle fois de sourire, laissant un vague étirement timide faire bouger ses lèvres. "Alors profitons du peu de temps que nous avons tout les deux. Je ne voudrais pas gâcher ces deux heures avec toi pour une petite morsure de rien du tout…" Il avait raison. Il fallait qu’ils en profitent, qu’ils profitent de ces précieuses minutes où ils pouvaient être ensemble. Le temps n’arrêterait pas sa course pour eux, malheureusement. Voilà bien un comble dans ce pays où les enfants ne grandissaient jamais, comme si le temps avait accepté de leur faire une faveur, à eux. Edward posa un baiser sur son front, et Tempo ferma les yeux, essayant encore d’empêcher son cœur de danser follement dans sa poitrine. Sans grand succès. Elle le fixa, laissant son regard tomber sur les lèvres de l’homme. Ces lèvres qu’elle avait envie de sentir sur les siennes, d’embrasser jusqu’à en perdre haleine. Elle n’avait jamais ressenti une chose pareille, une telle envie… Mais elle osait à peine y prêter attention. Elle ne voulait pas faire quelque chose qu’Edward pourrait mal interpréter… « Oui, tu as raison… » murmura-t-elle, détournant le regard pour ne pas céder à la tentation de l’embrasser. Elle ne savait pas s’il partageait cette même envie, elle ne voulait pas lui imposer ce genre de contact. Elle s’éloigna un peu de lui, pour calmer son cœur devenu fou. Mais déjà, elle voulait retourner se réfugier au creux de ses bras. Dans cet espace rien qu’à eux, où le reste n’avait plus d’importance. « Est-ce que… Est-ce que tu veux bien me prendre dans tes bras ? » demanda-t-elle alors, comme si imaginer rester une seule seconde de plus sans le toucher était une idée trop absurde pour pouvoir exister. Dès l’approbation d’Edward, elle se glissa contre lui, simplement bercée par les battements de cœur de l’homme.

« Ton cœur bat vite. » constata-t-elle, avec une innocence qui prouvait à quel point elle n’avait aucune expérience dans les sentiments humains. Elle qui, jamais, n’était tombée amoureuse ou n’avait accordé d’importance aux hommes, était perdue à cet instant. « Je crois qu’il bat au même rythme que le mien. Regarde. » Elle lui prit la main, pour la guider jusqu’à sa poitrine, lui faisant poser sa main à l’endroit pile où il était le plus facile de sentir les battements de cœur. Ce cœur qui s’emballait, ce cœur qu’elle ne comprenait pas. Ou qu’elle ne voulait pas comprendre. Ce n’était finalement pas si compliqué, n’est-ce pas ? Tout semblait même d’une étrange clarté… Mais là, encore, elle refusait de voir l’évidence même. « Il n’a jamais battu comme ça, avant. J’ai presque peur qu’il finisse par décider de sortir de ma poitrine et d’aller faire sa vie sans moi. » Elle laissa un rire s’échapper de ses lèvres pour ponctuer sa phrase, tout en jouant distraitement avec la main d’Edward, jusqu’à venir entrelacer leurs doigts. Elle ne se rendait même pas compte du nombre de signaux qu’elle envoyait à la seconde… « Je suis contente d’avoir pu venir te voir aujourd’hui. J’ai pu avoir mon après-midi, parce que je n’avais pas vraiment besoin de répéter pour le spectacle de ce soir… J’aimerai vraiment que tu puisses venir me voir au cirque, un jour. » Elle aurait également tellement aimé qu’ils puissent se voir autre-part que dans cette chambre. Simplement tous les deux, sans l’appréhension qu’on ne vienne les voir pour leur dire que le temps était écoulé. « Je te réserverai la meilleure place. Celle de laquelle on peut le mieux profiter du spectacle. J’ai hâte que tu sortes d’ici… » Et que je puisse être la seule à te toucher et à t’avoir aux creux de mes bras… Mais ça, elle se garda bien de le lui dire…


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MessageSujet: Re: Is this our last embrace ? - Tempo & Edward Is this our last embrace ? - Tempo & Edward EmptySam 23 Aoû - 15:05


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Tempo & Edward




Je capte ce regard fuyant qu'elle m'adresse et qui provoque en moi un léger pincement au coeur. Pourquoi cette fuite ? Pourquoi cette gêne qui émane subitement de ta douce personne ? Ai-je fais quelque chose de mal ? Dis moi ma grande, je ne supporterais pas de te mettre mal à l'aise, ou pire d'avoir un geste déplacé envers toi. Mes angoisses ne font que s'accroître lorsqu'elle décide de rompre notre étreinte, s'éloignant de moi. Je la laisse partir à regret, tandis que mon coeur semble rater un battement ou deux. J'ai envie qu'elle revienne contre moi, je ne supporte pas ne pas pouvoir la tenir contre moi, juste pour entendre son coeur battre et sentir sa peau contre la mienne, respirer son odeur et m'enivrer de sa présence. Je me retiens de retourner l'enlacer, lui laissant l'espace qu'elle semble désirer. Je ne peux le concevoir. Ne reste pas là, hors de mes bras. Reviens. Mon coeur s'affole doucement lorsqu'elle me demande si j'accepte de l'étreindre à nouveau. Quelle question, bien sûr. Il m'est inconcevable de ne pas avoir le droit de te tenir contre moi.

"Bien sûr…"

J'ai à peine le temps de murmurer ma réponse que Tempo vient se glisser contre moi tandis que je referme doucement mes bras autour de son petit corps, appréciant de la sentir de nouveau contre moi. Je sens son coeur battre tandis que le mien semble s'affoler dans ma poitrine, comme sur le point d'exploser. Chose qui n'échappe pas à Tempo qui me le fait doucement remarquer. Je n'ose plus rien dire ou faire, de peur de ce qui va suivre. Elle attrape alors ma main, m'invitant à venir la poser à l'endroit où se trouve son coeur, me faisant remarquer innocemment que nous sommes deux à avoir un pouls déchaîné. Je sens son petit coeur battre furieusement contre mes doigts, comme sur le point d'éclater à tout instant tandis que je peux sentir la douce chaleur de son corps contre ma main. Mon rire se mêle au sien lorsqu'elle m'avoue que c'est la première fois qu'elle sent son rythme cardiaque s'emballer à ce point.

"Vraiment ? C'est amusant… "

Non pas que je me moque d'elle, au contraire. Je trouve ça… touchant. Je suis au courant de ses… aventures amoureuses. Nous en avions parlés, je sais donc qu'elle comme moi n'avons jamais ressentit cette chose puissante qu'est l'amour. Les papillons dans l'estomac, le coeur qui s'emballe sans raison, ce besoin presque vital et primaire d'être avec l'autre…. Bref. Ce que je ressens actuellement. Et vu ce qu'elle me dit et la façon dont elle entrelace nos doigts, j'ai comme l'impression qu'elle aussi ressent ça. Serait-ce seulement possible ? Non je dois me faire des idées. Comment pourrait-on tomber amoureux d'un homme tel que moi ? On ne s'entiche pas d'un homme qui n'est rien, qui ne possède rien, pas même sa propre personne. Tempo, elle, à tout pour être heureuse, et ce n'est pas en s'encombrant de l'être inutile que je suis qu'elle trouvera ce bonheur. Déjà qu'elle dépense une partie de ce qu'elle gagne au cirque juste pour passer deux malheureuses heures en ma compagnie. Mais justement. Si je n'avais vraiment aucune valeur à ses yeux… Elle ne viendrait plus, et surtout elle ne me proposerait pas de venir au cirque la voir jouer, elle souhaiterais pas aussi ardemment que je sorte enfin d'ici. Non si je n'étais rien à ses yeux, elle ne serait pas là avec moi, dans mes bras, ses doigts mêlés au mien. C'est le temps d'arrêter de douter. Elle ne peut pas être complètement indifférente, il y a quelque chose…

"Je suis heureux que tu sois là… J'adorais venir te voir un jour au cirque, juste pour avoir la chance de t'entendre jouer. Mais tu sais au pire… Je pourrais faire le mur ce soir, assister à la représentation et ensuite passer le reste de la nuit avec toi…."

Juste elle et moi, hors de cet endroit. Nous pourrions passer la nuit tout les deux, fumant allongés dans l'herbe en regardant les étoiles, rêvant tout les deux de ma futur liberté. Mon autre main qui était resté posé au creux de ses reins vient désormais se poser sur sa joue, caressant une fois de plus sa peau.

"Nous pourrions être seul, sans personne pour nous séparer… Le temps ne serait plus un problème, nous aurions toute la nuit, même plus… Juste toi et moi."

Je viens déposer mes lèvres sur sa joue, l'embrassant avec une certaine tendresse tandis que l'envie tenace de l'embrasser étreint chaque parcelles de mon être. Je prolonge ce contact aussi longtemps possible avant de venir en poser un autre, plus provocateur, au coin de ses lèvres. Mon regard croise alors le sien, n'osant prononcer le moindre mot, je n'attends pas qu'elle me repousse ou qu'elle me demande de continuer, je prends mon courage à deux mains, et ose enfin poser mes lèvres sur les siennes, en un baiser aussi doux que les ailes d'un papillon.


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MessageSujet: Re: Is this our last embrace ? - Tempo & Edward Is this our last embrace ? - Tempo & Edward EmptySam 23 Aoû - 23:21

Je me battrai pour toi. Je le jure.
Edward ∞ tempo

Mais qu’est-ce qui lui arrivait ? Cette chaleur qu’elle ressentait dans tout son être, comme si son être entier était en train de brûler. Et encore. Elle n’était pas au bout de ses découvertes, la suite des événements lui réservait encore bien des surprises… Pour le moment, ce n’était qu’un minuscule feu qui commençait à peine à faire bouillir ses veines. Mais, déjà, elle ne savait pas si elle allait pouvoir supporter cette sensation, tout en priant pour qu’elle ne disparaisse pas. C’était tellement étrange. Si nouveau. Si plaisant et si dérangeant à la fois. Tout ce qu’elle parvenait à comprendre, c’était le bien-être qu’elle ressentait à être ainsi dans les bras d’Edward. Le bonheur que cela lui apportait, la joie profonde et le sentiment d’être en vie. Et c’était probablement le plus important, au fond. Elle confia à Edward que jamais son cœur ne s’était emballé de la sorte – ce qui était tout à fait vrai, même lorsque Jesse l’avait possédée, son cœur n’avait pas battu aussi vite – et sa réponse la fit rire doucement. Amusant ? Elle ne savait pas si ça l’était réellement. C’était déroutant, déstabilisant, d’une étrangeté à en faire pâlir les habitants du pays des Merveilles… Mais amusant ? Non, elle n’était pas convaincue que le terme était tout à fait exact pour définir ce qui se passait en elle… Est-ce que c’était ça, l’amour ? Elle n’en savait rien. Elle était âgée de 29 ans, et elle ignorait tout de ce sentiment. Et pourtant, une petite voix à l’intérieur de son crâne lui disait que c’était une évidence. Qu’elle était indéniablement, complètement tombée amoureuse d’Edward Blackwell. Et cette pensée, très précise, provoqua en elle comme un incroyable tremblement de terre. Elle était amoureuse. Il disait être heureux qu’elle soit là, et ces mots la touchèrent réellement. Quant au reste de ses mots, c’était comme un rêve. Le rêve qu’ils puissent simplement être ensemble… Elle savait qu’elle adorerait ça…

"Nous pourrions être seul, sans personne pour nous séparer… Le temps ne serait plus un problème, nous aurions toute la nuit, même plus… Juste toi et moi." Les mots à eux seuls furent capables de lui faire avoir un long frisson. Comme s’il venait de dire exactement ce qu’elle voulait entendre, comme si le simple fait de dire ces mots rendait tout possible. Juste lui et elle. Sans rien d’autre autour. Juste eux, hors de cet endroit, sans avoir à compter les minutes, ou à se soucier de quoi que ce soit. C’était une idée terriblement séduisante… Edward déposa un baiser sur la joue de Tempo, et déjà tout son être en réclamait plus alors que ses paupières se fermaient d'elles-mêmes. Mais elle n’osait rien faire. Rien dire. Elle se contentait de sourire, de simplement sourire en rouvrant doucement les yeux pour le regarder. Elle ignorait qu’elle pouvait être aussi timide. Elle qui, pourtant, avait toujours eu suffisamment de confiance en elle pour faire tout ce qu’elle avait voulu faire. Elle avait la sensation d’être une gamine, incapable de prendre la moindre initiative, comme pétrifiée par la perspective d’être rejetée si elle tentait quoi que ce soit. C’était probablement idiot ; elle sentait bien le cœur d’Edward qui s’affolait, elle voyait bien les petites attentions qu’il avait pour elle. Mais il y avait toujours cette petite part de peur. Oui, elle avait peur. Elle qui, pourtant, ne craignait ni la douleur, ni la mort, ni quoi que ce soit depuis que sa sœur était décédée se mettait à ressentir de la peur. Et puis, la bouche d’Edward se rapprocha de la sienne, pour poser un baiser juste au coin de ses lèvres. Elle avait l’impression de défaillir. Elle avait la sensation que tout allait finir par exploser autour d’elle, pour ne rien laisser d’autre que le souvenir de ce contact au coin de sa bouche. Leurs regards se croisèrent, et elle restait muette alors qu’elle aurait voulu dire une foule de choses.

Elle sursauta lorsque les lèvres d’Edward se posèrent sur les siennes, restant une seconde incapable de répondre au baiser qu’il lui donnait. Son cœur menaçait très sérieusement de sortir de sa poitrine, et la chaleur dans son être se transforma en un brasier. Son cerveau se déconnecta, elle ne voulait plus penser, elle en était incapable. Elle répondit simplement à ce baiser, posant sa main sur la nuque d’Edward pour mieux le retenir, refusant de stopper ce moment. Comme si elle l’avait attendu toute sa vie, patiemment, et qu’elle ne voulait pas avoir à arrêter ça. Les yeux clos, elle ne se rendait même pas compte de la passion qu’elle mettait dans ce baiser. Elle avait l’impression que son cœur faisait un boucan énorme, que son corps n’était plus qu’une flamme. Elle n’avait jamais rien connu d’aussi agréable que ça. Et lorsqu’elle se décida enfin à se décoller d’Edward, à contrecœur, elle était comme bouleversée. Elle fixa Edward avec un regard plein d’interrogation, retenant à demi son souffle de peur que le fait de respirer ne la fasse sortir de l’état dans lequel ce simple baiser venait de la mettre. « Pourquoi ? » Ce fut la seule chose qui parvint à traverser ses lèvres, la faisant reprendre contact avec la réalité. Et, sans laisser le temps à Edward de répondre quoi que ce soit, elle reprit la parole ; « Pourquoi tu m’as embrassé ? Tu n’es pas obligé. Je ne suis pas là pour ça… Et… Et si tu ne m’as embrassé que parce que tu pensais que j’en avais envie, je… J’aurais mieux aimé que tu ne le fasses pas… Parce que… » Parce qu’elle n’avait jamais ressenti ça, avant. Parce que ça lui faisait peur. « Je ne veux pas avoir à me faire des illusions sur ce que tu peux ressentir. Et ça, m’embrasser, ça me fait avoir des illusions. Parce que… Parce que tu ne m’aimes pas, n’est-ce pas ? » En réalité, elle ne savait pas si elle voulait entendre une réponse positive ou une réponse négative à cette question. « On ne peut pas aimer quelqu’un comme moi… » ajouta-t-elle en se décollant de lui, encore une fois sans lui avoir laissé le temps de dire quoi que ce soit, pour se relever. « Je devrais partir. »  


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MessageSujet: Re: Is this our last embrace ? - Tempo & Edward Is this our last embrace ? - Tempo & Edward EmptyDim 24 Aoû - 17:44


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Un battement de coeur, une seconde qui s'écoule, nos lèvres qui s'effleurent enfin. C'est le moment fatidique. Le moment de vérité. Va-t-elle me repousser ? Ou au contraire me rendre mon baiser ? Le temps semble se stopper tandis que les secondes semblent s'écouler au ralenti. Un autre battement de coeur, une autre seconde, elle passe une main sur ma nuque et me rend avec une passion surprenante mon baiser. Mon coeur explose tandis qu'une vague de chaleur se répand dans mon corps à la vitesse des pulsations affolées de mon muscle cardiaque.  Le temps s'arrête tandis que je goûte à la douceur de ses lèvres, appréciant la passion qu'elle met dans ce baiser, me faisant presque espérer qu'effectivement je ne suis pas le seul à aimer ça. À mon grand regret elle finit par rompre notre baiser, me laissant le souffle court et le coeur en feu. Seulement le regard qu'elle pose sur moi est comme un coup de poignard entre les omoplates, et ce qui traverse ses lèvres encore plus. Pourquoi ? Mais parce que j'en mourrais d'envie. Mais plus Tempo parle, plus mon coeur se serre au point que j'ai l'impression qu'il va se briser. C'est comme si j'avais fais quelque chose de mal. Alors que je pensais simplement… Incapable de dire quoique ce soit je la laisse m'inonder de ce qui sonne à mes oreilles comme des reproches. Incapable d'en placer une, je la laisse s'éloigner moi, tandis que mon coeur semble se briser lentement, avant de réagir d'un coup lorsque j'entends ses mots "Je devrais partir."  Réagit Blackwell, tu es en train de la perdre. Fais quelque chose ou elle va partir et elle ne reviendra jamais. Rattrape-là. Il n'est pas question que tu la perde.

"Non je t'en prie. Reste…. S'il-te-plait."

Je me lève à mon tour et la saisit par le poignet, histoire de la retenir. Je t'en prie. Ne me laisse pas, pas maintenant. J'ai besoin de toi.

"Tu veux savoir pourquoi ? Parce que j'en mourrais d'envie. Je n'ai pas fais ça parce que je suis une pute de bas-étage, mais parce que j'avais envie de t'embrasser, tout simplement. Pour moi tu es loin d'être une cliente… Tu es…"

Celle que j'aime. Dis-le bon sang. Dis-lui. Les larmes que j'essaye de refouler remontent doucement, rougissant mon regard déjà immensément triste. Je garde son poignet entre mes doigts avant de faire un pas vers elle.

"Tu es l'être humain le plus fascinant que j'ai rencontré… Tu penses qu'on ne peut pas t'aimer ? Eh bien ceux qui ne sont pas capable de voir à quel point tu es fantastique ne sont que des idiots. Alors oui, je n'aurais peut-être pas dû t'embrasser, mais bordel, j'avais besoin de le faire. Et je ne regrette pas une seule seconde de l'avoir fait. Alors non, désolé de te décevoir mais je n'ai pas fait ça parce que tu semblais en avoir envie, je bosse peut-être dans un bordel mais j'ai tout de même un peu de dignité. Je l'ai fait parce que je t'aime."

Une larme roule douloureusement sur ma joue tandis que je l'essuie d'un revers de la main. C'est pathétique. Réellement. Mais l'idée même de la perdre provoque en moi une douleur si insupportable que je pense que j'en mourrais. Ne me quitte pas, reste avec moi. Parce que sans toi… Je ne suis qu'un objet. Sans toi, je ne suis qu'une pute que l'on paie pour le violer par pur plaisir. Sans toi, je ne serais qu'un homme brisé. Alors qu'avec elle… Je serais enfin un être humain.

"Alors insulte-moi, méprise-moi, frappe-moi, torture-moi si cela te fait plaisir, mais reste. Parce que je t'aime à en mourir. Je souffrirais mille morts juste pour avoir le droit de te tenir dans mes bras. Alors je t'interdis de penser que j'ai fais ça dans le but de te faire du mal. Je t'aime Tempo, alors par pitié… Reste avec moi."

J'ose venir prendre ses mains dans les miennes, caressant doucement le dos de celle-ci des pouces, osant à peine la regarder. Reste. Car sans toi, je ne suis qu'une pauvre chose brisée. J'ai besoin de toi pour me sauver, besoin de toi pour me guérir, besoin de toi pour vivre.


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MessageSujet: Re: Is this our last embrace ? - Tempo & Edward Is this our last embrace ? - Tempo & Edward EmptyDim 24 Aoû - 19:58

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"Non je t'en prie. Reste…. S'il-te-plait." Il eut le réflexe de la retenir, alors qu’elle s’était déjà levée. Elle ne voulait pas partir. Mais comment pouvait-elle rester ? Comment pouvait-elle supporter encore le bruit assourdissant des battements de son propre cœur, et la sensation d’insécurité qui grandissait dans son ventre ? Pourquoi est-ce qu’elle avait aussi peur ? Pourquoi est-ce que cette sensation revenait maintenant, dans cet endroit, avec cet homme, après quelque chose d’aussi anodin qu’un baiser ? Il prit la parole. Il parla, de cette voix qu’elle aimait tellement, avec ce timbre si parfait, ces intonations si magnifiques à l’oreille, aussi mélodieuses que le son d’un violon. Il l’avait embrassé parce qu’il en mourrait d’envie. Et Tempo ne comprenait pas, elle se sentait tellement idiote à cet instant. Tellement idiote d’avoir pensé qu’il s’était simplement contenté de faire son travail, ce travail qu’elle détestait. Elle posa son regard dans celui d’Edward et le voir si proche de pleurer déchira son cœur. Elle ne voulait pas qu’il soit triste. Elle ne voulait pas voir ce regard-là sur son visage aux traits si spectaculairement parfaits à ses yeux. Elle ne fit pas un geste pour soustraire son poignet à la pression des doigts de l’homme, bien trop occupée à le regarder. Trop occupée à l’écouter. "Je l'ai fait parce que je t'aime." Elle eut la sensation d’avoir oublié tout ce qu’il avait pu dire avant cette phrase, tout en ayant chacun de ses mots profondément gravés dans son esprit. Elle sentit sa gorge se nouer. Elle sentit l’envie de pleurer se faire une place en elle. Oui, elle avait envie de pleurer. Non pas parce qu’elle était triste, ou blessée. Mais parce qu’elle était terriblement touchée. Terriblement soulagée. Elle vit une larme sur le visage d’Edward, et son premier réflexe fut de lever sa main libre pour aller cueillir cette larme. Mais il fut plus rapide qu’elle pour essuyer le liquide salé. Et il rouvrit de nouveau les lèvres. Et cette fois, Tempo fut totalement incapable de retenir une larme qui roula doucement sur son visage. Elle ne pensa même pas à l’essuyer.

Il prit ses mains, caressa sa peau. Il n’osait pas la regarder, mais elle, elle était incapable de faire autre chose que le fixer. Ce fut purement instinctif lorsqu’elle se hissa sur la pointe des pieds pour l’embrasser une nouvelle fois. Elle en mourrait d’envie. Elle ne voulait pas partir. Elle voulait seulement rester avec lui, juste avec lui. Parce qu’il était capable de la faire se sentir vivante, entière… Avec lui, elle n’était plus vide. Avec lui, elle ressentait des choses qu’elle se pensait incapable de ressentir. Elle libéra une de ses mains, pour la poser sur la joue d’Edward, sans interrompre le baiser. Elle ne voulait pas, elle était incapable de quitter ses lèvres, la pensée même lui était douloureuse. Elle voulait rester ainsi pour l’éternité, debout sur la pointe des pieds à l’embrasser comme si sa vie toute entière en dépendait. Oui, elle avait peur. Peur qu’il lui mente. Mais pourquoi est-ce qu’il lui mentirait ? Il n’était pas ce genre d’homme. Non, Edward était la gentillesse même. Il incarnait tout ce qu’il y avait de beau en ce monde. Il n’avait pas la moindre méchanceté en lui, Tempo en était certaine. Lorsqu’elle sentit que le baiser était sur le point de s’arrêter, elle agrippa la nuque d’Edward, peut-être un peu trop brusquement, réclamant silencieusement que ça ne s’arrête pas. Que ce baiser dure, encore et encore, jusqu’à ce qu’ils manquent d’air ou que leurs corps ne fassent plus qu’un. Mais il y a eut une fin à cette rencontre entre leurs bouches et Tempo resta les yeux clos, le cœur battant et le souffle court, sa main toujours posé sur la nuque de l’homme. « Je t’aime, Edward. » murmura-t-elle doucement, sans s’en rendre compte, comme une révélation que son être tout entier voulait faire « Je n’ai jamais aimé, je m’en croyais incapable. Mais je t’aime. Je ne sais même pas comment c’est arrivé, ni même quand. Probablement la première fois où nous avons parlé. Je suis tombée amoureuse de toi, et je ne m’en suis même pas rendu compte. Et j’ai peur. » Elle rouvrit les yeux, cherchant le regard d’Edward. « J’ai peur, mais je ne veux pas que cette peur m’empêche de t’aimer. »

Dire ça était comme se libérer d’un poids. Dire ça fit fleurir sur les lèvres de Tempo un sourire certes timide, mais sincère. « Tout ce que je veux, tout ce que j’espère, c’est de pouvoir être avec toi. Il n’y a pas une seule journée où je n’ai pas une pensée pour toi, et j’ai l’impression qu’il n’y a pas un seul instant où je ne cesse d'espèrer te voir débarquer avec ton grand sourire de gamin pour me prendre dans tes bras… Tu es devenu tellement important dans ma vie que j’ai encore l’impression de rêver chaque moment qu’on passe ensemble. Parce que j’ai l’impression que tu ne peux pas être réel. Qu’un homme aussi parfait que toi ne peut pas exister, ou ne peut pas s’intéresser à moi. Et c’est pour ça que j’ai peur. J’ai peur de me réveiller un jour, et de me rendre compte que tu n’existes pas. Et si ça devait arriver… Je… Mon cœur s’est brisé une fois, et je n’ai pas encore recollé les morceaux. Ma sœur, ma jumelle, est décédée et ce jour-là, mon cœur a explosé dans ma poitrine… Si je devais me rendre compte que tu n’es pas réel, ou que ce qu’on vit n’est qu’une mascarade… Mon cœur s’arrêterait probablement de battre car il serait meurtri une nouvelle fois… Et ce serait la fois de trop. » Tempo n’avait pas l’habitude de parler autant. Elle avait pris l’habitude de dire seulement les phrases qu’elle considérait comme les plus importantes… Mais elle avait eu besoin de dire tout cela à Edward. Comme une sorte d’avertissement. Elle lui donnait son cœur, à cet instant, elle le lui mettait entre les mains pour qu’il en soit le gardien… Elle voulait seulement qu’il sache à quel point elle était fragile. Elle voulait qu’il sache qu’on pouvait la détruire en serrant un peu trop ce cœur. Elle voulait qu’il le sache, pour qu’il puisse faire attention à ne pas la briser. Parce qu’elle avait confiance en lui, même si elle craignait de se tromper.   


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MessageSujet: Re: Is this our last embrace ? - Tempo & Edward Is this our last embrace ? - Tempo & Edward EmptyDim 24 Aoû - 23:33


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J'ai peur. Mon coeur semble battre au ralentit tandis que j'attends sa réaction. Est-ce qu'elle va me repousser une fois de plus ? Je n'espère pas. Je ne le supporterais pas. Ne brise pas la seule chose encore intact en moi. Soudain je sens ses lèvres se poser de nouveau sur les miennes, venant me prendre un baiser furieusement impatient, le genre qui exprime une fureur de vivre presque primaire. Celui-ci est plus passionné, plus puissant que le précédent, comme si nous avions souffert d'un manque incommensurable. Je goûte une fois de plus à ses lèvres, priant pour que ce baiser dure une éternité. Que jamais plus nous ne soyons obligé de nous quitter et qu'à jamais, elle et moi, nous soyons l'un avec l'autre. Tempo pose alors une main dans ma nuque, prolongeant ce baiser qui était sur le point de se terminer, mettant toujours cette rage d'aimer dans sa façon de m'embrasser. Mais toute chose doit se terminer un jour, et finalement nous finissons par rompre ce baiser, elle fermant les yeux tandis que je la regarde, le souffle me manquant presque. "Je t'aime, Edward." Susurrés du bout des ses lèvres que j'ai furieusement envie d'embrasser, ses mots font cesser les battements de mon coeur. Tout est donc vrai. Elle et moi. Tout les deux. La peur semble s'évanouir, ne laissant que l'envie d'être auprès d'elle, de la tenir contre moi et de m'enivrer de son être entier. Les mots qui suivent cette déclaration font naître sur mes lèvres un sourire tendre. Au premier regard ? Je crois que malgré la crainte qu'elle m'inspirait lors de notre première rencontre, j'y ai vu une femme splendide, un être fantastique qui ne demandait qu'à se révéler à mes yeux. Et c'est ce qui s'est produit. Nous parlions, apprenant chaque petits détails qui concerne l'autre, apprenant à nous connaître, et jamais elle n'a essayé de me forcer à faire quoi que ce soit. Contrairement aux autres, Tempo ne m'a jamais obligé à coucher avec elle, et encore moins me faire souffrir pour son plaisir. Jamais. Depuis que je la connais elle n'a jamais été que douceur et tendresse envers ma personne. La seul, à part Elle, qui ai exprimé autant de compassion et d'amour envers moi. Et il n'avait pas fallut grand chose pour que je tombe amoureux de cette femme spectaculairement fantastique.

Un sourire fleurit sur ses lèvres avant qu'elle continue à m'ouvrir son coeur, m'avouant  les craintes, les rêves, les angoisses qui serrent son coeur. J'aimerais les balayés d'un revers de la main, lui dire que jamais je ne la quitterais et qu'à jamais je serais à elle. Seulement tant que je suis ici, je ne peux lui promettre une telle chose. Tant que je suis prisonniers de cet endroit, je ne serais en effet qu'un rêve qu'elle désira ardemment. Et je ne veux pas briser son coeur, je ne veux pas la faire souffrir et encore moins la rendre malheureuse. Je la laisse finir, écoutant sa voix douce résonner à mes oreilles tandis que je l'attire à moi, l'enlaçant tendrement par la taille.

"Alors je ferais en sorte d'être là chaque fois que tu ouvres les yeux. Je veux être la première et la dernière chose que tu puisses voir avant de rejoindre les bras de Morphée. Je ne veux plus te quitter, de peur de te perdre. Quand je te tiens ainsi dans mes bras, j'ai presque peur de te briser et pourtant je voudrais ne jamais te lâcher. Tu es la première femme avec qui j'ai envie d'être, que j'ai envie de toucher et qui éveille en moi autant de sentiments qui m'étaient depuis longtemps inconnus ou refusés. Je ne suis pas n'importe quel genre d'homme, je connais la valeur des sentiments humains et la fragilité d'une personne, jamais je n'oserais me jouer de toi ainsi. Je suis sincère quand je t'assure que je t'aime, tout comme je le suis quand je te dis que je ne laisserais jamais. Je n'ai que toi. Tu es la seule raison pour laquelle je continue de m'accrocher, avant je pensais m'enfuir juste pour vivre par moi-même, mais désormais, je veux m'enfuir pour être avec toi. Jamais je ne pourrais te faire du mal, jamais. Tu es trop précieuse à mes yeux, et tout ce que je veux, c'est que tu sois heureuse."

Je viens alors chercher ses lèvres pour un autre baiser, ravi de retrouver à nouveau leur contact, la serrant toujours un peu plus contre moi. Je ne veux plus qu'elle parte, je refuse que ses deux heures se terminent un jour et qu'elle doive m'abandonner dans cet enfer. Non. Je ne peux l'accepter. J'attrape sa main qui se trouvait sur ma poitrine, pour venir la glisser sous ma chemise, lui permettant de sentir mon coeur battre sous ma peau brûlante. Je rompt notre baiser, gardant sa main sur mon coeur tandis que je murmure tout contre ses lèvres :

"Regarde, je suis bien réel. Jamais je ne disparaitrais. Il te suffira d'ouvrir les yeux et je serais là, à tes côtés. Alors ne laisse pas la peur te ronger. Écoute simplement les battements de mon coeur. Sens-le, je suis humain, vivant, amoureux, et tout à toi."


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