Aénor & Elle

She smiles politely back at you.

Chaque jour de liberté était unique, chaque jour de congé était attendu. Celui-là n'avait pas fait exception à la règle. Il faisait chaud aujourd'hui mais c'était juste parfait pour être bien dehors. Ma chambre à l'étage de la maison close deviendrait un four lorsque le soleil aura atteint son zénith. Je m'étais échappée de ma prison dès que j'avais pu et j'étais libre jusqu'en début de soirée... heure à laquelle mon premier client était programmé. Chassant cette pensée de mon esprit, je me concentrai sur le moment présent et sur ce bel endroit où je vivais et où j'avais la chance de me promener aujourd'hui. Un sourire aux lèvres, j'avais flâner dans les rues de Rivebois tranquillement. Je m'étais même arrêtée devant les quelques boutiques que ce village abrite. Il y avait une bijouterie avec des pièces absolument magnifiques et puis un magasin de vêtements. Je rêvais de pouvoir y entrer, voir les objets et peut-être même acheter quelque chose. Mais je n'avais rien du tout pour payer. Au bordel, tout nous était pris. Les clients ne nous payaient pas nous, mais payait la maquerelle avant de pouvoir monter avec une fille et puis nos chambre étaient fouillée régulièrement pour qu'ils puissent récupérer tout ce qui aurait de la valeur... Il était interdit aux clients de nous donner des pourboires et de toute façon, peu d'entre eux aurait pu avoir cette idée. Alors malgré le fait que je travaillais depuis plus de dix ans, je n'avais pas un sous vaillant en poche.

Amusée, je repensais à tous les changements survenu depuis notre départ de Londres depuis que les filles et moi étions arrivées à Neverland, parce qu'il y en avait beaucoup des changements! Je connaissais des gens hors du bordel, ce qui était déjà en soi une première... Mais en plus, j'avais des amis, des gens qui tenaient à moi, ça c'était quelque chose qui ne cessait de m'étonner et de me ravir. Et puis je repensais à ma première rencontre avec une fée, ce jour-là j'avais volé. Volé pour de vrai! Dans les airs! Un petit gloussement m'échappa tandis que je continuais à marcher, il n'y avait personne dans ce coin-là de Rivebois. On était juste à la limite du village et du coup c'était bien calme. Je rêvassais quand tout d'un coup quelque chose attira mon attention. Je clignai des yeux plusieurs fois, une petite fée venait de s'arrêter pile devant mon visage. Je ne l'avais jamais vue avant et en même temps, je n'avais fait la connaissance que d'une seule fée... et c'était Perséphone. Je souris à la jolie fée blonde et lui fit un signe de la main aussi. Et ne parlant pas trop fort pour ne pas l'effrayer, je la saluai : Bonjour jolie fée. J'essayais de bien la voir et je plissais légèrement les yeux. C'était une nymphe blonde avec les joues d'un beau rouge écarlate. Elle avait l'air légèrement effrayée, mais c'est vrai que la voyageuse rousse que j'avais rencontré il y a quelques jours m'a dit à un moment ou un autre que les fées évitaient de trop s'approcher des adultes, enfin en principe. Je ne te ferais pas de mal, j'aime bien les fées. J'ai rencontré une autre jolie fée il n'y a pas longtemps, une voyageuse au cheveu de feu. Je ne savais pas trop pourquoi je lui disais tout cela, je voulais qu'elle soit rassurée je crois et surtout qu'elle n'ait pas peur de moi. Je m'appelle Elle. Et toi jolie fée?

Codes par Wild Hunger.

Aénor & Elle

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Encore une rencontre intéressante, je crois que j'étais chanceuse finalement. La fée eut l'air de se rassurer au fur et à mesure qu'elle se rendait compte que je savais ce qu'elle était et qu'elle vit que je connaissais déjà une autre fée... Je la regardais s'élever dans les airs et durant une seconde, jeus peur qu'elle s'en aille juste comme ça. Mais non. Elle se transformait sous mes yeux. Je compris alors qu'elle allait prendre sa taille "humaine"... Je pus alors la regarder vraiment, c'était une très belle jeune femme blonde avec une bouille légèrement enfantine, elle était vraiment belle. Elle se présenta en me serrant la main, elle s'appelait Aénor et était une voyageuse et une gardienne. Gardienne? Gardienne de quoi? Mmh, j'avais encore plein de choses à découvrir sur les fées! Je lui serrais la main aussi et puis la suite me fit ouvrir de grands yeux étonnnés. Elle était déjà venue m'observer et avait plein de questions à me poser et me proposait de répondre aux miennes. Je ris. Elle était aussi directe et ouverte que Perséphone, c'était peut-être un trait typique des fées... Elle se mit à tourner autour de moi pour m'observer et elle me fit un beau compliment, elle me trouvait belle et la lueur émerveillée dans ses yeux me fit sourire, j'étais amusée. Tu sais, tu es belle aussi! C'est la première fois que je fois une fée sous sa forme "grande"... Tu viens m'observer? Mais pourquoi...? C'était un mystère, je ne comprenais pas. Je n'étais pas vraiment intéressante et ma vie l'était encore moins alors comment une petite fée pouvait venir faire sa curieuse en m'observant. Je pris doucement sa main. Et si nous allions nous asseoir sous l'arbre là-bas, un peu à l'écart du chemin... et tu pourras me poser tes questions, je te répondrais ma jolie.

Elle l'emmena donc un peu plus loin, elles étaient encore visible depuis le chemin mais même si des gens passaient, ils ne les verraient sûrement même pas. Je m'assis en tailleur à l'ombre et lui sourit. Moi, je n'ai qu'une seule question... pour le moment du moins. C'est quoi une gardienne? Perséphone m'a dit qu'une voyageuse apportait le courrier, mais les gardiennes, elle garde quoi? Je posais ma petite sacoche près de moi et continuais à l'observer. Depuis ma rencontre avec la petite fée rousse, je continuai à me demander pourquoi les gens ne croyaient pas aux fées alors qu'ils les avaient sous le nez... Mais bon, qu'est-ce que je connaissais du monde des "adultes" comme les fées l'appelaient? En fait, pas grand chose. Malgré le fait que je sois moi-même une adulte, je n'ai jamais vécu dans ce monde-là. Mon monde à moi a toujours été clos et limité à ce qu'on m'autorisait à y voir. J'aurais du devenir cynique à vivre et travailler dans un bordel, mais mes rêves et mon imagination étaient les choses qui me permettaient de survivre, qui me permettaient de garder le sourire! Ce n'était pas facile tous les jours, mais ne connaissant rien d'autre, je m'en contentais. Et en fait, ne rien connaître d'autres étaient sûrement un avantage dans ce nouveau monde... je n'avais aucun préjugés et je pouvais donc découvrir les choses telles qu'elles étaient et non comment le monde me disait de les voir. C'était sûrement pour ça que croire aux fées ne me posaient aucun problème, c'était même quelque chose de naturel. Ma vie, ma vraie vie s'était arrêtée à mes 13 ans et à cet âge-là, je croyais aux contes de fée... alors en fait, je n'avais jamais cessé d'y croire un minimum.

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Aénor avait rougit quand je lui avais dit qu'elle était belle aussi. Je lui avais demandé aussi pourquoi elle m'observait, je ne comprenais pas, ma vie n'avait rien de passionnant, ni même d'intéressant! Je vivais enfermée la plupart du temps. Je lui souris lorsqu'elle me répondit, c'est vrai que ça devait être pratique de pouvoir changer de forme et c'est sûr que c'était définitivement plus facile de communiquer. C'est tellement vrai! Durant ma rencontre avec Perséphone, elle avait gardé sa forme fée et ça l'avait forcé à parler dans un genre d'entonnoir pour amplifier sa voix ou alors rester perchée sur mon épaule pour me parler à l'oreille... pas facile de mesurer une quinzaine de centimètre. Elle avait l'air toute heureuse de parler avec moi et ça me plaisait. J'aimais les fées et leur simplicité. Et puis elle m'expliqua pourquoi elle venait m'observer, c'était simplement parce que je l'intriguais. Et la suite me fit doucement sourire, elle avait bien compris les choses, je restais en effet presque toujours enfermées dans la maison close et puis elle trouvais qu'elle me croisait souvent le visage triste... Elle voulait savoir si j'étais heureuse. C'était une bonne question. Les yeux écarquillés, je voyais bien qu'elle ne pouvait pas comprendre pourquoi j'étais si triste quand j'étais dans cette grande maison comme elle disait. Je ne répondis pas avant que nous soyons toutes les deux assises sous cet arbre un peu à l'écart du chemin et bien abrité. Je posais d'abord ma question avant de répondre à la sienne et qu'elle m'inonde d'autres questions, je voulais savoir ce qu'était une gardienne! Elle m'expliqua qu'à chaque enfant du monde réél, naissait une fée à Neverland. Est-ce que ça voulait dire que j'avais une fée aussi? Ou du moins que j'en aurais eu une si j'étais arivée ici enfant? C'était une jolie idée. Ça voudrait dire que si j'étais arrivée ici quand j'étais enfant, j'aurais eu une fée? C'est une belle idée, j'aimerais bien avoir une jolie fée.

Bon il fallait aussi que je réponde à sa question maintenant. Heureuse? Non. Enfin pas tous les jours. Parfois quand j'avais la possibilité de me promener dans Rivebois ou dans ses alentours, j'arrivais à être heureuse, souriante. Enfin la plupart du temps, je l'étais... parce que j'avais décidé il y a quelques temps que je ne voulais pas toujours pleurer sur mon sort. Oui, ma vie était merdique. Mais je ne pouvais rien y faire, enfin en tout cas pas dans l'immédiat, donc pleurer ne servait à rien! Il fallait profiter de chaque instant de joie qui m'était offert, c'était la seule solution pour continuer à vivre. Je lui souris doucement. Pour répondre à ta question, non je ne suis pas toujours heureuse. J'arrive à l'être quand je me promène et que je fais de belles rencontres... Mais la plupart du temps, je suis enfermée dans cette maison et je suis seule et triste. J'aimerais pouvoir sortir plus souvent et vivre comme je l'entends... mais on ne fait pas toujours ce qu'on veut. C'est même très rarement le cas dans mon monde. Et je ne parlais pas du monde des adultes, mais plutôt de mon monde, celui qui se cantonnait à la maison close, celui dans lequel je vivais depuis mes seize ans et que j'avais appris à accepter plutôt qu'à aimer. Être heureux dans ce monde état impossible, mais on pouvait s'en sortir faute de mieux. Tu peux me poser toutes les questions que tu veux joli coeur, je répondrais à toutes tes questions en tout cas si je connais les réponses! Je pouvais comprendre qu'on veuille me poser des questions sur ma vie, mais je ne pouvais pas comprendre qu'on trouve ma vie intéressante ou fascinante.

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Si j'étais arrivée enfant à Neverland, j'aurais eu une fée et puis j'aurais fait partie des enfants perdus. C'était une idée intéressante, dans le fond j'aurais bien voulu. Ça m'aurait évité bien des déboires dans ma vie... Mais ça n'avait pas été le cas et j'étais devenue ce que j'étais. Est-ce que je le regrettais? Oui, un peu, il faut dire que je n'avais pas eu une vie facile et ça ne s'améliorera pas aussi facilement que cela. Je vis bien la surprise sur son visage quand je lui expliquais que je vivais enfermée sans avoir d'autres choix, ça devait être quelque chose d'incompréhensible. Mais je l'invitai tout de même à poser toutes les questions qu'elle voulait. Je lui répondrais, je n'avais pas honte de ce que j'étais, de ce que je faisais et même si je n'aimais pas ce que je faisais. J'avais appris à être fière de ce que j'étais devenue. Elle me demanda pourquoi je restais là-bas si je n'étais pas heureuse, pourquoi j'écoutais la personne qui me gardait enfermée et si je n'avais pas déjà eu envie d'enfreindre les règles. Oh seigneur, si elle savait... Je ne vivais que pour pouvoir un jour enfreindre les règles et m'en aller. Je réfléchissais à la meilleure manière de lui répondre tout en remarquant qu'elle avait l'air un peu fatiguée. Je lui souris et j'allais répondre quand elle reprit. Elle était consciente que ce n'était pas forcèment simple parce que chez les fées il y avait plein de règle et que même quand elle les trouvait étranges, elle les suivait quand même. Je hochai la tête, je comprenais bien cela. Mmh, tu sais, rien n'est jamais simple. Et les règles étranges ne sont pas forcèment mauvaises à tenir. Pour mon cas... c'est un peu différent. J'ai été achetée très jeune et formée pour devenir ce que je suis. Je n'ai pas le choix car je leur appartiens. Je voudrais tellement pouvoir fuir, mais ils me traqueraient jusqu'en enfer pour me récupérer. Ces gens peuvent se montrer extrêmement violent et donc je suis très prudente. Ce n'était pas très flatteur pour les adultes, mais c'était malheureusement ma réalité. Je n'apprécie pas la vie que je suis obligée de mener, mais je l'ai acceptée malgré tout. Mais, je cherche quand même des solutions pour en sortir. Je dois juste être prudente et trouver une solution qui me permettrait d'être vraiment libre et pas simplement obligée de me cacher d'eux.

Plus j'y pense et plus je me dis que je dois trouver quelqu'un pour me racheter à eux, ou alors quelqu'un d'assez puissant pour me sortir de leurs griffes en les menaçant ou tout autre manière qui fonctionnerait. Un jour, j'y arriverais. Et ce jour-là, je serais libre, je pourrais me promener quand je veux, passer plusieurs jours seules si j'en ai envie ou rencontrer tout plein de gens... J'aurais une petite maison ou un appartement et je serais heureuse. Je sais qu'un jour, ce jour-là arrivera et ça me suffit pour tenir le coup. Je lui souris doucement et vient délicatement lui caresser la joue. Tu as l'air fatiguée jolie fée, est-ce que c'est le fait d'être sous forme "adulte" ? J'aurais bien voulu passer tout plein de temps avec Aénor, mais je me rendais compte que ça ne serait sûrement pas possible. Les fées ne pouvaient pas rester trop longtemps sous leur forme "grande" et une fois revenue en fée, elle sera certainement épuisée... Et puis c'est toujours plus difficile de converser avec un petit être d'une quinzaine de centimètres... Et puis si un jour tu veux venir me voir où j'habite, tu peux venir. Le mieux, c'est de venir le matin, c'est à ces moments-là que je pourrais être un peu libre pour te parler. Le soir il y a trop de clients. Je ris doucement et me réinstalle un peu plus confortablement en tendant les jambes. Tu as d'autres questions? Oh et puis je voulais te dire, tu n'as pas l'air d'avoir rencontré beaucoup d'adultes, si tu veux en rencontrer plus, sois prudente, d'accord?

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Aénor & Elle

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La petite fée ne cessait de m'observer et j'avais l'impression qu'elle me détaillait, c'était un peu étrange. Je n'avais pas vraiment l'habitude d'être regardé comme cela. En fait, j'avais l'habitude d'être regardée, mais c'était toujours par des hommes et qui me regardaient comme s'ils me jaugeaient, m'évaluaient... un peu comme une bête à la foire aux bétails. Aénor, elle, me regardait comme si j'étais une personne, une vraie personne qui pouvait être intéressante. J'arrivais pas à m'habituer à être traité comme ça! Oh ça me plaisait vraiment, mais c'était toujours bizarre. Je ne pouvais m'empêcher de sourire. J'aimais vraiment de plus en plus Neverland, qui me permettait enfin de reprendre espoir et de me sentir humaine. Je lui avais raconté mon histoire sans honte, tout en gardant le sujet exact de mon métier pour moi pour épargner l'innocence de la jolie fée. Je souris, j'étais vraiment touchée par ce qu'elle pensait de moi. Elle avait du mal à croire qu'une personne aussi douce et gentille que moi puisse avoir une vie comme celle que j'avais. Aénor trouvait que je ne méritais pas de travailler pour ces monstres. Elle l'avait pas tout à fait dit comme cela, mais c'était ce que j'avais compris. Je fus très émue quand elle me dit qu'elle espérait de tout son coeur que je serais bientôt libre. Un nouveau baillement, une caresse sur sa joue et une question sur sa fatigue. Je la trouvais vraiment adorable. Je ne sais pas, les fées étaient vraiment particulière, je trouvais qu'elles donnaient envie de leur faire un calin et de prendre soin d'elles.

Elle confirma mes doutes, prendre une forme "adulte" était fatiguant et surtout quand on était pas en forme, mais que c'était plus pratique pour parler. Je ris. Et puis je l'invitai à passer me voir si elle le souhaitait, mais je lui conseillais de venir le matin, parce que j'aimais autant qu'elle ne croise pas de clients en passant me voir par ma fenêtre! Je ne savais pas trop à quel point elle était encore innocente, et je ne voulais pas qu'elle soit dégoûtée ou deçue de moi. Elle eut l'air tout excitée par cette idée et je fus flattée par ses mots. C'est gentil, je suis ravie que tu me trouves différentes... Changement de position et quelques instants de silence plus tard, je repris la parole pour la mettre en garde contre les autres adultes, contre mes semblables. Je vis l'étonnement dans ses yeux et la suite me fit hausser les épaules et sourire de manière un peu blasée. Elle était étonnée que je n'aies pas confiance en mon propre peuple, elle nous trouvait étrange. Je souris un peu plus sincèrement, c'était on ne peut plus vrai, nous étions un peuple étrange, doué pour se déchirer et se faire du mal. Mais la suite me rassura grandement, c'était un pur hasard que je l'ai croisée, d'habitude elle était bien plus prudente et elle avait peur des adultes. Et puis elle préférait de toute façon que je sois une des seules adultes qu'elle rencontre, histoire d'avoir un bon souvenir des adultes. Je hochai la tête.

Puis Aénor se leva et s'étira en baillant à nouveau. Elle s'inquiétait que je sois en retard, elle supposait que j'allais retourner à la maison close. Je me levais à mon tour en m'étirant un peu. En fait, non. J'ai encore quelques heures de liberté... Je profite de chaque instant que je peux passer à l'extérieur de la maison. Je vais profiter pour marcher un peu et découvrir un peu plus la nature au alentour de la ville. Je lui fis un clin d'oeil. Mais tu devrais reprendre ta taille de fée et puis aller te reposer avant de tomber endormie n'importe où. Et puis tu viendrais me voir à la maison ou peut-être qu'on pourra se voir à l'extérieur. Je me penchais sur elle pour poser un baiser sur sa joue. Notre rencontre imprévue était terminée, mais ça n'avait aucune importance parce que j'avais fait une belle rencontre et ma journée en était devenue plus belle.

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