/!\ Violence - (alice campbell) I want your beautiful suffering..
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Candice Dean
❝ lost in neverland
› arrivée : 08/03/2014
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Sujet: /! Violence - (alice campbell) I want your beautiful suffering.. Mer 9 Avr - 18:02
Are you suffering? I want your suffering, I want your beautiful suffering, I want to see your pain.. I'm hurting you for your own good, I'd die for you, you know I would.. ► Liar - Emilie Autumn
Des bruits de fond de tavernes. De simple bruits de fond de tavernes, alors qu’elle s’y trouvait. Certainement au mauvais moment.. Paraissait que Hook s’était bien amusé dans la salle du trésor, avec une nouvelle conquête.. Ce type ne savait vraiment pas garder ses bijoux de famille dans son pantalon, et sur le coup, ça avait fait rire sa seconde. Elle n’était pas jalouse qu’il s’envoie en l’air avec trente-six milles minettes différentes. Après tout, elle n’était ni sa mère, ni sa copine. Et jusqu’à preuve du contraire, Hook faisait bien ce qu’il avait envie de faire. C’était lui, le Capitaine. Et il pouvait bien sauter toutes les nanas de Neverland, que ça ne faisait ni chaud, ni froid à Candice. « Parait que c’était une p’tite nouvelle du Neptune. » Elle se crispa. « Une brunette, parait. Avec un sacré tempérament. » Ses jointures blanchirent, tant elle serra sa bouteille de rhum. « Enfin, parait qui s’est bien amusé, le Cap’tain. Une femme sur de l’or, tu m’étonnes.. » Elle prit une grande gorgée de rhum, jeta au sol la bouteille qui se brisa, se leva d’un coup sec et attrapa l’homme qui avait parlé pour le plaquer contre un mur, les doigts resserrés autour de sa gorge, avant de lui balancer d'une voix froide ; « Tu sais combien il y a eu de nouvelle recrue féminine sur le Neptune ces dernières semaines ? » L’homme fit non de la tête, et Candice resserra encore un peu plus sa prise, jusqu’à ce que l’homme finisse par hocher affirmativement la tête. Bien sûr qu’il le savait. Ce type était une sale fouine.. Elle relâcha la pression, laissant l’homme tousser.. Avant de l’entendre prononcer ce qu’elle aurait voulu ne jamais entendre « Une. » Elle le fixa droit dans les yeux. Et il su que ça allait être la dernière chose qu’il allait voir.. Ce regard.. Candice n’avait plus rien d’humaine, à cet instant. Et, d’un coup sec, elle brisa la nuque de son informateur, avant de quitter la taverne les poings serrés.
Le mot qui avait signé l’arrêt de mort de l’autre homme résonna dans l’esprit de Candice. Une nouvelle recrue. La seule du Neptune. Alice. Elle avait fait ça. Elle l’avait trahie une nouvelle fois, et elle avait poussé Hook à en faire de même. La seule pensée qui vint en tête à Candice fut qu’elle aurait dû la tuer. Elle aurait dû la tuer dans cette foutue taverne, plutôt que de seulement l’amocher.. Et lui. Si faible face à une femme. Il était autant responsable qu’Alice. Elle allait la rendre folle. Elle était en train d’aspirer la moindre parcelle du bonheur de Candice. De détruire ce qu’elle avait mit 72 ans à construire. La salope. Candice n’avait pas d’autres mots en bouche. Et Hook n’était pas mieux. Celui qui lui avait dit « Je t’aime » en étant si proche de la mort.. Celui pour qui elle n’avait pas dormi pendant deux jours. Celui qu’elle avait veillé, qu’elle avait protégé, qu’elle avait aimé, qu’elle avait suivi aveuglément.. Celui pour qui elle aurait donné sa vie ! Il avait possédé Alice, là, au milieu des pièces d’or. Dans cette pièce où elle déposait les trésors qu’elle se tuait à trouver et à ramener pour lui. Ce n’était plus de la colère qui animait la pirate. C’était plus puissant que ça. Plus puissant, même, que la rage. Elle devenait meurtrière. Elle avait envie de tout détruire. De brûler chaque parcelle de ce Pays. D’arracher les tripes de chaque être vivant à Neverland. Elle avait envie de voir de la souffrance. Elle avait envie de se venger. Alice allait souffrir, c’était certain. Puisqu’elle n’avait pas compris la leçon dans cette taverne. Elle allait y passer. Et Hook ne s’en tirerait pas si facilement non plus. Elle allait lui faire payer ça. D’une façon ou d’une autre.
Plus déterminée que jamais, les poings serrés, le regard empli d’une haine viscérale, elle se rendit sur le Jolly Rogers. Et ce fut une chance qu’elle n’y croise pas Hook. Elle l’aurait certainement blessé. Réellement et gravement blessé. Au lieu de ça, elle trouva de quoi écrire, et griffonna simplement quelques mots « Je ne te dois plus rien. Va te faire foutre. Ton ex-seconde, et ex-alliée. » avant de planter le papier sur la barre, avec un couteau. Là où elle était certaine qu’il le trouverait.. Elle essuya quelques larmes qui avaient sournoisement glissé sur son visage, inspira profondément.. Alice avait réussi à détruire sa vie. Et Candice allait détruire la sienne. Littéralement. Elle ne prit rien d’autre qu’un couteau, son épée, un flingue, de l’eau, une bouteille pleine de rhum et de la corde bien solide, avant de quitter le navire. Elle n’aurait besoin que de ça.. Elle tourna en rond dans Rivebois pendant plusieurs heures, avant d’apercevoir cette silhouette qu’elle avait tant désirée et qui ne lui inspirait plus que du dégoût désormais. Alice. Et elle était seule. C’était absolument parfait. Candice se glissa derrière elle. Et lui assena un coup de crosse placé à la perfection pour l’étourdir, avant de finir de l’assommer d’un coup de coude sur le haut du crâne. Rapidement. Proprement. Ce n’était pas pour rien qu’elle était crainte.. Elle la traina sans ménagement jusque dans la forêt, l’attacha solidement à un arbre, fit un feu rapidement.. Il ne restait plus qu’à attendre. Attendre qu’elle reprenne ses esprits. Candice avait toujours préféré lorsque ses victimes étaient conscientes. Et lorsqu’Alice rouvrit les yeux, un rire presque enfantin échappa à la pirate du Jolly Rogers.
« Essaie pas de te détacher, ma belle, j’ai eu 72 ans pour apprendre à faire des nœuds. T’as mal au crâne, hein.. Je vais parler un peu plus fort, pour que tu m’entendes vraiment clairement. » Candice se leva, venant se placer devant Alice pour venir lui parler directement près de l’oreille « Hook est doué, n’est-ce pas ? Je suis certaine que ça t’as plu. Sentir son crochet, ses gestes sûrs, sa virilité.. Tu as vraiment dû passer un bon moment dans cette salle au trésor, je me trompe ? Bien sûr que non, ça fait tellement longtemps que je me le tape que je connais tout ça par cœur. Et il me fait toujours autant d’effet, même après 72 ans. C’est grisant de se faire sauter par un vrai mec.. » Sa voix était presque amusée « Tu n’avais pas le droit, Alice. Parce que c’est à moi que tu appartiens. Et qu’il y a des choses que je ne partage avec personne. Pas même avec mon Capitaine. Surtout pas avec mon Capitaine.. Gravons-le dans ta petite tête, une bonne fois pour toute. Ou à un endroit plus.. visible de tous. » Elle attrapa son couteau, libéra un des bras d’Alice qu’elle coinça de façon à ce que sa moitié ne puisse plus le bouger. Et, sans prévenir, elle grava dans la chair de celle qui avait partagé sa vie pendant 4 ans le mot « Candice » profondément, de la pointe de son couteau, déchirant la peau sous les courbes de ce prénom, un sourire aux lèvres. « Maintenant, tu t’en rappellera, Alice. » Elle lui rattacha le bras, serrant sur la plaie plus fortement qu’autre part. Juste pour le plaisir de la voir souffrir..
Sujet: Re: /!\ Violence - (alice campbell) I want your beautiful suffering.. Jeu 10 Avr - 1:54
Candice & Alice
I want your beautiful suffering...
Ça faisait quelques jours que j'avais mis en place ma vengeance et même si j'avais pris du bon temps avec le capitaine du Jolly Rogers et bien je le regrettais amèrement. J'avais cru que la vengeance m'aiderait à me sentir mieux, j'avais voulu faire souffrir Candice et au final, je me sentais minable et en plus de ça, j'étais dans la merde à cause de Hook qui exigeait ma trahison. Quand est-ce que j'étais devenue aussi idiote? C'était une question que je m'étais posée dernièrement... Mais ça ne changeait pas grand chose, je n'allais pas trahir mon capitaine, même si je donnerais des infos à Hook. Et puis je finirais sûrement empalée sur une épée ou au bout d'une planche à cause de ça, mais bon... je pouvais pas faire grand chose d'autre. Vu que le Neptune était au port, j'avais décidé d'aller boire un coup à Rivebois et éventuellement aller dire bonjour à Espérance. Mettant mon masque de pirate... le sourire suffisant aux lèvres et l'air sûr de moi, je descendis du navire et marchai d'un bon pas pour aller à la taverne! La dernière fois que j'y avais mis les pieds, je m'étais fait casser la gueule, mais avec un peu de chance Candice n'y serait pas... Et si elle y était, je dégagerais et irais voir ailleurs. Et puis soudain, j'entendis un bruit derrière moi, mais avant que je ne puisse me retourner pour voir ce que c'était... je tombais sur le sol. La tête me tournait, le coup avait été sec et parfaitement maîtrisé. Et une fois à genoux sur le sol, un deuxième coup me fit tomber dans un trou noir total. J'étais inconsciente, couchée au sol, à la merci de celui ou celle qui m'avait assommée. J'avais à peine eu le temps de pousser un cri de douleur.
Je me réveillais dans un gémissement douloureux. Mon crâne pulsait de douleur. Je sentais aussi des douleurs ailleurs sur mon corps, j'avais dû être traînée jusqu'ici. Je relevai lentement la tête en essayant de comprendre ce qui se passait. J'étais ficelée à un arbre et solidement qui plus est. Je reconnus les noeuds marins. Un gémissement m'échappa tandis que j'essayais de tirer sur les liens. Et c'est là que j'entendis un rire amusé et je le reconnus... c'était Candice. Je finis de lever les yeux pour la regarder. Elle me déconseilla d'essayer de me détacher avant de venir tout près de moi pour me parler à l'oreille. Je refermais les yeux, frissonnant désagréablement. Elle était au courant pour ma petite vengeance, elle savait que j'avais couché avec Hook... et sa réaction était encore plus violence que ce à quoi j'aurais pu m'attendre. On aurait presque dit qu'elle comprenait ce que j'avais fait, qu'elle savait que ça m'avait plus... mais la froideur de sa voix trahissait le fait que Candice était folle de rage à cause de ce que j'avais fait. J'avais donc ma preuve, elle m'aimait encore malgré tout ce qu'elle avait pu dire à la taverne. Mais je sentais que j'avais été trop loin et qu'elle allait m'en faire payer le prix fort. Pendant un instant, j'ai pensé que c'était parce que c'était Hook qu'elle était fâchée... mais je me rendis vite compte que c'était parce que c'était moi... Je n'avais pas le droit... je lui appartenais... le graver dans ma tête, non à un endroit visible... Un frisson désagréable me parcourut l'échine. J'étais en train de prendre conscience du danger que je courrais maintenant. Elle allait me torturer... peut-être me tuer. Il fallait que je reste debout, il fallait que je tienne le coup. Et si elle voulait me tuer, il fallait que je l'accepte la tête haute. Je ne voulais pas la supplier, je ne le ferais pas. Le problème? Je n'avais jamais très bien supporté la douleur. Elle prit son couteau et libéra mon bras droit. Je voulus le libérer, mais elle le coinça si bien que je ne pouvais plus le bouger et c'est là qu'elle vint jouer avec sa lame sur ma peau. Elle me déchira la peau pour y écrire un mot, un prénom en fait, le sien. Je serrais les dents pour les deux première lettres mais la douleur était trop intense pour que je puisse rester de marbre. Je me mis à hurler de douleur en rejettant ma tête en arrière. Sept lettres, sept lettres de sang étaient maintenant gravées dans mon avant-bras. La douleur du bras me fit oublier la migraine qui me vrillait le crâne. Et puis elle me rattacha le bras, serrant bien les liens dessus pour intensifier encore la douleur.
Je rouvris les yeux pour la regarder. Les larmes coulaient sans que je ne puisse rien faire sur mes joues. Son sourire me fit frémir violemment, elle allait me faire souffrir au maximum avant de me tuer si elle en était capable. Et je ne pourrais rien faire, absolument rien faire pour l'en empêcher. La peur me nouait le ventre. Elle me dit maintenant que je m'en rappelerais maintenant... je lui appartenais. Secouant la tête, j'étais perplexe. Je l'aimais mais j'avais vraiment peur de ce qui allait arriver aujourd'hui. En plus, personne ne m'attendait aujourd'hui, ni ce soir, personne ne s'inquiéterait de ma disparition avant demain voir après-demain... et de toute façon, d'après ce que je voyais, nous étions dans la forêt et donc personne ne m'entendrait. J'étais à la merci de Candice. Ma voix était faible, mais je n'allais pas juste la laisser faire sans ouvrir la bouche. Si ça continuait, il était certain que j'allais encore crier... mais j'allais tout faire pour que ça s'arrête. Tu m'as dit que tu ne m'aimais plus en jetant notre amour dans les flammes. Alors quelle importance... et je n'ai jamais oublié. Je ne pourrais jamais oublier... Tu as toujours été la seule. Que dire d'autre? Elle ne me croirait sûrement même pas. Il nous faudrait des explications sur ce qui s'est passé pendant que nous étions loin l'une de l'autre, mais voudrait-elle m'écouter? Je n'en étais pas sûre. J'avais l'impression qu'elle me haïssait et dans un sens, je pouvais le comprendre.
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Candice Dean
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Sujet: Re: /!\ Violence - (alice campbell) I want your beautiful suffering.. Jeu 10 Avr - 13:03
Are you suffering? I want your suffering, I want your beautiful suffering, I want to see your pain.. I'm hurting you for your own good, I'd die for you, you know I would.. ► Liar - Emilie Autumn
Ses gémissements étaient à l’instant comme une douce musique aux oreilles de Candice. Comme la plus belle des mélodies qu’elle ai entendu jusqu’à maintenant. Son regard apeuré, ses tentatives vaines pour se détacher.. Tout cela faisait rire la pirate. Qu’est-ce qui allait se passer, maintenant ? Elle connaissait sa Alice par cœur. Elle allait tenter de l’amadouer.. Mais la colère qu’elle ressentait, la rage, la douleur, cette impression d’avoir été trahie par les deux seules personnes au monde en qui elle avait toujours eu une confiance aveugle.. Tout ça anesthésiait son cœur pour le moment. Elle ne pensait qu’à la vengeance. Qu’à la souffrance qu’elle allait semer. Elle ne pensait qu’au plaisir malsain qu’elle allait en tirer. Car elle savait qu’elle prendrait un malin plaisir à faire souffrir sa moitié. A lui faire regretter ses mots, ses gestes, ses actions.. Tout. Elle allait tout lui faire regretter. Sûrement cela durerait-il toute la nuit, jusqu’à ce qu’Alice la supplie. C’était ce qu’elle voulait le plus ; entendre les supplications de cette femme. Dans cet état de rage, il n’y avait que ça qui comptait pour Candice.. Lorsqu’elle lui grava son prénom sur le bras, Alice essaya de se montrer forte. Aux deux premières lettres. Et Candice accentua la morsure de la lame sur les autres lettres, repassant sournoisement sur les plaies qu’elle faisait. Et enfin, Alice hurla de douleur, agrandissant le sourire de Candice. Parfait. « Ce n’est que le début, mon amour.. Conserve ta voix, ce serait dommage que tu ne puisses plus hurler.. » lui susurra-t-elle doucement, en terminant le « E » et en rattachant son bras. Si elle avait été capable de ressentir autre chose que de la haine, Candice se serait fait peur elle-même. Elle savait qu’elle avait changée.. Mais à ce point ? Visiblement, la douleur pouvait lui faire faire n’importe quoi..
Candice joua avec le couteau, le faisant tourner entre ses doigts avant de se diriger vers la bouteille de rhum déjà à demi-entamée. Elle en prit une grande gorgée, tout en fixant Alice. Elle pleurait. Les larmes coulaient sur ce beau visage. Et l’espace d’une seconde, le sourire de Candice s’effaça. Mais la voix, faible, de sa moitié le fit revenir doucement. Elle éclata même de rire à la dernière phrase. « Oh. Et je suis censée te croire, là, c’est ça ? M’excuser, pleurer, te dire que je suis désolée et te détacher ? Tu es tellement adorable.. » La bouteille à la main, Candice se rapprocha d’Alice, pour venir coller ses lèvres à l’oreille de sa belle « Mais le problème, mon amour.. C’est que je ne te crois pas. Le problème, Alice, c’est que tu as détruit ma vie. » Elle se recula, reprit une gorgée et poursuivit « Depuis que tu es arrivée, je ne suis plus heureuse. J’avais tout pour l’être, pourtant.. Une vie parfaite. Et il a fallu que la trainée que tu es vienne foutre la merde là-dedans. Tu ne m’aura pas avec ton joli visage et tes larmes.. Ni même avec tes beaux discours. Tu vas souffrir, de mes mains. Tu vas devoir me regarder te détruire, lentement. Tu aurais dû prendre au sérieux mes menaces, Alice. Tu aurais dû te renseigner autour de toi. On me considère comme une femme sans cœur, ici. Et je vais te dire un secret ; c’est précisément ce que je suis. » Candice posa la bouteille, avant de venir sécher les larmes d’Alice de ses pouces, pour faire glisser doucement ses mains jusqu’à la gorge de sa moitié, l’encerclant brutalement « Je veux te voir souffrir comme je souffre depuis que tu es revenue dans ma vie. » Elle serra, regardant Alice droit dans les yeux pendant qu’elle la faisait suffoquer, avant de la lâcher dans un rire. « Je ne ressens plus rien que de la douleur et de la rage, Alice. Et je crois que tu me connais suffisamment pour savoir que toi, tu es dans la merde actuellement.. »
Candice dégaina son épée, sans prévenir, pour venir la planter dans le flanc gauche d’Alice. Là où ça faisait mal, mais où il n’y avait aucun organe vital à perforer. C’était juste pour la souffrance.. Juste pour la torture.. Candice tourna la lame, d’un quart de tour. « On s’amuse bien, n’est-ce pas ? » Elle enleva l’épée du corps d’Alice, déchira un bout de tissu qu’elle imbiba de rhum pour la mettre sur la plaie béante. Elle appuya, d’une force modérée pour la faire souffrir mais pas au point de la faire tomber dans les pommes. Mais également pour ne pas provoquer d’hémorragie.. « Pourquoi ? Pourquoi avoir couché avec Hook, alors que tu savais que ça me mettrais en rogne ? Explique-moi, Alice. Dis-moi ce que tu avais à gagner à te donner à lui.. Tu sais qu’il se mettra en colère, lorsqu’il comprendra qu’il a perdu sa seconde par ta faute ? Peut-être que je vais te laisser en vie, finalement.. » Le sourire qu’elle lui adressa n’avait rien de rassurant, tout au contraire..
Sujet: Re: /!\ Violence - (alice campbell) I want your beautiful suffering.. Jeu 10 Avr - 14:27
Candice & Alice
I want your beautiful suffering...
La souffrance était intense physiquement et psychologiquement... Voir mon amour prendre tant de plaisir à me torturer était terrible à voir et impossible à accepter. Son regard était froid, mais je voyais qu'elle jouissais de me faire du mal. Elle me haïssait et vu qu'elle m'aimait encore il y a pas de temps, la haine n'en était que plus violente. J'allais souffrir, je le voyais dans ses yeux et peut-être même qu'elle me tuera. Je crois qu'elle en est capable. Jamais je n'aurais pensé qu'elle aurait pu me faire mal comme cela, mais je ne la connaissais plus, je ne la reconnaissais plus et pourtant... et pourtant je n'étais pas capable de la haïr. Le pire? Je comprenais même en partie sa réaction. Les larmes coulaient sur mes joues et je sentais bien que ça n'allais pas s'arrêter de si tôt. J'avais réussi à rester forte pour les deux premières lettres gravées à la lame du couteau sur mon bras mais la suite avait déjà brisé mon self-control, elle avait appuyé plus fort, elle attendait mes cris et puis dès que je me mis justement à hurler de douleur, elle s'en délecta. Que le début? Oh oui, je n'en doutais pas une seule seconde. Une chose sur laquelle ma Candice n'avait pas changé, c'est qu'elle allait toujours au bout de ce qu'elle entreprenait. Conserver ma voix pour que je puisse continuer à hurler... J'étais affreusement consciente de tout ce qui se passait, elle allait me mettre en pièce jusqu'à ce que je hurle grâce et là peut-être qu'elle m'achèverait... ou alors elle continuera jusqu'à ce que je perde conscience et elle recommencera. Je ne sais pas jusqu'où elle va être capable d'aller, mais j'ai l'impression qu'elle ira loin, très loin. Si je sors vivante de cette "escapade" dans les bois, je serais chanceuse... ou pas. Ça dépend du point de vue, parce que suivant l'état où je vais me retrouver, je crois que je préférerais qu'elle me tue.
Je lui dis qu'elle a toujours été la seule et elle en rit. Elle ne me croit pas, elle me demande si elle doit s'excuser, pleurer et me détacher. Elle me dit que je suis adorable sur un ton condescendant et moqueur. Qu'elle aille se faire foutre, j'ai pas dit ça pour ça! Elle se rapproche et vient me murmurer à l'oreille que le problème est qu'elle ne me croit pas et que j'ai détruit sa vie... Elle boit du rhum en se reculant. En fait, elle me met tout sur le dos. Certes, j'ai pas fait les choses comme il faut, mais elle non plus. Elle n'est plus heureuse depuis que je suis arrivée? Et bien au moins elle l'a été pendant 72 ans, alors que moi j'ai été malheureuse depuis le jour où elle est partie sur ce putain de bateau! Je suis une traînée, je fous la merde. Je vais souffrir de ses mais et je vais la regarder me détruire. Ce qu'elle ne comprend pas, c'est que je suis déjà en miettes. Alors un peu plus, un peu moins, quelle différence? La seule différence, c'est que cette fois je vais souffrir physiquement en plus de psychologiquement. Elle est une femme sans coeur? Je n'y croyais qu'à moitié et maintenant? Je pense que les rumeurs ont en partie raison... Je ne réponds rien à tout cela, que dire? Candice s'est faite juge et jurés et m'a condamnée. Me défendre ne sert plus à rien. Puis mon âme soeur vint enserrer violemment ma gorge après avoir essuyé mes larmes. Elle m'annonce clairement la couleur, je vais souffrir autant qu'elle a souffert depuis que je suis à Neverland. Elle ne me relâche que quand je commence sérieusement à suffoquer. Elle parle beaucoup je trouve... elle me dit qu'elle ne ressent plus rien à part de la douleur et de la rage, et bien on se ressemble, pour moi on peut enlever la rage. En ce moment, je ne ressens plus que la douleur extrême et la peur, la peur est bien présente. Je hoche la tête. Oh oui... je sais... Et au moment exact où je finis ma phrase, Candice dégaine son épée et me la plante dans le flanc gauche, me faisant hurler une nouvelle fois sous la douleur intense. Si j'avais pu, je me serais cambrée à cause de l'intensité de la douleur, mais je peux à peine bouger et je dois donc encaisser sans faire un seul mouvement. S'amuser? Mais oui bien sûre... Retirant son épée, elle imbiba un tissu de rhum et vint appuyer durement sur la plaie. L'alcool brûlait horriblement et le fait qu'elle appuie fort allait stopper l'hémorragie tout en faisant un mal de chien. Cette salope savait y faire, ça ne faisait aucun doute. J'aurais voulu juste tomber dans les pommes pour ne plus avoir à subir tout ça, tout de suite, mais je reste douloureusement consciente.
Elle me demande alors pourquoi j'ai couché avec Hook, ce que j'avais à y gagner... et si je sais qu'il va se mettre en rogne d'avoir perdu sa seconde à cause de moi... elle me laissarait en vie pour Hook, peut-être. Je frissonne, je crois que je préférerais mourir de sa main. Je la regarde, mon visage est ravagé par les larmes et la souffrance, mais je peux encore parler, même si c'est plutôt faiblement. Au point où j'en étais, j'allais simplement lui dire la vérité, vu ma situation, je n'avais pas vraiment de raison de mentir et puis de toute façon, je pouvais difficilement plus l'énerver qu'elle l'était déjà. Et si elle avait décidé de me tuer, elle le ferait. J'ai voulu me venger après la raclée que tu m'as mises. Et c'est la seule chose que j'ai trouvée... C'était une vengeance et je voulais savoir si tu m'aimais encore. Si tu ne m'avais plus aimée, ça n'aurais rien du te faire. Et dans le cas contraire, tu aurais souffert et j'aurais su. Maintenant je sais que tu m'aimais encore et que cet amour est mort dans la haine. Et puis que tu me croies ou non, ça ne fait aucune différence. Tu as toujours été la seule. Je m'arrête lorsqu'une quinte de toux me prend et puis reprend. Tu étais déjà en rogne contre moi. Hook a fait que mettre de l'huile sur le feu et je regrettais déjà cette incartade avant que tu ne m'attaches ici. Mais c'est fait. Et pour avant, la seule chose que tu peux me reprocher c'est d'avoir enfin essayer de refaire ma vie après sept années de tristesse et de violence. J'avais baissé les yeux pour dire tout cela. Oui, j'étais honteuse d'avoir couché avec Hook. Mais je refusais de m'en vouloir d'avoir couché avec une autre femme alors que je croyais Candice morte ou qu'elle m'avait rayé de sa vie. Essayer de se reconstruire n'est pas un crime. Je relevai les yeux sur elle. Je ne voulais pas souffrir, mais je savais qu'il n'y avait pas d'alternative. Je ne serais pas capable de l'amadouer. Fais ce que tu as à faire. Puis tue moi ou livre moi à Hook... peu importe. Mais je suis pas la seule fautive, quoi que tu en dises. On a pas les mêmes torts, j'en ai peut-être des pires, mais on était deux.
Codes par Wild Hunger.
Candice Dean
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Sujet: Re: /!\ Violence - (alice campbell) I want your beautiful suffering.. Jeu 10 Avr - 22:20
I hate you for the sacrifices you made for me. I hate you for the way you smile when you look at me. I hate you for never taking control of me. I hate you for always saving me from myself. But it's exactly for these reasons which I love you. You love me...
Bien sûr que Candice savait y faire. Ce qu’elle avait toujours préféré le plus dans le fait d’être une pirate ? La torture. Voir la douleur dans les yeux de ses victimes. Les faire longuement souffrir, jusqu’à faire craquer le plus fort des hommes. Chacun son domaine.. La seconde du Jolly Rogers était douée pour ça ; savoir où frapper, savoir où planter une épée, savoir comment doser exactement la douleur selon son bon vouloir. Arrêter une hémorragie ? C’était en quelque sorte le b.a.-ba de son domaine de prédilection.. Elle savait parfaitement ce qu’elle devait faire pour repousser les limites du corps humain jusqu’à la lisière du point de non-retour. Et lorsqu’elle y arrivait, lorsqu’elle caressait de la pointe de son épée cette délicieuse limite, elle s’arrêtait. Elle le faisait pour soigner sa victime.. Il ne fallait pas voir là une preuve quelconque d’une compassion inexistante.. Ce n’était que pour mieux recommencer à torturer ensuite, aussi longtemps qu’elle avait besoin de le faire pour faire avouer tout ce qu’elle voulait à qui elle le voulait. Elle avait torturé des hommes pendant des mois entiers, juste pour de petites informations.. C’était ça, sa spécialité. Mais aujourd’hui.. Oh, aujourd’hui, elle ne voulait rien faire avouer à Alice. Elle voulait juste se servir de ses « compétences » pour la détruire. Rien de plus. Rien de moins. Avoir des explications ? Alice lui en donnerait, de toute façon. Candice le savait. Et justement, la seconde de Hook voulait savoir. Elle voulait comprendre. Pourquoi Hook. Pourquoi lui. La réponse fut à la hauteur de ses espérances..
La vengeance, hein ? Une vengeance, et un test. C’était pourtant évident.. Alice avait donc pris le risque d’avoir de très gros ennuis, juste par esprit de vengeance.. Depuis quand était-elle devenue si sotte ? Candice laissa sa tête pencher sur le côté, d’un air si condescendant qu’il ne pouvait être réellement attristée.. Alice répéta que Candice avait toujours été la seule, avant d’être prise d’une quinte de toux qui fit sourire Candice « Le bon Dieu te puni de dire de telles conneries, Alice.. » murmura-t-elle pour elle-même plus que pour sa moitié.. C’était ce que son père avait l’habitude de lui dire, lorsqu’enfant il lui arrivait quelque chose de désagréable juste après avoir menti. Alice poursuivit, clamant haut et fort que Candice ne pouvait que la blâmer, pour avant, d’avoir voulu refaire sa vie après sept ans de tristesse et de violence.. « Je te blâme exactement pour cette raison. Parce que toi, tu as tenté de refaire ta vie. Et que tu as oublié toutes nos promesses.. Si tu avais été avec un homme, un homme bon qui aurait pris soin de toi, tu sais bien que je n’aurais rien dit. Tu sais bien que le problème réside dans le fait que ce soit vers une autre femme que tu te sois tournée.. » Candice repoussa une mèche de cheveux venue s’échouer sur le visage d’Alice, avec une douceur qui contrastait de manière évidente avec tout le reste. Comme si elle était incapable d’être totalement cruelle avec cette femme.. La suite effaça la moindre petite trace d’amusement sur le visage de Candice. Parce qu’elle savait qu’Alice avait indéniablement raison.. Elle savait pertinemment qu’elles étaient toutes deux fautives, que les fautes étaient partagées.. Et le savoir la foutait en rogne. Pas contre Alice. Mais contre elle-même.
Si elle ne l’avait pas abandonnée, rien de tout ceci ne serait arrivé. Et ça, Candice ne pouvait pas le nier, même en étant aveuglée par la colère et la douleur. Ses doigts glissèrent dans les cheveux d’Alice, les caressant en sentant des larmes monter dans ses propres yeux à elle. Elle passa ses doigts entre les mèches, avec la même douceur que lorsqu’elle avait dégagé le visage de sa moitié. « Je.. J’avais peur. J’avais peur qu’on en arrive là. J’avais peur que tu ne reconnaisses plus la femme que tu as aimée. J’avais peur que tu ai refais ta vie. J’avais peur que tu me rejettes. Je.. J’ai provoqué tout ça, parce que j’avais peur que ça arrive. » Elle serra les dents « La seule foutue erreur que j’ai faite dans notre couple a été de t’abandonner. Et c’était jusqu’à maintenant la plus grosse erreur de mon existence entière. Avant aujourd’hui. Avant.. Avant ça. Je voudrais tellement, tellement te détester. Ce serait tellement plus simple. » Elle s’éloigna d’Alice, après avoir coincé le bandage de fortune pour empêcher l’hémorragie avec la corde et récupéré sa bouteille de rhum. Elle se laissa tomber prêt du feu, attrapa son couteau et fit chauffer la lame en regardant droit devant elle. Sans aucune émotion dans le regard. Elle but une longue, très longue gorgée d’alcool, puis se releva lorsque la lame fut suffisamment chauffée. Elle retourna prêt d’Alice, et d’un geste rapide et sûr, elle dégagea le moindre tissu de la plaie béante et de ses alentours pour y apposer le plat de lame du couteau chauffée à blanc. De la fumée s’échappa de la peau et Candice plaqua sa main sur la bouche d’Alice. « Mord. Ça aide à supporter la douleur. Vieille technique. » Assainir une plaie par la brûlure. Et stopper le sang de la même façon. Candice était en train de la soigner.
Elle ne retira le plat de la lame que lorsque celle-ci eut refroidie au point de ne plus servir à grand-chose. Et elle coupa les liens qui retenaient Alice prisonnière, la soutenant lorsque les cordes ne le firent plus pour la faire s’assoir contre l’arbre. Elle lui fit rapidement un bandage pour la plaie, qu’elle serra avec de la corde. Puis, elle montra une direction, tout en s’éloignant de sa moitié de quelques pas. « Rivebois est de ce côté. Pars avant que je change d’avis. Évite Hook, au moins jusqu’à ce que je lui ai parlé. Tu es entrée dans sa salle au trésor, tu l'as piégé, et tu as manqué de lui faire perdre sa seconde. Tu as peu de chances qu'il ne t'en veuille pas.. Demande la protection de ton Capitaine, et fais-toi oublier. Et reste éloignée de moi. Pour ton propre bien. » Immobilisant les bras d’Alice pour ne se prendre aucun coup, Candice vint lui voler un baiser. Un baiser d’adieu, peut-être. Un baiser qui prouvait à lui seul que non, l’amour n’était pas mort sous la haine.. Du moins, pas de son côté à elle.. « Pars. » Même si c’était la dernière chose dont Candice avait envie à l’instant.
Sujet: Re: /!\ Violence - (alice campbell) I want your beautiful suffering.. Ven 11 Avr - 1:00
Candice & Alice
I want your beautiful suffering...
J'ai essayé de m'expliquer, tellement sûre que rien ne fonctionnerait pour la calmer, mais j'avais besoin de lui dire certaines choses. Dans le fond, autant profiter du fait que nous étions ensemble pour mettre certaines choses à plat, surtout si je devais mourir aujourd'hui. Et puis le verdict tombe. Elle m'en veut justement parce que j'ai essayé de refaire ma vie. Si ça avait été un homme, ça ne lui aurait pas posé de problèmes. Je suis pas vraiment convaincue de ça, mais je sais que ça lui aurait fait moins de mal. Je hoche la tête, oh oui, je sais que le problème est que ça a été avec une femme. Le truc, c'est que j'avais couché avec une femme pour justement voir si j'étais vraiment capable de refaire ma vie en étant vraiment heureuse... J'ai toujours été lesbienne, j'aime les femmes plus que les hommes! J'ai toujours su que je ne pourrais pas être totalement heureuse avec un homme alors je me devais d'essayer. Et qu'est-ce que ça avait donné? J'avais découvert que je ne pourrais jamais être avec une autre femme que Candice. Et donc dans le fond, heureusement que j'ai couché avec une femme qui n'avait pas de sentiments profonds pour moi! Au moins je n'ai blessé personne de plus et d'ailleurs à partir du moment où j'ai revu Candice et que j'ai su qu'elle ne m'avais pas oublié, j'ai tout stoppé! Et puis... en fait même si elle m'avait dit m'avoir oublié, je n'aurais plus pu coucher avec quelqu'un d'autre après ça. Candice vint doucement repousser une mèche de mes cheveux et je ressentis sa douceur comme un coup au coeur, elle ne pouvait donc pas être totalement cruelle avec moi? Je ne comprenais pas. Et puis lorsque j'avance que nous sommes toutes les deux fautives dans toute cette histoire, son sourire disparaît. J'ai peur que ça la mette encore plus en rogne, mais en même temps... ça n'a pas vraiment d'importance. Si elle a décidé de me faire souffrir pendant des jours, elle le fera et si elle veut me tuer, elle le fera aussi.
Mais contre toute attente, au lieu d'avoir une réaction violente, j'ai le droit à de la tendresse... Elle passe avec tendresse ses doigts dans mes cheveux et mes yeux s'ouvrent grand de surprise. J'ai l'impression durant un instant de retrouver la Candice que je connaissais, celle que j'aimais par-dessus tout. Et soudain, elle m'avoue ses peurs... celle que je ne la reconnaisse plus, celle que j'ais refais ma vie, celle que je la rejette... Ses yeux sont remplis de larmes et mon coeur se serre. Je ne comprends pas comment mon coeur peut encore se serrer alors qu'elle vient de me torturer... Mais c'est le cas! Et puis elle serra les dents et me dit que sa seule erreur a été de m'abandonner et que ça avait été la plus grosse erreur jusqu'à aujourd'hui... considère-t-elle cette petite séance de torture comme une grosse erreur également? Je suis perdue. Elle voudrait pouvoir me détester. Je la comprends, j'ai essayé pendant tellement longtemps de la haïr, mais je n'en ai jamais été capable non plus. Âmes soeurs nous sommes et nous resterons. Je sais maintenant avec certitude que jamais je ne pourrais être vraiment heureuse sans elle, mais pourrais-je l'être avec elle? C'était une question que j'étais en droit de me poser. Candice s'éloigne et s'assied près du feu. Elle fait chauffer sa lame... non! Elle va me brûler? Non, non, non, pas le fer rouge. Je me mets à trembler aux souvenirs de la douleur que c'est. J'ai une cicatrice en forme de croix sur l'omoplate droite, stigmate de la séance de torture de l'homme que j'avais arnaqué. Elle revient vers moi et ma terreur doit se lire dans mes yeux, je murmure des "non" comme une litanie qui pourrait me sauver. Dès qu'elle fut près de moi, elle enleva le tissu de la blessure et posa d'un coup le plat de la lame sur la plaie. En même temps elle posa la main sur ma bouche en me disant de mordre... Un hurlement m'échappe, étouffé par sa main et puis je fais ce qu'elle me demande, je n'ai pas le choix, c'est la seule possibilité. Je varie entre hurlement et morsure... Je suis pas loin de tourner de l'oeil quand elle retire la lame devenue froide.
Et là, contre toute attente, elle coupe mes liens et me retient pour ne pas que je tombe en m'asseyant contre l'arbre. Je ne comprends vraiment pas ce qui se passe. Elle me fait un bandage qu'elle serre fort puis me montre du doigt une direction. Rivebois est par là et elle me demande de partir avant qu'elle change d'avis, me conseille d'éviter Hook, me faire protéger par mon capitaine et rester éloignée d'elle... Non. Non. Je ne veux pas. Elle se rapproche et me vole un baiser en tenant solidement mes bras, je sens son amour dans ce baiser et je me mets à trembler contre elle. Elle veut que je parte à nouveau. Je secoue la tête. Pliant les jambes, j'entoure mes genoux de mes bras et inconsciemment je me balance légèrement d'avant en arrière. Ça faisait mal, un mal de chien! Mais je refusais de bouger! Et puis je n'étais sûrement même pas capable de marcher jusqu'à Rivebois. Non, non, non... je partirais pas... J'avais peur, j'avais peur de Candice et c'était bien une première. Mais malgré la peur que j'avais d'elle, je ne pouvais pas m'en aller comme ça! Je refusais que tout se termine comme ça. Si elle ne voulait vraiment plus rien entendre de moi, je m'en irais. Au prochain voyage pour l'autre monde, je me faufilerais pour descendre du Neptune et ne jamais y revenir... Un léger gémissement m'échappe alors que je regarde mon bras. Pourquoi est-ce qu'on est plus capable de se parler? Dis moi ce que tu veux Candice... Si tu veux vraiment que je reste loin de toi, je partirais de Neverland. Et le pire, c'est que je le ferais vraiment. J'avais fui Londre pour ne pas avoir à affronter la mort certaine qui m'y attendait, mais je pouvais toujours y retourner et même si ça voulait dire justement affronter la mort. De toute façon, rester ici m'emmènerait sûrement au même résultat. Hook va vouloir me tuer. Candice, je crois maintenant qu'elle ne le pourra pas... mais si je continue comme ça, je me ferais sûrement tuer par quelqu'un d'autre. La douleur et la peur ne cessent de me faire trembler, mais je ne partirais pas. Même si elle me fait peur, je l'aime... Malgré tout ce qui s'est passé, je l'aimes encore d'un amour inconditionnel! Et jusque là, j'avais essayé de l'oublier, de rejeter cette certitude... j'en avais marre de me battre contre ça. Alors m'avançant légèrement, je posai mes lèvres sur les siennes pour un nouveau baiser. Sûrement une bêtise, sûrement le truc le plus courageux que j'ai fait dernièrement. Mais je n'ai plus la force de me battre.
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Candice Dean
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Sujet: Re: /!\ Violence - (alice campbell) I want your beautiful suffering.. Ven 11 Avr - 18:48
I hate you for the sacrifices you made for me. I hate you for the way you smile when you look at me. I hate you for never taking control of me. I hate you for always saving me from myself. But it's exactly for these reasons which I love you. You love me...
La panique qui se lisait dans le regard d’Alice lorsqu’elle vit Candice s’approcher avec la lame chauffée à blanc, serra le cœur de la pirate. Et ses « non » murmurés, répétés, comme si c’était la dernière des protections.. Candice sentit ses propres sourcils se froncer. Elle connaissait par cœur le regard qu’elle voyait dans les yeux d’Alice.. Elle le connaissait pour avoir vu ce regard dans les yeux de chaque personne qui avait déjà subit la torture, et qui la subissait une nouvelle fois sans en avoir la force. Elle avait bien compris qu’Alice avait vécu des choses terriblement douloureuses à Londres. Mais elle venait juste de réaliser à quel point elle avait dû souffrir, là-bas.. Alice connaissait le supplice du fer, ça se voyait dans son regard, dans son corps tremblant. Et cette simple idée rendait Candice folle d’une rage toute différente de celle qui l’avait animée jusqu’alors. Ceux qui avaient fait ça.. Ces bâtards qui avaient traumatisé la chaire de son âme sœur allaient mourir des blessures qu’elle leur infligerait.. Lorsqu’elle aura mis la main sur eux, lorsqu’elle les aura enfermé dans la cale du Jolly Roger.. Ils souffriraient, comme ils avaient fait souffrir Alice. Elle s’était déjà dit exactement la même chose lors des retrouvailles avec sa moitié. Mais là.. Là, elle se rendait compte concrètement que son âme-sœur avait subit des choses. Et ça ne faisait que renforcer la volonté de Candice de leur faire payer.. Mais elle.. Elle ne valait guère mieux que ces inconscients. Et cette pensée lui était douloureusement insupportable. La différence, maintenant, était qu’elle ne se servait pas de la lame chauffée à blanc pour blesser Alice. Elle s’en servait pour la soigner. Et elle encaissa sans sourciller les morsures de sa moitié, préférant de loin cette douleur physique fugace et plus que supportable aux hurlements étouffés d’Alice qui lui vrillaient l’âme et le cœur.
La colère était retombée, ne laissant que les regrets et le trouble. Et cette question, douloureuse constatation d’un changement qu’elle n’avait pas vu elle-même avant ce jour.. Depuis quand était-elle devenue un tel montre ? Un monstre capable de torturer la femme de sa vie, juste pour lui faire payer quelques imbéciles et petites erreurs qui pouvaient être compréhensibles.. Un monstre qui avait occulté ses propres fautes pour tout mettre sur le dos de sa moitié. La piraterie l’avait rendue dure, cruelle, sans pitié.. Mais ce n’était certainement qu’une façade, au fond. Qu’un moyen de se protéger. Un moyen de nier l’évidence même ; elle n’avait jamais été heureuse sans Alice. Au final, c’était Peter Pan lui-même qui avait raison, et qui la connaissait mieux qu’elle ne se connaissait elle-même.. Elle n’était qu’une femme perdue, malheureuse et ronger par la peur. Elle n’était rien de plus que ça. Elle s’était cachée derrière sa réputation pour ne pas faire face à la réalité. Pour ne pas faire face à sa peine, et à son cœur déjà brisé par l’absence d’Alice. Le fait qu’elle soit revenue dans sa vie n’avait fait que de réveiller cette vieille douleur enfouie. Le fait qu’Alice l’ai rejetée, la première fois qu’elles s’étaient revue, n’avait fait que de réveiller les peurs les plus profondes de Candice. Candice qui avait cru que sa plus grande peur était de perdre Hook.. Elle se connaissait si mal.. Et maintenant ? Maintenant, le mieux qu’elle pouvait faire était de limiter les dégâts. De permettre à Alice de partir avant que Candice ne lui fasse vraiment du mal. Toute cette histoire avait été trop loin, pour rien. Ou pour si peu de choses.. Elles se faisaient souffrir à tour de rôle, ça n’avait aucun sens. Pas après tout ce qu’elles avaient vécu ensemble.. Bien sûr qu’elles étaient en droit de s’en vouloir l’une l’autre.. Mais de là à se détruire ? C’était d’une stupidité sans nom..
Candice détacha Alice, lui montra la direction de Rivebois et lui donna quelques conseils. Surtout celui de rester éloignée d’elle. Parce qu’à cet instant, et plus que jamais, elle avait peur d’elle-même. Et de ce qu’elle était capable de faire.. Elle embrassa Alice, comme si c’était la dernière fois, comme s’il n’y avait qu’ainsi qu’elle pouvait lui prouver à quel point elle l’aimait. Avant de lui dire de s’en aller. La réaction d’Alice serra si fort le cœur de Candice que cette dernière cru bien faire une attaque.. Ce qu’elle voyait, devant elle, c’était une femme détruite. Une femme traumatisée. Une femme qui refusait de quitter la personne qui lui avait tellement fait de mal.. Et c’était sa femme qui était dans cette position. C’était sa femme qui souffrait.. Candice ne fit rien, pas un geste.. Il lui sembla même s’arrêter de respirer.. Qu’est-ce qu’elle pouvait dire, qu’est-ce qu’elle pouvait répondre à ça ? Alice lâcha un gémissement qui fit détourner le regard de Candice, prise par la honte. « Pourquoi est-ce qu'on est plus capable de se parler? Dis moi ce que tu veux Candice... Si tu veux vraiment que je reste loin de toi, je partirais de Neverland. » Elle reposa le regard sur Alice. Lui dire ce qu’elle voulait.. Elle n’était pas certaine de le savoir elle-même.. Mais elle savait qu’elle ne voulait pas la perdre. Pas encore une fois. Elle voulu ouvrir la bouche, pour parler.. Mais Alice la devança en s’approchant, et en l’embrassant. Impulsivement, se montrant plus possessive qu’elle ne l’avait jamais été, Candice glissa sa main dans les cheveux d’Alice, la posant à l’arrière de la tête de sa moitié pour l’appuyer un peu plus contre elle-même. Elle répondit à ce baiser, oubliant tout le reste. Comme si les dernières 72 années n’avaient jamais existé. Ni ce qu’elle venait de faire subir à Alice. Comme si rien n’avait changé.. Juste elles, ensemble. Comme si tout le malheur que Candice avait dû supporter n’avait jamais été réel.. Elle se sentait enfin entière, enfin elle-même. Enfin exactement là où elle voulait être.. Lorsque le baiser se termina, elle alla immédiatement en chercher un autre, comme incapable de quitter les lèvres d’Alice.
Pourtant, elle le fit. Le souffle court, elle eut peine à enlever sa main des cheveux bruns de sa moitié.. « Je ne veux pas que tu quittes Neverland. Je ne veux pas que tu me quittes.. » lui murmura-t-elle, en la regardant dans les yeux, avant de poursuivre un peu fort ; « Juste.. Ne m’interromps pas, s’il te plait. Laisse moi aller jusqu’au bout de ce que j’ai à dire.. » Elle prit une grande inspiration, et se lança « Je ne veux pas vivre sans toi, je ne veux plus passer une seule seconde sans toi. Je voudrais pouvoir tout effacer. Ta peine, nos erreurs, mon départ.. Je voudrais pouvoir faire en sorte que tout redevienne comme avant.. » Elle se releva, s’éloigna de quelques pas « J’en ai marre de souffrir. J’en ai marre de faire semblant. Je suis fatiguée d’essayer de te haïr.. Je suis fatiguée de courir après un bonheur que je ne peux avoir qu’avec toi. Je veux être heureuse, Alice. Mais mon bonheur, c’est toi. Je n’ai commencé à vivre qu’en te rencontrant, et j’ai cessé de vivre en te quittant. Quand bien même je peux avoir du rhum, des hommes, des femmes même si je le désires, des responsabilités, un rôle que j’aime sur le Jolly Roger ou même Hook.. Je m’en fous. C’est toi que je veux. Personne d’autre, je me fous des autres. Juste toi. Ça fait 72 putains d’années que je vis avec un vide immense en moi. Un vide que tu es la seule dans ce monde et dans tous les autres à pouvoir combler. Sans toi, Alice, je ne suis rien. Un gamin, un jour, m’a dit que j’avais tout d’une fille perdue. Et il avait raison. Je me suis perdue en voulant suivre mon rêve, sans comprendre avant de te revoir que je m’étais trompée. Mon rêve, c’était pas la navigation. Mon rêve, c’était toi, c’était notre vie, c’était juste nous. Le reste.. Ça ne vaut pas le coup sans toi. Quitte à tout déballer autant être honnête.. L’espoir de te revoir un jour, c’était la seule chose qui avait un sens réel pour moi. Mais je me suis enfoncée dans mes craintes, et le temps est passé. J’avais aucune idée de ta réaction, si tu me voyais apparaitre sur le pas de notre porte et.. Et.. Et je me suis dit que tu étais passée à autre chose, certainement. Cette idée me rendait folle. Mais je savais pas quoi faire. Alors je n’ai rien fait, tout simplement. Et je le regrette terriblement. Parce que la seule chose qui ai vraiment compté pour moi dans ma vie, c’est notre histoire. Je suis désolée. Pas seulement pour ce que je viens de te faire subir, mais pour tout le reste. Pour avoir gâché notre histoire, pour t’avoir brisé le cœur, pour t’avoir abandonnée. Je suis désolée d’être aussi lâche, d’avoir eu aussi peur. Et je suis désolée de vouloir encore être juste avec toi, après tout ça. Mais vivre sans toi, Alice, ça n’a pas de sens pour moi. Vivre sans toi, c’est juste.. comme.. vivre sans une part de moi-même. Vivre sans toi, c’est impossible pour moi, tout simplement.. Voilà, j’ai fini. Tu peux penser ce que tu veux.. Tout ça, c’est juste la vérité. » Et pour faire passer tout ça, Candice laissa une longue gorgée de rhum passer dans sa gorge..
Sujet: Re: /!\ Violence - (alice campbell) I want your beautiful suffering.. Sam 12 Avr - 3:36
Candice & Alice
I want your beautiful suffering...
Bien trop traumatisée par l'idée d'être brûlée à nouveau, je ne ne vois pas le trouble dans les yeux de mon amour. Le traumatisme de la brûlure du feu me rend aveugle à tout ce qui peut se passer d'autres. Au fin fond de mon âme, quand elle pose la lame sur ma blessure, je suis vaguement consciente que c'est pour me soigner, mais juste vaguement. Le souvenir de la douleur extrême du feu sur ma peau est trop récente pour que je puisse vraiment appréhender ce qu'il se passe d'autre. Et le souvenir est vraiment aussi terrible que la réalité. Si je n'avais pas été attachée, je me serais débattue comme une folle... tout sauf cette douleur horrible. Les brûlures au fer rouge impliquait une douleur intense et horrible mais il y avait aussi l'odeur... L'odeur de la chair brûlée... cette odeur était horrible, insupportable... et une nouvelle fois je sentais l'odeur de ma propre peau qui brûlait. Puis après m'avoir détaché et posé délicatement sur le sol, elle me dit de partir puis m'embrassa. Le baiser qu'elle m'offrit sonnait comme le dernier et je ne voulais pas que ça le soit... la douleur de la perdre encore serait trop insupportable. Je refuse de m'en aller et je lui dis que je ne comprends pas pourquoi on n'arrive plus à communiquer. Je veux savoir ce qu'elle veut vraiment et si que je disparaisse est son souhait, je le ferais. Alors je fais une chose peut-être stupide, mais qui me semble être la seule à faire... je viens l'embrasser encore. Je ne veux pas qu'elle me dise de partir! Je voulus faire passer ton mon amour dans cet échange. Et ça marcha! J'eus un instant l'impression d'être de retour des années en arrière, quand dans ma vie seul comptait Candice et que j'étais la seule chose qui comptait vraiment pour mon amour. Ma belle pirate passa sa main dans mes cheveux pour me serrer un peu plus contre elle. Et puis dès le baiser fini, elle vint en réclamer encore un. Je n'avais plus qu'un seul souhait, qu'elle me prenne dans ses bras et qu'elle me serre contre elle! Même si ça allait sûrement faire très mal à cause du trou que j'avais dans le flanc.
Mais elle finit par se séparer de moi, quittant mes lèvres et enlevant sa main de mes cheveux. J'avais une impression de vide à nouveau. Nous avions toutes les deux le souffle court. Et puis son murmure réchauffa enfin mon coeur comme il faut... elle ne voulait pas que je parte! Elle ne voulait pas que je m'en aille de Neverland! Un soulagement énorme m'envahit. Et puis elle recomença à parler, elle ne voulait pas que je l'interrompes avant qu'elle ait fini. Je hochais la tête, j'étais devenue obéissante... Chacun de ses mots me touchèrent au coeur, des larmes coulaient sur mes joues tandis qu'un petit sourire était né sur mes lèvres. Elle voulait vivre avec moi, effacer tout ce qui s'était passé pour que tout redevienne comme avant. Je savais que c'était impossible, mais peut-être que nous pourrions trouver une solution? Je l'espérais au fond de mon âme, au fond de mon coeur et je savais maintenant que je ferais tout pour cela. S'il le fallait, je quitterais même le Neptune, même si quitter le navire et Jesse serait difficile. Candice se leva et s'éloigna un peu, je restais assise pour qu'elle puisse continuer et aussi parce que je n'étais pas sûre de pouvoir me lever. Mon amour ne veut plus souffrir, elle ne veut plus mentir alors que son bonheur serait d'être avec moi... Elle a commencé à vivre en me rencontrant et à arrêter en me quittant. Vraiment? C'est si doux d'entendre cela et en même temps si douloureux. Comment a-t-on pu vivre comme cela jusqu'à maintenant. C'est vrai qu'elle pouvait tout avoir durant ces années qu'elle a passé ici, en fait la seule chose qu'elle n'avait pas pu avoir était celle qui l'avait rendue malheureuse.... elle n'avait pas pu m'avoir moi. Mais alors pourquoi n'est-elle jamais venue? Je n'attendais qu'elle! On lui avait dit un jour qu'elle était comme une enfant perdue et elle avait compris que c'était vrai en me revoyant. Ce n'était pas la piraterie son rêve profond, j'étais ce rêve. Elle avait eu l'espoir de me revoir, c'était ça qui l'avait aidé à avancer, mais elle avait eu peur de revenir, peur de voir que j'avais éventuellement refait ma vie. Je secouai la tête incrédule, jamais je n'aurais pu refaire ma vie. Elle regrettait de n'avoir rien fait et était désolée pour tout... ce qu'elle m'avait fait aujourd'hui, mais aussi pour tout le reste... m'avoir abandonné, m'avoir brisé le coeur, d'avoir eu peur! Et puis elle s'excusait de vouloir même encore être avec moi... Vivre sans moi est comme vivre sans une part d'elle même... J'ai envie de la prendre dans mes bras et de m'y fondre. J'ai tellement rêvé d'entendre ce genre de mots... tellement rêvé de la retrouver. Elle me dit enfin que je peux penser ce que je veux, elle m'a juste dit la vérité. Elle but une longue gorgée de rhum, j'avais l'impression que de dire tout cela avait été difficile pour elle.
Je pleurais doucement et je lui tendis la main. Mais je finis par me lever quand même, avec difficulté et en grimaçant et je m'approcher de quelques pas d'elle. Il fallait que je dise quelque chose aussi, il fallait que je mette les choses à plat, que je fasse preuve de la même honnêteté qu'elle. Ce fut à mon tour de prendre une grande inspiration et de me lancer. C'est à mon tour de tout te dire... Tu es la seule qui n'est jamais réussi à entrer dans mon coeur et je t'aime tellement mon amour, je t'ai toujours aimée. Même quand tu étais loin de moi. J'ai dû faire certaine chose pour survivre à Londres, mais rien de vraiment particulier. Je suis restée seule la plupart du temps. Et puis en arrivant ici, j'ai essayé de refaire ma vie en pensant que tu étais soit morte, soit que tu m'avait effacée définitivement de ta vie. Et j'ai découvert ce que je savais déjà au fond de moi, j'en étais parfaitement incapable... Tu as toujours été dans mes pensées, dans mes rêves et dans mon coeur. J'ai pourtant essayé de te bannir, mais je n'ai jamais réussi et j'ai pour finir abandonner et simplement accepté le fait que tu serais la seule. La suite serait un peu plus difficile, je le savais, mais il fallait qu'on crève l'abcès! Après avoir frôlé la mort à Londres et avoir débarqué à Neverland, j'ai essayé de me convaincre de refaire ma vie... J'ai essayé et je me suis rendue compte à quel point c'était un non sens. J'en restais incapable et j'en suis incapable. La seule vie dont j'ai toujours rêvé était une vie à tes côtés. J'ai pu continuer à sourire et à vivre même s'il me manquait une part de moi. Je décidai de faire encore un pas pour me retrouver vraiment proche d'elle, je posais une main sur mon flanc parce que j'avais mal. Je t'aime Candice, je t'ai toujours aimée et je continuerais à t'aimer. Je ne veux pas avoir à te perdre encore une fois, j'aurais trop mal. En fait, en y pensant vraiment, je n'étais même pas sûre de pouvoir y survivre... Faisant une grimace, je me rassis sur le sol parce que j'avais peur de finir par tomber. La douleur était intense et j'en avais la tête qui tournait légèrement. Mon bras ne me faisait presque pas mal en comparaison avec la pulsation intense de mon flanc. Et je murmurais encore. Je t'aime Candice... J'avais encore un peu peur d'elle, mais c'était vrai, je l'aimais plus que tout et je ne voulais pas vivre sans elle, je ne le voulais plus!
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Sujet: Re: /!\ Violence - (alice campbell) I want your beautiful suffering.. Mar 15 Avr - 21:48
I hate you for the sacrifices you made for me. I hate you for the way you smile when you look at me. I hate you for never taking control of me. I hate you for always saving me from myself. But it's exactly for these reasons which I love you. You love me...
Au fur et à mesure qu’elle parlait, Candice se rendait compte comme elle avait enfoui pendant trop longtemps ce qu’elle pouvait bien ressentir. Son amour pour Alice, qu’elle avait tut. Ses craintes, qu’elle avait soigneusement dissimulées. C’était terriblement difficile à sortir, pour elle qui avait passé une bonne partie de son existence à cacher aux gens ce qu’elle avait au fond du cœur. Elle s’était crée une carapace, une réputation qui la protégeait de tout. Même d’elle-même. Mais la carapace était en train de se fissurer, pour laisser revenir la Candice d’entant. Celle qui avait du caractère mais qui n’était pas méchante, au fond. Simplement la gamine perdue, qui avait fuit une vie trop riche et trop plate à 18 ans. Simplement la femme qui avait aimé éperdument Alice, qui l’aurait aimée à s’en damner et qui l’aimait toujours de toute son âme. Finalement, elle n’avait pas réellement changée. Elle s’était juste cachée derrière un masque, celui de la froideur, de la cruauté. Celui, parfois même, du sadisme pur et simple. Et au fond, même si ça lui avait plu tout ça, sa vie n’avait plus vraiment de sens depuis le jour où elle avait mis les pieds sur le Jolly Roger. Tout ce que voulait Candice, c’était un peu de bonheur. Pas celui qu’elle réussissait à gratter après avoir vidé une ou deux bouteilles de rhum. Nan, elle voulait le vrai bonheur. Celui de se réveiller chaque matin avant Alice, pour pouvoir la regarder dormir. Comme elle le faisait avant. Elle voulait retrouver cette joie qui faisait qu’elle se sentait si libre. Car ce n’était plus le cas. Elle n’était plus libre. C’était ironique, peut-être un peu con.. Mais elle s’était enchainée à sa peine, elle s’en était fait une épaisse couverture dont elle n’arrivait pas à se dépêtrer désormais..
Les larmes, sur le visage d’Alice, étaient comme une torture. Candice aurait voulu à cet instant être capable de lâcher sa bouteille pour simplement aller la prendre dans ses bras. Pour simplement la bercer, et lui dire que tout ça n’était qu’un cauchemar qui allait prendre fin. Mais elle n’en était pas capable, malgré la main que lui tendait sa moitié. Rongée par la honte, clouée sur place par la culpabilité, elle ne fut capable de reporter ses lèvres au goulot de la bouteille. La tête tournant légèrement, elle vit sa belle se lever et elle se leva immédiatement, les bras tendus vers elle et son regard inquiet glissant jusqu’à la plaie d’Alice. Elle avança d’un pas en voyant sa moitié commencer à venir vers elle. Et s’arrêta en la voyant inspirer, toute prête à prendre la parole. Candice avait peur. Peur de ce qu’elle allait entendre, peur de devoir faire face à quelque chose qui finirait de la foutre à six milles kilomètres sous terre. Et au lieu du douloureux, ce fut un baume sur son cœur. Alice disait que Candice avait été la seule à réussir à entrer dans son cœur. «… et je t'aime tellement mon amour, je t'ai toujours aimée. » Comme une caresse sur son visage. Elle sentit ses yeux se remplirent de larmes, sans rien pouvoir faire. Elles avaient certainement vécu la même douleur. Celle de se perdre l’une et l’autre. Celle de devoir se mentir à soi-même pour tenter d’avancer. Et la culpabilité se mit à grandir en Candice. Alice lui disait qu’elle avait essayé de refaire sa vie, mais que ça avait été un non-sens. Que la seule vie dont elle avait toujours rêvé était une vie à ses côtés. Alice fit un pas, et Candice resta figée sur place. Incapable de faire un geste. Essayant juste de bien tout retenir de ce qu’était en train de dire sa belle. « Je.. Je ne veux pas te perdre non plus.. » lâcha-t-elle, d’une voix brisée par les larmes qui coulaient maintenant sur ses joues sans même qu’elle ne s’en rende réellement compte elle-même. Ce ne fut que lorsqu’Alice se rassit sur le sol que Candice se décida enfin à bouger.
Elle lâcha définitivement sa bouteille, pour se mettre à genoux devant Alice. Alice, qui murmurait qu’elle l’aimait. Candice l’entoura de ses bras, posant son front contre celui de sa moitié « Je t’aime plus que tout au monde, Alice.. Plus que tout et bien plus encore.. » murmura-t-elle à son tour, avant de venir cueillir un baiser sur ses lèvres, puis de venir en déposer un sur son front « Je suis tellement.. tellement désolée.. Que tu souffres par ma faute.. Tu ne devrais pas souffrir comme ça.. Pas toi.. Regarde-moi, Alice. » Candice chercha le regard de sa moitié, sérieuse malgré les larmes « Je te jure mon amour, qu’il ne t’arrivera plus rien. Que j’y veillerai personnellement. Je te jure que tu ne souffrira plus jamais, que je ferai tout pour te préserver des douleurs. Physiques ou psychologiques. Je ne laisserai plus personne te faire du mal, pas même moi-même. Je te le jure, Alice.. » Elle l’embrassa à nouveau, cherchant inconsciemment à rattraper tout ce temps passé loin d’elle « Tu dois te reposer. Viens.. Viens prêt du feu.. » Elle l’aida à se déplacer, avec toute la douceur du monde, faisant attention à ce qu’Alice ménage ses efforts pour ne pas aggraver sa blessure au flanc. Candice ôta sa propre veste, faisant s’installer Alice le plus confortablement possible avant de la couvrir « Demain, on ira voir quelqu’un.. Quelqu’un qui te soignera.. On va garder ce qu’il reste de rhum pour nettoyer la plaie tout à l’heure.. Et on va nettoyer celle que tu as au.. » Elle lâcha un hoquet de douleur en voyant les lettres gravées dans le bras de sa belle, se rendant compte de l’horreur de la situation, ses larmes redoublant d’intensité alors qu’elle tentait de se reprendre « au.. au bras.. On va faire ça.. Après, tu n’auras plus mal.. Excuse-moi.. Je te demande pardon mon amour.. » Candice attrapa la bouteille de rhum, tremblante, déchirant une nouvelle parcelle de tissus sur elle-même pour l’imbiber d’alcool qu’elle posa sur le bras d’Alice en murmurant « Je suis désolée.. » à plusieurs reprises. Elle laissa le tissu sur la peau d’Alice, autant pour cacher l’infâme scarification que pour que cette dernière ne s’infecte pas..
« Même après tout ça, tu m’aimes encore ? Même après avoir vu ce que je suis capable de faire, ce que je suis devenue ? Je sais ce que ton Capitaine dit de moi. Que je suis un monstre.. La plupart des gens disent la même chose.. J’ai torturé plus de gens ici que tu ne pourras jamais l’imaginer. J’ai torturé des enfants.. J’ai ôté la vie à des hommes pour de simples histoires de trésors ou de territoires.. Et je tuerai encore, Alice. Je tuerai les pourritures qui t’ont torturée, jusqu’au dernier.. Est-ce que tu veux être avec moi, malgré ça ? Malgré les horreurs que j’ai pris plaisir à faire et que je prendrais plaisir à faire encore ? J’ai changée, Alice.. La seule chose qui n’a pas changé, c’est ce que je ressens pour toi.. Mais je comprendrais que tu ai peur de moi.. Je suis un monstre.. » Et les larmes, elles, ne s’étaient pas taries. Bien au contraire.
Sujet: Re: /!\ Violence - (alice campbell) I want your beautiful suffering.. Jeu 17 Avr - 14:46
Candice & Alice
I want your beautiful suffering...
Épuisée, j'étais épuisée par tout ce qui s'était passé depuis l'instant où j'avais mis les pieds à Neverland. Je venais malgré tout de tout lui avouer, tout ce que je ressentais depuis qu'elle m'avait quittée. Je ne lui avais dit que la vérité, je l'aimais plus que tout, elle avait été et était à tout jamais la femme de ma vie. Il n'y avait eu qu'elle et il n'y aurait qu'elle. C'était une certitude. Je vis les larmes couler sur le visage de mon âme sœur et ses mots furent tellement doux à mon coeur, elle ne voulait pas me perdre non plus. Est-ce que nous allions trouver une solution? Je le rêvais, je le souhaitais plus que tout... mais était-ce vraiment possible? J'osais le croire. Lorsque je me rassis sur le sol de peur de tomber, Candice bougea enfin et se rapprocha de moi. Elle était restée immobile jusque là. Elle vint se mettre à genou devant moi et m'enlaça enfin... Posant son front contre le mien, elle me dit qu'elle m'aimait plus que tout au monde et plus encore. Elle m'embrassa longuement puis vint poser un baiser sur mon front. Ses larmes mouillèrent un peu mes joues. Les yeux fermés, j'écoutais ses mots qui me soulageaient lentement le coeur. Elle s'excusait et affirmait que je n'aurais jamais du souffrir comme cela. Lorsqu'elle me demanda de la regarder, je rouvris les yeux et les levai pour la regarder. La peur me prenait aux tripes, je crevai de trouille de ce que je pourrais lire dans ses yeux. Mais il n'y avait rien d'effrayant et la douceur revint sur mon visage. Elle me fit une promesse, une promesse qui serait difficile à tenir, mais elle me la fit quand même. Elle me jura qu'il ne m'arriverait plus rien, qu'elle y veillerait et que je ne souffrirais plus. Un petit sourire timide naquit sur mes lèvres. Elle me promit de veiller personnellement à ce que plus personne ne me blesse physiquement et psychologiquement... elle me protégerait de tout et même d'elle. Candice m'offrit ou plutôt me prit un long baiser qui m'amenait à trembler légèrement. Elle m'avait tellement manqué... ça n'avait aucun sens.
Je retrouvais la Candice douce et aimante que j'avais connue. L'aperçu de la Candice qu'elle était devenue pendant ces 72 années loin de moi m'avait fait peur, mais j'étais consciente dans le fond qu'elle ne me la montrera plus si elle peut faire autrement. Je suis soulagée, même si j'accepterais quand même la nouvelle Candice, je l'accepterais tout entière, je le savais. Et en fait, même si elle me refaisait du mal... je ne serais sûrement pas capable de la quitter. Je l'aimais, elle était ma vie, c'était une certitude. Tendre à nouveau, elle vint m'aider à me déplacer pour me placer devant le feu, elle voulait que je me repose. Ce n'était pas une mauvaise idée, peut-être que la douleur diminuera un peu? Elle m'aida à m'installer confortablement, ce qui prit un peu de temps vu qu'à chaque mouvement, la douleur me faisait gémir. Mon amour me couvrit de sa veste puis me dit qu'elle me mènera le lendemain à quelqu'un qui pourra me soigner et que le reste du rhum servira à nettoyer la plaie... vraiment? Oh seigneur, ça va faire un mal de chien ça! Elle veut nettoyer la plaie que j'ai au bras, et elle a clairement du mal à en parler et quand elle le regarde et y voit les lettres gravées dans ma peau, elle se met à pleurer plus fort encore et s'excuse encore. Un léger hoquet m'échappe quand je regarde également mon bras. Je vais avoir de belles cicatrices, et cette scarification restera visible pour le reste de ma vie. J'appartenait à Candice, ça ne faisait aucun doute, c'était maintenant gravé dans ma chair. Ça va mon amour, c'est... c'est pas grand chose... Et oui, malgré tout ce qui s'étai passé, je voulais encore la rassurer et même si je savais que mes mots n'auraient quasiment aucun poid sur sa culpabilité, je ne pouvais pas m'empêcher de les lui dire. J'observai ce qu'elle faisait, elle déchira un pan de sa chemise et l'imbiba d'alcool puis vint le poser sur mon bras. Je fermai soudainement les yeux et un gémissement m'échappa tandis que j'aggrippai de ma main libre la veste posée sur moi et que mon autre main se serrait dans un spasme. Des larmes continuaient à couler sur mon visage. Je tremblais.
Mon âme soeur se remit à parler, je crois qu'elle ne comprenait pas comment je pouvais l'aimer encore malgré le fait qu'elle venait de me torturer. Et oui, même après avoir vu ce qu'elle pouvait faire, je l'aimais encore. Oui, j'avais entendu les rumeurs à son sujet et je savais que ce n'était pas que des rumeurs. C'est vrai que mon capitaine pensait qu'elle était un monstre, mais il évitait de le dire devant moi... Parce qu'il respectait mes sentiments pour Candice même s'il ne les comprenait pas. J'étais consciente qu'elle avait changé, mais est-ce que c'était vraiment important? Non. Je connaissais son âme et ça me suffisait. Est-ce que je voulais être avec elle malgré tout? Oui. Elle comprendrait que j'ai peur d'elle... Oui, bon il y a des chances. En fait, j'ai en effet peur, mais ça ne suffira pas à me faire fuir. Je la regarde et vient lui prendre la main de ma main libre. Je sais que tu as changé, 72 ans c'est long et je suis bien consciente que tu as vécu beaucoup de choses durant toutes ces années. Mais mes sentiments sont toujours là, je t'aime Candice... Et j'aimerais nous donner une nouvelle chance. Et dans le fond, pour moi, tu restes la même... je connais ton âme mon amour et je sais que ton âme est bonne, même si tu te fais paraître pirate cruelle et sans coeur. Tu peux être cruelle, mais tu n'es pas sans coeur. C'est tout ce qui importe. Je serre les dents un instant tandis qu'un spasme de douleur plus violent que les autres me prend, puis continue. Et... je... j'ai un peu peur... mais tu m'aimes, tu me ferais plus de mal... volontairement... Je savais qu'il y avait sûrement une lueur légèrement enfantine et naïve dans le fond de mes yeux, c'était comme si j'avais besoin qu'elle me dise que plus rien ne me blesserait... et même si je savais que ce serait une moitié de mensonge. Je veux rester avec toi... je veux qu'on puisse être ensemble. Je t'aime. Et en fait... c'est aussi simple et compliqué que cela. Et c'était vrai. Mon entourage ne comprendrait pas du tout mon choix après avoir vu mes blessures, mais je m'en contrefichais. Elle était la femme de ma vie, ma faiblesse et ma force.
Et puis soudain, j'étais fatiguée, épuisée. La peur était toujours bien présente même si je savais que Candice ne me ferait plus mal. Je la regardai longuement. Embrasse-moi...
Codes par Wild Hunger.
Candice Dean
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Sujet: Re: /!\ Violence - (alice campbell) I want your beautiful suffering.. Ven 18 Avr - 0:47
If I know one thing, that's true, it ain't what you say, it's what you do.. And you don't say much, yeah, that's true. But I listen when you do.. A thousand years go by, but love don't die..
Non, plus jamais Candice ne permettrait qu’Alice souffre. Le simple fait de l’imaginer lui donnait la nausée ; cette femme méritait le bonheur, plus que n’importe qui sur cette planète. Cette femme méritait d’être traitée comme une Reine. C’était ce qu’elle était ; une Reine. Celle du cœur de Candice. Celle qui avait tous les droits sur la pirate. Candice s’excusait encore, ne pouvait faire que cela, la culpabilité étant trop difficile à porter sur ses épaules. Elle aurait voulu que tout ceci ne soit pas réel. Elle l’aurait voulu de toute son âme, mais malheureusement, c’était beaucoup trop réel à son goût. Les gémissements de sa moitié, lorsqu’elle essaya de trouver une position confortable.. C’était si réel que Candice aurait tout fait pour fuir si ça n’avait pas été Alice.. Et cette scarification, ce « Candice » qui était gravé sur le bras de son âme sœur était réel à en donner envie de vomir à la pirate.. Alice lui dit que ce n’était pas grand chose. « Si, c’est « grand-chose ». Je t’ai fait du mal. Et jamais je ne veux me pardonner ça. » lâcha Candice, presque trop sèchement, prise de colère contre elle-même. C’était si dur. D’avoir vu la peur dans le regard d’Alice, de l’avoir vu souffrir, de se repasser le film de ses cris que la seconde de Hook avait pourtant savouré des minutes auparavant. C’était trop difficile de se dire qu’elle avait agit d’une façon aussi monstrueuse avec cette femme qui ne méritait que le plus doux et le plus tendre des bonheurs.. Du mieux qu’elle le pouvait, Candice désinfecta la plaie d’Alice, en lui caressant le visage de sa main libre tandis qu’elle voyait sa femme souffrir.
Candice ne comprenait pas comment Alice pouvait encore l’aimer, après tout ça. Comment elle pouvait encore la regarder, et lui dire tout ce qu’elle lui avait dit. Et elle sentit son cœur battre plus rapidement, lorsque sa moitié parla d’une nouvelle chance. C’était tout ce dont rêvait Candice, qui ne pu s’empêcher de sourire derrière ses larmes, comme elle n’avait plus sourit depuis 72 ans. Une nouvelle chance.. Cela signifiait tout recommencer ? L’avoir à nouveau à ses côtés ? Pouvoir à nouveau l’embrasser, l’enlacer, la protéger, lui faire l’amour, la regarder sourire, l’entendre rire.. Le reste ne fit que prouver à Candice qu’Alice la connaissait toujours à la perfection.. Mais le sourire de Candice disparut alors que la douleur se lisait sur le visage de sa moitié, Sourire remplacé par une inquiétude flagrante qui la fit serrer plus fort la main d’Alice. « Chut.. Chut, ça va aller mon amour.. » murmura Candice, en fermant les yeux pour essayer de supporter la souffrance de son âme-sœur. Et lorsqu’Alice reprit la parole, Candice rouvrit les yeux pour soutenir son regard. Ce magnifique regard.. « Je ne te ferai plus de mal. Tout court. » Il y avait tellement de détermination dans sa voix qu'elle ne pouvait qu'y croire elle-même, et elle lui caressa le visage en disant cela.. « On restera ensemble, pour toujours.. Si c’est ce que tu veux, Alice.. Je te donnerais tout ce que tu veux.. » Elle posa ses lèvres sur le front d’Alice, y formant un baiser. Embrasser quelqu’un de la sorte était un symbole inconscient de protection.. Et la protéger, c’était ce que voulait Candice. Pour toujours. Elle se redressa pour s’accrocher au regard d’Alice, ses larmes se tarissant doucement. Elle aurait pu passer sa vie à rester plongée dans son regard, même si la peur qu’elle y lisait lui écorchait le cœur. Embrasse-moi... Les mots d'Alice furent comme une douce mélodie aux oreilles de Candice..
Tendrement, Candice alla prendre les lèvres d’Alice, lui serrant la main. Son cœur battait fort, faisant pulser ses veines, la faisant se sentir plus vivante que jamais. Les yeux clos, il n’y avait plus qu’elles deux qui comptaient à cet instant. Juste elles.. Elle se redressa à peine, juste dans un rire un peu triste « J’ai peur de te faire mal.. » murmura-t-elle, tout en revenant chercher les lèvres de sa moitié, sa main glissant malgré elle sur son corps qu’elle avait espéré pendant si longtemps, effleurant à peine ses courbes avant de venir se poser sur sa hanche droite. Tout son corps appelait celui d’Alice, et son baiser présent le montrait parfaitement. Mais elle prit sur elle, pour ne pas bouger sa main, pour se rappeler des blessures de sa moitié. Incapable de faire autre chose, elle l’embrassa à en perdre haleine pendant plusieurs minutes, sa main se resserrant malgré elle sur la hanche d’Alice. Lorsqu’elle se redressa, elle se mit à fuir instinctivement et malgré elle le regard de sa femme « Alice.. » commença-t-elle. Est-ce qu’elle allait vraiment ça ? Lui parler de ce qui s’était passé après leur seconde rencontre ? Lui parler de ce qu’elle avait fait avec cette fille de joie ? Gâcher tout ça, tout ce qu’elles s’étaient dit ? … Non. Elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas faire une telle chose. Et dans un sourire, elle ajouta seulement « Tu es merveilleuse.. » avant de l’embrasser à nouveau, cachant cette honte bien au fond d’elle-même. Elle ne voulait pas prendre le risque de la perdre à nouveau, alors qu’elle venait juste de la retrouver. C’était impensable.. Candice quitta les lèvres de sa moitié, pour venir poser quelques baisers dans son cou, sans pouvoir s’en empêcher, lui murmurant à l’oreille « Tu es la meilleure personne qui soit entrée dans ma vie.. La seule que j’ai aimé, et la seule que je veux aimer.. Je t’aimerais encore pour un million d’années, pour bien plus de temps encore, s’il le faut.. »
Candice était amoureuse, plus que jamais. Et elle n'avait pas honte de ça.. Complètement fascinée par ce sentiment qui lui donnait envie d’embrasser chaque millimètre de la peau d’Alice, qui lui donnait envie de la rendre heureuse, de la protéger contre tout.. « Tu m’as tellement manquée, mon amour.. Tellement.. »
Sujet: Re: /!\ Violence - (alice campbell) I want your beautiful suffering.. Sam 19 Avr - 6:07
Candice & Alice
I want your beautiful suffering...
Candice aurait du mal à oublier cette petite escapade en forêt, et à vrai dire moi aussi. Je sais que je garderais cette peur ancré en moi pendant longtemps encore. J'aurais voulu pouvoir la conjurer, oublier, mais ce n'était pas possible. Ce genre de peur était primale, panique et ne disparaîtrait certainement jamais entièrement. Quand je voulu la rassurer en lui disant que ce n'était rien, elle me répondit sèchement que oui, c'était quelque chose, qu'elle lui avait fait du mal et ne se le pardonnerait jamais. Je la comprenais, mais je ne voulais pas qu'elle y repense à chaque fois qu'elle me regarderait. Mais je savais aussi que ce serait difficile, parce qu'à chaque fois qu'elle verrait les marques sur mon corps, elle repensera à ce soir en forêt où elle m'aura gravé son prénom de la pointe d'une lame dans la peau puis m'aura transpercé de son épée... Elle vint désinfecter la plaie de mon bras avec le morceau de tissu imbibé d'alcool en caressant mon visage d'une main alors que mon visage se crispait de douleur. Puis je lui dis ce que je voulais vraiment, ce que je ressentais vraiment. Candice était ma vie, mon bonheur, mon amour et je voulais que nous puissions recommencer... pas à zéro, parce que nous nous connaissions déjà, mais recommencer quand même. Il nous faudrait réapprendre à nous connaître, mais nous nous aimions déjà. Je voyais que Candice avait du mal à comprendre, même si cela la rendait heureuse. Elle tenta de me rassurer lorsque la douleur se fit soudain plus intense, mais plus que le geste rassurant, ce fut le mot "mon amour" qu'elle prononça qui fut comme un baume apaisant. Lorsque j'affirmai avec une pointe de doute qu'elle m'aimait et ne me ferait pas de mal volontairement, Candice acquiesca et m'affirma même qu'elle ne me ferait plus de mal tout simplement. Son assurance me rassura et je lui souris doucement. Je l'aimais tant, je crois que j'aurais pu lui pardonner tout et n'importe quoi. En caressant à nouveau mon visage, elle me dit que nous resterions ensemble pour toujours si c'était ce que je voulais, qu'elle me donnera tout ce que je veux... Un baiser sur mon front me fait fermer les yeux. Cela scelle sa promesse que je sais qu'elle tiendra autant qu'elle le pourra. Elle me regardait tandis que je lui demandais de m'embrasser, dans le fond, c'était presque une supplique. J'avais besoin de sentir qu'elle m'aimait encore vraiment, besoin de sentir ses lèvres sur les miennes, ses mains sur mon corps. L'amour avait toujours été intense entre nous, et le sexe avait toujours été plein d'amour, de tendresse et unique...
Dès que ses lèvres furent sur les miennes, une foule de sentiments m'envahirent violemment. Mon âme soeur fit passer tout l'amour, la tendresse et le manque de moi qu'elle ressentait ce qui me fit tourner la tête. Elle se détacha une seconde pour me dire dans un rire triste qu'elle avait peur de me faire mal. Je ne répondis rien et dès que ses lèvres revinrent sur les miennes, je lui rendis son baiser avec passion. J'avais l'impression de retrouver quelque chose que j'avais perdu, l'impression de revivre, de pouvoir respirer à nouveau. J'aurais voulu pouvoir la serrer contre moi, j'aurais voulu que nous fassions l'amour dans cette forêt pour effacer une partie de l'horreur qui s'y était passé. Mais nous ne pourrions pas, ma blessure au côté était trop grave pour que nous puissions le faire. Il y avait trop de risques que ma blessure se rouvre et je n'avais pas envie de me vider de mon sang. J'aurais besoin de point de suture et puis ça faisait trop mal... Lors de son baiser intense, sa main descendit lentement le long de mon corps, me faisant frissonner de volupté et ceci malgré la douleur. Je frissonnai contre mon ange que j'avais enfin retrouvé. Lorsqu'elle quitta mes lèvres, je rouvrais lentement les yeux, mes pupilles étaient un peu trop dilatées par le désir. Elle prononça mon prénom puis fuis mon regard. Je me demandais ce qu'elle voulait me dire et je me raidis légèrement. Ce n'était jamais bon signe quand elle n'osait plus me regarder... mais elle me dit simplement que j'étais merveilleuse. Un sourire vint sur mes lèvres puis elle vint me prendre un nouveau baiser avant de descendre le long de mon cou. Un soupir de plaisir m'échappa et ses mots vinrent me réchauffer encore plus. Candy affirmait que j'étais la meilleure personne qui était entrée dans sa vie, la seule qu'elle ait aimé et qu'elle voulait aimer, et qu'elle m'aimerait pour toujours. Je relevai mon bras qui n'était pas blessé pour venir lui caresser doucement la joue. Je lui avais manqué. Tu m'as tellement manqué aussi mon amour... j'ai cru mourir le jour où j'ai compris que tu ne reviendrais pas... j'ai eu tellement peur que tu sois morte... Je revins chercher ses lèvres pour un long baiser alors que ma main descendit de sa joue à sa gorge puis continuant le long de son côté, s'arrêtant sur sa hanche.
Puis je passa le bout des doigts de ma main blessée sur sa joue. Mes yeux brillaient d'amour. J'espérais tellement qu'une deuxième chance nous soit donné. Mais j'avais peur, j'avais peur que nous ne puissions pas. Je venais de me mettre à dos le capitaine du Jolly Rogers... Peut-être qu'à cause de mes conneries, nous ne pourrions pas être ensemble comme nous le voulions. Et puis Candice était haïe par le capitaine de mon navire, ce qui ferait que nous n'irions pas vivre sur celui-ci. Je veux plus que tout au monde que nous puissions vivre à nouveau ensemble... être de nouveau ensemble... mais on va faire comment mon amour? Oh oui, j'avais peur maintenant. Peur que nous n'ayions jamais la chance de pouvoir vivre comme nous le voulions. Vivre ensemble à plein temps semblait fortement peu plausible, mais nous allons peut-être trouver une solution qui pourrait nous convenir. J'ose le croire en tout cas. Je viens prendre sa main et la porte à mes lèvres pour y déposer un baiser. Vu que nous allions devoir attendre pour les retrouvailles nues et brûlantes... autant en profiter pour parler un peu. J'entrelaçais ses doigts avec les miens et je regardais nos mains enlacées avec un sourire aux lèvres. Juste de voir nos mains comme cela, j'avais l'impression de revenir dans le temps et de nous retrouver durant notre vie conjuguale. Je la revoyais allongée nue sur notre lit essayant de m'attirer pour que j'y revienne. Je me revoyais cuisinant un petit repas aux chandelles pour nous deux et Candice m'enlaçant par derrière et posant un baiser sur mon épaule. Je me souviens de son sourire quand nous nous retrouvions après quelques heures ou quelques jours de séparation. Elle était tellement belle, elle est toujours tellement belle. En fait, c'était ses souvenirs qui avaient été durs à supporter durant toutes ces années et en même temps, c'était eux qui m'avaient aidé à tenir le coup. Je reviens chercher un baiser. J'aimerais tant que nous puissions vivre à nouveau ensemble, retrouver ton sourire quand j'ouvres les yeux le matin et te surprends à m'observer... revoir ton sourire coquin quand tu essayais de m'attirer au lit en plein milieu de la journée... tous nos souvenirs m'ont hanté durant toutes ces années, m'aidant à tenir le coup. Mes yeux papillottent légèrement. Tu veux bien m'enlacer? Viens t'allonger près de moi...
Codes par Wild Hunger.
Candice Dean
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Sujet: Re: /!\ Violence - (alice campbell) I want your beautiful suffering.. Dim 20 Avr - 20:59
If I know one thing, that's true, it ain't what you say, it's what you do.. And you don't say much, yeah, that's true. But I listen when you do.. A thousand years go by, but love don't die..
Candice avait envie d’Alice. Indéniablement et du plus profond de son être. Mais elle savait que ce n’était pas possible. Pas maintenant, pas ici, pas dans l’état dans lequel se trouvait sa moitié.. C’était presque l’hémorragie assurée, quand bien elle pourrait y aller doucement et elle ne voulait pas risquer ça. Alice avait besoin de point de suture, et de repos, même s’il était évident qu’elles se voulaient l’une, l’autre.. Candice la sentit frissonner sous ses caresses, ce qui n’eut pour effet que de faire monter d’un cran sa propre libido. Et lorsque leurs regards se croisèrent après un baiser plein d’une passion qui avait rendue Candice fébrile, le regard d’Alice, ses pupilles dilatés par l’envie firent frissonner la pirate toute entière. Son vieux tic la reprit, et elle ne pu s’empêcher de se mordre la lèvre en la fixant. C’était là le signe le plus évident de ses envies. Ca avait toujours été ainsi. Elle aurait voulu dire que ça n’avait été qu’avec Alice, mais elle revoyait les images de cette nuit qu’elle avait passé avec Elle.. De ce moment où leurs corps avaient commencés à danser intimement, et du goût du sang qu’elle avait sentit dans sa propre bouche à se mordre la lèvre trop fort. Et, à cette pensée, Candice ne pu s’empêcher de détourner le regard en prononçant faiblement le prénom de son âme sœur, comme pour lui dire quelque chose.. Il fallait qu’elle lui dise, qu’elle soit honnête avec elle.. Et en même temps.. Après tout, elle n’avait couché avec cette fille de joie que par désespoir, sans réel amour ni désir pour elle. Elle avait juste pris son pied physiquement, fait descendre une pression qu’elle avait gardé en elle pendant trop longtemps.. Et elle l’avait appelé Alice pendant l’acte. Un nombre incalculable de fois. Non, elle ne pouvait pas lui dire qu’elle l’avait trompée de la sorte. Et, à la place, Candice lâcha à Alice que cette dernière était merveilleuse.. Ce qui était vrai.. Elle l’embrassa, avant de descendre jusqu’à son cou. Son soupire accéléra le rythme cardiaque de Candice dont le cœur sembla presque louper un battement.. Mais elle se força à se calmer, malgré ses propres pupilles dilatées et sa jugulaire qui pulsait au rythme effréné de son cœur. Elle prit la parole, pour dire des choses qu’elle pensait. Qu’elle penserait toujours..
Ses yeux se fermèrent d’eux-mêmes sous la caresse d’Alice sur sa joue. Candice porta sa propre main à l’endroit où se trouvait celle de son amour, entrelaçant ses doigts aux siens avant de venir déposer un baiser dans la paume.. Les mots furent douloureux et tendres à la fois, et elle aurait voulu lui murmurer qu’elle était désolée. Mais rien ne traversa ses lèvres, tandis qu’Alice revenait les prendre. La main de sa douce lui échappa, pour descendre sur sa gorge. Elle se sentit frissonner, son bas-ventre se contractant sans qu’elle ne le contrôle, les frissons s’accentuant alors qu’Alice descendait sa main pour venir la poser sur sa hanche. Le bout des doigts d’Alice viennent trouver le visage de Candice, tandis que le pansement de fortune glissait de son bras blessé. Mais Candice porta son attention sur le regard de sa moitié. Et le sourire qui étira les lèvres de la cruelle pirate était presque niais, mais d’une sincérité et d’un amour clair. C’était un sourire tendre, qu’elle n’adressait qu’à Alice. Un sourire que sa douce était la seule à pouvoir se vanter d’avoir un jour pu voir sur le visage de Candice Dean.. Candice lui embrassa le bout des doigts distraitement, tout en l’écoutant.. Comment feraient-elles ? « On a qu’à quitter nos navires. » répondit du tac-au-tac Candice « Je n’accepterais jamais d’aller sur le Neptune. Et je ne suis pas certaine que Hook te laisse débarquer sur le Jolly. Alors, nous n’avons qu’à quitter nos navires. On se trouvera un bout de forêt, je négocierai avec Pan. » Et le pire, c’était qu’elle était sérieuse. Par amour, elle était prête à abandonner le Jolly Rogers.. Juste pour pouvoir être avec Alice « Ou alors, on peut aussi aller voir mon Capitaine. Il est habitué à mes sautes d’humeur, il pourrait simplement penser que ce n’en est qu’une de plus. Mais je ne suis pas certaine de réussir à me retenir de lui coller mon poing dans la gueule. » C’était dit.. Alice revint chercher un baiser que Candice lui donna avec plaisir.. Et la voix d’Alice fit apparaitre un grand sourire sur le visage de Candice. De ces sourires spontanés qu’on ne peut pas contrôler. Elle se souvenait de ces moments. « T’étais pas facile à convaincre quand j’essayais de te faire venir en pleine journée.. Mais j’arrivais presque toujours à te faire céder.. Nos souvenirs m’ont aidés à ne pas devenir dingue.. Ton sourire amusé quand je me mettais à te supplier de venir me rejoindre. Tes délicieux repas que je t’empêchais presque toujours de terminer parce que tu as toujours été encore plus sexy que d’habitude en faisant à manger.. Ton visage paisible quand tu dormais.. Nos moments de folie où l’ont finissais sur le sol complètement morte de rire.. Je n’ai pas oublié tout ça.. » Les yeux d’Alice peinaient à rester ouverts, et sa demande eut pour effet de rendre le visage de Candice tendre.
Sans parler, la pirate se cala derrière Alice, pour la prendre dans ses bras sans lui faire mal. Elle dégagea les cheveux de la nuque de sa douce, pour venir y déposer quelques baisers tendres, avant de lui murmurer doucement « Dors, mon amour.. Tu en as besoin.. Je ne bougerai pas de là, je ne te laisserai pas.. Repose toi.. » Elle continua à lui faire quelques baisers dans la nuque, doucement, plus pour la détendre qu’autre chose. « Je t’aime mon amour.. » Elle pourrait le lui dire un milliard de fois..
Sujet: Re: /!\ Violence - (alice campbell) I want your beautiful suffering.. Lun 21 Avr - 17:14
Candice & Alice
I want your beautiful suffering...
La tendresse de ce moment me faisait un bien fou, voir le désir dans les yeux de mon amour aussi. Je sentais les frissons qui traversaient Candice et j'étais fière d'en être l'instigatrice. Et puis son sourire... le sourire qu'elle me réservait autrefois... celui plein d'amour et de tendresse dont j'avais le droit uniquement dans l'intimité... cela faisait si longtemps que je ne l'avais pas vu. J'avais demandé comment on allait pouvoir faire... c'était une bonne question, nous étions sur deux navires différents et même s'ils étaient alliés, dans la réalité ils étaient plutôt ennemi. Elle me dit que nous n'avions qu'à quitter nos navires, c'est une idée plutôt bonne selon moi. Même si j'avoue que j'aurais quelques scrupules à abandonner Jesse, mais je n'ai pas eu le temps de devenir une vraie pirate et donc ce n'est pas quelque chose qui me manquera rééllement. Mais pour Candice? Pourrait-elle vraiment quitter ce monde qui la fait vivre depuis 72 ans, ce monde qu'elle a embrassé après m'avoir quitté? Je ne sais pas trop et je dois avouer que ça me fait un peu peur. La suite me fait sourire doucement. Oh oui, je sais que jamais elle n'ira sur le Neptune. Mais elle n'est pas sûre que Hook me laisse aller sur le sien... ouais, je m'en doute aussi, surtout s'il apprend le rôle que j'ai joué dans la désertion de sa seconde. Un bout de forêt? C'est une idée romantique... et puis de toute façon, je n'ai besoin de rien d'autre que Candice pour être heureuse. Sinon, elle proposait d'aller voir Crochet parce qu'elle pouvait faire passer son départ pour une de ses habituelles sautes d'humeur, mais elle risquait fortement de lui filer un coup de poing dans la face... je me sentais un peu coupable de ça, j'avais quand même mis en place cette vengeance qui avait risqué de tout foutre en l'air. Putain, des fois j'étais vraiment trop conne. J'aime bien l'idée d'un coin tranquille en forêt... Mais peu importe le lieu en fait... Un baiser et puis un partage de souvenirs qui nous fait sourire toutes les deux. Elle me dit que je n'étais pas facile à convaincre en pleine journée... c'était vrai, mais elle avait toujours été très douée pour me convaincre à faire tout ce qu'elle voulait ou à m'empêcher de finir ce que je faisais... Chacun des souvenirs qu'elle évoque me fait fondre, ça l'a aidé à ne pas devenir dingue... comme moi en fait.
Quand je lui demandais de venir s'allonger près de moi, je vis la tendresse apparaître sur ses traits, plus que le désir, ce visage si doux de Candice finit de me convaincre que nous avions une chance de nous retrouver. Sans un mot, elle vint s'installer derrière moi pour m'enlacer tendrement en faisant bien attention à pas me faire mal. Elle plaça mes cheveux sur le côtés et vint poser des baisers dans mon cou qui me fit frissonner doucement. Mais j'étais trop épuisée et j'avais trop mal pour vraiment être du côté "j'ai envie de toi". Elle me dit de dormir que j'en ai besoin et qu'elle restera près de moi. Je souris doucement en fermant les yeux. En fait, je profite de cet instant au maximum, je suis entre ses bras et je vais m'y endormir... Ça fait des années que j'en rêve et ça se réalise enfin. Elle continue à poser de temps à autre un baiser sur ma gorge. Je viens chercher l'une de ses mains pour la serrer doucement et je m'endors lentement contre la chaleur de mon âme soeur. Elle me murmure qu'elle m'aime. Tu m'as tant manqué... je t'aime mon ange... Ce fut à peine un murmure tandis que je sombrais dans un sommeil profond. Mon corps exigeait un sommeil profond pour pouvoir essayer de récupérer de ses blessures et vu que j'étais en sécurité dans les bras de ma Candice, je pouvais me laisser gagner par lui. Demain serait un autre jour, nous devrions retourner à Rivebois et je devrais me faire soigner. Est-ce que la réalité reprendrait ses droits? J'espérais bien que non, parce que je voulais que ce rêve étrange continue, je voulais que ça soit possible à nouveau entre Candice et moi, je ne voulais pas que tout ceci soit un rêve...
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Sujet: Re: /!\ Violence - (alice campbell) I want your beautiful suffering..
/!\ Violence - (alice campbell) I want your beautiful suffering..