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| {! Violence + Hot !} Jesse & Candice + Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre. | |
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Candice Dean | Sujet: {! Violence + Hot !} Jesse & Candice + Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre. Lun 23 Juin - 12:13 | |
| Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre... jesse ∞ candice Elle avait un réel problème d’alcoolisme ; maintenant, elle pouvait difficilement le nier. Lorsque les choses partaient en couilles autour d’elle, elle se réfugiait dans une bonne bouteille de rhum. Ou deux. Ou trois. Elle en était à sa quatrième entamée, et plus saoule qu’elle ne l’avait jamais été à Neverland. Entre le moment où tout va bien, et celui où tout va mal. Ce moment où on a envie de rire et de pleurer, le tout en même temps. Le moment où on se rend compte que sa vie est à chier. Bordel ! Neverland été son rêve, c’était devenu sa patrie et lui, ce petit con de Capitaine merdique, avait détruit ce bonheur. Il était arrivé de nulle part, et il avait prit pour acquise sa place ici. Et encore ! S’il s’était contenté de marcher sur les plates-bandes du Jolly Roger, la pilule serait probablement bien mieux passée. Mais non. Monsieur n’avait pas résisté à la tentation de poignarder allégrement, et devant témoins, le Fondateur de cet endroit, celui que personne n’avait osé ou réussi à toucher auparavant. Il aurait pu gagner un certain respect de la part des pirates, s’il n’avait pas été un abruti notoire doublé d’un monstre irréfléchi et immature. Mais blesser un gamin ? Même elle, elle ne l’aurait pas fait. Surtout pas Pan. Parce qu’elle, au moins, avait l’intelligence de voir que tout était relié à ce gamin en particulier. Mais on ne peut pas demander à un con de savoir réfléchir. L’avis de Candice Dean sur Jesse Miller était bien tranché ; oui, elle le haïssait, elle l’exécrait de tout son être. Il était précisément le genre d’être qui, à ses yeux, ne méritait même pas de pouvoir respirer. Si elle avait un profond respect pour Hook, et pour les autres Capitaines en règle générale, celui qui été à la tête du Neptune ne lui donnait qu'envie de gerber. Il était l’être le plus méprisable, le plus détestable, le plus gerbant, le plus pathétique que Candice ai eut l’occasion de côtoyer. Et si elle ne bronchait pas lorsqu’elle le voyait pendant les hautes réunions pirates, ce n’était que parce qu’elle en recevait l’ordre avant chacune de ces dites-réunions. Mais aujourd’hui, ça ne tenait plus. Cet ordre, les réunions, le respect feint entre le Jolly et le Neptune. Elle s’en contre-foutait. Elle avait peine à soulever la bouteille dans laquelle elle lapa encore quelques gorgées. Elle avait l’impression d’être dans un manège horrible, et un mal de tête commençait à pointer le bout de son nez… En même temps qu’une idée qui lui aurait paru extrêmement stupide si elle avait été sobre. Mais sobre, elle ne l’était pas. L’alcool ne faisait qu’accentuer cette colère qu’elle avait en elle naturellement et en tout temps. Elle se leva, un violent vertige la forçant à se retenir au mur de sa cabine, avant d’attraper son épée pour la ranger de son fourreau. Et son flingue, qu’elle accrocha à sa ceinture. Deux choses dont elle ne se séparait jamais. Et encore moins pour aller faire ce qu’elle comptait aller faire. Trouver ce connard de Faux Capitaine, et lui régler son compte une bonne fois pour toute. L’envoyer pourrir au fond des océans, et cramer son foutu rafiot. Ça avait l’air simple, comme ça, et Candice se sentait pousser des ailes… En théorie, ça n’avait rien de compliqué ; elle n’avait qu’à monter à bord du navire à quai, tabasser deux ou trois sbires histoire de savoir où se trouvait la cabine du Capitaine – et encore, d’un navire à l’autre, ça ne changeait pas particulièrement de place – et faire la peau à Jesse. Elle avait juste oublié que le pirate savait se défendre, et que peu importe ce qu’elle pouvait bien en penser, il restait Capitaine. Et le respect d’une flopée d’hommes, on ne l’obtient pas simplement en claquant des doigts… Non, elle avait totalement occulté ces petits détails en particulier. Titubante mais déterminée, elle quitta le Jolly sans rien dire à personne. Elle savait que le Neptune était amarré au port de Rivebois. Ce soir, ça allait être la fête ! Elle allait décrocher la tête de Jesse Miller de son corps et la foutre sur la proue de son foutu bateau ! Lorsqu’elle arriva devant le Neptune, elle monta à son bord sans ménagement. Le pont était presque désert, si ce n’était deux hommes qui jouaient aux cartes en montant visiblement la garde. En voyant Candice, ils se raidirent, la fixèrent… L’un d’eux se leva, et la Seconde du Jolly n’attendit pas qu’il la menace pour lui tirer une balle dans le genou. Elle n’allait pas le tuer. Oh non. Le seul qu’elle allait tuer ce soir, ce serait Jesse. Elle garda en joug l’autre pirate, un grand – énorme – sourire au visage. Même saoule, elle arrivait à maitriser de simples matelots ; ce n’était pas compliqué. Si elle avait eu le Second du Neptune sur son chemin, les choses auraient peut-être pu avoir un peu plus de piquant… Mais ces deux-là ? Autant rire. Pourtant téméraire, le deuxième chien de garde du Neptune fit mine de vouloir attaquer l’Anglaise tandis que son comparse gémissait sur le pont en tenant sa blessure. Et ce fut dans le pied de l’idiot qu’une seconde balle alla se loger, l’arrêtant net dans sa course. Bon, ce n’était pas là qu’elle avait voulu viser… Mais l’effet était là. Avec tout ce raffut, Jesse était certainement au courant qu’un truc clochait sur son navire, maintenant. Elle n’avait pas spécialement de temps à perdre, ni l’envie de lui laisser le plaisir de la cueillir, là, au milieu du pont. L’information concernant la façon de se rendre jusqu’à la cabine du Capitaine ne fut pas spécialement difficile à arracher des lèvres d’un des deux chiens. Il suffisait de savoir appuyer là où ça faisait mal… Et, à peine sut-elle où chercher qu’elle prit la direction indiquée. Et, non contente d’avoir souillé le pont du Neptune du sang de deux hommes, elle se stoppa devant la porte de la cabine avec en tête l’idée de la défoncer joyeusement. Elle replia la jambe, manqua de tomber, mais se rattrapa en envoyant son pied à pleine puissance droit devant elle par trois fois, finissant enfin par forcer la porte qui s’ouvrit pour elle. Bon. Ce n’était pas vraiment comme ça qu’elle avait imaginé les choses… Mais ça irait. Elle entra sans attendre, refermant la porte derrière elle, s’enfermant avec celui qui était probablement son ennemi le plus important… « Bonsoir. » lâcha-t-elle avec un sourire mauvais et une voix qui ne présageaient rien de bon, en fixant l’homme qu’elle avait sous les yeux. « Jesse Miller en personne… Mais quelle chance j’ai, ce soir ! » Sa voix un peu tremblante et pâteuse indiquait clairement qu’elle avait atteint un certain niveau d’alcoolémie. Mais, justement, l’alcool la rendait bien plus dangereuse que la sobriété… Code by Silver Lungs |
| | | Jesse Miller | Sujet: Re: {! Violence + Hot !} Jesse & Candice + Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre. Mar 8 Juil - 14:31 | |
| You’re nothing but a wild animal. Candice ∞ Jesse Le rhum était comme un médicament, au final. On en prenait dès qu’on se sentait mal, dès que la vie nous semblait trop compliquée, et bordel, ce que ça faisait du bien. Comme une solution à tous les problèmes. Une petite colère ? La solution était le rhum. Une petite déprime ? La solution était le rhum. L’approche d’une crise ? La solution était le rhum. Un accès de culpabilité ? La solution était le rhum. Toujours, toujours, peu importe les circonstances, l’heure, le sens que ça avait, la raison, le rhum pouvait régler tous les problèmes. Enfin, jusqu’au lendemain matin. Mais au pire, le lendemain, si les problèmes revenaient, le rhum était toujours là. Ce genre de raisonnement expliquait probablement le fait que Jesse était ivre constamment depuis quelques jours. Oh, on ne pouvait pas dire qu’il n’avait aucune excuse ! Neverland se retrouvait plongé dans l’obscurité par sa faute, il avait enchaîné les mauvais choix, les uns après les autres, depuis, et il se sentait terriblement lassé de devoir dire à tous ceux qui voulaient sa mort d’aller se faire foutre. Sans cesse, il pensait à la trahison d’Alice, le mensonge à Perséphone, et la sensation grisante de plaisir qu’il avait ressenti en enfonçant une dague dans les côtes de Pan. Autant dire qu’il fallait bien l’avouer, le rhum aidait. C’est pourquoi il était dans sa cabine, assis par terre, avec des bouteilles vides autour de lui. Il buvait, tout simplement. Et la caresse piquante de l’alcool dans sa gorge lui procurait un doux sentiment d’oubli. Parfois, il posait la bouteille, mais alors, des millions de questions et de craintes germaient dans son esprit, et il la récupérait en grognant. Sa bouche était pâteuse, ses yeux vitreux, et il commençait même à avoir du mal à tenir fermement la bouteille dans sa main. Bref, il était dans un état lamentable, et il était bien plus apaisé ainsi. Le monde autour de lui semblait lointain, presque un rêve. Les bruits se répercutaient dans ses oreilles comme des échos. D’ailleurs, un écho de coup de feu résonna, à un moment. Il fronça les sourcils, puis mit ça sur le compte de l’alcool. De toute manière, un bruit de coup de feu au milieu des voix qui bouillonnaient dans sa boîte crânienne, ça passait presque inaperçu. Pourtant, le deuxième coup de feu le fit relever la tête vers la porte de sa cabine. Hallucinait-il vraiment ? Après tout, il n’aurait jamais plus semblé naturel que des bruit de coup de feu se firent entendre sur le Neptune, en ce moment. Ou alors, ces deux idiots de garde étaient plus ivre que lui et avaient inventé un de ces jeux stupides qui leurs étaient si chers. Soupirant, le Capitaine prit appui sur la table et se releva tant bien que mal. Il n’allait tout de même pas les laisser blesser le Neptune, à ces abrutis. Et puis, il avait bien envie de délivrer une petite punition de planche, pour se divertir. Il essaya en vain de marcher, mais ses jambes semblaient refuser de lui obéir. Merveilleux. Pendant qu’il grommelait en essayant de bouger le plus naturellement possible, mais en obtenant seulement une démarche bringuebalante et tremblante, un bruit plus fort que les autres se fit entendre. La porte s’était ouverte, et pas vraiment en douceur. Le pirate soupira de nouveau, se préparant à envoyer chier le premier fou qui osait venir déranger son « sommeil », promettant mentalement des tortures pires que la mort, et releva les yeux en ouvrant la bouche pour crier. Mais il la referma aussitôt. « Bonsoir. » Candice Dean, sourire mauvais et voix menaçante. Le bras droit de Hook, et accessoirement l’une de ses principales ennemies. Jesse frissonna. Oh bien sûr il ne l’avouerait jamais, mais cette femme le terrorisait. Elle était tout ce qui représentait pour lui le pire du sexe féminin ; cruelle, mauvaise, tordue, violente, et sans aucun doute, actuellement ivre. « Jesse Miller en personne… Mais quelle chance j’ai, ce soir ! » Déglutissant, il tenta de reprendre un minimum contenance, mais ne parvint qu’à reculer par réflexe. Mais non que diable, il ne fallait pas montrer de faiblesse devant ce genre de personne enfin ! Candice était comme un animal sauvage, un prédateur. Affreusement dangereuse, et qui guettait le moindre signe de faiblesse pour vaincre aisément. Mais ce n’était pas le bon jour. Le Capitaine soupira, incessamment lassé des évènements, ces derniers jours, et cacha sa peur du mieux qu’il put en s’appuyant contre le mur pour éviter de montrer son équilibre qui laissait à désirer. A vrai dire, il faillit tomber à ce moment précis, mais ça, c’était tout sauf glorieux. Visiblement, le rhum n’était pas une solution au problème Candice Dean. Posant prudemment la main sur son arme, il posa ses yeux vitreux sur son assaillante et retint un nouveau frisson de peur. Elle était visiblement en colère. Enfin, plus que d’habitude, si l’on peut dire. Et Jesse n’avait jamais pu tenir tête à une femme en colère. Mais ce ne fut pas faute d’essayer. « Dean. Quelle merveilleuse surprise. C’est toi qui viens juste de tirer sur mes hommes ou je rêve ? » Question de routine, bien entendu que c’était elle. Et puis, à vrai dire, il n’en avait pas grand-chose à faire de toute façon. Mais elle avait pu profiter de sa voix pâteuse et hésitante. Le vrai combat, à ce moment précis, serait de savoir lequel des deux était le plus ivre. Jesse se campa le plus naturellement possible sur ses deux pieds, en tentant de garder un équilibre instable, et ne retira pas la main de son arme. « Qu’est-ce que tu veux, Dean ? » Il avait voulu, il avait vraiment essayé, de prendre un ton menaçant, mais au final, on aurait plus dit un balbutiement d’enfant. Pour la première fois de sa vie, Jesse Miller maudit le rhum. Il s’avança et se posta plus près d’elle, une lueur de défi dans les yeux, mais laissant tout de même une distance de sécurité entre eux. Selon les rumeurs de taverne, une Dean ivre était une Dean démoniaque. Et dans son état, le pirate n’était pas sûr de pouvoir gérer ça. Puis une idée germa dans son esprit. Peut-être était-elle au courant pour l’épisode regrettable avec Alice ? Après tout, c’était il n’y a pas si longtemps, même si ce n’était pas très net dans sa mémoire. Peut-être savait-elle qu’ils avaient couché ensemble lors d’une de ses crises ? Le doute s’installa dans ses yeux. Si elle le savait, alors là, il était vraiment dans la merde. « Euh … J’ai fait une connerie, ou tu viens juste pour me faire chier ? » Oh, quel tact. L’alcool l’empêchait de réfléchir clairement, mais il venait juste d’avouer à mi-mot ses crimes. Malheur. Si elle ne le savait pas, au moins maintenant, elle aurait des doutes. A moins qu’elle ne soit pas là pour ça. Clairement, cette situation commençait à l’énerver. Et la colère l’aida à marcher plus facilement dans la pièce, reculant jusqu’à la table pour attraper sa bouteille et boire. Lassé, il était lassé. « Bon, viens en au but une fois pour toutes, la psychopathe. On va pas se regarder dans le blanc des yeux pendant deux heures, si ? Je sais pas pour toi, t’as probablement une vie pathétique, mais moi j’ai pas que ça à foutre. » Sur ces mots, il posa les yeux sur le sol rempli de bouteilles vides et eut un rictus moqueur. Ouais, enfin, pas très crédible tout de même. Mais la vérité, c’était qu’il voulait que Candice parte sur le champ. Déjà, parce que cette lueur énervée dans ses yeux lui fichaient une trouille bleue. Et en plus, parce que c’était probablement l’être qu’elle exécrait le plus sur cette île. Elle était mauvaise, méchante, agressive, vulgaire. C’était une simple catin qui se prenait pour quelqu’un de dangereux. Non, en fait, elle était dangereuse, mais elle était persuadée d’être plus dangereuse que quiconque. A cette pensée, Jesse rit doucement. Oh oui, elle se pensait si intelligente, si puissante, si terrifiante … Alors qu’au final, elle n’était rien de plus qu’une de ces âmes paumées au milieu du monde, incapable de maîtriser ses pulsions, et incapable de maîtriser sa vie. Elle était juste une loque parmi le monde des loques humaines. « Allez, crache ton venin, t’es pitoyable. » C’était probablement le mot de trop, mais pour sa défense, il ne se rendait plus bien compte de la dangerosité de son ennemie. Code by Silver Lungs
Dernière édition par Jesse Miller le Dim 13 Juil - 23:40, édité 1 fois |
| | | Candice Dean | Sujet: Re: {! Violence + Hot !} Jesse & Candice + Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre. Ven 11 Juil - 14:13 | |
| Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre... jesse ∞ candice Elle savait, elle avait conscience qu’elle lui foutait la trouille. Monsieur avait peur des femmes, et il ne fallait pas avoir fait de longues études pour se rendre compte qu’il avait peur de Candice. Et c’était terriblement plaisant. Et là, face à lui, elle savourait ce sentiment de supériorité qui naissait en elle. Elle savourait la petite lueur de terreur au fond du regard vitreux de Jesse. Elle savourait le réflexe qu’il avait eu de reculer lorsqu’il avait réalisé qu’elle était juste sous son nez. Il pouvait se la jouer en public… Mais là, il était seul. Seul, dans la même pièce qu’une Candice prête aux pires violences, au pires atrocités pour son simple divertissement. Un rire, court et moqueur, s’éleva de sa gorge alors qu’elle regardait le spectacle pathétique d’un homme qui a peur d’une femme. D’un Capitaine qui a peur d’une seconde. Comment pouvait-on avoir du respect pour ça ? Elle fit un pas en avant, pour montrer qu’elle n’avait pas peur, elle. Elle titubait un peu, elle avait du mal à trouver un équilibre, mais ça ne faisait rien ; ils étaient dans le même état. Qui des deux était le plus entamés par la boisson ? C’était une bonne question, une question pertinente. Mais au vu du nombre de bouteilles échouées sur le sol, Jesse devait être en pole position pour gagner ce concours-là. Ils avaient au moins un point commun ; ils trouvaient un certain réconfort dans le rhum. Les pirates étaient-ils donc destinés à être tous plus pathétiques les uns que les autres ? Peu importe. Elle n’était pas là pour philosopher sur l’alcoolisme qui semblait dominer le monde de la piraterie à Neverland… « Dean. Quelle merveilleuse surprise. C’est toi qui viens juste de tirer sur mes hommes ou je rêve ? » Au vu de sa voix, le Capitaine du Neptune devait actuellement avoir plus d’alcool que de sang dans les veines. « Oui, ça se pourrait que ce soit moi, ouais. » Rétorqua-t-elle, avec un sourire amusé. Sa voix, elle, ressemblait étrangement à celle de Jesse. Comme quoi… Le regard de la pirate glissa sur la main de Jesse. Figée sur son arme. Cette constatation lui arracha un nouveau rire bref. « Qu’est-ce que tu veux, Dean ? » Elle éclata clairement de rire, cette fois, se moquant allégrement du misérable type qu’elle avait sous les yeux. Rien de plus qu’un gamin apeuré. Et ça se disait Capitaine ? C’était vraiment n’importe qui, qui pouvait avoir un navire ! Sérieusement… Elle ne prit même pas la peine de lui répondre. On ne répondait qu’aux personne qui le méritaient, après tout… Oooh ! Bébé Miller s’approchait, maintenant. Et avec une lueur de défi dans le regard. Candice arqua un sourcil, posant elle aussi une main sur son arme. Mais pas sur le flingue. Non, ce serait bien trop rapide… Ce fut plutôt sur la garde de son épée que ses doigts s’enroulèrent, doucement, avec une lenteur presque calculée. Pour le moment, ils se toisaient. Ils s’étudiaient… Candice aimait ce moment. Celui où on attendait que l’autre fasse le moindre faux pas pour lui sauter dessus et l’égorger. Elle attendait que Jesse fasse un faux pas. Un petit. Rien qu’un petit. Et elle n’allait pas le louper. Et encore, il avait de la chance ; elle ignorait tout de ce qui s’était passé entre lui et Alice. Si elle avait su… Oh, si elle avait su… Il ne serait déjà plus en vie à l’heure actuelle. Mais non. Sa colère, ses envies de meurtre… Tout ça était absolument gratuit, ce soir. Ou presque. « Euh … J’ai fait une connerie, ou tu viens juste pour me faire chier ? » Elle vérifia sa prise sur son arme, et fixa son regard dans celui du Capitaine. Il avait quelque chose à se reprocher, pour dire ça ? Quelque chose qu’elle devait savoir ? Un truc important, peut-être ? Le doute naquit dans son esprit, doucement, perfidement. Et elle était incapable de lâcher le regard de Jesse, comme si elle voulait y trouver une réponse. Si bien qu’elle en oublia elle-même de parler. Elle ne pouvait pas faire deux choses à la fois ; réfléchir à ce que Jesse pouvait bien avoir encore fait, et réfléchir à une réplique cinglante à lui renvoyer en plein visage. Elle le regarda reculer jusqu’à une table, attraper une bouteille… Elle avait envie de boire. Bordel, ce qu'elle avait envie de boire ! En voyant Jesse boire, elle se rendait compte qu’elle avait cruellement envie de continuer à se souler, elle aussi. « Bon, viens en au but une fois pour toutes, la psychopathe. On va pas se regarder dans le blanc des yeux pendant deux heures, si ? Je sais pas pour toi, t’as probablement une vie pathétique, mais moi j’ai pas que ça à foutre. » Elle fut incapable de s’empêcher d’arquer un sourcil. « Oh oui, c’est sûr, tu dois être extrêmement occupé vu le nombre de bouteilles qui décorent ton sol… Ma vie ne doit pas être plus pathétique que la tienne, Miller. J’te plaindrai presque, si je pouvais avoir la moindre pitié pour toi. » Candice s’approcha, lentement. D’une part, parce qu’elle n’avait pas envie de s’étaler sur le sol malgré le monde qui tanguait sous ses yeux… Et d’une autre part, parce qu’elle voulait savourer ce moment. Celui où elle allait enfin pouvoir se venger… « Allez, crache ton venin, t’es pitoyable. » Elle approcha franchement, manquant de perdre l’équilibre mais se rattrapant juste à temps. Elle serra la mâchoire, c’était un tic presque, et son regard passa brièvement du Capitaine à la table. Okay. Les hostilités allaient franchement commencées… Elle lâcha la garde de son épée, et d’un geste franc alla prendre une prise derrière la tête de Jesse pour aider cette dernière à rencontrer avec une violence dont Candice n’était pas avare, le coin de la table. Finalement, elle n’avait pas besoin d’armes… Elle n’allait pas lui laisser le temps de se relever ; elle n’était pas stupide à ce point-là. Elle lui laissa juste le temps de se redresser légèrement, juste pour mieux lui envoyer son genou en plein visage et le pousser en arrière. « C’est qui le plus pitoyable ? Regarde-toi, t’es juste minable... » En parlant, elle s’était approché. Son cœur battait à vive allure sous le coup de l’adrénaline. Elle avait attendu ce moment avec tellement d’impatience. Ce moment où elle pourrait enfin laisser libre court à ses pulsions… Elle envoya son poing directement dans la mâchoire du Capitaine, sans préavis, sans la moindre hésitation. Juste un coup violent, brutal, calculé. Même si elle était une femme, on ne pouvait pas dire que ses droites, elles, étaient très féminines... Elle dégaina son arme à feu, posant le canon sur le front de Jesse. « T’es gerbant. Pathétique, pitoyable… Tu te prends pour un homme, hein ? Mais t’es rien, j’ai plus de couilles que toi et tout ton équipage de tafioles réunis… » Code by Silver Lungs |
| | | Jesse Miller | Sujet: Re: {! Violence + Hot !} Jesse & Candice + Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre. Sam 12 Juil - 2:14 | |
| You’re nothing but a wild animal. Candice ∞ Jesse Elle savait qu’il avait peur, et il savait qu’elle savait. Elle l’avait toujours su, à vrai dire. Mais en temps normal, il pouvait se réfugier derrière des pirouettes, puisqu’il savait qu’elle ne pouvait décemment pas lui faire de mal en public. Seulement aujourd’hui, il n’y avait pas de public. Ils étaient là, seuls dans cette cabine, les yeux dans les yeux. Candice Dean et Jesse Miller. Armés, ivres, et en colère. Une très mauvaise combinaison pour un moment de relaxation, en bref. Et dans cet état d’alcoolisation très avancé, le Capitaine avait du mal à cacher sa crainte. Surtout en ce moment précis, au moment où le doute s’installait dans son regard. Bordel, il savait bien qu’il n’aurait jamais dû mentionner l’incident Alice. Les yeux de la femme étaient fixés sur les siens, et il sentait la réflexion dans son regard embrumé par le rhum. Et il savait qu’elle était capable de n’importe quoi. C’était sans doute le plus effrayant. Elle n’avait rien pour se retenir ; ils ne s’appréciaient pas le moins du monde, elle avait probablement des millions de choses à lui reprocher, son Capitaine n’en saurait rien, et elle était ivre, et de ce fait avait un jugement obstrué. Bref, le parfait moment pour relâcher des années de rage contenue. Et ça allait faire mal, très mal, Jesse en était bien conscient. « Oh oui, c’est sûr, tu dois être extrêmement occupé vu le nombre de bouteilles qui décorent ton sol… Ma vie ne doit pas être plus pathétique que la tienne, Miller. J’te plaindrai presque, si je pouvais avoir la moindre pitié pour toi. » Un faux sourire poli décora le visage du pirate. Un beau sourire qui lui disait clairement d’aller se faire foutre. Il avait beau avoir peur d’elle, il la haïssait presque tout autant. Il aurait voulu lui faire vomir ses tripes, pleurer toutes les larmes de son corps, briser son cœur de pierre, et voir sa vie se dissiper peu à peu autour d’elle … Mais au moment où il se souvenait de son air hautain et de sa violence légendaire, il ne pouvait s’empêcher de suffoquer. Alors il ne répondit pas, parce qu’il savait qu’avec ce qu’il avait en tête et le manque de contrôle dû au taux d’alcool bien trop élevé dans son sang, sa voix tremblerait. Et puis, qui ne dit mot consent, à ce qu’on dit. Et Candice n’avait pas tort. Leurs vies étaient tout aussi pathétiques l’une que l’autre. Puis elle approcha, et tout se passa incroyablement vite. Jesse eut juste le temps de sentir la main de Candice agripper ses cheveux, d’ouvrir les yeux, et son crâne rencontrait le coin de la table. Il tomba sous le choc, et resta étourdi quelques secondes. Humiliation. L’alcool et la chute avait aggravé son équilibre, et il eut à peine le temps de se redresser qu’il se prit un coup de genou dans le visage et retomba. « C’est qui le plus pitoyable ? Regarde-toi, t’es juste minable... » La voix de la femme sonna à ses oreilles comme une menace lointaine. Il était sonné, à terre, et humilié. Qui plus est, il était désormais terrifié. Retenant du mieux qu’il pouvait les tremblements, il sentait la pièce tourner autour de lui. Il était impuissant, incapable de faire le moindre mouvement. Et le goût de l’humiliation n’avait pas pris trop de temps à se réinstaller dans sa bouche, tout comme la boule de peur qui lui tordait le ventre et lui enserrait le cœur. C’est alors qu’un nouveau coup tomba. Un coup de poing, si puissant que durant quelques instants, il crut s’être fait déboiter la mâchoire. Mais lorsqu’il la serra, il put vérifier que non. Le canon d’un pistolet était pointé sur son front, et au premier mouvement, il était mort. La seule chose qu’il voyait désormais étaient les yeux haineux de Candice, et la seule chose qu’il sentait était la peur, et l’humiliation qui le bouffait de l’intérieur. Alors son crâne bouillonna. Il avait mal, il se sentait impuissant et humilié, il était tétanisé, et son corps commençait à trembler et attendre les coups. Rien ne se passait comme prévu. L’alcool n’avait plus aucune espèce d’importance. Rien ne pouvait le sauver des coups. Rien, excepté peut être … Jesse lâcha un cri de douleur et se replia sur lui-même, oubliant l’arme, en se tenant la boîte crânienne entre ses mains, si fort que les jointures de ses doigts se firent blanches. Les voix recommençaient à hurler. Fermant les yeux et serrant les dents, le plus fort possible, son corps commença à trembler plus fort. Il lui semblait qu’on découpait son corps de l’intérieur, que les voix qui se déchaînaient tenter de se percer un chemin à travers les os de son crâne. Alors tant qu’il était encore un minimum conscient de ce qui se déroulait, il se redressa rapidement et poussa Candice le plus fort possible. Il la haïssait, l’exécrait même, c’était un fait, mais il ne voulait pas qu’elle le voit comme ça. Il refusait que quiconque le voit ainsi. Alors il cria, la voix à moitié brisée. « CASSE TOI. » Puis un nouveau cri sortit de sa gorge, de douleur cette fois, et alla se briser, en même temps que sa raison. Jesse rouvrit les yeux et observa le monde autour de lui, perdu. Durant quelques secondes, il y eut un flottement dans l’atmosphère, où il réalisait qu’il ne savait plus où il était. Alors il chercha du regard un point d’ancrage. Et il croisa celui de Candice. Le vide se fit. C’était elle. La femme qui venait de le frapper. Il le savait. Il le sentait au plus profond de lui. Et pendant que les voix hurlaient, le Capitaine se releva lentement et s’approcha de celle qui avait été son bourreau. Un rictus de plaisir malsain vint se poser sur son visage, et il agrippa les cheveux de la pirate subitement pour tirer son visage en arrière, après s’être assuré que son arme était hors de portée. « Ça fait mal. » Il lança son poing dans le cou de son nouveau jouet, juste dans les cordes vocales, et tira ses cheveux jusqu’à la plaquer contre le mur, s’appuyant contre elle de manière à bloquer tous ses mouvements. Et il planta ses pupilles démentes dans les siennes. Elle allait payer. Elle avait cru qu’il se laisserait faire, comme un bon garçon, mais elle ne soupçonnait pas une seconde ce qu’elle avait bien pu déclencher. La boule d’humiliation refusait de quitter son estomac. Les dents serrées, Jesse eut un sourire sadique et planta son couteau dans une des mains de Candice, avant de regarder le sang couler, hypnotisé. Oh, bien sûr, il savait qu’elle allait réagir. Il se souvenait de qui elle était. Mais en ce moment précis, il se contrefichait de tout cela. Tout ce qui l’intéressait était la couleur du sang qui s’écoulait doucement jusqu’au plancher, goutte par goutte. Il n’y avait rien d’autre qui comptait. Mais il finit par reprendre contact avec la réalité, et éclata d’un rire dément en s’éloignant de sa proie, jouant à lancer son couteau en l’air pour le rattraper. Avec un ton hautain et narquois, la démence prouva une fois de plus qu’elle cachait sa peur mieux que jamais. « Tu sais, je pense que tu devrais avoir une petite discussion avec ta fiancée. Elle doit avoir des millions de choses à te raconter. » Lui lançant un regard plein de sous-entendu, il lui offrit un énième rictus mesquin et reporta son attention sur le couteau sanglant. Pris d’une pulsion, il lécha le sang qui en suintait encore en fermant les yeux. Ce que c’était bon, c’était à peine croyable. Puis la douleur surgit de nouveau, et il laissa tomber le couteau pour reprendre sa tête entre ses mains. Faîtes les taire. Faîtes qu’elles arrêtent de crier. En quelques minutes, sans qu’il ne réalise même ce qu’il était en train de faire, il était revenu près de Candice et avait pointé le canon de son pistolet sur son cœur. Enfin, l’endroit où était censé se trouver ce qui devait lui servir de cœur. Mais la seconde d’après, il jetait le pistolet à l’autre bout de la pièce et tenait la gorge de la femme bien serrée entre ses deux mains, les yeux fous. L’instabilité et l’impulsivité n’avaient jamais été si promptes à se manifester. D’une voix basse, il se pencha à son oreille et murmura, doucement, chantant presque. « Tu vas regretter de m’avoir pris pour quelqu’un d’autre, Dean. » Et sans lâcher sa gorge, il plaqua ses lèvres sur les siennes. Pas parce qu’il en avait spécialement envie, pas parce qu’il la désirait, pas parce qu’il voulait l’atteindre par ce genre de peur. Rien n’était si simple avec Candice Dean. Non, il l’avait fait parce qu’il voulait qu’elle souffre. Et ce n’était pas un baiser qu’il lui donnait. Il mordait ses lèvres, récupérant le sang qu’il pouvait, et l’empêchait, le plus possible, de respirer. Il voulait qu’elle étouffe lentement, qu’elle sente la mort approcher, au point où elle penserait que c’était une bénédiction, pour lui redonner la vie. Et ce jusqu’à ce qu’elle réalise qu’il n’y avait plus aucune échappatoire à cette vie pitoyable qu’elle menait, si ce n’était de se laisser partir. Mais Jesse ne la laisserait pas partir. Il voulait qu’elle voie sa vie voler en éclat devant ses yeux, qu’elle sente le pathétique manque de sens de son existence, et qu’elle maudisse ses géniteurs pour jamais être venue au monde. Code by Silver Lungs
Dernière édition par Jesse Miller le Dim 13 Juil - 23:40, édité 1 fois |
| | | Candice Dean | Sujet: Re: {! Violence + Hot !} Jesse & Candice + Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre. Sam 12 Juil - 3:26 | |
| Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre... jesse ∞ candice Alors c’était si facile d’avoir le dessus sur Jesse Miller ? Il était encore plus pathétique que ce qu’elle croyait. Encore plus insignifiant. Un insecte. Un minable. Un moins que rien. Il lui donnait encore plus envie de vomir, à trembler comme il tremblait. Elle ne lui avait mis que trois petits coups, et il était déjà dans cet état ? Ça n’allait pas être si drôle que ce qu’elle avait cru… Elle ôta la sécurité de son arme. Les choses allaient se terminer ici, et ce soir. C’était ce qu’elle pensait, avec toute la conviction du monde. Et elle allait s’en sortir sans la moindre égratignure... Jamais elle ne s’était autant plantée de toute son existence, visiblement. Et, elle devait bien le lui accorder, il la prit par surprise. Trop vite. Qu’est-ce que… Elle le regarda se tenir le crâne, et hurler. Hurler de douleur, comme si le monde était en train de s’écrouler sur ses pauvres épaules. Elle ne pu s’empêcher de froncer les sourcils, de rester avec son arme maintenant braquée dans le vide. Elle ne comprenait pas ce qui était en train de se passer ; et comment aurait-elle pu comprendre ? Elle ne savait rien de la maladie de Jesse Miller. De ses crises de démence, qui le rendait plus dangereux que n’importe quel être humain… Il se redressa violemment, peut-être trop violemment pour Candice qui restait bloquée, comme une idiote. Et il la poussa, si bien qu’elle perdit l’équilibre et qu’elle tomba, se relevant aussi vite qu’elle le pouvait. « CASSE TOI. » Ça ne sonnait pas comme une menace. Candice eut la chaire de poule en entendant le cri qui sortit de la gorge de son ennemi. Son instinct de survie lui hurlait de se barrer sur le champ… Mais sa fierté, elle, lui intimait l’ordre de rester et de faire face à ce qu’elle avait provoqué. Elle n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit. Elle aurait dû, pourtant. Mais elle ne pouvait pas. Elle était face à l’incompréhension la plus totale. Et lorsqu’il fut tout prêt d’elle, elle su que c’était trop tard pour réagir. Qu’il faudrait seulement encaisser… Elle dû se faire violence pour retenir un gémissement de douleur lorsqu’il lui agrippa les cheveux et qu’il lui fit basculer la tête en arrière. A tâtons, elle chercha une arme. N’importe quoi. La garde de son épée, le manche de sa dague… Quelque chose pour la sortir de cette situation. Ses doigts frôlèrent une arme, mais trop tard… « Ça fait mal. » Elle serra la mâchoire… Et une violente envie de vomir, couplée à l’impression d’étouffer et à une douleur fulgurante la fit suffoquer lorsque Jesse la frappa à la gorge. Elle aurait voulu tousser, mais elle en était tout simplement incapable, et ses doigts se crispèrent à lui en déchirer les tendons. Bordel ! Il la tira par les cheveux, mais la douleur qu’elle ressentait à la gorge occultait tout le reste. Elle se sentit bloquée contre le mur, le corps du Capitaine contre le sien… Mais elle était incapable de réagir. Incapable de se défendre. Elle voulait porter une main à sa gorge meurtrie, mais il bloquait le moindre de ses mouvements. Elle était prise au piège. Et ce sentiment la terrorisait… Mais pas autant que le regard qu’avait Jesse. Ce regard fou. C’était ça ; il était cinglé. Il y avait un truc qui ne tournait pas rond, chez lui. Elle ne savait pas exactement ce qu’elle venait de déclencher chez Jesse, mais elle savait qu’elle n’appréciait pas du tout. Ça avait au moins eu le mérite de faire redescendre d’un coup son ivresse ; jamais elle n’avait eu la sensation d’être aussi éveillée. Une lame se planta dans sa main, et elle eut juste le réflexe de se mordre violemment la lèvre, la faisant saigner, pour ne pas hurler. La douleur était si fulgurante, si bestiale… Mais elle n’allait pas lui faire le plaisir de hurler. Jamais. Elle jeta un bref regard à sa main ; le sang coulait, allait s’écraser sur le sol… Il s’éloigna. Et Candice se pencha en avant, trouvant enfin la force de tousser - même si cela lui arrachait chaque centimètre carré de sa gorge - et de bouger ses doigts malgré la douleur que ce geste lui faisait subir. Sa main tremblait sans qu’elle ne puisse contrôler quoi que ce soit. « Tu sais, je pense que tu devrais avoir une petite discussion avec ta fiancée. Elle doit avoir des millions de choses à te raconter. » Elle lâcha un bref rire rauque, qui lui fit affreusement mal à la gorge et qu'elle fut forcée de stopper prématurément. Elle ne pouvait pas parler. Ce connard lui avait coupé la parole, et de façon spectaculaire ! Un frisson de peur lui traversa la moindre parcelle de peau, lorsqu’elle le vit lécher le couteau ensanglanté. Il était fou. Plus fou que n’importe qui. Plus dangereux. Et il n’allait pas la lâcher. Ça, elle le savait… Mais elle n’allait pas le lâcher non plus. Il n’était qu’un adversaire de plus. Et tant qu’elle n’était pas au sol, elle pouvait souffrir à avoir envie d’en crever, elle ne lâcherait rien. Elle ravala la peur naissante qu’il arrivait à lui inspirer… Ce n’était que Jesse Miller... Pour le moment, elle essayait de retrouver un souffle correct. Elle aurait dû attaquer tout de suite… Il allait trop vite pour elle. Il allait trop vite, et posa son flingue sur la poitrine de Candice. Mais elle ne cilla pas. Elle garda les yeux rivés sur ceux de Jesse. Soutenir ce regard dément… Mais il envoya l’arme à l’autre bout de la pièce. Et il enserra sa gorge, faisant revenir le sentiment de suffocation… Elle tendit le cou comme elle le pouvait, essaya d’inspirer une grande goulée d’air… « Tu vas regretter de m’avoir pris pour quelqu’un d’autre, Dean. » Elle ne pouvait pas protester. Et même si elle en avait été physiquement capable, le geste de Jesse l’en aurait empêché. Il plaqua ses lèvres contre les siennes, et une violente envie de vomir lui retourna l’estomac. Elle le méprisait, elle le haïssait… Elle ne supportait pas ce contact avec lui ! Elle fut incapable de retenir un gémissement de douleur qui lui défonça allégrement la gorge en sentant le Capitaine lui mordre les lèvres. Elle était en train d’étouffer. En train de souffrir. Et c’était ce qu’il voulait faire, elle en était certaine. Il fallait qu’elle éteigne la douleur. Qu’elle laisse son instinct de survie la guider. Bordel, elle n’allait pas se laisser tuer de cette manière ! Elle fit bouger une de ses jambes. Elle n’avait que peu de liberté de mouvement, mais c’était suffisant… D’un coup sec, elle remonta sa jambe, sa cuisse allant s’écraser droit sur l’entrejambe de Jesse. Et elle lui renvoya un second coup exactement au même endroit tout aussi rapidement, avant de lui envoyer un coup de coude en plein visage pour qu’il s’écarte réellement d’elle. Elle avait le souffle court, mais les idées étonnement claires. Il fallait qu’elle reprenne le dessus, ou il allait la tuer. C’était tout ce qu’elle avait besoin de savoir. Pour le moment, elle se foutait de savoir ce qu’il avait fait à Alice. Royalement. Il n’y avait que sa propre survie qui lui importait. Elle étudia rapidement la situation ; elle n’avait pas la force physique de le bloquer. Mais elle avait la force physique, décuplée par la douleur et l’instinct de survie, de lui défoncer la gueule. Elle savait où frapper pour faire mal. Ce n’était qu’une question de tactique. Si elle était assez rapide… Elle sortit sa dague, et fonça vers Jesse pour lui mettre un coup d’épaule dans le thorax histoire de le déséquilibrer, avant de lui planter la dague dans la cuisse et de remonter d’un geste franc, sec. Elle n’avait jamais été très subtile. Et elle profita de la perte d’équilibre que n’importe qui avait naturellement avec ce type de blessure pour littéralement éclater le crâne de Jesse sur le sol. Son cœur battait à un rythme effréné… Mais elle ne su pas pourquoi - alors que d’ordinaire, elle aurait simplement frapper le visage jusqu’à ce qu’il y ai perte de connaissance – avant qu’elle n’ai pu réfléchir, elle avait attrapé Jesse par le col. Et elle l’avait embrassé. Elle l’avait embrassé avec rage, en lui arrachant presque la lèvre inférieure au passage et en le maintenant au sol comme elle pouvait… Code by Silver Lungs |
| | | Jesse Miller | Sujet: Re: {! Violence + Hot !} Jesse & Candice + Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre. Mer 16 Juil - 16:59 | |
| You’re nothing but a wild animal. Candice ∞ Jesse Jesse aperçu un éclair de peur traverser le regard de Candice, et ne put empêcher son sourire de s’agrandir. Une femme ayant peur de lui suffisait habituellement à le mettre dans tous ses états, mais Candice Dean ayant peur de lui, c’était plus qu’il n’avait jamais espéré. Un frisson de plaisir traversa son corps lorsqu’elle émit un gémissement de douleur, et les battements de son cœur accélérèrent subitement en l’entendant suffoquer. Il n’y avait rien de plus plaisant que de savoir la vie d’une personne entre vos mains, rien de plus jouissif que de savoir que vous étiez responsable de sa douleur. Vous deveniez alors tout-puissant, supérieur à tout être, et vous saviez, au fond de vous, que ça ne durerait pas. Parce que rien de ce qui est bon pour vous ne peut durer trop longtemps, parce que vous êtes condamnés à souffrir pour atteindre cette minute de grâce avant qu’elle file entre vos mains aussi subitement qu’elle y était arrivée. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que Jesse avait appris à profiter de ces minutes si courtes et de les rendre le plus plaisantes possibles. Alors il la blessa, captant chaque signal de douleur avec un plaisir malsain, son sourire sadique s’agrandissant de minute en minute. S’il y avait quelque chose qu’il se devait de reconnaître à Candice Dean, c’est qu’elle était forte en toute circonstance. Même lorsqu’elle se faisait frapper, poignarder, et mépriser, elle ne quittait jamais son air arrogant, ne lâchait jamais un cri de douleur. Comme si elle était au-dessus de tout cela. Comme si ce genre de chose ne pouvait pas l’atteindre. Et Jesse ne savait pas bien si c’était quelque chose qu’il respectait ou qu’il haïssait. En tout cas, cette froideur, cette arrogance, et cet air hautain, ce qui était sûr, c’est qu’il n’était pas du tout à l’aise avec. Particulièrement quand il commençait à se retrouver en situation de faiblesse. Et comme tout dans la vie, les choses avaient tendance à tourner très vite mal. Les lèvres toujours plaquées sur celles de son ennemie, il descendit subitement de son piédestal doré en ressentant une violente douleur dans l’entrejambe. Elle l’avait frappé, la garce, et pas doucement. Ayant à peine le temps de se pencher sous le choc, un second coup frappa exactement au même endroit, qui lui coupa le souffle, et il se retrouva propulsé en arrière par un coup de coude dans le visage. La douleur remontait dans son bas ventre, s’étendait sur son visage, et sa vue était brouillée. Il lui sembla que quelques minutes se passèrent ainsi, durant lesquelles il cherchait à récupérer son souffle, et à maudire l’avantage des femmes. Lorsqu’il aurait repris ses esprits, elle … Mais il n’eut même pas le temps de finir sa menace mentale qu’un coup dans le thorax lui fit perdre l’équilibre et qu’un cri de douleur lui échappa tandis qu’il s’écroulait au sol. Elle venait juste de charcuter sa cuisse, et de ce fait, un des muscles essentiels pour tenir debout. Et puisque la douleur n’était pas suffisamment cuisante, Candice s’appliqua à lui exploser le crâne sur le sol froid. Un bruit cinglant frappa les oreilles de Jesse, en signe évident de la blessure de ses tympans, et sa vue fut réduite à néant durant un certain laps de temps. Le coup aurait pu provoquer un tel choc que les voix se seraient tues, au moins quelques secondes, et de ce fait apporter une minuscule libération, mais il eut malheureusement l’effet inverse, et les hurlements se mêlèrent au crissement de ses tympans. Alors la douleur atteint finalement le point décisif où elle ne peut même plus être ressentie. Chaque particule du corps du pirate était dans une souffrance si intense, et son cerveau se retrouvait si confus, qu’il lui semblait qu’il ne ressentait plus la douleur. Comme s’il était devenu imperméable à cette douleur. Pour quelques secondes, du moins. Jusqu’à ce que la femme plaque ses lèvres sur les siennes, et qu’une douleur intense lui torde l’estomac. Elle était certes en train de lui déchirer la lèvre inférieure, mais pourtant, malgré le mal de crâne et le sang qui s’échappait entre leurs bouches, tout ce à quoi il arrivait à penser, c’était à ce corps féminin collé contre le sien, et à cette attaque vicieuse. Il était devenu incapable de bouger, retenant l’envie de vomir qui le prenait, et fermait les yeux le plus fort possible. Ce contact le rendait malade. Il voulait lui crier d’arrêter, de le lâcher, de ne plus jamais le toucher, mais il s’en trouva sans voix. Ils étaient là, muets l’un comme l’autre, incapables de mettre fin à ce spectacle macabre. Et Jesse avait peur. Il avait peur qu’elle continue à le toucher ainsi, il avait peur d’être retenu sur le sol plus longtemps, il avait peur que les choses dégénèrent encore plus. Et il avait peur de ce que les voix murmuraient. Ses nerfs étaient à vifs, son corps tremblait de peur et de douleur, et son crâne était assailli par les voix. Et à ce moment précis, il regretta le temps où il ne comprenait jamais ce qu’elles lui criaient. Il regretta d’avoir passé tant de temps à souhaiter qu’elles se calment, qu’elles disent ce qu’elles avaient à dire et qu’elles lui foutent la paix. Il regretta la vérité qu’elles énonçaient. Une phrase, une simple phrase, une phrase qui aurait pu paraître si innocente, si risible, si la personne qui lui déchirait la lèvre n’était pas Candice Dean. « C’est bon. » Laissant partir un cri de colère, il envoya son genou dans le ventre de la femme et la poussa le plus violemment possible. Sa voix brisée se fit alors basse, comme un murmure. « Ne me touche pas. » Et il appuya sur sa seule jambe valable pour se propulser vers elle, envoyant son poing dans sa mâchoire, encore, et encore, sans interruption, les yeux fous. Il avait la vague impression qu’elle décuplait sa folie jusqu’à un point encore inconnu. Habituellement, ses cibles se laissaient faire, ou du moins ne se battaient pas longtemps. Mais Candice Dean était différente. Même dans son état normal, Candice Dean était une menace pour lui. Une rivale de taille, et de loin. Et de ce fait, même dans ses crises, il était en danger. Et le danger était quelque chose qui n’aidait pas les voix à diminuer. Le souffle court, il arrêta de frapper la pirate pour regarder son visage, étourdi par la puissance de sa colère. Et il l’embrassa. Il y avait quelque chose, il ne savait quoi, d’excitant dans ce combat à mort. Quelque chose qui avait à voir avec la haine qui lui lançait les yeux de son ennemie. Quelque chose dans ce regard méprisant, dans cette mâchoire serrée, qui lui donnait envie de la faire crier. Une tension. Une tension qui semblait passer doucement d’envie de meurtre à une autre envie, bien plus puissante, bien plus animale. Une envie de l’autre. Une envie du corps de l’autre, de la haine de l’autre, et presque des coups de l’autre. Comme une pulsion bestiale. Coupant court au baiser, il profita de l’étourdissement dû aux coups de Candice pour relever son haut et tracer une ligne au couteau juste en dessous de sa poitrine. Le sang perla doucement, et Jesse posa ses lèvres sous la blessure pour lécher ce qui en coulait. Le liquide lui faisait tourner la tête, l’odeur métallique multipliait ses sens, et il lui semblait presque que le contact n’avait plus d’importance. Du moins, c’est ce que les voix se plaisaient à lui murmurer. Mais il n’était pas dupe. Son corps n’était pas dupe. Tendu, la boule de malaise commençait à arracher ses organes internes comme un poison, et lorsqu’il se sentit suffisamment fort pour désobéir aux voix, il se releva subitement, et retomba immédiatement au sol. Il avait presque oublié cette blessure. Déglutissant, il serra les dents et ferma les yeux, en lutte avec sa propre démence. Entre la douleur dans son crâne, dans son corps, sa vue toujours brouillée par le coup, la boule de malaise dans son estomac, et ce sentiment répugnant de désir qui commençait à naître en lui, il se sentait accablé. En colère, mais accablé. Et il savait qu’il ne faudrait que peu de temps à Candice pour venir prendre sa revanche et le massacrer, mais il était incapable de lutter en même temps contre les voix et contre Candice. Sa respiration accéléra, et il retint les cris de douleur face à son cœur et son cerveau qui semblaient prêts à éclater. Et il se surprit à vouloir demander à son ennemie de les faire taire. Bien sûr, il ne le fit pas. Mais il l’aurait voulu. Il l’aurait voulu si fort que ça lui faisait encore plus mal de le savoir. Code by Silver Lungs |
| | | Candice Dean | Sujet: Re: {! Violence + Hot !} Jesse & Candice + Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre. Lun 21 Juil - 17:01 | |
| Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre... jesse ∞ candice Ils ne retenaient aucun coup. Aucun. Du plus douloureux au plus vil, ils se laissaient aller à la violence pure. A celle, presque excitante, qui donnait la sensation à Candice d’être en vie. Plus que jamais, malgré la douleur, malgré la haine. Elle était juste en vie, parfaitement dans son élément, à sa place. L’un et l’autre s’amusaient de la douleur qu’ils parvenaient à infliger, ils s’en nourrissaient presque. Des animaux, voilà ce qu’ils devenaient dans cette cabine. Des animaux que rien ne pouvaient arrêter. Et il n’aurait pas fallu que qui que ce soit s’interpose dans ce combat, sous peine d’y perdre la vie instantanément. Il n’y avait plus qu’eux. Plus que la douleur. Plus que la sauvagerie. Plus que des blessures profondes et dévastatrices. Candice aurait été incapable de décrire la sensation de profonde jouissance qu’elle avait ressentie au moment même où sa jambe avait rencontré l’entrejambe de Jesse. La joie malsaine qui avait fait vibrer tout son être lorsqu’elle l’avait frappé, lorsqu’il s’était écroulé au sol et qu’elle avait repris l’avantage. Jesse Miller était peut-être un minable, elle pouvait le mépriser autant qu’elle le voulait, le haïr du plus profond de son âme, elle devait admettre qu’il était un adversaire de taille. Un bon adversaire. Et que si ça n’avait pas été Miller, elle aurait eu un profond respect pour lui après ça. Parce qu’elle était en train de clairement galérer. Et qu’à cet instant précis, elle se rendait compte qu’elle s’était attaquée à un Capitaine, et non à un vulgaire marin trop sûr de lui. Elle aimait les défis, et à sa plus grande surprise, Jesse Miller était un défi de taille. Il était en mesure de la tuer, elle le savait, elle le ressentait au plus profond de son être. Mais elle n’allait pas le laisser faire. Elle allait le bouffer, avant même qu’il n’ai eu le temps de penser à simplement la mordre. Elle s’en faisait la promesse. Elle l’embrassait, son corps collé à celui de son ennemi, en le maintenant au sol. Et elle y trouvait un certain plaisir. Cette pensée lui donna la nausée, alors qu’elle était incapable de cesser ce baiser aux allures cannibales. Le sang de Jesse coulait dans sa bouche, et tout son être en demandait plus. Encore plus. Elle se donnait envie de gerber. Elle n’entendit même pas le cri de Jesse, tant la douleur dans son estomac lui fit contracter chaque foutu muscle de son corps. Elle eut un haut-le-cœur qui lui brûla la gorge, alors que le genou du Capitaine avait frappé dans son ventre. « Ne me touche pas. » Ça n’avait été qu’un murmure, mais elle l’avait bien plus entendu que le cri. Et un sourire, bref mais d’une arrogance à en faire péter les plombs de n’importe qui, étira ses lèvres rougies du sang de Jesse. Juste quelques secondes de ce sourire, avant que son visage ne soit détruit par une grimace de profonde douleur. Et le goût de la bile diluée au rhum qui remontait le long de son œsophage jusqu’à l’épiglotte lui fit ravoir un nouveau haut-le-cœur qui aurait pu lui permettre de vomir si le poing de Jesse ne l’avait pas frappé si violemment. Elle rouvrit les yeux, un cri essayant de s’échapper de sa gorge muette, et un craquement sinistre se fit entendre au second coup. Elle avait l’impression que sa face n’était plus qu’une boule de douleur, alors que les coups pleuvaient et qu’elle était tout simplement incapable de se défendre. Pire, elle laissa son corps s’avachir sur le sol, recevant les poings de son ennemi qui ne faisaient que réveiller la douleur abjecte et intenable de son corps. Elle aurait pu perdre conscience, si sa volonté de rester en vie n’avait pas été aussi forte. Mais sa tête lui tournait, si violemment qu’elle en avait le vertige même en étant allongée. Elle s’attendait à un nouveau coup, mais ce furent les lèvres du Capitaine qui rencontrèrent sa peau et elle essaya vainement de le repousser. Vainement, car ses bras lui désobéirent. Pire, ses doigts s’accrochèrent à la nuque de Jesse pour lui prendre un baiser plus long et son cœur manqua de faire exploser sa poitrine. Pulsion animale, elle le savait. Et elle savait aussi que le désir qui montait en elle était répugnant. Répugnant, et pourtant bien réel. Il coupa ce baiser, mais la tension demeurait. Là, dans l’ombre, prête à exploser à tout instant. Candice ne savait plus qui d’elle, ou de son ennemi, elle trouvait le plus méprisable. Elle porta une main à sa mâchoire, et ce fut un miracle que celle-ci ne soit pas brisée. C’était extrêmement douloureux, certainement déplacé, mais elle pouvait sentir que les dégâts étaient moindres comparés à ce qu’elle avait cru. Elle voulu se relever, mais ce que fit Jesse la cloua littéralement sur place. Elle sentit son haut se soulever, la mettant presque à nue. Cette pensée lui était insupportable… Et une légère douleur qu’elle reconnue comme étant la lame d’une arme blanche dans ses chaires, juste en dessous de sa poitrine lui fit lâcher un gémissement. Elle avait l’impression de ne plus contrôler son corps, de ne plus contrôler ce qu’elle ressentait. La douleur se mêlait à l’excitation, une excitation à la limite du supportable. Son rythme cardiaque frôlait les palpitations, elle ne pouvait pas nier que son bas-ventre lui donnait la sensation de vouloir exploser. Elle n’aurait jamais cru que ça pouvait empirer, mais à l’instant où Jesse posa ses lèvres sur la plaie toute fraiche qu’il venait de lui infliger, Candice se cambra. Juste légèrement. Juste suffisamment pour qu’elle comprenne qu’elle avait envie de lui. Là, tout de suite. Pas parce qu’il lui plaisait. Pas parce qu’il avait quelque chose d’attirant. Mais parce que la situation était excitante. Parce que la douleur avait un effet aphrodisiaque. Parce que coucher avec lui serait un moyen de le salir, de le blesser. Elle en voulait encore, elle voulait qu’il la frappe encore, qu’il la coupe encore, qu’il la prenne là dans cet état de semi-inconscience où elle se haïssait elle-même de vouloir tout ça. Il s’arrêta, il recula, il avait l’air cinglé. Il était cinglé. Et Candice se redressa subitement, aussi subitement qu’elle le pu sans pour autant être en mesure de se mettre debout. Qu’ils avaient l’air minables, sur le sol. Qu’ils avaient l’air minables… Elle ferma les yeux, essaya de reprendre ses esprits. Ils étaient tous les deux dans un état pathétique, elle avait un peu de temps pour pouvoir passer outre la douleur. Pour pouvoir reprendre le dessus. Bordel, pourquoi est-ce qu’elle n’avait pas appuyé sur cette foutue détente lorsque le canon de son flingue avait été posé sur le front du Capitaine Miller ?! Elle se releva, enfin, après ce qui lui avait paru être une éternité. Elle tituba, mais l’alcool n’avait plus rien à voir avec ce phénomène. Seules les blessures, les fantômes des coups, étaient responsables de cet état. Elle avait définitivement mal à la tête, mais cette petite douleur était presque agréable en comparaison au reste. Sa main continuait de saigner, son visage lui donnait l’impression d’être à la fois anesthésié et recouvert d’un masque de souffrance, sa gorge lui faisant encore terriblement mal, et le tissu sur sa plaie la plus récente se recouvrait de rouge et frottait de telle sorte qu'elle avait la sensation qu'on la brûlait. Elle se planta devant Jesse et, sans la moindre hésitation, lui envoya un violent coup de pied en pleine mâchoire. Quelques secondes plus tard, elle se retrouva à califourchon sur lui. La lame de sa dague passa sous la chemise du pirate, et elle remonta l’arme avec une lenteur calculée, faisant sauter les boutons un par un pour faire apparaitre un torse. Elle le fixa quelques secondes, le caressa même avec une douceur qui avait tout de déplacée dans la situation actuelle. Elle ne laissa pas loisir à Jesse de bouger, lui faisant comprendre qu’au moindre mouvement il était mort, en lui plaquant la lame sur la gorge et en l’enfonçant dans la peau juste suffisamment pour que le Capitaine comprenne que s’il bougeait, il s’égorgeait presque tout seul, comme un grand. Sa main libre donna une nouvelle caresse à la peau de son ennemi, avant de se transformer en griffure. Candice n’avait pas beaucoup d’ongle, c’était un fait, mais c’était suffisant pour se planter dans la chaire et la déchirer doucement. Elle y prenait un malin plaisir, sans jamais lâcher la pression de la lame sur la gorge de Jesse. Elle remonta sa main d’un coup sec, aggravant les griffures déjà présentes pour coller sa poitrine contre le torse du pirate et lui prendre un baiser, forçant les lèvres de son ennemi de sa langue pour venir caresser celle de Jesse. Il avait voulu jouer à ce jeu, celui des lèvres qui se collent. Elle allait y jouer jusqu’au bout. Tout en l’embrassant, elle se décala juste suffisamment pour pouvoir faire glisser sa main libre sous la limite du pantalon de son ennemi. Et au moment même où elle attrapa la lèvre inférieure de Jesse entre ses dents, sa main, elle, s’occupa de faire monter encore d’un cran la tension sexuelle évidente et horriblement malsaine qui s’était installée entre eux. Code by Silver Lungs |
| | | Jesse Miller | Sujet: Re: {! Violence + Hot !} Jesse & Candice + Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre. Lun 21 Juil - 23:27 | |
| You’re nothing but a wild animal. Candice ∞ Jesse C'était comme si tous leurs repères volaient en éclats à ce moment précis. Comme s'ils étaient incapables de différencier la haine du désir. Comme si tout ce qui faisait d'eux des êtres humains dotés de conscience s'était évaporé. Leur conscience avait fui devant cette ambiance tordue et violente, laissant place à un besoin pressant, animal. Et alors que leurs bouches étaient plaquées l'une contre l'autre, se déchirant, luttant sans cesse pour prendre le dessus, Candice passa ses doigts dans la nuque de Jesse pour approfondir le baiser. C'est là où tout sembla changer. Là où ils faisaient tous les deux ce qu'ils souhaitaient faire, sans prêter attention au dégoût qu'ils ressentaient face à ça. Enfin, pour quelques secondes. Quelques secondes pendant lesquelles le Capitaine se laissa porter par un instinct animal, mêlé à une pointe de sadisme, et coupa son ennemie pour lui prendre du sang. Il commençait à croire qu'il faisait une réelle fixation sur le sang. Ce fluide vital, chaud, au goût délicieux, et à la couleur hypnotisante. Lorsqu'il goûtait au sang, il n'arrivait plus à penser clairement à ce qui l'entourait. Il n'arrivait plus à se rendre compte que c'était à Candice Dean qu'il le prélevait, que c'était le corps de Candice Dean qu'il léchait, que c'était Candice Dean qui se cabrait sous lui. S'il l'avait su, s'il s'en était rendu compte, la boule de mal aise dans son estomac aurait probablement grandi au point où il n'aurait plus pu s'empêcher de vomir. Mais au lieu de ça, le mouvement discret de la femme et son comportement soudainement plus sensuel, malgré la peur et la gêne qu'ils remuaient chez lui, ne faisaient que l'exciter davantage. Comme si cette haine qu'ils ressentaient l'un pour l'autre avait réveillé quelque chose d'interdit, quelque chose de malsain, de sale. Quelque chose qu'ils ne pouvaient plus contrôler désormais. Puis la folie de Jesse eut raison de ce moment, et ils se retrouvèrent tous deux séparés et souffrants. La tête penchée, le pirate ne réalisa la présence de son ennemie qu'une fois qu'elle lui eut gentiment envoyé son pied dans la machoire. Il s'écroula au sol, reprenant peu à peu contact avec la réalité, et réalisa l'état dans lequel ils étaient. Sanglants, blessés, en pleine souffrance, les deux pirates semblaient mal en point, très mal en point. Mais pas assez mal en point pour se laisser tuer, néanmoins. Ou pour cesser de se torturer. Et alors qu'il réalisait cela, la femme était déjà assise sur lui à califourchon, un couteau dans la main. Elle comptait le tuer ? Comme ça, si simplement ? Il ne l'aurait probablement jamais avoué, mais à cette pensée, Jesse fut presque déçu. Il désanchanta immédiatement lorsque Candice entreprit de faire sauter les boutons de sa chemise avec son couteau, pourtant. Tétanisé, il lui semblait que toute douleur avait disparue de son corps, alors que le regard de son ennemie était posé sur lui et que ses mains caressaient son torse, comme s'ils avaient toujours été comme ça l'un envers l'autre. Sa gorge et son estomac étaient noués par la peur et le dégoût, et il lui semblait que les voix s'étaient tues. A vrai dire, il n'entendait plus rien. Comme si le monde autour d'eux avait totalement disparu. Tout ce qu'il voyait désormais, c'était cette paire d'yeux haineux posée sur lui, qui lui promettait milles tourments. Puis la lame du couteau fut appuyée contre sa gorge nouée, et il fit basculer sa tête en arrière par réflexe, pour courir le moins de risques possibles. Et là, il commenca à réellement paniquer. Il était bloqué. Aucun moyen de s'échapper cette fois. S'il bougeait, il se tranchait la gorge. Grognant, il savait que la situation ne penchait plus en sa faveur. Et Candice pouvait faire ce qu'elle voulait, il ne risquait pas de se défendre en prenant le risque d'en mourir. Alors il ferma les yeux, acceptant son sort, et attendit les coups. Mais ils ne vinrent jamais. Non, au lieu de cela, la main de son ennemie s'enmploya à caresser son torse, avant de planter ses ongles dedans et de le griffer, profondément et longtemps. Les dents serrées, il ferma les yeux plus fort pour s'empêcher de crier, tentant de se concentrer pour ne pas faire de mouvement malencontreux. Avec la lame sous sa gorge et les griffes de la femme dans son torse, il se sentait incapable de bouger, incapable de se défendre. Et ça ne lui plaisait pas le moins du monde, ce soudain sentiment d'infériorité. Il lâcha un gémissement de douleur lorsque Dean remonta brutalement, laissant sur son passage une griffure plus douloureuse, mais fut stoppé net par le contact de sa poitrine contre son torse, et déglutit en ouvrant les yeux. Qu'était-elle en train de faire ? Mais il n'eut pas le loisir d'y réfléchir longtemps, puisque leurs lèvres se rejoignaient de nouveau, et que la langue de Candice forçait le passage jusqu'à la sienne. Grognant, il était rongé par le désir de mordre cette langue, une fois pour toutes, pour qu'elle sorte de sa bouche et que sa propriétaire cesse de le toucher. Mais le couteau l'en empêchait. Il ne pouvait pas prendre de risque. Pourtant chaque caresse, chaque coup de langue, et la présence même de ce corps contre sa peau, lui donnaient envie de vomir. Il se sentait bloqué, effrayé, et dégoûté. Mais comme à chaque fois où l'on pense que c'est impossible, les choses empirèrent. Alors qu'il se sentait déjà nauséeux, un haut-le-coeur le prit tout à coup, et son corps se mit à trembler incontrôlamment, alors que la main de son ennemie se faisait un passage sous son pantalon. Une violente envie de vomir le posséda, et s'il n'était pas en train de se faire embrasser de force, il aurait probablement cédé à ce désir. Et alors que la main de la femme qu'il haïssait le plus au monde s'amusait à le torturer avec l'arme la plus humiliante qu'il connaissait, Jesse était mort de peur et de dégoût de soi. Et alors qu'il exécrait les contacts, que son être tout entier était submergé d'humiliation, la honte vint le frapper au visage lorsqu'elle mordit sa lèvre et entreprit de faire durer son nouveau jeu, en réalisant que son corps ne lui répondait plus. Alors que son coeur et chaque organe semblait se briser en morceaux, son corps réagit aux mouvements, et son souffle se fit court. Pire, au moment même où il se sentait violé comme il ne s'était pas senti depuis longtemps, au moment où il se savait impuissant face à une femme qui l'effrayait, au moment où son corps et son crâne étaient à l'agonie, il se suprit à désirer le corps de Candice Dean comme il n'avait jamais désiré personne auparavant. Et sans qu'il ne puisse rien faire pour le contrôler, sa gorge se dénoua pour lâcher un gémissement. Tout était à la fois trop intense et trop sauvage pour qu'il arrive à contrôler ses pulsions désormais. Alors il envoya tout valser. L'humiliation, la honte, le dégoût, le malaise, la douleur, la peur. Il ne restait plus que ce désir brûlant, ce feu dévorant qui lui entâchait l'âme. Il oublia à quel point il se sentait sali, à quel point son coeur lui faisait mal, à quel point son corps tremblait, à quel point il se détestait pour avoir ces pensées. Il entra dans le jeu pervers qui s'était tout à coup mis en place, et dans lequel il n'y avait aucune règle à respecter. Un sourire malsain vient s'étendre sur son visage alors qu'il lapait le sang qui coulait entre leurs lèvres, et il réussit enfin à se mouvoir. D'un main, il atrappa le poignet de Candice qui tenait le poignard, et le tordit dans le sens opposé à sa gorge pour lui faire lâcher prise. Sans lui laisser le temps de réagir, il récupéra l'arme et la poussa au sol, l'éloignant une dernière fois de lui, mais cette fois uniquement pour prendre place au dessus d'elle en tenant ses poignets au dessus de sa tête d'une main. Il planta alors son regard dans le sien et passa sa langue sur ses lèvres ensanglantées, avant d'utiliser le couteau pour découper les vêtements de son ennemie, le plus lentement possible, profitant du contact de la lame sur la peau nue. Son bas ventre était en feux, et il dut se faire violence pour ne pas céder immédiatement, et pour profiter des réactions de la célèbre pirate. Il aurait voulu la frapper, goûter son sang de nouveau, et la prendre sans plus de cérémonie. Mais il aimait tant la voir ainsi, sans son arrogance, sans sa fierté, se laisser aller aux afres bestiales et céder à des pulsions interdites, qu'attendre était une torture qu'il accueillait avec joie. Après avoir prit quelques secondes pour l'observer ainsi mise à nue, il récupéra un sourire mauvais et se pencha sur elle, lâchant ses poignets pour passer sa langue sur la blessure encore sanglante qu'il lui avait infligée, avant de remonter sur sa poitrine, puis redescendre sur son ventre, alternant sa cesse entre coups de langue et morsures. Le contact de sa peau froide sur sa bouche réveillait en lui quelque chose qu'il préférait ne pas nommer. Alors il décida de la torturer, de la même manière qu'elle l'avait fait. Il s'était senti sali et violé, et pour ça, elle allait payer. Sa bouche continua à tracer des cercles sur sa peau, alternant entre sensualité et violence, avant d'atteindre sa zone intime. Il posa ses mains sur les cuisses de la femme pour l'empêcher de bouger, et reprit son jeu de langue. Il n'essayait pas de lui faire du bien, ou de l'exciter, il voulait juste profiter des mouvements et des bruits qu'elle émettait, profiter de ce court moment de vulnérabilité, de ce moment où Candice Dean n'était plus l'effrayante pirate qui voulait sa mort, mais une femme comme les autres, qui ressentait du plaisir, du désir, de l'envie. Il voulait qu'elle se rende compte à quel point c'était bon, et à quel point ce simple fait suffisait à briser toute votre estime de vous et votre égo. Il voulait qu'elle regrette son désir, qu'elle se laisse aller à cette tension malsaine, ou qu'elle se rétracte et qu'elle paye pour ce qu'elle lui avait fait. Elle avait voulu montrer qu'elle était capable d'utiliser une arme aussi humiliante que le sexe pour l'effrayer, il allait lui prouver qu'il pouvait en faire autant. Et même si la honte les rongeait, leur désir de gagner face à l'autre restait plus fort que tout. Code by Silver Lungs |
| | | Candice Dean | Sujet: Re: {! Violence + Hot !} Jesse & Candice + Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre. Mar 22 Juil - 1:10 | |
| Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre... jesse ∞ candice Elle se sentait tellement… supérieure. Oui, c’était ça ; à cet instant, elle était supérieure à Jesse Miller. C’était elle qui menait le jeu, c’était elle qui était au-dessus. C’était elle qui avait la vie du Capitaine entre ses mains. Et c’était grisant, plaisant, jouissif. Si agréable qu’elle voulait profiter de cet instant encore des milliards d’années. Elle pouvait tout lui faire subir, en cet instant. Mais la plus douce des tortures était encore de lui infliger ce contact qu’il ne supportait pas. De le faire aller plus loin. D’écouter l’envie qu’elle avait de lui au-delà du dégoût, parce qu’elle savait, elle sentait, qu’elle le dégoûtait, lui, encore plus. Que les griffures étaient probablement plus violentes encore que les coups. Que cette proximité infligeait à Jesse plus de douleur qu’une lame ne pourrait jamais le faire. Et ça lui plaisait. Elle adorait se dire qu’elle avait ce pouvoir là, qu’il lui suffisait simplement de le violer pour l’anéantir. C’était encore plus splendide comme idée que celle de le tuer. Le haut-le-cœur, les tremblements… C’était un spectacle magnifique, magique… Jamais Candice ne s’était sentie aussi puissante, à vrai dire. Avec autant de pouvoir. Il était là, à sa merci, allongé sous elle sans pouvoir se défendre. Et elle en profitait. Elle en profitait pour le toucher, pour le caresser, pour s’approprier le corps de son ennemi contre son gré. Ça l’excitait, plus qu’elle ne pouvait l’admettre. Et l’amusement, un amusement terriblement malsain et déplacé, monta d’un cran lorsqu’elle se rendit compte que ses gestes avaient un impact direct sur le corps de Jesse. Elle savoura ce souffle si court, et le gémissement qui sortit enfin d’entre les lèvres du Capitaine lui fit l’effet d’un petit électrochoc dans le bas-ventre. Elle le désirait. Elle le désirait si fortement que cette envie lui faisait mal au plus profond de son être. Il ne s’agissait même plus de lui faire du mal. Il ne s’agissait même plus de lui faire regretter jusqu’à son existence même. Elle le voulait. Sur elle, en elle. Elle le voulait, simplement. Même si c’était écœurant, même si c’était gerbant, même si ça lui donnait envie de se tirer une balle en pleine tête… Elle le voulait. Les choses avaient basculées si vite, la tension s’était faite si pressante d’un coup que lorsqu’il lui tordit le poignet pour se dégager, elle se laissa presque faire. Elle se retrouva envoyée sur le sol, et son regard ne quitta pas pour autant Jesse. Elle se sentit frissonner lorsqu’il se mit au-dessus d’elle et se mit à se haïr pour ça. Elle était presque totalement immobilisée, mais elle ne pensa même pas à se servir de ses membres encore libres pour se débattre. Non, en fait, elle n’attendait que ça ; qu’il fasse quelque chose. Elle savait qu’elle avait ça en elle, ce besoin presque pervers de sentir qu’elle ne maitrisait rien… Mais elle n’aurait jamais cru vivre une situation pareille. Au-dessus d’elle se trouvait l’homme qu’elle haïssait et qu’elle désirait le plus au monde. C’était si animal, si profondément animal comme sentiment qu’elle ne pouvait pas lutter contre ça. Quand bien même elle l’aurait voulu. Il découpa ses vêtements, et elle se surprit à ne pas baisser le regard. A le fixer, simplement, froidement, sans faire un geste. Elle allait être nue devant lui, offerte aux moindres envies de l’homme qu’elle méprisait le plus. Et cette pensée lui plaisait autant qu’elle la dérangeait. Mais peu importe. Elle envoya valser loin, très loin, toute forme de morale. Ce qu’elle désirait avait plus d’importance à cet instant que ce qu’elle devait faire. Elle se surprit à fermer les yeux lorsqu’il la lâcha, son corps réagissant de lui-même à ce qu’il était en train de faire. Elle n’était plus qu’une femme, rendue complètement folle par les actes de son amant. Car c’était ce qu’il devenait ; son amant. Un amant dont on a honte. Un amant dont on veut taire l’existence. Plus que jamais. Elle lâcha un gémissement, incapable de le bloquer dans sa gorge. Elle voulait le frapper, mais son corps réagissait tout autrement. En fait, elle ne voulait rien d’autre que ce qu’il était présentement en train de faire. Ou plus, toujours plus, encore plus. Qu’il aille plus loin. Qu’il lui montre à quel point il était un homme… La main de Candice se crispa à l’instant même où elle comprit ce qu’il allait faire. Elle avait honte. Elle était rongée par la honte. Une honte qu’elle n’avait jamais ressentie auparavant… Mais cette honte, dans cette situation, ne faisait qu’accentuer ce désir si déplacé. Elle aurait voulu mourir sur le champ pour ne plus ressentir ça, mais au lieu de ça, tout son corps se tendit au moment où Jesse lui faisait ce qu’elle n’aurait jamais voulu qu’il lui fasse. Elle se sentait salie. Salie, et comblée en même temps, alors que des gémissements lui échappèrent, que son corps se positionna de lui-même pour que la partie sur laquelle le Capitaine était en train de jouer lui soit plus accessible encore. Elle ne supportait pas ce plaisir qui montait. Elle ne supportait pas de trouver ça si bon. Et pourtant, ses doigts allèrent se figer dans les cheveux de Jesse, pour qu’il n’arrête pas. Pour qu’il continue encore. Elle était en feu. Elle avait l’impression de brûler de l’intérieur. Ses yeux s’accrochèrent quelques secondes aux tatouages qui ornaient les côtés de son aine, qu’elle devinait plus qu’elle ne voyait. Le « A » de Alice et le « H » de Hook perdus dans les cheveux de Jesse. La vision était insupportable, et elle se rendait compte de ce qu’elle était en train de vivre. En train de faire. Elle trahissait son Capitaine, et elle prenait son pied à le faire. Elle trahissait et trompait sa femme, et elle commençait à vraiment aimer ça. C’était la plus douce, la plus parfaite des tortures. Et c’était Jesse qui la lui infligeait. Dans un moment de lucidité, elle fit remonter sa jambe brutalement, suffisamment pour placer son pied sur l’épaule de Jesse et le repousser violemment. Elle tremblait, le souffle court, les stigmates d’un plaisir encore présents sur son corps… Elle le fixa. Et ôta les lambeaux de vêtements qui la recouvraient encore pour se retrouver totalement nue face à lui. Il n’était plus temps de faire machine arrière ; ils avaient commencé. Et Candice n’allait pas arrêté en si bon chemin. Elle le voulait, elle allait assumer cette envie jusqu’au bout. Elle se rapprocha de lui, et lui enleva son pantalon sans ménagement, le découvrant bientôt dans son plus simple appareil. Une pensée la frappa, qu’elle repoussa avec une telle force que cela lui fit l’effet d’une gifle cérébrale ; il avait un beau corps. Non, il n’était pas beau. Pas lui. Mais son corps était parfait. Si parfait qu’elle avait envie de le détruire, d’arracher les moindres parcelles de sa peau. Elle porta ses mains au cou de Jesse, et serra. Serra avec force avant de le lâcher pour mordre son torse. Pour descendre. Encore, et encore, imposant des morsures sur chaque parcelle de peau que ses lèvres pouvaient rencontrer. Mais sa bouche se fit plus caressante, moins brutale, lorsqu’elle arriva au point qu’elle avait voulu atteindre. Elle lui donna des caresses buccales, qui ne firent qu’accentuer sa propre envie. Elle mourrait d’attendre. Elle mourrait de faire ça à Jesse. Elle mourrait de prendre son pied à l’avoir ainsi dans sa bouche. Elle savourait l’effet que ça pouvait faire au pirate, chaque tension de muscle, chaque petit bruit. Elle voulait l’entendre plus fort. Elle voulait qu’il se sente misérable, comme elle se sentait misérable. Qu’il se sente pathétique. Son propre corps allait exploser s’ils ne passaient pas à la vitesse supérieure. Les coups avaient fait office de préliminaires ; elle n’en pouvait plus d’attendre. Elle savait que ce moment allait être le plus humiliant de sa vie. Et elle pressentait qu’il allait être également le plus bon. Autant de contraction était horrible… Mais qu’importe. Elle ne voulait, elle ne pouvait plus attendre. Et elle ne laissa pas le choix à Jesse. C’était elle qui voulait décider. Sa bouche se stoppa, et elle se redressa. Qui allait violer qui, au juste ? L’idée que ce soit un rapport consentant donnait le tournis à Candice. Elle préférait penser qu’elle abusait du Capitaine du Neptune. Que ce n’était que par méchanceté. Que pour la torture… Mais lorsqu’elle se retrouva sur lui, lorsqu’elle ne lui laissa pas le choix de se faire plus proche que jamais d’elle et qu’elle commença à onduler pour le sentir plus proche encore, seule la honte et le plaisir surent trouver une place concrète dans tout ce qu’elle pouvait ressentir. Elle prenait son pied. Elle le prenait comme jamais. Code by Silver Lungs |
| | | Jesse Miller | Sujet: Re: {! Violence + Hot !} Jesse & Candice + Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre. Mar 22 Juil - 13:21 | |
| You’re nothing but a wild animal. Candice ∞ Jesse Passer de dominé à dominant semblait accentuer ce désir animal en lui. Comme si tout ce qu'ils faisaient étaient devenu un jeu entre deux prédateurs, prenant alternativement le dessus sur l'autre, sans jamais savoir lequel des deux était le plus puissant. Comme s'ils étaient égaux. Comme si ils pouvaient se tuer, se faire du mal, aussi bien l'un que l'autre. A cette pensée, Jesse prit un nouveau coup dans son égo. Il avait aimé penser qu'il lui était supérieure, toutes ces années. Mais pourtant, elle aurait été capable de le violer, et de détruire tout ce qui restait encore d'entier en lui. Elle aurait pu le briser, en milles morceaux, et il ne s'en serait jamais relevé. Elle tenait entre ses mains l'unique moyen de l'éliminer définitivement. Il avait peur de la mort moins qu'il avait peur de ce contact. Il savait que si les choses dégénéraient, et qu'il se laissait faire, il était perdu. Alors il reprit le dessus, tant bien que mal, embrassant le désir qu'il aurait voulu ne jamais ressentir. Et lorsque Candice fut mise à nue, il sut qu'il avait retrouvé le rôle du dominant, pour quelques minutes. Lorsqu'il passa sa langue sur son corps, et qu'elle réagit, qu'elle gémit, des frissons de plaisir parcoururent le sien. Et il se détesta pour ça. Il se détesta d'aimer le plaisir qu'il procurait à la femme qu'il exécrait le plus au monde. Il se détesta pour vouloir lui en donner plus, pour continuer à descendre sa bouche jusqu'à une zone qu'il aurait préféré ne jamais toucher. Il se détesta pour vouloir bien faire, alors qu'il aurait pu lui faire mal. Il se détesta pour avoir en tête des images malsaines avec cette femme. Il se détesta de réaliser que les coups, et le début de viol, n'avait fait qu'accentuer le désir en lui. Il se détesta de se rendre compte tout à coup de ce côté masochiste qu'il n'avait jamais connu. Mais l'excitation ne pouvait que grandir lorsque le corps de la pirate se tendit, se positionna pour qu'il n'arrête pas son jeu de langue, et les frissons de plaisirs s'accentuèrent lorsque sa main vint se poser dans ses cheveux pour qu'il reste ainsi. Elle aimait ça. Elle y prenait du plaisir. Et même si cette pensée aurait dû lui donner envie de vomir, même si il avait fait ça pour qu'elle se sente salie et violée, le Capitaine n'arrivait plus à penser à autre chose qu'à son propre désir. Il aimait ça aussi. Et il n'arrivait plus à se détester pour ça. Il n'arrivait plus à réaliser les conséquences de ses actes, à haïr Candice Dean, à souhaiter dominer et faire du mal. Il ne souhaitait plus rien d'autre que son corps sous le sien, ses mouvements, ses gémissements, et sa main crispée dans ses cheveux. Il voulait plus. Il voulait que les choses accélèrent, que leur désir brûlant soit enfin assouvi. Il voulait être en elle, entendre ses cris de plaisir, et la voir se cambrer dans son plus simple appareil rendait le feu dans son bas ventre presque douloureux. En quelques secondes pourtant, Jesse se retrouva repoussé par la femme. Haletant, il hésitait entre profiter du sentiment de honte qu'elle devait ressentir et se sentir frustré par cet arrêt si brutal. Il ne voulait pas que ça s'arrête. Il ne s'en remettrait jamais si cette passion haineuse n'était pas assouvie. Il ne voulait pas qu'elle arrête. Et il se sentit lamentable de penser cela. Ils s'infligeaient mutuellement une torture dont ils avaient affreusement honte, et ils y prenaient plus de plaisir que jamais. Nue devant lui, elle se mit à le fixer, et Jesse ne put que déglutir, le souffle court. Bordel, elle était désirable. Il avait passé des années à considérer Candice Dean comme une femme, mais sans le côté sexuel du terme. Et aujourd'hui, alors qu'elle se postait devant lui totalement dénudée, il se rendait compte qu'elle était belle. Si belle qu'il aurait voulu la détruire pour l'avoir fait réaliser cela. Elle s'approcha, et il ne pouvait pas détacher son regard de son corps. Et alors même qu'elle lui enlevait ses vêtements sans honte, ses yeux restaient fixés sur elle, incapables de regarder ailleurs, incapables d'imaginer milles et unes choses qu'il n'aurait jamais pensé pouvoir désirer, particulièrement chez Candice Dean. Et le bras droit du Jolly posa ses mains sur la gorge du Capitaine du Neptune, et l'étrangla. Il toussa, son souffle déjà court désormais coupé, mais son corps était si obnubilé par le désir qu'il n'arrivait même pas à se débattre. Si elle l'avait voulu, à ce moment précis, elle aurait pu le tuer. Mais elle le lâcha, et sa bouche se posa sur son torse. La douleur des morsures était devenue risible, face à la douleur que le reste de son corps ressentait encore, mais pourtant, ce contact diminua un peu plus son souffle. Et plus elle descendait, plus il sentait son corps répondre à ses lèvres. Il aimait ça, et bordel, ce que ça faisait mal de s'en rendre compte. Alors même que la femme qu'il exécrait, qu'il méprisait, qu'il fuyait, le plus au monde prenait en bouche la partie la plus intime de lui, il bascula la tête en arrière et ne put retenir ses gémissements. Et alors que son corps brûlait de plaisir, que sa tête lui tournait, et qu'il lui semblait impossible de contrôler quoique ce soit, l'humiliation et la honte se firent plus fortes que jamais. Puis tout se passa très vite. Candice cessa ce qu'elle était en train de faire, se redressa, et leurs corps ne firent plus qu'un. Tout était trouble, si trouble que Jesse, après avoir réalisé qu'elle ne lui avait pas vraiment laissé le choix, savait que ce n'était pas un viol. Et cette idée lui donnait la nausée. Il n'aurait pas dû être consentant. Il aurait dû être dégoûté. Mais les mouvements de hanche de son ennemie lui faisaient tourner la tête, et son corps répondait de lui-même. Alors il posa ses mains sur les hanches de Candice Dean, et les fit doucement tourner pour se retrouver au dessus d'elle, et profiter au mieux de son corps. Il n'y avait plus de dominant, de dominé. Il n'y avait plus que ce plaisir, cette honte, et ces pulsions animales. Qui ils étaient n'avait plus aucune espèce d'importance. Et même si son ventre était noué par le dégoût, même si l'envie de vomir ne semblait pas le quitter, il prit son pied comme jamais. C'était un acte bestial, centré uniquement sur le plaisir, brut, violent, qu'ils pouvaient se donner. Ce n'était rien de plus qu'une union malsaine, un acte qu'ils ne révéleraient jamais, qui resterait probablement leur plus grande honte. Un acte qui les fit monter au septième ciel si vite, si violemment, que Jesse eut l'impression que son coeur s'était arrêté de battre quelques secondes. Puis il y eut un moment de flottement après l'orgasme, un moment où tous deux n'arrivaient pas encore à reprendre contact avec la réalité. Un moment où leurs gémissements se transformaient en souffle, où leurs corps tremblaient encore de plaisir, et où ils étaient encore incapables de réaliser clairement ce qu'il venait de se passer. Candice Dean et Jesse Miller étaient devenus amants. Lorsque ce fait vint le frapper, comme une gifle en plein visage, le pirate eut le souffle coupé, et il eut l'impression de sentir une enclume sur son coeur. Puis la honte l'envahit. Les images lui revenaient en tête, toutes plus humiliantes les unes que les autres, et il se sépara du corps féminin pour se laisser tomber à ses côtés, les yeux grands ouverts. C'était impossible. Ce genre de choses ne pouvaient pas être réellement arrivées. Pas avec elle ... Déglutissant, il ferma les yeux et lâcha un soupir de désespoir. Nul doute que la femme à ses côtés était rongée par le même mal. Mais il était incapable de la regarder. Il était persuadé qu'il n'aurait pas supporté son propre reflet, de toute façon. Il se sentait à la fois sali et comblé, à la fois victime et bourreau, à la fois dégoûté et exalté. Tant de contradictions lui donnaient mal au crâne. Et la douleur des blessures commençait doucement à réapparaître, pendant que les tremblements de plaisir diminuaient peu à peu. Il avait mal, il avait honte, il se sentait sale, mais bordel, il avait vécu une chose qu'il n'aurait jamais pensé vivre. Et il savait que ce moment de bestialité si jouissif resterait à jamais gravé dans son corps, dans son être. Et qu'il désirerait toujours qu'il recommence. Même si c'était Candice Dean, même s'il avait toujours envie de la tuer, même s'il l'exécrait et la haïssait toujours autant, même si elle lui faisait toujours peur. Elle était aussi celle qui venait de s'inscrire sournoisement dans son esprit comme sa meilleure amante. Et il la détestait pour ça. Code by Silver Lungs |
| | | Candice Dean | Sujet: Re: {! Violence + Hot !} Jesse & Candice + Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre. Mar 22 Juil - 22:35 | |
| Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre... jesse ∞ candice C’était bon, terriblement bon, beaucoup trop bon. Elle réalisait à peine ce qu’elle était en train de faire. Ou elle le réalisait beaucoup trop. Elle réalisait que c’était Jesse Miller qui se trouvait sous elle. Que c’était Jesse Miller qui prenait du plaisir à ce qu’elle lui faisait. Elle réalisait qu’elle aurait pu le blesser, le mutiler gravement ; mais elle n’en avait pas la moindre envie. Elle voulait qu’il prenne son pied. Entre l’envie qu’il se sente sale et celle, abjecte, qu’il se sente bien. Il gémissait. Et chacun de ses gémissements étaient comme une mélodie qui ne faisait qu’accroitre le désir de Candice, sournoisement. Qui ne faisait qu’accroitre la honte, également. La honte qui finirait par la bouffer, elle le savait, mais qu’elle repoussait aussi loin qu’elle le pouvait. Oui, ce qu’elle faisait était absolument immonde. Mais elle trouvait cet immonde plus attirant encore qu’un aimant. C’était absolument immoral. Dégueulasse. Horripilant. Elle aurait dû avoir envie de vomir, mais elle goûtait Jesse avec un plaisir que son corps ne cachait plus. Elle ne pouvait pas tenir plus longtemps. Elle ne pouvait pas continuer à simplement le sentir prendre du plaisir, se tendre, à l’entendre gémir encore. Elle voulait le sentir dans sa chaleur, elle voulait partager ça avec lui, même si cette idée la rebutait. Et les choses s’accélérèrent. Bientôt, leurs corps se mêlèrent dans la plus horrible des unions. Jesse Miller et Candice Dean. Qui aurait pu croire qu’une telle chose pouvait se produire ? Personne. Et personne n’en saurait jamais rien. Ce qui était en train de se passer allait devenir le plus lourd secret de Candice. Celui qu’elle porterait comme un fardeau. Son corps connaissait cette danse par cœur, mais jamais il ne l’avait exécuté avec autant d’envie. Comme si elle découvrait pour la première ce que signifiait l’expression « s’envoyer en l’air » car, plus que jamais, elle avait la sensation de frôler le septième ciel du bout des doigts. Et lorsque Jesse reprit le dessus, lorsqu’il la fit basculer pour mieux profiter de son corps, le septième ciel lui parut bien petit vu de là où elle fut envoyée. Les cris qu’elle avait retenus lui dénouèrent la gorge, son souffle n’était plus qu’anarchie. C’était si violent qu’elle eut l’impression que tout son être était en train d’exploser de plaisir, de douleur, de jouissance. Elle avait l’impression qu’elle ne s’en remettrait jamais. Et dans un sens, c’était exactement ce qui allait se passer ; elle ne s’en remettrait pas. Et, au moment où son corps semblait avoir atteint ses limites, une vague de plaisir plus forte que les autres l’emporta loin. Très loin. Beaucoup trop loin. Elle avait l’impression de ne plus savoir respirer correctement, de n’être plus qu’essoufflements et plaisirs fantômes qui lui remuaient encore les entrailles. Elle ne réalisait pas, les yeux clos, cherchant seulement à reprendre ses esprits alors que sa tête était devenu un manège des plus sensationnels tant elle tournait. Elle avait envie de rire. Envie de pleurer, aussi. Mais lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle eut juste envie de hurler. Hurler de rage. Hurler de honte. Ils se décollèrent presque d’un même mouvement, Candice s’allongeant plus confortablement sur le sol en tournant le dos à Jesse. Comment son pire ennemi, l’être qu’elle méprisait, qu’elle exécrait le plus, qu’elle trouvait si abject pouvait être l’homme qui lui avait fait connaitre le plus violemment l’orgasme ? Il était le meilleur amant qu’elle ai jamais connu, jusqu’à maintenant. Le meilleur. Et cette pensée lui était douloureuse, une blessure dans son âme, dans son égo, au plus profond d’elle-même. Elle s’était donnée à Jesse Miller. Elle ne pouvait ni ne voulait le regarder. Elle voulait encore rester dans cette brume où elle ne comprenait pas ce qu’elle venait de faire. Mais non. La réalité l’en avait extirpée. Et elle devait faire face à l’acte qu’elle venait de commettre. Elle se sentait souillée. Elle se sentait rabaissée. Et elle se doutait que Jesse devait ressentir exactement la même chose à cet instant. Elle aurait pu trouver du réconfort dans cette pensée, mais l’envie de pleurer lui serrait sa gorge douloureuse. Elle avait mal. Elle était blessée. Et elle avait jouit entre les bras de Jesse Miller… Comment pouvait-elle trouver un quelconque réconfort, après cela ? Elle sentit une larme. Une larme de colère, de honte, de douleur, d’épuisement, qui roula le long de son nez, et elle l’écrasa brutalement avant de fermer les yeux et de se recroqueviller un peu plus sur elle-même. Son corps était au bout. Elle était au bout. Et avant même qu’elle ne s’en rende compte, malgré la douleur qui faisait pulser son corps entier, elle sombra dans le sommeil. Celui, si profond, que rien ne peut le briser, bercée par la chaleur de son bas-ventre. ***
Le réveil fut brutal. Elle ignorait combien de temps elle avait dormi, mais elle n’avait pas bougé et le côté sur lequel elle s’était reposée était engourdi. Un regard au hublot la fit paniquer ; le soleil était déjà haut dans le ciel. Ce qui voulait dire qu’elle avait passée la nuit, et une bonne partie de la journée dans la cabine de Jesse. Les événements qui s’étaient déroulés des heures plus tôt lui revinrent en mémoire, et elle ferma les yeux pour essayer de les chasser. Elle ne voulait pas penser à ça… A vrai dire, elle réalisa assez brutalement qu’elle devait penser à d’autres choses. Premièrement, elle n’avait prévenu personne de sa petite visite surprise à Jesse. Et, concrètement, elle savait que son Capitaine commencerait soit à perdre patience, soit à s’inquiéter. Deuxièmement, elle ne pouvait pas quitter la cabine de Jesse avant la nuit, au moins. Si tant est que l’équipage du Neptune ai une permission le soir à venir. Elle jeta un rapide coup d’œil au corps étendu à côté d’elle, tout en se redressant non sans grimacer… Vu l’état de la jambe du Capitaine, il y avait très peu de probabilités pour qu’il puisse sortir de sa cabine… Donc... Ils allaient se retrouver bloqués l’un avec l’autre pendant plusieurs heures. Sans la possibilité de s’éviter. Et elle ne se sentait absolument pas capable de le regarder en face, ou de l’affronter encore. Elle avait mal, partout. Physiquement, et psychologiquement. Son égo était réduit à l’état de néant, et se battre encore était la dernière chose qu’elle voulait. Se montrer civilisée face à Jesse Miller ? L’idée la fit brièvement sourire, avant qu’elle ne percute qu’elle n’avait tout simplement pas le choix. Elle essaya de s’étirer, mais tous ses muscles étaient en feu et elle dû retenir un cri de douleur. Il ne l’avait pas manquée... Son visage avait enflé et lui faisait un mal de chien. Sa main lui donnait la sensation d’avoir été broyée, puis coupée, puis broyée à nouveau, mâchonnée, trempée dans la mer et brûlée... Elle avait mal aux jambes. Elle avait mal au ventre. Elle avait mal aux bras. Du sang séché écaillait un peu partout sur elle, et elle grimaça. Ils n’avaient été que des animaux. Des animaux dangereux et malsains… Elle se força à se lever, mais le vertige dont elle fut victime la força à se rassoir rapidement. Elle était dans un état pire que ce qu’elle pensait, en réalité. Épuisée physiquement, malgré la nuit qu’elle venait de faire. Incapable de se mouvoir. Endolorie. Le séjour dans la cabine de Jesse venait de s’allonger d’au moins un jour, et elle pesta en attrapant un cadavre de bouteille et en l’envoyant s’écraser contre le mur d’en face. « OH ! MILLER ! RÉVEILLE-TOI ! » lui lança-t-elle d’une voix rauque, la douleur dans sa gorge encore présente mais bien moins maintenant. Voyant le manque flagrant de réaction, Candice se força à se lever en titubant et en se retenant au mur, grimaçant en voyant l’état de ses vêtements et se décidant à aller fouiner dans ceux de Jesse. Peu importe son avis. Elle attrapa au hasard une chemise et un pantalon, qu’elle passa rapidement, et un autre jeu de vêtements, avant de saisir une bouteille de rhum et de la vider presque entièrement droit sur la plaie à la jambe du Capitaine. « DEBOUT, BORDEL ! On est dans la merde. » lâcha-t-elle, maintenant qu’elle était sûre d’avoir son attention. Elle lui balança les vêtements à la gueule, termina la bouteille de rhum en s'asseyant sur la couche, et lui lança en montrant les vêtements ; « Et mets ça, je t’en supplie. J’ai pas envie de faire des cauchemars pendant des mois. » Code by Silver Lungs |
| | | Jesse Miller | Sujet: Re: {! Violence + Hot !} Jesse & Candice + Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre. Mer 23 Juil - 2:10 | |
| You’re nothing but a wild animal. Candice ∞ Jesse La pièce empestait la sueur, le sang, le rhum, et le sexe. Elle était en quelques secondes devenues un temple de stupre et de luxure qui donnait des haut-le-coeur. Mais elle était surtout devenue un temple pour la honte. Quand il y pensait, Jesse ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il lui faudrait du temps pour voir sa cabine de la même manière qu'avant tout ça. Qu'il aurait du mal à ne pas voir tous les endroits où ils s'étaient frappés, et à ne pas penser à ce sol sur lequel ils s'étaient envoyés en l'air comme des animaux. Qu'il ne réussirait pas à ne pas ressentir cette boule de honte à chaque fois qu'il y entrerait. Et il maudit Candice d'avoir cet inconvénient en moins. Des images de leurs ébats ne cessaient de lui revenir en tête avec une nêteté qu'il n'avait jamais connue auparavant. Candice qui se cambre. Candice qui le caresse. Candice qui gémit. Candice qui ferme les yeux. Candice qui crie. Un haut-le-coeur le prit, et une violente envie de vomir s'installa dans sa gorge. Tout ceci ne pouvait logiquement pas être arrivé. Ils se haïssaient, s'exécraient. Les rares fois où ils se croisaient, leur seule excuse pour ne pas se sauter à la gorge était la paix factice entre le Jolly et le Neptune. Ils avaient des centaines, des milliers de raison de s'entretuer. Ils ne pouvaient pas, c'était totalement impensable, coucher ensemble. N'est ce pas ? C'était impossible. Ca ne pouvait pas être arrivé. Il était juste en train de faire un rêve de très mauvais goût. Oui, ça ne pouvait qu'être cela. Un horrible rêve dont il finirait par rire. Oui, voilà. Il ferait mieux de fermer les yeux. *** Le réveil, ceci dit, fut brutal. Jesse n'avait jamais été du matin. Jamais. A vrai dire, toute personne lui adressant la parole au réveil avait de bonnes chances de se prendre un coup. Mais ce matin fut probablement le pire de sa vie. Il entendit d'abord un bruit sourd, mais refusa de sortir de la torpeur du sommeil. C'était ce moment où l'on est ni tout à fait eveillé, ni tout à fait endormi, et où on se sent bien et reposé. Bien entendu, ce moment ne dura pas longtemps. Une souffrance cuisante dans la cuisse lui arracha un hurlement de douleur et de surprise, et il se redressa brutalement, les yeux grands ouverts. Puis son corps entier se mit à brûler. Un violent mal de crâne le prit, ses tympans hurlèrent, sa cuisse le lança, son corps entier lui signala sa douleur. Il avait mal partout. Son crâne n'était plus qu'un capharnaüm épouvantable, les coups qu'il avait subi se faisaient finalement sentir, et il commençait à se dire que la garce avait touché un muscle avec le couteau, parce qu'il se sentait incapable de bouger sa jambe. Il était devenu un réceptacle à souffrance. Et pour ne pas améliorer les choses, Candice avait renversé du rhum sur sa plaie, et voilà qu'elle le brûlait atrocement. La colère commença à monter, mais lorsque la voix de la femme retentit, elle redescendit en flèche et une boule recommença à se former au fond de son estomac et de sa gorge. Ce n'était pas un rêve. « DEBOUT, BORDEL ! On est dans la merde. »Ils étaient dans la merde, c'était le cas de le dire. Déjà, parce que n'importe qui pourrait survenir à n'importe quel moment. En plus, parce qu'il faisait jour, et qu'on avait donc remarqué leur abscence, qu'en plus, il était censé voir Hawk le soir même et qu'il s'inquièterait s'il ne se pointait pas, et qu'en plus ils étaient bien trop mal en point pour se casser comme si de rien n'était. Finalement, et surtout, parce que Jesse n'en pouvait plus de cette boule à l'estomac, et qu'il se traîna tant bien que mal, s'appuyant sur le hublot, pour vomir par dessus bord. Il ne s'était jamais senti aussi mal de sa vie. Enfin, depuis un bon moment, disons. « Et mets ça, je t’en supplie. J’ai pas envie de faire des cauchemars pendant des mois. » Soupirant, il se laissa retomber par terre, grimaçant de douleur, et enfila précautionneusement les vêtements que Candice lui avait gentiment donné. Bouger la jambe étant impossible, il fut forcé de s'humilier pour entrer son pantalon en se tortillant, et serra les dents en sentant le regard de sa nouvelle amante sur lui. Lorsqu'il releva les yeux, il constata qu'elle s'était également servie. « Te gêne surtout pas. » Il grognait plus pour la forme qu'autre chose, en réalité. Son orgueil et son honneur étaient de toute façon tombés en morceaux. Un soupir lui échappa. Il était incapable de se relever. L'humiliation ne s'arrêterait-elle donc jamais ? Il se sentait faible, en danger, et il savait que si son ennemie décidait d'en finir avec lui une fois pour toutes, il ne pourrait pas y faire grand chose. Mais puisqu'il n'avait plus rien à perdre, il se résolut à laisser son honneur brisé de côté, et à se traîner jusqu'à sa couche pour se hisser dessus, avant d'atrapper sa dernière bouteille de rhum. Il avait besoin d'un médicament, maintenant plus que jamais. Même si rien ne pouvait réparer son égo en ruine. « Bon. Et maintenant ? » Sa voix empestait le dégoût de soi. Et il était toujours incapable de la regarder dans les yeux. Il avait tellement honte que même le rhum qui coulait dans sa gorge ne semblait rien apaiser. Il avait mal absolument partout, mais il avait surtout mal au coeur. Et plus il réfléchissait, plus il se rendait compte que la honte ne pouvait pas avoir de limites. Il était bloqué avec Candice Dean jusqu'à ce que la nuit tombe, et ils devaient absolument s'entraider pour être capable de ressortir de sa cabine avec plus ou moins de dignité. Une boule de rage tordit de nouveau son estomac, et il serra les dents à l'idée de ce qu'il s'apprêtait à faire. Ses mouvements se firent secs et forcés pendant qu'il atrappait la main de la femme et renversait du rhum dessus. « Inutile de t'énerver. Il va bien falloir qu'on se soigne si on veut ressortir d'ici entiers. » Jamais il n'aurait pensé qu'il soignerait un jour cette femme qu'il exécrait. Mais puisqu'il n'aurait jamais pensé coucher avec elle non plus, il relativisa. Oh bien entendu, il aurait pû la tuer. Ca aurait été plus rapide, plus simple. Ca aurait permit d'expliquer son état aux autres. Ca aurait évité que quiconque découvre ce qu'il venait de se passer entre eux. Oui, c'était la solution la plus évidente, la plus efficace, à tous ses problèmes. Mais il ne pouvait pas s'y résoudre. Pas parce qu'il l'appréciait, il l'exécrait probablement plus que jamais. Pas parce qu'il avait un quelconque problème moral avec cela, il en rêvait depuis qu'il la connaissait. Pas parce que cela déclencherait une guerre avec le Jolly, c'était actuellement le cadet de ses soucis. Non, il ne pouvait pas se permettre à la tuer, parce que maintenant, il savait qu'il ne pourrait plus se passer d'elle. Il ne pourrait plus se passer de son corps. Il ne pourrais plus se passer de ses cris. Il ne pourrait plus se passer de son sang. Il ne pourrait plus se passer de cette bestialité qui les animait. Il ne pourrait plus se passer de ces parties de jambes en l'air endiablées. Parce qu'il refusait de se l'avouer, et lorsque l'idée frôlait son esprit, il avait envie de vomir, mais il n'avait jamais autant prit son pied de sa vie. Et il sentait que c'était addictif, cette violence. Il sentait que rien ne serait plus jamais pareil, maintenant qu'il avait goûté à Candice Dean. Il se retrouvait prisonnier de son désir, de sa violence, de son corps. Et il détestait se dire qu'il se retrouvait faible face à cette femme qu'il haïssait tant. Il se détestait de savoir, au fond de lui, qu'il en était devenu dépendent. Code by Silver Lungs |
| | | Candice Dean | Sujet: Re: {! Violence + Hot !} Jesse & Candice + Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre. Mer 23 Juil - 3:52 | |
| Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre... jesse ∞ candice Est-ce qu’elle aurait pu être plus tendre en réveillant Jesse ? Absolument pas. Déjà, parce qu’elle n’avait jamais été foutue de savoir réveiller tendrement qui que ce soit, ce n’était pas dans son caractère. Même Alice, la pauvre, avait dû souffrir des réveils en fanfares de Candice. Alors Jesse ? Franchement, l’idée même qu’elle le réveille gentiment, avec le sourire et en lui apportant le café était tout simplement risible. Non, finalement, elle aimait particulièrement la façon dont elle l’avait réveillé. C’était juste ce qu’il fallait pour le voir se redresser comme un Diable sorti de sa boite, et pour le voir souffrir comme un damné. Il fallait au moins ça pour atténuer, ne serait-ce qu’un peu, le poids de la honte et du dégoût de soi. Et le hurlement qu’il poussa fit oublier à Candice, pour quelques secondes au moins, le malaise qui remuait ses entrailles. Elle fut même forcée de retenir un rire amusé, moqueur, qui s’échappa malgré tout, juste légèrement, faiblement. Ce type criait pour rien. Et dire qu’elle avait failli penser que potentiellement, dans un univers parallèle, elle aurait pu avoir du respect pour lui. Sérieusement… Qui pouvait avoir du respect pour un type aussi pathétique, pitoyable, minable ? Et doué au lit... A cette pensée, ses mâchoires se contractèrent, et une nausée la prit à la gorge. Penser à autre chose. Il fallait qu’elle pense à autre chose. Qu’elle enlève les images de cette nuit de son esprit, d’une façon ou d’une autre. Comment en était-elle arrivée là ? Comment avait-elle pu tomber si bas ? Elle était en colère. Contre elle, contre le monde entier, contre l’alcool, contre tout. Mais surtout contre elle, en réalité. Comment avait-elle pu se montrer si faible ? Elle le regarda se traîner jusqu’au hublot, leva les yeux au ciel, et eut un rictus moqueur en l’entendant vomir. Quoi, il tenait moins le choc qu’elle ? C’était d’ailleurs un miracle qu’elle n’ait pas vomi... Mais, à vrai dire, la seule chose qu’elle avait concrètement envie de faire à l’heure actuelle était de se laver. De se débarrasser de l’odeur de Jesse sur sa peau. De frotter sa peau jusqu’au sang. Oui, c’était précisément ce qu’elle avait envie de faire. Elle le regarda s’habiller du coin de l’œil, plus comme on guette un animal sauvage, en fait. Elle ne pensa même pas à se moquer ; il avait déjà du courage d’accepter de mettre un pantalon avec la blessure qu’il avait à la cuisse. « Te gêne surtout pas. » Elle lâcha un rire froid, sans joie, vide. Et laissa filer entre ses lèvres, tout aussi froidement ; « J’peux me remettre à poil, si tu préfères. »Elle soupira. Et voulu remonter ses jambes contre sa poitrine, loupant son mouvement et se donnant un léger coup de genou dans la mâchoire. La douleur s’échappa de sa bouche sous la forme d’un cri bref. Putain. Comme si ça ne suffisait pas d’être détruite de l’intérieur… De se sentir minable… Et lui ! Lui avait l’air d’un chien abandonné sur le bord de la route, qui avait été jeté dans le fossé et qui essayait autant qu’il le pouvait de survivre. Il lui faisait pitié. Elle se faisait pitié elle-même. Ils avaient l’air de deux beaux cons, qui se retrouvaient dans une merde extrême, et qui étaient plongés dans la honte jusqu’au nez. Juste ce qu’il fallait pour pouvoir respirer et s’étouffer en même temps. « Bon. Et maintenant ? » C’était une bonne question, et elle se permit de laisser son regard se poser sur Jesse. Et maintenant ? Ils allaient vivre avec cette honte ? Quel choix avaient-ils, hein ? « J’en sais rien. » Répondit-elle, en détournant son regard. « On trouve une solution, ou on se crève une bonne fois pour toute… » Il n’y avait même plus sa légendaire agressivité dans la voix de Candice. Non, parce qu’elle était blessée au plus profond d’elle-même. Et que lorsqu’elle était blessée, elle redevenait simplement la petite londonienne bourgeoise qui avait quitté sa famille pour vivre par ses propres moyens. Elle redevenait simplement celle qui avait pris pas mal de coups pour en arriver là où elle en était. Elle redevenait simplement Candice. Et plus le personnage qu’elle avait pris soin de créer depuis son arrivée à Neverland. Elle sursauta assez violemment en sentant Jesse lui prendre la main, et dû retenir la droite qui était sur le point de partir lorsqu’il versa sur la plaie de sa main du rhum. Elle serra les dents, les poings, ferma les yeux tellement fort qu’elle se fit mal, pour ne pas crier de douleur. Elle était encore fière. Elle l’avait toujours été. Qu’importe que sa dignité soit éparpillée sur le sol de la cabine de Jesse, quelque part entre le sang et les lambeaux de vêtements. « Inutile de t'énerver. Il va bien falloir qu'on se soigne si on veut ressortir d'ici entiers. » Elle rejeta la tête en arrière, les yeux toujours intensément clos « Ta gueule. » Il était sorti tout seul, celui-ci. Ca brûlait. Putain ce que ça brûlait ! Au moins, ça avait le mérite d’arrêter de la faire penser… Sans s’en rendre compte, elle avait serré la main de Jesse de sa main blessée. Tout comme elle avait serré son poing, sur l’autre main, si fort que ses jointures étaient plus blanches que le blanc lui-même. Elle se redressa enfin, pour planter son regard directement sur Jesse. Et enleva sa main de celle du Capitaine, en levant les yeux au ciel, avant de lui enlever le pantalon qu’il avait tellement galéré à mettre. Sans aucune douceur, sans aucune finesse. Comme on enlève un pansement ; sèchement, et d’un coup. Et elle lui prit sa bouteille de rhum des mains, un tissu – probablement un bout de drap – avant de le regarder droit dans les yeux « Tu sers les dents. J’y vais à trois… Trois. » Elle versa l’alcool sur la plaie de Jesse, et appuya le tissu presque simultanément. « Okay, penses à autre chose que la douleur. Pourquoi tu me tues pas, là, maintenant ? » Sérieusement ? Candice Dean en train de faire la conversation à Jesse Miller ? Pour détourner son attention et qu’il pense à autre chose que la douleur ? C’était surréaliste. Et pourtant, c’était en train de se produire… Ceci dit, la question était perfide. Et Candice était forcée de se la poser à elle-même. Pourquoi est-ce qu’elle ne le tuait pas ? Non, elle ne voulait pas répondre à ça. La réponse était beaucoup trop évidente, et beaucoup trop horrible… Cette réponse tenait en une phrase. Elle ne pourrait plus se passer de Jesse Miller, maintenant… « Putain, on est aussi minables l’un que l’autre… » fini-t-elle par lâcher, tout bas, plus pour elle que pour lui. Ouais, ils étaient minables. Juste minables, l’un et l’autre. Code by Silver Lungs |
| | | Jesse Miller | Sujet: Re: {! Violence + Hot !} Jesse & Candice + Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre. Dim 27 Juil - 15:39 | |
| You’re nothing but a wild animal. Candice ∞ Jesse Ils étaient pitoyables. Ils étaient dans un état pitoyable. Ils venaient de se briser mutuellement. Et ils avaient aimé ça. Maintenant que l'instinct animal s'était échappé, il ne restait plus que la honte pour leur tenir chaud. Comment avaient-ils pu faire ça ? Rien ne serait plus jamais comme avant, maintenant. Comment allait-il faire pour soutenir son regard, pour lui lancer des sourires narquois, pour s'amuser à l'énerver, lors des Conseils Pirates, maintenant qu'il avait profité de son corps de la pire manière possible ? Comment allait-il pouvoir se comporter normalement alors qu'il savait, au fond de lui, qu'elle lui était devenue indispensable ? Comment allait-il pouvoir se moquer allègrement d'elle quand tout ce à quoi il pensait, c'était de prendre son sang et de la faire crier de plaisir ? Il n'eut même pas la force de soupirer. Ils venaient de se mettre dans la situation la plus étrange de tous les temps. Et ils n'étaient visiblement pas prêts d'en sortir. « J’peux me remettre à poil, si tu préfères. » Jesse lui lança un regard noir. Il n'avait pas la force de plaisanter sur ça. Il préférait se taire et se traîner tant bien que mal jusqu'à sa couche. De toute façon, il n'avait pas envie de parler. Il n'avait pas envie de la regarder. Il n'avait pas envie de la sentir si proche de lui. Il avait juste envie qu'elle se casse, et qu'elle ne revienne jamais. Enfin, pas aujourd'hui. « J’en sais rien. » Il soupira. Putain. Ils étaient tellement dans la merde que ça aurait pu être drôle. Un rire sans vie lui échappa. C'était trop pour lui. « On trouve une solution, ou on se crève une bonne fois pour toute… » Le ton de la voix de la femme le fit tiquer. Elle était brisée. C'était presque un soulagement, de réaliser qu'elle était probablement tout aussi brisée que lui. C'était un minuscule baume sur sa dignité en morceau. Au moins, elle ne pouvait pas se moquer. Et lui non plus. Il lui prit la main, souriant à son sursaut, et versa du rhum dessus. C'était toujours Candice. Elle refusait de crier. « Ta gueule. » Un nouveau rire lui échappa, plus vivant cette fois. Et il se surprit à penser que si les choses avaient été différentes, il aurait pu l'apprécier. Mais il chassa vite cette réflexion lorsqu'il sentit la main blessée serrer la sienne, et déglutit par réflexe. Au moins, il n'avait pas perdu son dégoût du contact. Enfin, ce n'était pas vraiment une consolation, mais bon. Alors il attendit, tendu, que la pirate se décide à arrêter de souffrir, les yeux plantés sur leurs mains. Il avait hésité à la frapper pour qu'elle le lache, mais il lui semblait ne plus avoir la force de faire ça. Il supporterait le contact, le temps de la souffrance. Il n'était plus à ça près, de toute façon. Et elle se redressa, et retira sa main. Il aurait dû être soulagé. Mais lorsqu'elle retira son pantalon d'un coup sec, il serra les dents pour étouffer son cri. Bordel. Quelle connasse. Il n'eut même pas le temps d'assimiler ce qui était en train de se passer. « Tu sers les dents. J’y vais à trois… Trois. » Et il ne put retenir un cri, se laissant tomber sur la couche lamentablement, sans pouvoir s'empêcher de lui mettre un coup de coude dans les côtes en passant. Ca brûlait. Bordel, ce que ça brûlait. Son souffle se fit court, et il ferma les yeux le plus fort possible pour retenir les hurlements. Il avait l'impression que sa jambe était en feu. « Okay, penses à autre chose que la douleur. Pourquoi tu me tues pas, là, maintenant ? » La question s'insinua dans son esprit, vicieuse, et il n'eut même pas la force de répondre. La douleur était trop insupportable. Il ne pouvait pas se concentrer sur autre chose. Puis il réalisa. Et ce fut comme un coup de poignard planté directement dans son cœur. Quelque chose manquait. Quelque chose d'étrange. Lorsqu'il souffrait à ce point, il ne pouvait pas retenir les crises de démence. Il ne pouvait pas lutter contre les voix. Et pourtant ... Pourtant tout était incroyablement silencieux. Il se redressa brusquement, les yeux écarquillés. Il ne sentait même plus la douleur. Son coeur se tordit, descendant dans son estomac, et un haut le coeur le prit. Non. C'était impossible. Pas ça. Sans qu'il ne puisse rien faire pour les retenir, des larmes lui montèrent aux yeux. Les voix n'étaient plus là. Il ne les entendait plus. Son crâne s'était fait silence, pour la première fois depuis qu'elles s'étaient faites entendre. Prenant une grande inspiration, il planta ses yeux brouillés par les larmes sur Candice. C'était grâce à elle. Ca lui arrachait la gorge de penser ça, mais Candice Dean avait fait taire les voix. Il détourna le regard, se mit la tête dans les mains, et laissa une larme couler, ainsi qu'un soupir de bien être. Il ne savait plus si il devait être anéanti ou heureux. Il ne s'était jamais senti aussi bien. Aussi en paix. Alors que la honte était plus grande que jamais, il se sentait plus sain que jamais. Quelle ironie. Un rire sans joie s'échappa de ses lèvres. Comment cela pouvait-il être possible ? Comment une partie de jambe en l'air malsaine et violente pouvait-elle avoir eu raison des voix ? Sans lâcher son crâne silencieux, il parla, d'une voix brisée. « Merci ... » Il n'aurait jamais cru qu'il remercierait Candice, un jour. Mais il ne s'était pourtant jamais senti aussi reconnaissant. Et peu importait qu'elle ne comprenne pas, ou qu'elle se moque, maintenant. Pour quelques heures, elle l'avait libéré d'un fardeau dont elle ignorait tout. Toussant sous la gêne, il essuya ses yeux d'un mouvement sec et remonta son pantalon, non sans grincer des dents sous la douleur. Puis il prit un morceau de tissu, l'imbiba de rhum, et prit le menton de la femme d'une main, entreprenant de nettoyer les plaies de son visage. Mais il ne pouvait pas la regarder. Il savait que ses yeux trahiraient son bonheur, et qu'un léger sourire était né sur son visage. Il se fichait que Candice Dean en soit la cause. Et il se fichait de savoir que les voix reviendraient en force, plus tard. Il était bien, tout simplement. Et même si ça signifiait qu'il devenait encore plus dépendant d'elle, la honte et l'humiliation n'était rien face au calme qu'affrontait son esprit, pour ce qui lui semblait la première fois. Lâchant son menton pour la pousser légèrement sur le lit, il releva son haut et nettoya la plaie sous sa poitrine. Il n'avait pas envie de parler. Le silence était bien trop plaisant. Bien trop éphémère. Mais il le devait. Pour qu'elle pense à autre chose que la douleur. Il lui devait bien ça. Alors il parla, même si ce qu'il disait n'avait ni queue ni tête, cachant du mieux que possible le soulagement dans sa voix. « Bon, alors on doit faire en sorte que Hook ne se pose pas de questions. Moi j'me démerderai avec Hawk. Mais Hook ... Ca t'arrive souvent, de disparaître une journée sans lui dire ? Non parce que sinon on est dans la merde. Tu pourrais prétendre une bagarre de taverne. Quoique tu finirais mal en point, pour une bagarre de taverne. Dis que quelqu'un t'a sournoisement attaquée. Quoique tu sais te défendre. Rah, je sais pas. J'arrive pas à réfléchir. » Un sourire se posa sur son visage. Il disait n'importe quoi. Il ne réalisait même pas que c'était probablement la première fois qu'il disait autant de choses à cette femme. Mais il n'arrivait pas à grogner et la détester alors qu'elle l'avait libéré. Oh, il finirait par y arriver, bien sûr. Ca ne saurait tarder, certainement. Mais pour l'instant, il était trop apaisé pour ressentir tant de sentiments négatifs. Pour l'instant. Code by Silver Lungs |
| | | Candice Dean | Sujet: Re: {! Violence + Hot !} Jesse & Candice + Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre. Dim 27 Juil - 17:29 | |
| Toi et moi, on va jouer. Et je te promets que tu vas perdre... jesse ∞ candice Bien sûr qu’elle était brisée. Et elle avait toutes les raisons de l’être. A vrai dire, elle aurait été moins brisée s’il l’avait violée. Elle aurait été moins atteinte au plus profond d’elle-même, s’il avait abusé d’elle… Mais non. Non, elle avait désiré cet homme, elle l’avait désiré si fort qu’elle en avait encore la nausée. Elle avait cherché à ce qu’il se passe ce qui s’était passé. Pourquoi est-ce que ça faisait si mal ? Pourquoi elle se sentait si sale ? Si brisée ? Après tout, ce n’était qu’une partie de jambe en l’air. Brutale. Animale. Beaucoup trop plaisante… Que ce soit avec Jesse ne changeait rien… Conneries. Que ce soit avec Jesse Miller changeait tout. Parce que ce type… Ce type était devenu indispensable. Elle savait, elle avait la certitude écœurante qu’elle serait incapable de se passer de lui, maintenant. Il… Il la calmait. Il faisait taire la colère qui grondait en elle, à chaque seconde. Il la rendait calme. Pas moins violente, non. Quoi que… Mais calme, au moins. Comme si elle ne bouillonnait plus en permanence. Comme si elle n’avait plus la sensation d’en vouloir à la terre entière. Et c’était… Oui, c’était ça : c’était apaisant. Et elle avait honte d’être apaisée par ce type. C’était ça, qui la brisait le plus. C’était se rendre compte de l’importance que venait de prendre Jesse Miller dans sa vie. Elle ne voulait pas donner d’importance à ce type. L’idée, à elle seule, réussissait à la rendre malade. Et pourtant… Pourtant, c’était arrivé. La situation lui avait échappée, et une chose aussi abjecte était arrivée. Le cri de Jesse aurait dû la remplir de joie, mais en fait… Non. En fait, elle n’arrivait pas à se réjouir de sa douleur. Pas là. Pas avec les pensées qui trottaient dans son esprit. Un sourire, même, lui échappa lorsqu’il la frappa dans les côtes. Pas un sourire moqueur. Juste un sourire. Tout simple. Presque amusé… Et il se passa une chose étrange. Une chose qu’elle ne pouvait pas expliquer. Et qu’elle ne voulait pas expliquer. L’attitude de Jesse venait de changer. D’un coup, comme ça. Dans le regard du Capitaine, il y avait des larmes. Et Candice pouvait comprendre qu’il ne s’agissait pas de larmes de douleur. L’idée de poser une question, de savoir ce qui se passait dans l’esprit malade de ce type complètement taré lui effleura l’esprit. Mais elle la réprima, bien au fond d’elle-même. Elle ne voulait pas savoir. Elle ne voulait pas... « Merci ... » Ce fut comme un choc. Un choc qui la fit toussoter, pour essayer d’enlever la gêne du moment. Elle n’avait même pas envie de se moquer de ce signe visible de faiblesse. Elle n’avait pas envie de parler. Ni de rire. Ni de rien de toutes ces choses. En fait… Elle se surprit à simplement respecter ce remerciement, à le prendre comme quelque chose de sincère. Et elle ne se moquait pas de ce qui était sincère, même lorsqu’elle ne pouvait pas comprendre complètement les choses. Elle détourna le regard. Cette situation était étrange. Non seulement, ils s’étaient envoyés en l’air… Mais ils étaient là, l’un en face de l’autre, à se soigner mutuellement. Il venait de la remercier. Et elle avait envie d’en faire de même, parce qu’il avait réussi à calmer sa colère. Celle qui lui bouffait la vie, qui la bouffait, elle, à petit feu. Elle ne sursauta pas, lorsqu’il lui prit le visage. Et se laissa aller à lâcher un petit gémissement de douleur lorsqu’il soigna les plaies qu’elle avait sur sa face. Elle lui montrait qu’elle avait des faiblesses… Et ça… Rares étaient les personnes à qui elle montrait qu’elle souffrait, qu’elle pouvait parfois être plus faible que ce qu’elle voudrait… Elle n’osait plus le regarder. Ils étaient proches, à cet instant. Proches physiquement. Mais ni l’un, ni l’autre, ne regardait l’autre, créant une distance presque rassurante. Elle ne releva le visage vers lui que lorsqu’il la poussa sur le lit. Et elle nota le sourire qu’il avait sur les lèvres… Constatation qui la fit sourire, sans qu’elle ne sache exactement pourquoi. Elle se laissa faire, serrant les dents lorsqu’il releva son haut. C’était bête, mais à cet instant, elle se sentait plus pudique que la Sainte Vierge elle-même. Et le fait qu’il voit son corps la gênait au plus haut point. Elle lâcha un cri faible, lorsque l’alcool rencontra ses plaies. Ça faisait mal. Mais bien moins que tout ce dont elle s’était rendu compte. Il se mit à parler. Et au fur à mesure que sa voix s’échappait des lèvres de Jesse Miller, Candice se surprit à sourire. Et, pour finir, elle termina par complètement éclater de rire. « Alors arrête de réfléchir. » Elle le repoussa doucement, baissant le tissu sur sa peau nue comme si cela pouvait suffire à gâcher sa gêne. « Je disparais seulement quand on s’engueule. Avant que tu poses la question ; on ne s’est pas engueulés. Si je suis pas de retour sur le Jolly disons dans… une heure, il va péter les plombs et me maudire. Et ensuite, il va commencer à s’inquiéter. » Elle prit des mains de Jesse la bouteille de rhum, pour boire cette fois. Pour boire une longue gorgée, qui lui brûla la gorge et qui la fit grimacer. « Il me connait par cœur. Les histoires d’attaque sournoise, il y croira pas… J’pourrais toujours lui dire que… J’sais pas. Que je me suis battue avec le second du Vaillant, j’étais dans le même état la dernière fois… Ou… J’en sais rien. Et toi, tu vas dire quoi à ton second ? Attaque sournoise ? » Elle essaya de se retenir de rire… Elle essaya vraiment… Mais sans grand succès « Et s’il débarque dans ta cabine, et qu’il me voit allongée sur ton pieu, avec tes vêtements, tu vas lui sortir quoi ? Que tu m’as invitée à une soirée pyjama ? » C’était probablement la première fois que Candice parlait autant à Jesse et… plaisanter lui était venu instinctivement. Après tout, ça faisait partie d’elle ; elle avait toujours aimé rire. Surtout dans des situations aussi merdiques que celles-ci… Mais elle arrêta de sourire, déglutissant, et ajouta ; « Miller… Merci. » Code by Silver Lungs |
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