Candice & Hook & Alice

So the fariy really exist?

La douleur était terrible mais la fatigue m'avait envahie et était encore bien plus intense que la douleur. Mon corps avait décidé que malgré la douleur, ou peut-être à cause d'elle, il devait se reposer pour récupérer. Et on ne peut rien faire quand le corps décide de faire quelque chose quand c'est nécessaire pour lui. Et je sombrais donc dans le sommeil malgré mes blessures et dans les bras de l'amour de ma vie. J'avais dormi d'un sommeil agité mais profond quand même. Quand je m'étais finalement réveillée, une odeur de viande grillée titilla mes narines et mon ange vint déposer un baiser sur mon front. Un sourire était venu fleurir sur mes lèvres, parce que malgré tout j'étais avec elle et j'en étais heureuse. Elle avait fait le petit-déjeuner et ça me rappeleait plein de souvenirs. C'était toujours Candice qui avait été responsable de ce repas tandis que je gérais le reste. On avait parlé un peu ensemble et ça faisait un bien fou de partager à nouveau quelque chose avec elle... Il m'était arrivé de grimacer sous la douleur et j'avais vu qu'elle se crispait à chaque fois mais je ne pouvais pas faire grand chose d'autres. Le moment le plus difficile fut quand elle refit mes bandages en désinfectant à nouveau les plaies, la douleur m'avait presque fait tourner de l'oeil. Et puis il avait fallu partir d'ici et retourner en ville... J'avais serré les dents et marché au côté de Candice. Chaque mouvement que je faisais, chaque pas faisait bouger la plaie dans mon flanc et la douleur était horrible, c'était vraiment difficile d'avancer sans hurler ou juste abandonner. Mais Candice ne m'aurait pas laissé abandonner, je devais continuer, on devait rejoindre Rivebois, j'étais bien consciente que mes blessures nécessitaient plus de soins. Pour finir, n'en pouvait plus, mon âme soeur m'avait porté pour la fin du chemin sur son dos. Cela impliquait que je sois un peu pliée et que la plaie était appuyée, mais c'était le mieux qu'on pouvait faire... je risquais sinon de tomber dans les pommes. Mon esprit essayait de tenir le coup, mais mon corps me trahissait. Ma douce et tendre trouva un moyen pour que le médecin de la ville s'occuppe de moi tout de suite. Apeuré mais toujours aussi professionnel, il recousut mon flanc après l'avoir nettoyé une nouvelle fois et mit en place un bandage bien serré qui faisait un mal de chien. Il s'occupa en dernier de mon bras vu qu'il n'y avait rien d'urgent, il le soigna puis le banda. J'avais mordu dans un morceau de tissu durant tout le temps des soins tout en broyant presque la main de Candice... J'aurais presque préféré tourner de l'oeil durant les soins.

J'avais pensé que nous quitterions rapidement le cabinet, mais non. Le médecin avait demandé à ce qu'on y reste au moins une journée et pour finir nous étions restés deux jours entier que j'avais passé allongée dans un lit. J'avais beaucoup dormi et puis le reste du temps, nous avions parlé d'un peu de tout et de rien. On avait retrouvé une certaine complicité, enfin je crois que nous ne l'avions jamais perdue, nous n'étions juste pas capable de faire la part des choses lors de nos premières rencontres. La colère est mauvaise conseillère, on le sait tous et pourtant... on la laisse souvent prendre le pas sur la raison. Je voyais que Candice rongeait son frein, je ne savais pas exactement ce qu'elle voulait faire, mais je savais que ça concertait son capitaine. Et puis le deuxième soir, elle le confirma. Elle voulait en parler à Hook. Elle s'excusa mais affirma qu'elle ne pouvait pas attendre plus longtemps et qu'en plus il allait sûrement comprendre que c'était plus que juste un petit énervement... Et puis elle me proposa d'aller avec elle si j'en étais capable. Je la regardai longuement, j'étais malgré tout étonnée qu'elle me le propose. Mais le médecin s'attendait à ce qu'on quitte son dispensaire aujourd'hui de toute façon et puis je n'avais clairement pas envie de la quitter. Je viens avec toi... j'ai pas envie qu'on soit séparée... Je lui souris doucement et puis me lève doucement. On se dirigea directement vers le port et le Jolly Rogers. Je n'avais pas vraiment hâte de le rejoindre, je me sentais un peu coupalbe de la colère qu'elle ressentait envers son capitaine même si une partie de moi était ravie qu'elle soit aussi fâchée... ça prouvait à quel point elle m'aimait. J'avais de la peine à me déplacer avec ses foutus trucs que le doc' m'avait donné mais je faisais aussi vite que je pouvais, je sentais bien que Candice était impatiente et sur les nerfs. Mais nous y arrivâmes enfin sur son navire.

On monta à bord et Candice hurla ou rugit selon les avis. Quelques matelots la regardèrent, mais ils restèrent prudemment en arrière. Je les comprenais, mon amour pouvait être effrayante. Elle fonça dans sa direction et lui décocha un violent coup de poing. Je restais un peu en retrait. Elle le traita de salaud, de coureur, parla de sa queue et comme quoi il était obligé de se farcir toutes les femmes de Neverland. Tout en parlant, elle l'avait plaqué contre un mur et puis porta sa main à son paquet pour le serrer entre ses doigts et lui annoncer qu'elle devrait les lui arracher pour ce qu'il avait fait. Hook ne comprenait sûrement rien à ce qui se passait. Mais s'il me voyait, il comprendrait peut-être. Et merde, je risquais d'être en première ligne quand la colère du capitaine du Jolly montera. J'avais couché avec lui pour me venger et mettre Candice en colère, ça avait largement fonctionner... peut-être un peu trop bien. Je ne dis rien, je me demandais même ce que je faisais là pendant un instant. J'espérais que ça ne deviendrait pas trop violent. Je ne voulais pas que mon âme soeur soit blessée. J'avançai de quelques pas et les regardait. Je ne savais pas quoi faire, j'aurais voulu pouvoir calmer le jeu mais... je n'étais pas sûre d'y arriver. Dans un sens, j'étais aussi coupable que Hook, même plus encore, parce que moi je savais en couchant avec lui, tandis que lui ne savait rien. Hook allait vouloir ma peau si ça continuait...

Codes par Wild Hunger.